LA SUITE
C'est super sympa à vous de m'encourager.
Donc voici la suite. Assez longue pour me faire pardonner quinze jours d'attente.
Une partie de bras de fer s’engageait, avec une nette avance de Maître Bram pour l’instant. Il espérait que Rodney avait eu plus de succès que lui.La visite de la base en construction dura toute la matinée. John avait l’impression d’avoir manqué sa vocation : il aurait dû être agent immobilier. Maître Bram avait été entièrement satisfait et rassuré par le but exact de la base et le bon usage que le peuple atlante allait en faire.
Sheppard proposa de déjeuner de spécialités culinaires atlantes sauce athosienne, mais les valachies déclinèrent leur offre. Ils rentrèrent chez eux, leur donnant rendez-vous dans deux heures. Les solurians présents partagèrent le repas des atlantes. Klum et le colonel concoururent à celui qui allait être le plus odieux envers l’autre, tout en restant dans la politesse et le respect de l'autre.
L’après-midi fut consacré aux discussions sur le devenir du partenariat entre les solurians et les atlantes, le tout chapeauté par les valachies. Les solurians étaient un peuple ouvert, même si l'animosité entre Klum et Sheppard aurait pû faire penser le contraire. Ils voulaient travailler avec les atlantes. Ces derniers n'étaient absolument pas contre et leur proposaient de partager certaines connaissances scientifiques et médicales, entre autre. Seuls les valachies émettaient quelques doutes sur la sincérité du partage proposée par les atlantes et les bienfaits apportés aux peuples de Klum. Mais ils s'inclinèrent devant l'insistance des solurians, prévenant cependant les atlantes qu'ils ne devaient y avoir aucune plainte émanent de leur peuple allié. Sheppard assura l'entière coopération de son peuple. Maître Bram se tourna vers Klum et lui dit : « puisque tout le monde est d'accord, je vais partir. J'emmène votre fils pour le préparer à la cérémonie de partage de demain. Colonel, vous et votre équipe êtes bien sûr invité, puisque un membre de votre peuple va y participer. Vous faites maintenant parti de votre alliance. »
« Quoi? Que? Comment ça un de mes collègues va participer à votre cérémonie? Quelle cérémonie? » demanda Sheppard surpris et inquiet. Il ne put en dire plus.
Maître Bram l'interrompit « Klum va vous expliquer »
Il sortit de la pièce et quitta la base accompagné de ses gardes et, donc, de Morn.
Klum barra le passage au colonel, qui voulait suivre le valachie, et expliqua:
« La cérémonie de partage. Cela permet de renforcer les liens entre nos deux peuples. Apparemment, ils vont vous inclure aussi. »
« Qu'a-t-il voulu dire par un membre de notre peuple va y participer ? » demanda Sheppard de manière brusque.
« Ce qu'il a voulu dire, répondit Klum, peut-être êtes vous plus amène de répondre votre propre question. »
Le militaire pensa aussitôt à Teyla et McKay avec appréhension. Il s'éloigna du leader des solurians et appela Rodney. Pas de réponse. Il recommença avec Teyla. Toujours rien. Il commençait à être vraiment inquiet.
« Colonel, l'interrompit Klum, je vous prierai de bien vouloir retourner sur votre monde avec votre équipe et de ne revenir que demain pour la cérémonie. Nous devons nous aussi nous préparer. Et je n'ai vraiment pas le temps de surveiller vos bêtises.»
« Klum, deux membres de mon équipe ne répondent pas. Je souhaiterai rester pour effectuer des recherches » dit John.
« Vous partez. Attendez à la porte. Je me renseigne. » exigea Klum. Puis il s'éloigna et rattrapa les valachies. Un groupe de solurians poussa doucement Sheppard et son équipe dans la direction de la porte.
Arrivés à celle-ci, ils attendirent une quinzaine de minutes, John tournant en rond, Ronon vérifiant son arme et les autres militaires sur le qui-vive, puis ils furent rejoint par Klum.
« Colonel, vous m'avez menti, dit-il furieux, votre compagnon vous a accompagné sur ma planète alors qu'il lui est interdit de mettre un pied sur cette planète. »
Sheppard grimaça : « techniquement, il ne m'a pas accompagné, il a suivi son propre chemin. Où est-il ? »
« Ne jouez pas avec les mots. Lui et sa coéquipière se sont introduits sur le territoire des valachies. Ils comprennent votre curiosité des mondes qui vous sont inconnus, mais demandent à ce que vous respectiez leur propriété. Plus d'exploration sans leur consentement ou le nôtre. Notre accord n'est pas remis en cause. Mais après la cérémonie de partage, vous et votre ... membre de l'équipe êtes définitivement interdit de séjour sur cette planète. »
« D'accord Klum d'accord. Peut-on récupérer le Docteur McKay et Teyla ? » l'interrompit Sheppard.
« La femme arrive. Quand au Docteur, il a été choisi pour être votre représentant lors de la cérémonie. C'est un grand honneur qu'il lui font. Mon fils a été lui-même désigné pour représenter notre peuple. Ils resteront tous les deux avec les valachies pour se préparer à la cérémonie. Vous verrez votre compagnon demain. Au revoir. »
Klum se détourna et partit.
« Attendez Klum. Je veux voir McKay. Klum ! » cria John, mais le solurians fit la sourde oreille. Les gardes restants l'empêchèrent de le poursuivre. Diplomatiquement, le militaire stoppa.
« Alors, Sheppard, entendit-il, vous nous cachez des choses. Depuis quand le Docteur Rodney McKay est votre compagnon ? »
John hésita puis il jeta un oeil noir à Ronon quand il l'entendit glousser de rire.
Ils attendirent encore une heure en compagnie de leurs gardes solurians. Ronon jouait de plus en plus avec son arme. Puis Teyla arriva enfin, accompagnée par d'autres solurians.
« Teyla ça va ? Et Rodney ? » demanda visiblement inquiet Sheppard en se précipitant vers l'athosienne.
« Oui ça va. Merci John. Rodney va bien aussi. » répondit-elle.
« Partez » leur lança un des gardes.
Sheppard acquiesça, composa l'adresse de la citée et les atlantes partirent.
Arrivé sur Atlantis, le militaire convoqua immédiatement Carson et Elisabeth à la salle de réunion pour débrieffer la mission. Si des actions devaient être prises pour ramener Rodney à la citée, elles devaient être prises sans plus tarder.
Il expliqua tout : sa rencontre avec les valachies, leurs accords et même cette irrépressible envie de toucher Maître Bram, alors qu'il était ébloui par la beauté du valachie dévoilé.
Il coupa court aux demandes d'explications complémentaires et se tourna vers Teyla pour qu'elle raconte à son tour sa journée. Il était impatient de savoir ce qui était arrivé à Rodney, et s'il était en sécurité. Dans le cas contraire, il n'hésiterai pas à mener une guerre pour récupérer son scientifique.
FLASH BACK
Rodney se réveilla en grimaçant, un groupe de grenouilles équipées de cymbales croassant dans sa tête. Il ouvra prudemment une paupière, puis l'autre.
« Teyla ? » appela-t-il inquiet.
« Je suis là Rodney. » dit-elle en s'approchant. Elle apparut dans son champ visuel.
« Où sommes nous ? » demanda-t-il.
« Je ne sais pas. » répondit-elle.
Le scientifique regarda autour de lui. Ils étaient visiblement dans une chambre. Et quelle chambre ! Elle était immense. Tout n'y était que luxe et plaisir. Les draps étaient de soie fine, couleur crème. Le lit était à baldaquin, avec de lourdes draperies bordeaux brodées de magnifiques motifs d'or.
Le parquet était de couleur ocre et chaleureux. Les pieds s'enfonçaient avec plaisir dans les divers tapis incroyablement tissés de motifs irréels et qui parsemaient la pièce.
Le lustre alambiqué étincelait de mille feux, renvoyant des myriades de petites étoiles sur les murs brique.
« Ouaouh ! Lança Rodney, c'est quoi cet endroit ? Pour une fois, on n'est pas enfermé dans une minuscule cellule grise et sale. »
« J'ai remarqué, Rodney. Regarder, il y a même de quoi nous restaurer. » dit Teyla qui visiblement était, elle-aussi, impressionnée et un peu décontenancée.
Sur une table en bois, qui ressemblait fort à de l'acajou, était posée une corbeille de fruits frais et un assortiment de gâteau sur un plateau d'orfèvrerie argenté.
« Où est-ce que l'on est ? Redemanda Rodney. Je me rappelle juste que l'on sortait de la salle de contrôle que nous avions trouvé. »
« Je ne sais pas vous répondre, répliqua Teyla, qui faisait le tour de la pièce. Je viens de me réveiller. Tout comme vous. »
Ils furent interrompus par la porte qui s'ouvrait, laissant le passage à trois individus entièrement voilés, de la tête aux pieds. Seuls leurs yeux étaient visibles.
L'un d'eux s'avança et prit la parole : « Bonjour, je suis Maître Bram, leader des valachies. Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire chez nous ? »
« Je suis Teyla Emmagan et voici le Docteur Rodney McKay, présenta l'athosienne. Nous sommes des explorateurs. Nous venons d'Atlantis. »
« Atlantis ? reprit Maître Bram, vous connaissez le colonel Sheppard ? »
« John Sheppard, se précipita Rodney, oui, oui, nous le connaissons. Nous faisons parti de son équipe. Il est actuellement avec les solurians et un autre peuple de cette planète, en train de négocier un accord d'échange. Si vous pouvez le contacter, il vous le confirmera. »
Le valachie le dévisagea attentivement, puis se fut au tour de Teyla. Son regard se termina par une inspection détaillée des uniformes qu'ils portaient.
« Je vous crois, dit-il simplement, vos habits sont identiques. »
Il se détourna des deux atlantes et prit la direction de la porte.
« Attendez, l'appela le scientifique, qu'allez-vous faire de nous ? »
Maître Bram se retourna.
« Vous allez subir quelques examens, répondit-il. Je suis curieux de savoir si vous êtes compatibles. »
« Compatible ? Compatible pour quoi ? demanda Rodney un peu effrayé, et quels examens ? »
« Suivez les gardes et vous saurez. » répliqua calmement le valachie et il partit.
Ils n'eurent d'autre choix que de suivre leurs hôtes armés. Ils entrèrent dans une pièce en total opposition de la précédente. Elle était vaste, mais tout signe de luxe et de bien-être en était banni. Les murs, les plafonds, les sols, toutes les surfaces visibles étaient blanches. Seuls les nombreux appareils qui équipaient la salle étaient de couleur or. Rodney s'approcha fasciné.
« Ça alors, s'exclama-t-il, ce sont des appareils Goaul'd. »
Il reconnut différents instruments qu'il avait étudié quand il était encore sur Terre.
« Vous connaissez les Goaul'd ? » demanda un valachie entièrement voilé de blanc.
McKay recula surpris.
« Oui, nous les avons combattu dans notre galaxie. Comment avez-vous obtenu tous ces appareils ? » demanda le scientifique curieux. Puis la peur apparut sur son visage.
« Vous êtes des Goaul'd. » murmura-t-il.
« Non, le rassura le valachie. Mais nous les avons croisé. Je me présente. Je m'appelle Stock, médecin en chef de notre colonie. Je suis chargé de vérifier si vous êtes compatibles. »
Il tendit la main et invita Rodney à s'asseoir sur un fauteuil équipé de nombreux instruments, plus effrayants les uns que les autres, quand on ne savait pas à quel usage ils étaient destinés.
Rodney recula et se cogna au garde qui était derrière lui et qui l'attrapa. Teyla s'avança.
« Laissez-le, vous lui faites peur, dit-elle calmement, et à moi-aussi. »
Le valachie fit signe au garde de laisser McKay tranquille et enleva le voile qui lui couvrait le visage.
« Nous ne vous voulons aucun mal, expliqua-t-il posément, approchez. »
Teyla sourit au médecin. Rodney s'approcha aussi et tendit, à son tour, la main à Stock.
« Bien sûr, dit Rodney, vous ne nous ferez aucun mal. »
Les atlantes étaient subjugués par la beauté mystique du valachie. Jamais ils n'avaient été autant attirés par quelqu'un. Ils avaient confiance en lui. Une telle beauté ne pouvait que signifiait bonté. Stock assit Rodney et mit en route ses machines. L'analyse des deux atlantes dura plusieurs heures.
« Merci d'avoir accepté de passer ces examens » dit Stock en replaçant son voile devant le visage. Le charme fut rompu.
« Euuh...! De rien » dit le scientifique qui se demandait pourquoi il avait coopéré aussi facilement.« D'un autre côté, pensa-t-il, il ne nous ont pas fait de mal. »
Teyla et McKay furent ramené dans leur chambre où les attendait Maître Bram.
« Qui êtes-vous ? demanda Rodney en s'avançant rapidement vers lui. Vous m'avez ausculté tout l'après-midi. Et j'ai même arrêté de protester dès que j'ai vu le visage de votre médecin. Pourtant Dieu sait que je déteste les médecins inconnus qui me tripotent et les examens inutiles, si je n'ai pas envie qu'on me les fasse. En plus j'ai vu vos appareils. Ils sont de facture goaul'd. Mais enfin qui êtes-vous ? Qu'allez-vous faire de nous ? C'est quoi cette histoire de compatibilité ? »
« Que de questions Docteur McKay. Mais ne serait-ce pas plutôt à moi d'en poser puisque vous vous êtes introduits chez nous ? » répliqua Maître Bram.
« Oui, bon » balbutia le scientifique.
« Nous ne pensions pas à mal, dit Teyla venant au secours de son ami, nous voulions juste explorer cette planète. »
« Nous avons emprunté notre technologie à des oppresseurs d'une autre galaxie, expliqua Bram, apparemment la vôtre puisque vous les connaissez. »
« Comment avez-vous été dans notre galaxie ? » demanda Rodney.
« Cher ami, vous avez vos secrets, nous avons les nôtres, dit Maître Bram, les examens ont prouvé que vous étiez compatible. Acceptez-vous de participer à la cérémonie de partage ? »
« Compatible à quoi ? s'énerva Rodney, c'est quoi cette cérémonie. »
Leur hôte expliqua : « Il s'agit d'une simple cérémonie d'échange entre nos trois peuples : les valachies, les solurians et maintenant les atlantes. Cela renforce le lien qui nous unit. Les examens ont prouvé que vous étiez unique, intelligent, bien supérieur à toute personne que nous avons rencontré jusqu'à présent. Vous êtes digne de représenter vos semblables. »
Rodney buvait littéralement ses paroles.
« Évidemment, s'exclama-t-il fier comme un paon, je suis le plus grand génie de mon peuple. En quoi consiste votre cérémonie? »
« Vous devrez juste vous tenir sur l'estrade et on vous expliquera au fur et à mesure ce que vous devrez faire. Mais ne vous inquiétez pas, un solurian, Morn, le fils du chef Klum, sera avec vous. »
« Ah bien, d'accord » dit Rodney.
« Nous vous gardons cette nuit pour vous préparez. Morn sera dans la chambre d'à côté si vous voulez de la compagnie. La cérémonie a lieu demain. Mlle Emmagan, vous pourrez rejoindre votre équipe, dès que vous vous serez assuré que le Docteur McKay est bien installé. Je vous laisse. Le colonel Sheppard doit attendre de vos nouvelles. »
FIN FLASH BACK
« Ils ont installé le Docteur McKay dans la chambre où nous avions été accueilli, termina Teyla. Je n'ai vu aucun problème. Rodney était traité comme un roi. Il en était ravi. C'est tout juste s'il ne m'a pas mis à la porte. Je ne pense pas que les valachies vont lui faire du mal, même s'il est vrai que l'attirance incontrôlable que l'on éprouve pour eux, quand ils se dévoilent, me laisse perplexe. »
« Oui, moi-aussi » grogna Ronon.
« Je suis d'accord avec vous, renchérit Sheppard. »
« Colonel, vous avez dit que le fils de Klum allait lui-aussi participer à cette cérémonie de partage. » enchaîna Elisabeth.
« Oui » répondit John.
« Donc, reprit Elisabeth, je ne pense pas que Rodney court un risque dans l'immédiat. Klum ne laisserait personne faire de mal à son fils. Mais demain, je vous demande d'être quand même sur vos gardes. Juste au cas où. »
« D'accord, acquiesça Sheppard, je prendrai une équipe supplémentaire. Avec celle déjà stationnée à la base sur cette planète, on devrait s'en sortir en cas de grabuge. »
« Faisons ainsi. Fin de la réunion. Bonne nuit tout le monde. » finit Elisabeth.
John quitta la salle de réunion, direction ses quartiers. Il était plus que l'heure de dormir. Il enleva son uniforme et s'assit sur son lit, la tête entre ses main. Il était fatigué, crevé, et Rodney lui manquait. Il se leva et alla dans la salle de bain. Il finit de se déshabiller et prit une douche de relaxe et de détente. Mais rien n'y fit. La fatigue resta et ses épaules restèrent nouées. Il sortit, mouillé, plus énervé que jamais et s'habilla. Il sortit précipitamment de ses quartiers en se grommelant à voix basse.
« Imbécile, pourquoi tu l'as laissé sur cette planète ? Pourquoi tu n'as pas exigé à le voir au moins ? Je suis inquiet, vraiment inquiet. Qu'est-ce qu'ils sont en train de lui faire ? Il le torture d'une manière ou d'une autre. Ces valachies ont vraiment le don de nous embobiner avec leurs visages d'ange. Mais qu'est-ce que cela cache ? Je suis sûr que leur sourire ne mente pas : des carnassiers. S'il touche à un cheveux de mon Rodney, je ne répond plus de moi. Je les exploserai. C'est au quatre coins de cette planète qu'on va les retrouver éparpiller façon puzzle. Ah ! mais il ne connaît pas Sheppard, quand on me chercher on me trouve. »
( NDA : Merci Audiard) Sur ces affirmations, John repartit à ses quartiers pour dormir. Mais il ne put, son imagination le rendait insomniaque.
« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, ils ont malmené mon pauvre amour. Il a dû tomber par terre et récupérer toute la fange dont le sol doit être recouvert dans leurs cavernes. Il va devoir rester dans cette état toute la nuit. Ils ne vont jamais accepter qu'il se lave un peu. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ta fierté si susceptible demain matin. »
Rodney se prélassait tranquillement dans un immense bain. Il était entouré d'une mousse voluptueuse. La pièce était baignée d'une senteur florale douce, idéal pour se détendre.
« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, ils ont donné à mon pauvre amour un simple quignon de pain sec moisi avec une eau trouble pour dîner. Il va devoir ingurgité ces horreurs s'il ne veut pas souffrir de son hypoglycémie. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ton ventre si délicat demain matin. »
Rodney venait de finir son somptueux souper en compagnie du fils de Klum, Morn. Il s'était délecté en dessert d'un magnifique gâteau au goût s'approchant fort du chocolat. Il s'en pourléchait les doigts avec une gourmandise non dissimulée.
« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, il ont enfermé mon pauvre amour dans un cachot sombre et sale. Il va devoir dormir sur une simple paillasse avec une couverture rêche. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ton dos si fragile demain matin. »
Rodney s'allongea dans le lit moelleux. Il fit la grimace. Malgré les draps de lin et l'édredon en plume, il savait qu'il aurait mal à son pauvre dos en se réveillant. Il expliqua son problème au valachie nommé à son service. Celui-ci revint quelques minutes plus tard, accompagné de serviteurs qui portaient un matelas. En deux temps trois mouvements, le matelas fut changé et le lit refait. Rodney poussa un profond soupir de bien-être en s'endormant.
TBC
A vos claviers