Ce petit OS totalement barré est pour ma Kami. J'espère ainsi parvenir à égayer ta journée et pourquoi pas contribuer à te remettre d'aplomb plus vite ma grande
J'essaierai de t'en offrir un autre rapidement au gré de mon inspiration, si tu me pardonnes ce délire évidement
En dehors de ça, j'ai totalement honte de poster un truc aussi dément, mais bon, parfois mon cerveau à des idées particulièrement tordues et en général j'essaie d'assumer.
Etant donné les détails clairement contemporains, cette fois je me suis inspirée plutôt des personnages du film, mais de toute façon après avoir lu les deux fics RPS de Kami, c'est de nouveau à Sharlto, Bradley, Liam et compagnie que je pense en écrivant.
Bonne lecture si vous osez vous aventurer plus loin
ooOoo
Futé rejoignit le reste du groupe avec la voiture qu’il était enfin parvenu à dégoter, non sans mal étant donné les exigences d’Hannibal. Ce dernier le félicita rapidement avant d’envoyer Barracuda faire les transformations nécessaires sur le véhicule. Futé les suivit et les regarda faire un instant avant de poser la question qui lui brulait les lèvres depuis son retour.
« - Où est Looping ?
- Dans le van, répondit Hannibal avant d’allumer l’un de ses éternels cigares. Il regarde Iron man pour changer.
- Quoi ? Encore ?
- Eh oui, marmonna Barracuda. Hannibal, je ne suis pas sûr que c’était une bonne idée de lui offrir ce lecteur dvd portable. A présent il nous harcèle littéralement avec ce type, ce Robert Downey Jr. Il serait temps que l’un d’entre nous lui fasse comprendre qu’on se fiche royalement de ce toxico…
- Euh, Barracuda, intervint Futé, tu te rappelles bien sûr que la dernière fois que tu l’as traité de toxico devant Looping on a eu droit à toute sa biographie exhaustive durant les heures suivantes, alors tu devrais surveiller tes paroles.
- Voilà que ça va être ma faute, maugréa le colosse avant d’abaisser ses lunettes de protections sur ses yeux, coupant ainsi court à cette conversation qu’il trouvait particulièrement inutile. »
En effet, depuis une mission menée à Hollywood où l’équipe avait brièvement croisé Downey au milieu de plusieurs autres acteurs, Looping avait développé une passion proche de l’obsession pour lui. Obsession qui commençait à agacer ses amis et plus particulièrement son compagnon, que la jalousie commençait peu à peu à ronger.
La mort dans l’âme, Futé partit finalement rejoindre son homme, qu’il eut la surprise de trouver en pleine conversation… avec lui-même.
« - Non, mais tu vois je dis pas que t’étais mauvais, c’est jamais le cas, mais dans cette scène-là tu aurais clairement pu essayer autre chose, quelque chose de plus… »
Remarquant qu’il avait un spectateur, le pilote stoppa net sa tirade et adressa un sourire à Futé.
« - A qui est-ce que tu parles ? s’enquit celui-ci, suspicieux.
- Ben, à Robert. Je lui donne quelques petits conseils.
- Robert, soupira Futé en secouant la tête, j’aurais dû m’en douter. Et où est-il ?
- A côté de moi, tu le vois bien.
- Euh… c’est sans importance. »
Looping lança un regard étonné à son compagnon avant de reporter son attention sur le point invisible qu’il fixait avant d’être interrompu, là où se trouvait probablement son Robert, pensa Futé.
« - Tu crois ? demanda le pilote. D’accord je vais lui demander. »
Et de se retourner à nouveau vers Futé, qui n’était pas très sûr de comprendre ce qui était en train de se passer. Looping faisait toujours des choses farfelues, mais par moment il était encore plus difficile à suivre que d’habitude.
« - Futé ? Robert crois que tu as un problème avec lui. C’est vrai ? Si c’est le cas ce n’est pas très gentil de ta part, parce qu’il ne t’a jamais rien fait de mal que je sache.
- Pas si bête que ça le Robert pour le coup, marmonna le lieutenant.
- Quoi ?
- Il a raison, j’ai un problème avec lui.
- Futé !
- Je suis jaloux, avoua l’interpellé d’une toute petite voix.
- Jaloux ? Je ne suis pas sûr de comprendre. Robert n’a jamais rien fait qui pourrait laisser entendre qu’il ait des vues sur toi. »
Bien conscient que cette conversation était totalement démentielle, mais heureux de parvenir enfin aborder ce qu’il avait sur le cœur depuis pas mal de temps déjà, Futé n’avait pas l’intention d’interrompre quoi que se soit. Tant pis si lui aussi passait pour fou.
« - Lui non, mais toi en revanche… On dirait que tu es amoureux de lui avec ton attitude. Alors que tu devrais plutôt être amoureux de moi. »
Looping se leva brusquement et vint se planter devant son compagnon.
« - Je ne suis pas amoureux de Robert. C’est juste mon ami.
- Mais pourtant, ta façon de parler de lui…
- Et alors ? Tu sais, tu n’as rien à lui envier. Robert à de magnifiques yeux, mais les tiens sont plus beaux encore. »
Tandis qu’un petit sourire naissait finalement sur les lèvres de Futé, Looping l’embrassa doucement avant de reprendre tranquillement.
« - Robert a probablement la plus belle paires de fesses de tout Hollywood, mais si tu étais acteur toi aussi, il n’arriverait plus qu’à la seconde place. »
A nouveau un petit baiser vint conclure cette phrase.
« - J’adore son sourire, mais le tiens est plus beau encore. Surtout à cet instant.
- Merci Looping, souffla Futé tandis que deux lèvres douces venaient à nouveau s’égarer sur les siennes. »
Lèvres que Looping délaissa bien vite pour se rapprocher de son oreille.
« - Et puis, si Robert à son Jude, Futé, lui, a son Looping, dit-il dans un murmure. »
Et alors que son souffle chaud se perdait sur son oreille, Futé se sentit frissonner de part en part. Décidément, il avait été sacrément stupide de se montrer jaloux d’une création de l’esprit un peu trop fertile de son homme.
« - En ce cas, je suis davantage veinard que lui, conclut-il.
- Tu vois, c’est bien ce que je disais. A présent, que dirais-tu de profiter sans restriction de ton Jude personnel ?
- J’ai pas vraiment envie que Robert n’assiste à ça, dit Futé en balayant du regard l’intérieur du van.
- Ne t’en fais pas, il est parti. Et je suis même pas sûr qu’il reviendra un jour, il ne voudrait pas que tu sois à nouveau jaloux.
- Désolé de t’avoir fait perdre ton ami.
- Pas grave, j’en ai des tas d’autres. De toute façon j’attends la visite de Woody Allen d’un jour à l’autre.
- Au moins cette fois je n’aurais pas lieux d’être jaloux, s’amusa Futé tandis que les mains de son homme se perdaient dans son dos et ses lèvres dans son cou. »
THE END.