Disclaimer : Je ne raconte pas leur vie vu que je ne les connais pas… et heureusement pour eux lol.
Un grand merci à IGNIS pour la bêta
La cage aux folles.Drabble de 750 mots.
La fédération en avait assez de cette rivalité stérile et dangereuse entre John Cena et Randy Orton et, comme d’habitude dans ces cas là, le manager général avait organisé un match en cage afin de la régler sans intervention extérieure de leurs amis catcheurs. Bien évidemment, les huiles de la WWE ignoraient que les deux hommes avaient trouvé une façon toute personnelle d’enterrer la hache de guerre, une façon nécessitant de l’intimité, une bonne dose d’énergie, et l’achat de nombreux préservatifs.
The Champ, qui venait de gagner contre son amant, avait du rester plus longtemps dans la salle pour saluer la foule et faire semblant de se réjouir de sa victoire. En réalité il mourrait d’envie de rejoindre son cadet pour s’assurer que tout allait bien entre eux. Enfin il put se diriger vers les vestiaires. Entrant dans la pièce en coup de vent il ne lui fallut que quelques secondes pour voir que son petit ami s’était affalé sur un banc. Il n’avait même pas pris la peine de retirer sa tenue trempée de sueur.
- Bébé ! s’écria John, légèrement affolé en le voyant si apathique. Ça va ?
Un simple grognement lui répondit.
- Oh choupinou je t’en prie ne m’en veux pas.
The Legend Killer eut un sursaut en prenant conscience de l’angoisse de son rival préféré, et il tourna vers lui un regard étonné.
- Mais… mais je t’en veux pas voyons !
- C’est sûr ?
- Mais oui mon sucre d’orge.
- Oh mon Dieu, je suis si soulagé, soupira The Marine.
- Voyons, voyons, le réconforta le plus jeune en l’attirant dans ses bras.
- Randy, c’était si affreux !
L’aîné se blottit un peu plus contre le large torse de son très sexy partenaire.
- Je sais mon amour, quand j’ai du te mettre cet atemi, c’était… c’était si violent !
Le timbre de celui qui avait été élu catcheur le plus haï de l’année 2007 était horrifié. Depuis le début de son histoire avec John la bestialité le répugnait littéralement. Quand il repensait à la période où il s’était montré si brutal envers lui et sa famille, il en avait des frissons de dégoût. Orton resserra un peu plus son étreinte autour des épaules de son amant. Lui aussi tremblait d’inquiétude à l’idée que ce dernier lui en veuille.
- Ne t’inquiète pas ma petite pomme d’amour, répliqua Cena pour le rassurer. Tout va bien maintenant, c’est fini, on ne sera plus obligé de se frapper avant très très très longtemps.
- C’est vrai ? On va enfin cesser de s’insulter et de se taper dessus ? Même pour de faux ?
Les prunelles du cadet brillaient autant que celles d’un enfant découvrant ses cadeaux le matin de Noël.
- Je ne le permettrai pas ! tonna brusquement le plus âgé. Je ne veux plus… ajouta-t-il d’une toute petite voix. C’est bien trop perturbant.
The Legend Killer l’attira plus près de lui et pencha son visage vers celui de son amant. Leurs lèvres allaient se rencontrer, il ne manquait plus que quelques millimètres, quand The Champ se recula brusquement.
- Randy, chouchou, je peux te poser une question ?
- Bien sûr mon ange.
- En fait je me demandais… enfin, je me disais que peut-être… peut-être qu’on devrait leur dire qu’on s’aime…
- Comme ça notre boss ne nous obligera plus à nous battre l’un contre l’autre ?
- Oui.
Sa voix se brisa sur ce mot.
- Oh ma puce, j’en avais envie depuis si longtemps mais je n’osais pas te le proposer.
- Dydy mais c’est génial !
L’aîné venait littéralement de sauter sur Orton, le faisant basculer sur le banc, et il couvrait son visage de baisers quasi hystériques.
- Bon, mais qui va l’annoncer à la famille McMahon ? demanda le cadet.
- Heu toi choupinet…
- Non toi.
- Toi !
- Toi !
- J’veux pas… Vince me fait peur.
- Il m’effraie aussi figure-toi, mon Lapinou. Il a trop de muscles pour être honnête. A son âge c’est pas normal. Bon, hé bien je ne vois qu’une solution pour nous décider… Pierre, ciseau, papier ?
- Ouiiiiiiii, s’enthousiasma le catcheur le plus populaire de l’année 2008 en battant des mains.
Personne ne sut qui avait gagné ce jour là, mais plus jamais les deux amoureux ne se rencontrèrent sur un ring, seulement dans les vestiaires… au plus grand malheur des autres lutteurs qui durent supporter leurs débordements sensuels pendant de longues années.
FIN