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Ron était sorti avec les jumeaux.
(un conseil DDL va dormir)
Vous savez koi ? mon cerveau fait des trucs très très bizarre, je me suis demander en lisant cette phrase ac qui il avait fait des mômes....
heu ben en fait, en relisant cette phrase il est vrai que l'on pourrait se poser quelque questions... mmmh....
Merci bcp pour les compliments, et ayant reçu l'inspiration divine, la suite c mnt. Cybelia, chuis deso, pas eu le temps de me trouver un correcteur alors...
Hermione est apparue, l’air inquiète.
-Qu’est-ce qu’il voulait?
-Il voulait... Il voulait...
J’étais totalement incapable de poursuivre ma phrase. Ce n’était pas possible! Il ne pouvait pas m’aimer! Pas lui! C’était une blague, oui... Une blague stupide ayant l’unique but de me perturber!
-Harry? Tu es sûr que ça va?
-Hein... Heu... Oui, oui, ça va, Malfoy venait juste... Me féliciter de la défaite de Voldemort!
Ce fut la première chose qui m’est venu à l’esprit. Ridicule et pathétique. Hermione haussa un sourcil ironique mais s’abstient de tout commentaire. Mais pourquoi ne lui avais-je pas dit la vérité? Si ce n’était qu’une plaisanterie douteuse! Oui, mais... Je savais bien que ce n’était pas ça. Malfoy n’aurait certainement pas pris la peine de chercher mon adresse juste pour le plaisir de me perturber, surtout que cela faisait trois ans qu’on ne s’était plus vu! Et puis, la douleur dans ses yeux était réelle, incroyablement réelle.
Alors voilà. Je suis dans mon lit, j’ai mangé en compagnie de mes deux amis, j’ai plaisanté avec eux comme si rien ne s’était passé. Hermione n’a pas soufflé un mot à Ron de la visite de Malfoy.
Je ne peux empêcher la voix de mon ennemi résonner à mes oreilles:“Je t’aime”. Il a dit cela d’un ton si doux! Et ses grand yeux gris, d’habitude si froid et là si humain! Qu’est-ce que je suis censé faire, moi? Peut-être attend-il une réponse? A par Cho, je n’ai pas eu d’expérience amoureuse. Depuis la mort de Sirius, je n’ai vécus que pour exterminer Voldemort. Et après sa défaite, je suis si peu sorti que je n’ai rencontré personne.
Pourtant je me souviens... C’était un peu avant le combat finale... Un espion de l’ordre du Phénix m’a remis un rapport. Je ne savais même pas son nom. Tout ce que je savais, c’est qu’il sentait la menthe poivré, qu’il avait de long cheveux brun soyeux dans lesquelles il devait être délicieux de passer ses mains, le sourire le plus charmeur qui soit, des yeux bleux-verts profonds et une peau tellement belle! J’y ai pensé des nuits et des nuits, espérant le revoir, priant pour qu’il ne soit pas mort. J’étais tombé amoureux. D’un homme que je ne connaissais pas.
“Tu es un handicapé du sentiment”, m’a dit un jour Hermione. Ron a rit, se moquant gentiment. Je n’ai jamais ressentis plus fort qu’aujourd’hui la vérité de ces paroles. Je ne connais personne qui, à dix-neuf ans, n’est tombé amoureux que deux fois et n’est sortis qu’avec une seule fille. Ron a une petit amie, Maria, qu’il voit souvent. Hermione est célibataire, mais a de nombreuses conquêtes derrière elle. Qu’est-ce qui cloche chez moi? Bien sûr, j’ai une excuse: j’avais le poid du monde sur les épaules! J’ai dus vaincre Lord Voldemort! Je suis l’adolescent au destin tragique que les médias adorent, le survivant, le garçon à la cicatrice! Peut-être. Peut-être aussi que je m’en sers comme d’un bouclier pour ne pas avoir à affronter la vie, la vraie vie.
ça fait presque deux ans maintenant. Deux ans que je ne suis pas sorti, deux ans que je me complais dans ma douleur. Et si la visite de Malfoy, c’était ce que j’attendais depuis longtemps, le signe qu’enfin, les choses vont changé? Ce que je ne comprend pas, c’est comment peut-il m’aimer. A Poudlard, tout était bon pour me faire mal, m’humilier. A chaque fois que je croisais son regard, ce n’était que haine et mépris. Tout ce temps il m’aimait? Ou alors, ça lui est venu plus tard?
Il est quatre heures du matin. Mes yeux se ferment et je sens doucement le sommeil m’envahir.
Je suis devant Lord Voldemort. Il me regarde, ses yeux flamboyants de haine. Il va me tuer, je le sais, et je suis incapable de bouger. Je ne peux même pas crier. Ma dernière heure est proche, il a sa baguette pointé sur moi, quand soudain... Il s’effondre, mort d’un Avada Kedavra. Et derrière lui, mon sauveur aux yeux gris.
Je me réveille en sueurs. Ce rêve, je ne l’avais plus fait depuis longtemps! C’est étrange, il me semble que cette fois-ci, il est différent... Je sais! D’habitude, Voldemort va me tuer quand je me réveille... c’est la première fois que je me fais sauvé. Par qui? Des yeux, je me souviens d’yeux bleus. Non, pas bleus mais noirs! Ou alors bruns? Oh, je ne sais plus!
Une délicieuse odeur de pain perdu monte jusque dans ma chambre. ça c'est Hermione! Je me lève, enfile un jeans, un t-shirt et descend.
-Bien dormi?
-Oui. Et vous?
Pas la peine de les inquiéter à propos de mes cauchemars qui reviennent.
-Super bien, j’ai rêvé que j’étais un papillon! Je volais au dessus des nuages quand soudain...
J’ai cessé d’écouter pour me concentré sur ma tranche de pain perdu, délice des délices. Quand Ron raconte ses rêves, ça peut durer des heures!!!
La journée a passé, monotone. Ginny est passée dire bonjour à Hermione, seule événement notable, si l’on peut l’appeller comme cela. Ron est chez Maria, Hermione travaille. Elle s’est lancée dans l’écriture! Elle a décidé de remettre à jour “l’histoire de Poudlard” qui, selon elle, avait bien trop de lacunes. Moi, je regarde pas la fenêtre, pensant à Malfoy. Quand soudain, l’évidence me traverse. Les yeux que j’ai vu dans mon rêve, c’étaient les siens! Des yeux gris, évidemment! Cela voudrait-il dire quelque chose?
- Harry, tu ne crois pas qu’il est temps de prendre ta vie en main?
Je me retourne vivement.
-Hermione!
-Va le voir.
-Mais...
-J’ai entendu hier.
Elle est repartie sur la pointe des pieds à son travail.
Il est temps de prendre ma vie en main.