je reviens donc avec ma toute première song fic, sur une chanson de Zazie: "femmes téfales". en espérant que cela vous plaira....
______________________________________
"Graine de tournesol la tête en l'air je prends le soleil je traîne et je tourne seul des phrases en l'air prêchées dans le désert Et j'ai l'air de quoi tant de roses autour de moi Elles sont belles mais pas pour moi"
Je les vois te regarder, te toucher. Et toi tu ne les repousse pas. Je les vois rire de tes blagues pourtant pas si drôles, je les vois guetter un regard, un geste, un signe. Elles sont toutes si...belles! Je les hais pour leur beauté, leur sourire, leur charme. Je TE hais pour ta beauté, ton sourire, ton charme. J’aimerais parfois crier, hurler, les faire fuir! Tu es à moi. TU ES A MOI!
"Toutes tes femmes téfales m'arrachent des larmes qui coulent pour un rien j'arrose ton jardin Est-ce que c'est pour ces fleurs du mal que ton cœur s'emballe Je les arracherais bien toutes ces belles plantes de tes mains"
Je le savais pourtant. Tu es ce que tu es: Sirius Black, Don Juan national. J’espérais quoi, au juste? Une déclaration d’amour enflammé devant tout Poudlard? Oui. J’avais oublié une seconde qui j’étais: Snivellus,serpentard au cheveux graisseux, au nez crochu. J’avais aussi oublié que je n’avais pas le droit d’aimer. Parce qu’aimer signifie être abandonné, un jour ou l’autre. Bientôt, tu découvriras une sirène plus belle que les autres. Tu l’aimeras. Et ce sera finit nos nuits d’ivresse, nos baisers, nos regards entendus quand on se donne rendez-vous au nez de James Potter. Bientôt, tu me verras tel que je suis. Et tu comprendras que je ne suis pas assez bien pour toi.
"Tu sèmes parfois sur le sol des p'tits morceaux de toi qui me vont droit au cœur Tu m'aimes parfois mais les herbes folles comme moi ça poussent comme ça des cris qui font peur Tu as peur de quoi je te croyais à l'épreuve des balles moi le gratin m'est égal je ne chasse pas les étoiles"
Tu te souviens de notre premier baiser? Tu te souviens de ce que tu m’as promis? Je t’ai cru. Tu as menti...? Je te vois t’éloigner chaque jour, et revenir chaque nuit. Tu m’as dis tant de ces choses. Aveux douloureux, souvenirs, projets... Des choses qu’on ne dit qu’à quelqu’un en qui on a confiance. Non? Mais moi, qu’est-ce que je peux te donner? Si je te disais tout ce que je pense, si je te racontais les ténèbres qu’y sont en moi, alors tu t’enfuirais. Je ne veux rien d’extraordinaire. Je veux juste que tu m’aimes. Je veux juste pouvoir te tenir la main dans les couloirs, poser ma tête sur ton épaules et venir te voir quand j’en ai envie. C’est peut-être romantique, un amour secret, moi je n’en veux plus. Je suis fatigué.
"Mais toutes tes femmes téfales m'arrachent des larmes qui coulent pour un rien j'arrose ton jardin Dire que c'est pour ces fleurs du mal que ton cœur s'emballe alors que le mien, enfin ... tu sais bien Mais les femmes téfales s'en fichent pas mal que je m'attache à toi Toutes ces fleurs qu'on te lance c'est normal que tu me fasses du mal On n'a plus le cœur à rien quand on n'a plus le cœur sur la main."
Je t’ai vu, tout à l’heure. Avec une serdaigle, je ne sais pas son nom. De long cheveux bruns, des yeux qui t’hypnotisent, des mains qui se posent trop souvent sur tes épaules, un sourire qui touche le plus profond de ton âme, je le vois, ne mens pas. Tu lui adresses TON sourire, celui que tu ne réservais qu’à moi, après m’avoir fais l’amour, encore et encore et encore. Mon cœur brisé me fait mal quand je dors, tu sais? Mais elle, elle ne sait pas. Et toi, toi qui ne supporte pas que l’on m’approche, toi qui regarde de travers quiconque vient me parler, tu ne veux pas comprendre. Tu ne le peux pas, peut-être. Tu m’aimais, Sirius. Ce n’est pas ta faute si tu es adulé. Tu es tout simplement parfait. Et moi... Moi qui vit dans l’ombre, tu m’éblouis avec ta lumière. Pour toi, je serais mort. Mais c’est fini, maintenant. Fini.
The end.
_________________ «-Tu es un drôle d'animal, Forster Tuncurry. Fou le soir, malade le matin, normal le midi. Et l'après-midi?
-Tout à la fois. Ou autre chose... Qui sait?»
L'escalier C, Elvire Murail.
Dernière édition par latitefraisedesbois le 11 Juin 2006 15:15, édité 1 fois.
|