Bon ben... Ceci fut ma toute première fic sur Bleach héhé
Le chapitre 2 est déjà écrit mais j'attends un peu avant de le poster. Enjoy!
Date : 10/02/07
Genre : Romance (se situe avant le manga et avant l'animé)
Disclaimer : les personnages appartiennent à Kubo Tite, seule l’histoire est à moi.
Pairing : Byakuya x Renji
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Chapitre 1
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« - Abarai-kun ! Abarai-kun ! Abaaaraaaaaaai-kun ! »
La voix d’un jeune Shinigami blond résonnait dans tout Soul Society, avant qu’un bras puissant ne l’attrape et qu’une main ne vienne se plaquer sans aucune douceur contre sa bouche, étouffant ainsi ses glapissements.
« - T’as vraiment besoin d’ameuter tout le monde avec tes cris de furet ? Crétin… », le réprimanda un jeune homme à la chevelure pourpre rattachée en queue de cheval.
« - Ah, t’es là Renji. », s’exclama joyeusement Kira Izuru lorsque son ami l’eût libéré.
L’intéressé arbora un sourire sarcastique et croisa les bras dans une attitude expressément moqueuse.
« - C’est bien, ta vue ne s’est pas encore détériorée… »
Ignorant l’ironie du fukutaichou de la sixième division, Izuru lui prit le bras et l’entraîna à sa suite.
« - Allez viens, j’ai un truc hyper important à te dire ! », assura-il avec une pointe d’excitation dans la voix.
Surpris, Renji dégagea son bras d’un air grognon.
« - Arrête ça, Kira-kun. J’ai pas le temps de m’amuser ! T’as pas remarqué que toute ma division est là ?! Kuchiki-taichou a prévu un entraînement dans cinq minutes ! Et d’ailleurs, t’en avais pas un de prévu avec Ichimaru-taichou ? »
« - Ben non, il est en réunion avec Aizen-taichou. Mais allez viens ! C’est hyper important ! Et je t’assure que ça ne prendra pas plus d’une minute ! », supplia Izuru.
Le roux leva les yeux au ciel.
« - Je ne t’accorde que trente secondes, pas plus. », concéda-t-il finalement.
Les deux amis s’éloignèrent un peu afin de pouvoir discuter sans être entendus.
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Le Capitaine Kuchiki Byakuya marchait d’un pas tranquille et digne en direction de la zone d’entraînement de sa division. Comme d’habitude, il savait que sa ponctualité ne lui ferait pas défaut. Alors qu’il arrivait à destination, il remarqua que son Lieutenant se trouvait à l’écart en compagnie du fukutaichou de la troisième division. Ce dernier, adossé à un pilier, parlait avec enthousiasme tandis que Renji souriait ouvertement, visiblement très intéressé par la conversation.
Byakuya tiqua imperceptiblement. Ainsi son Lieutenant n’avait rien de mieux à faire que de s’amuser avec ce… Euh, comment s’appelait-il déjà ? Bah qui s’en souciait après tout… Légèrement irrité, le Capitaine accéléra sensiblement le pas et s’avança donc devant ses troupes avec trois minutes d’avance. Immédiatement, les Shinigamis s’inclinèrent respectueusement, puis se mirent en rangs.
Un peu plus loin, Izuru se rendit compte de la présence du noble et s’écria, vaguement horrifié :
« - Renji-kun ! Kuchiki-taichou est arrivé ! »
« - Quoi ?! Putain de merde ! Mais il est en avance ! », vociféra le susnommé en se précipitant vers la sixième division déjà rassemblée.
« - Lieutenant Abarai Renji… », énonça Byakuya d’une voix calme.
Il n’ajouta rien de plus mais le fukutaichou n’était pas dupe… Il sentait bien que son Capitaine n’allait pas le laisser s’en tirer à si bon compte. Les autres Shinigamis n’osaient se tourner vers lui et regardaient fixement dans le vide devant eux, certains suants légèrement d’inquiétude. Si leur taichou était en colère, ça risquait de plutôt mal se passer…
Au loin, Kuchiki aperçut le Capitaine de la troisième division qui enjoignait à son Lieutenant de le suivre, ce dernier ayant d’ailleurs perdu tout signe de gaieté pour adopter un air sérieux et distant, quoique légèrement attristé.
L’entraînement débuta sans plus attendre, dans une ambiance plutôt tendue… Suite aux ordres de Byakuya, les Shinigamis formèrent de petits groupes de trois ou quatre ; et bientôt Renji se retrouva seul, ses camarades ayant bien trop peur de se retrouver dans le groupe de celui qui avait malheureusement attiré l’attention de leur Capitaine.
« - Alors, Lieutenant Abarai Renji… On continue à n’en faire qu’à sa tête… », siffla Byakuya d’une voix doucereuse.
Le roux se tourna vers lui, sur la défensive, ne sachant que répondre. Ses deux poings serraient fortement Zabimaru, et son regard restait obstinément fixé sur le sol. Sans même ciller, le Capitaine Kuchiki utilisa son déplacement éclair pour réapparaître derrière son fukutaichou, non sans lui avoir asséner un coup dans le ventre avec le manche de Senbonzakura. Renji étouffa un cri de stupeur et de douleur avant de se plier en deux sous le choc.
« - Lamentable », soupira le noble. « Tu devrais t’entraîner davantage… »
Le Lieutenant grinça des dents mais se força à acquiescer respectueusement. ‘Bon sang mais qu’est-ce que je lui ai fait encore ?! C’est lui qui était en avance ! Et c’est pas ma faute si plus personne ne voulait s’entraîner avec moi ! Il m’énerve, il m’énerve, il m’énerve !!!!!!!’, fulmina-t-il en son for intérieur.
Pourtant, malgré toute la rage qui grondait en lui, Renji n’arrivait pas à réellement haïr son taichou, encore moins à l’insulter, même en pensées… Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose en lui l’en empêchait… Au contraire, il ressentait toujours une étrange et douce chaleur en sa présence, bien qu’il n’en ait jamais compris la raison.
De son côté, Byakuya essayait désespérément de se contrôler. Oh bien sûr, de l’extérieur personne ne se doutait le moins du monde de l’ampleur de son combat intérieur, et pourtant… Pourtant… Le Capitaine Kuchiki ne cessait de s’irriter à chaque fois qu’il surprenait le Lieutenant Abarai en train de plaisanter avec Izuru ou Rukia.
Evidemment, le noble n’admettait pas du tout cette conclusion, et préférait penser que ce qu’il ne supportait pas, c’était qu’on néglige le moindre de ses ordres ou que l’on fasse passer qui que ce soit avant lui. Mais dans ce cas… Pourquoi avait-il accéléré le pas, lui qui était d’ordinaire si ponctuel ? Et pourquoi s’en était-il pris à Renji alors que ce dernier n’avait jamais manqué le moindre entraînement ? Toutes ces questions ne faisaient que l’énerver davantage, aussi décida-t-il d’exercer un peu son shikai, à vide, juste histoire de penser à autre chose.
Les autres Shinigamis avait cessé de combattre, stupéfaits, et observaient leur chef. Byakuya n’utilisait que rarement son zanpakuto de la sorte, préférant réserver cette technique à des ennemis qui en valaient la peine… De fait, chacun ne pouvait s’empêcher d’admirer le spectacle, éprouvant quelque part une grande fierté d’avoir un taichou aussi puissant.
(nda : et encore, il utilise pas son bankai là ! non non, je ne suis pas une groupie de Kuchiki sama… mdrrrr)Le Capitaine Kuchiki finit par se rendre compte de l’attention qu’il attirait involontairement et s’arrêta. Il allait lancer une phrase méprisante dont il avait le secret mais cette dernière mourut dans sa gorge au moment où il croisa le regard de Renji.
Ce dernier l’observait comme les autres, ses orbes sombres vrillées aux siennes. Dans ce regard, Byakuya y perçut non seulement de l’envie et de la jalousie mais également… de l’admiration ? Et même, un soupçon de… de désir ?? Non, cela était tout bonnement impossible ! N’est-ce pas ?
Contre toute attente, le noble détourna le regard et quitta la zone d’entraînement sans dire un mot. Surpris et quelque peu obnubilé par son déplacement si gracieux, Renji ne sentit pas une ombre s’approcher de lui.
« - Qu’est-ce qu’il a Nii-sama ? Il est malade ?? »
Renji fit un bond monumental.
« - Wouaaaah ! Rukia ?! Mais d’où tu sors ?? Ca te prend souvent d’apparaître sans prévenir ?! », s’écria-t-il, furieux de s’être ainsi laissé surprendre.
« - Bah, si t’es dans la lune c’est ton problème, pas le mien. », répondit-elle en haussant les épaules négligemment.
Renji allait répliquer vertement mais Rukia ne lui en laissa pas l’opportunité.
« - Dis-moi Renji… Tu n’aurais pas croisé Kira-kun aujourd’hui ? »
Le Lieutenant Abarai détourna imperceptiblement le regard.
« - Euh, non. Je ne me souviens pas l’avoir vu. », mentit-il. « Pourquoi cette question ? »
La Shinigami soupira, les yeux dans le vague.
« - J’ai l’impression qu’il m’évite, et je ne sais pas pourquoi… », répondit-elle tristement. « Ca fait plus d’une semaine que je n’arrive pas à lui parler. A chaque fois il invoque je ne sais quel prétexte stupide… Je me demande ce que je lui ai fait… »
« - Mais non, tu te fais des idées ! », assura Renji, un grand sourire aux lèvres. « Kira-kun est sûrement débordé ! En même temps, avec un Capitaine comme Ichimaru Gin… Enfin, est-ce bien utile que je développe ? »
Devant l’air à peine rassuré de son amie, il poursuivit en lui tapotant l’épaule amicalement :
« -Tu devrais arrêter de te ronger les sangs ainsi. Vraiment, qui aurait cru que la grande Kuchiki Rukia deviendrait Miss Paranoïa… »
En guise de réponse, l’intéressée lui donna un coup sur la tête avant de s’enfuir prestement, non sans avoir gratifié son ami d’enfance d’un clin d’œil reconnaissant.
« - Celle là alors… », murmura Renji avec un petit sourire en coin.
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Seul, dans son bureau au sein de la sixième division, le Capitaine Kuchiki Byakuya rédigeait patiemment une montage de rapports et autres documents officiels, apposant sa signature d’un geste souple et élégant. D’ordinaire, il s’acquittait de sa tâche avec le plus grand sérieux, sans ce laisser distraire. Pourtant, ce jour là, Byakuya avait nettement ralenti la cadence, ne pouvant s’ôter de l’esprit l’étrange regard de son fukutaichou à l’issue de leur dernier entraînement. Il avait beau faire tous les efforts possibles et imaginables pour se concentrer sur son travail, rien n’y faisait… Passablement agacé, le noble soupira bruyamment et repoussa la pile de dossiers non terminés un peu plus loin sur la lourde table de bois. Décidément, il ne se sentait pas d’attaque aujourd’hui…
Quelques coups retentirent alors contre la porte de son bureau, et Byakuya bénit silencieusement l’inconnu qui allait enfin pouvoir l’aider à penser à autre chose qu’aux onyx pénétrants de son Lieutenant…
« - Entrez », dit-il d’une voix neutre.
« - Kuchiki-san ? Je ne te dérange pas ? »
« - Ukitake-san, quelle surprise de te voir ici… », énonça Byakuya sans répondre à la question qu’il estimait sans intérêt.
Le Capitaine de la treizième division sourit doucement. Il connaissait son confrère de la sixième depuis de nombreuses décennies et appréciait sa compagnie, même s’il ne le comprenait pas toujours.
« - Est-ce que tout va bien ? », s’enquit Jyuushirou. « Tu as l’air… Préoccupé ? »
« - Je vais parfaitement bien. », rétorqua sèchement l’intéressé. « Si tu me donnais plutôt la raison de ta visite ? »
L’homme à la chevelure blanche ne s’offusqua pas outre mesure, connaissant le caractère assez difficile de son compagnon d’arme.
« - Eh bien, comme tu le sais, Rukia-chan fêtera son anniversaire demain. Et comme elle fait partie de ma division, j’ai pensé qu’il pourrait être amusant de lui préparer une petite fête surprise, qu’en dis-tu ? Nous pourrions prendre quelques heures dans la matinée et la faire venir vers midi ?»
« - Je suis navré, mais je ne pense pas avoir de temps à perdre dans de telles futilités. », répondit le noble d’une voix polaire.
« - Oh, je vois… », murmura Jyuushirou. « C’est vraiment dommage en tout cas, ta sœur en aurait été si heureuse… Mais bon, je comprends, le travail… Cela dit, j’espère que cela ne te dérange pas si le Lieutenant Abarai y participe ? Izuru-kun m’a dit que l’idée l’intéressait grandement. »
Byakuya sentit un frisson lui parcourir l’échine au nom de son fukutaichou. Il tenta de garder contenance devant le Capitaine Ukitake et y parvint plutôt bien, du moins le croyait-il… Jyuushirou l’observait, l’air de rien, alors qu’en réalité il se délectait de l’effet de sa dernière tirade.
« - Je… Non… Je n’y vois pas d’inconvénients… », répondit le noble d’une voix plate.
En effet, il avait beau faire fonctionner son cerveau à toute vitesse, il n’arrivait pas à trouver de raisons valables pour empêcher son fukutaichou de préparer la fête en compagnie de ce… Peu importait son nom ! Invoquer le travail ? Inutile ! Byakuya savait parfaitement que Renji serait capable de passer des nuits blanches à travailler si cela pouvait lui laisser un peu de temps pour cette surprise…
« - Bien… », conclut le Capitaine Ukitake en se dirigeant vers la sortie. « C’est parfait alors, porte-toi bien Kuchiki-san. »
Comme il refermait la porte derrière lui, Jyuushirou sourit en entendant la voix du noble lui parvenir comme dans un souffle :
« - Je trouverais peut-être quelques minutes… Pour ma sœur… »
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Le lendemain matin, le Capitaine Kuchiki se leva aux aurores, bien qu’il n’eût pas de travail de prévu. En fait, il désirait se détendre un peu avant de rejoindre ses compagnons d’armes pour la fête de Rukia. Il entra dans la salle d’eau et se fit couler un bain parfumé. Lentement, il se débarrassa de ses vêtements et détacha sa chevelure. Un soupir de bien être s’échappa de ses lèvres alors qu’il s’allongeait dans l’eau brûlante…
« - Nii-samaaaa ! Kuchiki nii-samaaaaaa ! »
« - Allons bon… », grommela le susnommé. « Pas moyen d’être tranquille, même chez soi… »
« - Rukia ? », appela-t-il. « Je suis dans la salle d’eau, att… »
Malheureusement, la jeune fille n’attendit pas, et ouvrit largement la porte sur sa personne et sur… le Lieutenant Renji Abarai ! Lieutenant qui resta bouche-bée devant l’image de son taichou, complètement nu sous un tapis de mousse odorante…
« - Oh euh… Pardon nii-sama… », balbutia Rukia, les joues en feu. « Je ne pensais pas que… »
« - C’est bien ça le problème, tu ne penses jamais ! », l’interrompit sèchement son frère. « Sortez ! »
Les deux amis ne se le firent pas dire deux fois et partirent en courant l’attendre dans un salon adjacent. Byakuya, quant à lui, essayait désespérément de calmer les palpitations de son cœur. Bon, son fukutaichou l’avait surpris dans une situation plus ou moins incongrue… Mais après tout il avait le droit de se laver n’est-ce pas ?!...
« - Putain Rukia t’abuses ! », s’exclama Renji, une fois installé. « On ferait peut-être mieux de s’enfuir loin d’ici. Il va nous tuer, c’est sûr ! »
« - Mais je ne pensais pas qu’il serait déjà dans son bain ! », tenta-t-elle de se justifier. « Et puis, t’avais l’air tellement pressé aussi… »
« - Ouais bien sûr, dis tout de suite que c’est de ma faute ! »
« - J’ai jamais dit ça ! »
« - Je l’ai vu à poil ! Enfin presque en tout cas ! Il va me décapiter pour cet outrage ! »
« - Continue à brailler de la sorte et c’est effectivement ce que je vais faire… », lança une voix froide et posée.
Renji sursauta et rougit violemment avant de s’agenouiller respectueusement devant son Capitaine. Rukia s’inclina également, se triturant nerveusement les mains.
« - Relevez-vous. Et toi Rukia, tu vas m’expliquer pour quelles raisons tu as amené le Lieutenant Abarai dans mes appartements, et ce, jusqu’à ma propre salle de bain ! »
« - Euh… Eh bien… »
Pendant que la jeune Shinigami se lançait dans des explications plus confuses les unes que les autres sur le fait que lui-même avait insisté pour voir son frère le plus rapidement possible, Renji se permit de promener discrètement son regard sur la silhouette charismatique de Byakuya.
A présent, ce dernier était vêtu comme à l’ordinaire, et seules les pointes humides de ses cheveux indiquaient qu’il venait de sortir de l’eau… D’ailleurs, à cette pensée, les joues du Lieutenant prirent une légère teinte pourpre. En effet, il ne pouvait pas s’empêcher de visualiser la peau laiteuse de son Capitaine, son corps admirablement sculpté en parti recouvert de mousse, son visage impénétrable entouré d’une auréole de cheveux bruns libérés du kenseikaan…
« - … Renji ? »
« - Hein ? Euh, vous disiez ? », bégaya le roux en redescendant sur terre.
Byakuya leva les yeux au ciel mais s’abstint de tout commentaire.
« - Je te demandais la raison pour laquelle tu étais si pressé de venir me parler ce matin, alors que je t’avais libéré de tes obligations pour la journées ? », dit-il patiemment.
« - Ah… Oui ! Exact ! Euh… Vous savez, cela concerne notre… Mission secrète ! », bredouilla-t-il en indiquant Rukia du coin de l’œil.
Le Capitaine haussa un sourcil, perplexe, avant de soupirer :
« - La… mission… Oui, c’est cela. Rukia, peux-tu nous laisser ? »
« - Bien-sûr Nii-sama. », répondit-elle avant de sortir, non sans avoir jeter un regard noir à Renji pour l’avoir ainsi exclue de la conversation.
La lourde porte claqua en se fermant, et Byakuya désigna un siège à son fukutaichou qui ne se fit pas prier pour s’installer. Pour une fois que son Capitaine y pensait…
Renji s’attendait à ce que ce dernier s’installe en face de lui, mais contre toute attente, il tira un siège pour se retrouver à sa droite, à seulement quelques centimètres de distance. Le pauvre Lieutenant sentait alors le rouge lui monter aux joues, de même qu’une douce chaleur, car une telle proximité avec Kuchiki Byakuya ne pouvait que lui rappeler encore une fois la scène du bain… Son corps nu sur lequel glissaient de fines gouttelettes d’eau…
Une fois de plus, la voix de son Capitaine le ramena à la réalité :
« - Alors Renji, je suppose qu’en réalité tu voulais me parler de cette… Fête… En l’honneur de Rukia ? »
« - Euh… Oui, c’est bien cela…», bredouilla le roux, destabilisé par la proximité de son interlocuteur. « En fait, ce matin nous avons commencé très tôt et le Capitaine Ukitake m’a envoyé vous dire que si vous vouliez toujours participer, il vous attendait dans les quartiers de sa division. Et, euh… Pour Rukia, je crois que Matsumoto-san est censée l’occuper jusqu’à midi. »
« - Le Lieutenant Matsumoto participe ? », s’étonna Byakuya.
« - Oui… En fait elle n’était pas vraiment prévue mais elle était présente lorsque Kira-kun est allé demander à Ichimaru-taichou s’il pouvait s’absenter aujourd’hui. Alors quand elle a su qu’il s’agissait d’une fête… »
« - J’imagine. », murmura le Capitaine Kuchiki. « Quand on parle de fête, elle doit penser au saké… »
« - Bref », poursuivit Renji, un peu irrité de voir son supérieur avoir un semblant d’intérêt pour quelqu’un… Alors que lui pouvait toujours se brosser… « Je suis, euh, super content que vous ayez décidé de venir Capitaine ! J’avoue que j’ai pas osé vous le demander, parce que je savais pas si… Euh, enfin vous voyez… »
« - Je ne resterais que quelques minutes. », trancha le noble froidement. « Mais je vais t’accompagner dès maintenant, histoire de voir un peu les préparatifs… »
Byakuya se leva et prit la direction de la sortie, Renji lui emboîtant le pas. De sa place, le Lieutenant Abarai nota que les mèches noires de son supérieur semblaient avoir séché…
‘Vous n’imaginez même pas à quoi je suis en train de penser, taichou’, songea-t-il, un peu inquiet.
‘C’est dingue l’effet que vous me faîtes… Sûrement votre charisme…Ou votre magnifique corps, humide… Erf, je suis vraiment mal barré…’oOoOoOo
à suivre
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