voilà la suite !!!!!!!!!!!
Orlando se dirigea directement vers la plage, il n’avait pas aimé la façon dont Johnny c’était adressé à lui, il appréhendait un peu la façon dont Jack allait réagir, si jamais il devait lui dire qu’il était avec quelqu’un d’autre. Un vent doux s’était levé, jouant avec les feuilles des palmiers, la plage était paradisiaque, le sable blanc et la mer couleur azur. Mais Orlando n’avait pas la tête à admirer les merveilles de la nature. Lorsqu’il le vit, il inspira un grand coup et partit à sa rencontre.
- Jack !
- Ah Orlando … dis donc tu as été rapide, tu étais dans la chambre avec Johnny ou quoi ?
- …
- Je rigolais.
- Ah oui … bien sûr … euh tu voulais me voir ?
- Oui, je voulais te parler de se qui c’est passé.
- Je m’en doutais.
- Et alors ?
- Ben … de mon point de vu c’était …
- Bien ?
- … Une erreur
- …
- Je suis désolé, mais j’ai … je suis avec quelqu’un d’autre.
- Mais alors pourquoi ?
- Quand on s’est retrouvé, je n’étais pas encore avec cette personne, je … je désespérais même de ne pas être avec cette personne.
- Alors tu t’es consolé avec moi, tu n’as pas aimer que cette personne ne veuille pas de toi, et tu t’es vengé en te servant de moi … dis moi juste une chose, ça à marché ? Vous êtes ensemble maintenant ?
- Hum … oui … mais je …
Orlando ne pu finir sa phrase, Jack lui avait envoyé un coup de poing dans la figure. Il tomba sous le choc, restant un moment allongé, il regarda Jack partir. Puis il porta la main à sa lèvre qui saignait abondement, il finit par se relever et par partit en direction de sa caravane, il y entra, en voulant éviter de voir Johnny. Mais celui-ci le vit et accouru avant qu’il ne referme la porte, il la bloqua de son pied.
- Alors, tu lui as parlé ?
Johnny n’avait pas vu la plaie d’Orlando car il avait baissé la tête, mais lorsqu’il la releva, Johnny plaqua une main sur sa bouche en voyant la lèvre d’Orlando.
- Oui je lui ai parlé, dit Orlando d’un ton sarcastique.
- Je … tu peux me laisser entrer ?
- Oui
Il soupira et ouvrit la porte.
- ça va aller ?
- Je me suis reçu le point de quelqu’un dans la figure, je saigne et je souffre affreusement, mais tout va bien.
- …
- Non ça ne va pas ! En plus, je ne peux même pas lui en vouloir. Je sais très bien que je me suis servi de lui, oui je l’ai pris et je l’ai jeté mais … c’est lui qui ma tourné autour au début
- Arrête de te chercher des excuses, tu as eu tord de faire ça, et tu en payes les conséquences, c’est tout.
- Pardon ?
- Si tu t’étais servi de moi comme ça, j’aurais fait bien pire, c’est pas un petit coup de point qui m’aurais soulager croit moi.
Orlando se leva brutalement.
- Attends là, t’es du côté de qui, parce que là je suis pas d’humeur à entendre tes reproches.
- Hey c’est bon calme toi ! Je suis de ton côté bien sûr, en plus lui je peux plus le voir, je pense que si il était là, je l’étriperais sur place, et ce qu’il t’as fait me renforce encore plus dans l’idée que j’ai de vouloir le frapper.
- Ce n’est pas la solution, il me détestera encore plus et toi aussi, vu que je ne lui ai pas dit que j’étais avec toi, j’ai préféré te laisser loin de cette histoire.
- Merci … et puis t’as raison je le frapperai à la fin du tournage, sinon ça donnerait trop de travail aux maquilleuses. Allez p’tit bonhomme, assied toi, que je soigne ce que le vilain Jack t’as fait.
- Ne te fous pas de moi.
- Assieds toi et ne parle plus.
Orlando esquissa un sourire, et se rassit tranquillement. Johnny alla dans la petite salle de bain de la caravane, puis il s’agenouilla devant Orlando et commença à nettoyer le sang qui coulait encore.
- C’est dommage quand même d’avoir abîmé un si beau visage.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne t’es jamais regardé dans une glace Orlando ?
- Si … mais je ne vois pas ce que j’ai de plus que les autres.
- Toujours aussi modeste, soupira Johnny.
Orlando sourit, et continua à se faire soigner par Johnny, qui redoublait de précautions afin de ne pas lui faire mal.
- Johnny, je vais dire quoi aux maquilleuses quand elles verront ça, parce que même si je ne doute pas de tes talents de médecin, je ne pense pas que tu puisses rendre la plaie invisible.
Johnny ne répondit pas, trop occupé à caresser la joue d’Orlando, bien qu’il ai fini de le soigner, il s’était sentit obligé de lui en procurer d’autres. C’était sa médecine à lui, de la médecine douce. Il contemplait son visage, n’ayant qu’une envie, c’était de l’embrasser, il se releva et déposa un léger baiser sur les lèvres du jeune homme, qui parut surpris.
Johnny, s’appuyant sur les genoux d’Orlando recommença à l’embrasser avec une infime douceur, se délectant de son parfum, il ferma les yeux se laissant aller à ce baiser, puis sa langue se glissa dans la bouche d’Orlando, caressant et taquinant sa semblable. Ils finirent pas se séparer à bout de souffle.
- Orlando … promets moi … promets moi que rien ne pourra jamais nous séparer, que jamais tu ne m’oublieras, que ce soit un ou dix ans après ce tournage.
- Je te le promets … je t’aime Johnny.
- Moi aussi, murmure son amant.
Ils se sourirent, et se décidèrent enfin à partir sur le tournage, la journée se passa tranquillement. Orlando s’était fait réprimander par sa maquilleuse, mais comme toutes les filles qu’il rencontrait, elle ne pu que le pardonner devant sa mine de chien battu, il avait raconté un mensonge pour expliquer sa blessure et tous le monde le cru.
Jack l’avait évité, et lorsqu’ils eurent une scène ensemble ils avaient réussit à se contenir pour ne pas se jeter dessus et se battre.
Orlando arrêta de travailler avant Johnny, il partit se promener sur la plage, après lui avoir donné rendez vous à sa caravane. Arrivé sur le sable, il continua un peu, le soleil couchant donnait des reflets jaunes orangés au ciel et ses derniers rayons miroitaient sur cette mer d’huile, malgré la beauté du paysage, il remarqua une forme recroquevillée, secouée de soubresaut, comme si elle pleurait. Il s’approcha, et reconnu sa partenaire Keira, il se précipita pour savoir ce qui se passait.
- Keira ! … Keira, qu’est-ce qui se passe ?
- Rien ! vas t’en ! dit elle entre deux sanglots.
- Hey Keira, pourquoi tu pleures, il y a un problème … Keira, répond-moi, on est amis non ? dit Orlando en s’asseyant
- Je n’ai pas besoin de toi !
- Même si ça ne me regarde pas, je ne te laisserai pas toute seule ici, en pleine nuit.
- Pourquoi … à qui je manquerais si il m’arrivait quelque chose hein ?
- Mais … à ta famille, à tes amis et … à moi, et ton petit ami, tu penses à lui.
- Lui, je ne veux plus jamais en entendre parler.
- Oh, c’est à cause de lui que tu pleures, qu’est-ce qui s’est passé ?
- Il … il est partit avec une autre.
- …
- Il m’a appelée il y a une heure pour me dire que c’était fini, et … que il … il avait trouvé une fille plus intéressante ailleurs. Les mecs sont tous des enfoirés !
- Excuse moi, mais premièrement, je suis un mec, et deuxièmement pour faire ça, à une fille comme toi, et surtout d’une façon aussi lâche, il faut pas être très malin ni très courageux, en clair, je suis pas sûr que cet homme était fait pour toi, alors oublis le et trouve-toi quelqu’un de mieux.
- Et comment je sais que quelqu’un me convient ?
- Ça, c’est à toi de le savoir … c’est quelque chose qui se sent, quand tu peux passer des heures à le regarder sans arrêt, quand tu es heureuse rien quand entendant son nom … il y a plein de chose comme ça .
- Avec Kate, c’est comme ça ?
- Non … on est séparés.
- Ah bon ! … je veux dire … depuis quand ?
- Un peu avant le tournage, moi aussi je m’étais trompé, c’était pas la personne qui me convenait, le tout, c’est de ne pas refaire la même erreur … tu mérites d’être heureuse Keira, même si tu penses que les hommes ne valent rien … il y en a un qui est fait pour toi … et tu le trouveras … j’en suis sûr.
- Merci … c’est étrange, tu parles comme si … comme si tu étais amoureux, aurais-tu déjà remplacé Kate.
- Je dois y aller désolé … tu viens ou pas, je veux pas te laissée seule ici.
- Pourquoi tu changes de sujet, le bel Orlando Bloom a-t-il trouvé la personne qui lui convenait ?
- Non, et puis … même si je l’avais trouvé je … Bon aller on y va, je commence à avoir froid.
- Orly, on est aux Caraïbes, il ne fait jamais froid ici, même la nuit.
- Mais puisque je te dis que je ne suis avec personne.
- D’accord, mais si tu me mens, tu subiras mon courroux.
- Je vois que ça va beaucoup mieux.
- C’est grâce à toi.
- Tu vas me faire rougir.
Keira éclata de rire, en quelques mots Orlando avait réussi à lui remonter le moral. Elle s’arrêta de rire, pour rattraper Orlando qui avait déjà commencé à s’en aller, lorsqu’elle se trouva à ses côtés, elle le regarda un moment, avant de détourné rapidement la tête.
Ils ne parlèrent pas, jusqu'à ce qu’ils arrivent aux caravanes, là ils se séparèrent, Keira lui jeta un dernier regard et rentra dans sa caravane. Johnny les ayant vu arrivé ensemble se précipita vers Orlando.
- Je t’attendais moi, qu’est-ce que tu foutais.
- Je résolvais les problèmes de cœur de Keira … elle s’est faite jeter.
- Oh … et … de quelle façon as-tu résolu ses problèmes ?
- Je lui ai juste parlé et … ne serais-tu pas un peu jaloux toi ?
- Non … juste prudent.
- T’inquiète pas, elle ne m’intéresse pas le moins du monde.
- Pourquoi ?
- Je suis déjà pris, tu te rappelles ?
- Aller viens, on va dans ma caravane, je commence à avoir froid.
Orlando rigola silencieusement se souvenant des paroles de Keira à propos de la chaleur des Caraïbes.
a suivre ...
_________________ C'est pas parce que c'est un film sur les handicapés qu'il doit y avoir que des handicapés dans la salle, monsieur ! Parce que quand il y a eu la Marche de l'Empereur, il me semblait pas qu'il y avait des pingouins "- Mais madame ce n'est pas une galette que vous tenez, c'est un enfant!" "- Oh c'est parce que je viens d'accoucher, j'ai pas l'habitude... "Vous avez coupé votre femme en morceaux, vous avez peinds les morceaux et vous les avez exposé dans une exposition pop art. Mais vous êtes un artiste!'' Je crois qu'on est sur une aire ou y'a des mecs qui aiment bien les sensass'. Je crois qu'on est sur une aire où quand t'es une petite connasse, il vaut mieux faire demi tour. Je crois qu'on est sur une aire de paintball.
Dernière édition par galou le 17 Sep 2004 16:46, édité 1 fois.
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