LA SUITE et fin
C'est très Harlequin, mais j'en ai besoin en ce moment :une slasheuse du nom de Vive Les Unas (VLU) m'a traumatisée avec sa fic non terminée (Every) sur le blog du QG de la FFFDH.
VLU si tu m'entends termine-la please!!!
Merci pour vos reviews
je me rends compte maintenant, en tant qu'"écrivain" c'est super encourageant.
Pour les fans de ce pairing, j'ai une histoire en cours d'écriture et qui va donc bientôt apparaitre sur vos écrans (d'ordinateur) (mais avec aucune obligation de la lire, si c'est trop nulle)
Cher Rodney
Comme tu peux le constater, je me suis mis moi-aussi à l’écriture.
Tu peux décider de lire cette lettre ou de me donner une raclée.
Je te conseille plutôt de la lire jusqu’au bout.
Et ensuite tu décideras.
Tu as dû être surpris de découvrir une enveloppe à ton nom, dans ta chambre, contenant la lettre que tu avais écrit pour Jeannie, plus une autre lettre, celle que tu es en train de lire.
Je suis sûr même, que tu dois être furieux que j’ai osé pénétrer dans ton jardin secret.
Mais je l’ai fait pour la bonne cause.
Je m’inquiétais pour toi.
Je t’ai surpris un jour à la cafétéria en train d’écrire comme un forcené.
Tu n’écris jamais avec un stylo. Le grand Rodney McKay n’utilise que la nouvelle technologie pour communiquer.
Et puis tu as tout jeté à la poubelle.
J’ai récupéré la première lettre que tu avais écrite pour Jeannie.
En lisant celle-ci, je me suis aperçu que c’était une manière pour toi de décompresser du stress constant que ton poste t’impose.
J’ai décidé de te surveiller et de récupérer un maximum de lettre pour m’assurer que tout aller bien.
Tu es mon meilleur ami, Rodney, et pour rien au monde je ne veux te perdre.
Je me suis assigné une tâche lors de notre première mission sur une autre planète : te protéger de tous les dangers.
Aujourd’hui, je me rends compte que les dangers ne sont pas seulement physiques, mais aussi psychologiques.
J’ai donc décidé de répondre à la lettre, même si elle ne m’était pas directement adressée.
Rodney, tout le monde t’adore sur Atlantis.
Tu es bougon, râleur, emmerdeur, rien ne te fait jamais plaisir.
Tu es colérique, capricieux, arrogant.
Attends, ne t’arrête pas de lire pour râler contre moi. Lis la suite.
Tu es exécrable, enquiquineur.
Tu ne peux t’empêcher de reprendre chaque parole que l’on prononce et de te mettre en avant.
Et pourtant, crois-moi quand je te dis que tout le monde sur Atlantis t’adore.
Jamais personne ne t’as tourné le dos, tous ont à cœur de t’aider dès qu’ils le peuvent.
A ta manière tu as su trouver le chemin de leur amitié profonde, pour chacun dans la citée. Tous te considèrent comme leur ami.
On me l’a souvent dit.
Tu as sauvé Atlantis et la vie des membres de l’expédition, plus d’une fois.
Tu es un grand scientifique, un génie.
Zelenka me l’a dit plus d’une fois, mais jamais il ne le reconnaîtra devant toi : par moment, tu as des réactions un peu extrêmes aux compliments.
Quand les autres font des erreurs, c’est toi qui les résous.
Quand tu fais des erreurs, tu les résous aussi, pour la plupart.
Les quelques erreurs, que tu ne résous pas, te rendent plus humain, plus proche de nous.
Tu n’es pas un robot, et c’est cette humanité qui te rend si attachant et te fait ressentir la vie.
Tu es le scientifique le plus doué de l’univers, le scientifique qu’Atlantis a besoin
Passons maintenant à ta dernière angoisse.
Je suis gay, ou plus précisément bi.
Je m’intéresse autant aux hommes qu’aux femmes, même si c’est ce dernier penchant que je montre le plus souvent, côté militaire oblige.
J’assume entièrement cet état de fait, je n’ai aucune honte.
J’ai mis Elizabeth et Lorne au courant dès le départ, par respect pour ma hiérarchie et mes subordonnés directs.
Pour les autres membres de l’expédition, mes orientations sexuelles ne regardent que moi.
Et de toute façon, même si la citée était au courant, ce sont mes actions qui me permettent d’avoir leur respect.
C’est la même chose pour toi : personne ne te jugera sur autre chose que sur tes actions et tes devoirs envers Atlantis.
Si tu ne veux pas leur dire, alors ne leur dit pas, cela ne regarde que toi.
Pour ce qui me concerne, je ne pensais pas que tu nourrissais de tels sentiments envers moi.
Comme je te l’ai déjà écrit tu es mon meilleur ami, et je te pensais à 100% hétéro, tu me parles tellement de Carter.
J’avais même remarqué que tu étais jaloux quand une femme me tournait autour.
Maintenant je comprends, ce n’était pas de moi, mais de ces femmes dont tu étais jaloux.
Je n’ai jamais envisagé une situation pareille, mais en lisant ta lettre, j’ai ressenti comme un coup de poing au cœur.
Je ne peux pas t’écrire que je t’aime, mais, si tu es d’accord, je veux essayer avec toi.
Je veux développer ce sentiment en moi.
Je veux te protéger dans mes bras.
Je veux être ta source de vie.
Je ferai tout pour te rendre heureux, et s’il s’avère que je ne peux t’aimer plus que maintenant, je te le dirai de suite.
Rodney, quoiqu’il arrive, tu seras toujours mon meilleur ami.
Tu n’es et ne sera jamais seul.
Je t’attendrai sur le balcon Est jusqu’à minuit.
Si tu viens, on discutera.
Si tu ne viens pas, demain, au petit-déjeuner, j’agirai comme si ces deux lettres n’avaient jamais existées.
Je t’accueillerai en ami à table.
La balle est dans ton camp, à toi de décider.
John qui attend et espère
OooO
Rodney était assis sur son lit.
Il avait trouvé l’enveloppe sur son bureau, dans ses quartiers, en rentrant de son labo.
Il se prit la tête dans ses mains.
« C’est pas vrai !!! John apprend que je l’aime et lui me propose d’essayer alors qu’il ne sait même pas s’il m’aime.
Le capitaine Kirk tout craché, il voit une ouverture et il saute dessus.
Et à quoi ça va m’amener.
Il va s’amuser et moi je vais perdre définitivement mon cœur. »
Il se redressa légèrement et regarda l’heure, trois heures du matin.
« Merde »
Minuit était passé depuis longtemps
Il se précipita dans les couloirs et couru.
Arrivé devant une porte, il sonna.
Un Sheppard surpris apparut quand la porte s’ouvrit.
« Je… je suis désolé pour le retard, commença Rodney hésitant, une expérience au labo qui ne se terminait pas »
John lui prit la main et le fit entrer dans ses quartiers, lui-même, face au scientifique, reculant.
« Je ne suis pas gay » murmura Rodney.
John, tenant toujours sa main, s’approcha.
« Je sais » dit-il calmement.
« Je t’aime » continua Rodney.
« Je sais » murmura John.
Il posa doucement ses lèvres sur celles de Rodney.
Ce dernier ne réagit pas.
John commença à s’éloigner, mais une main sur la nuque l’en empêcha.
Rodney avait pris l’initiative et dévorer maintenant la bouche de John, forçant le passage pour sa langue, qui partit dans un ballet interminable quand elle trouva son homologue.
OooO
Un mois plus tard, Rodney trouva une enveloppe sur son bureau.
Il reconnut de suite l’écriture, une lettre de John.
Seul trois mots étaient écrits, mais ces trois mots envoyèrent Rodney au paradis.
« Je t’aime. John »
FIN