bon les miss, je suis à bloc pour la suite!! alors...ben... voila la suite!!! merci pour vos reviews à toutes et à tous! (si peu nombreux soyez vous...) et merci pour vos encouragements!!
POV:Alexandre ( faut jamais perdre les bonnes abitudes...
)
- Alexandre? Je te parles!
- Pardon? excuse moi, tu me disais mon ange...?
Héphaistion soupire et lève les yeux au ciel:
- Encore dans la lune... Mais à quoi pense tu dont enfin?
A quoi je pense mon ange? Je pense à toi. Constament. Tu m'obsède! Tu as tellement...Changé. je t'aime tellement! mon dieu, j'en ait presque peur! Que c'est il passé? Tu as guerit, certes. De toute façon si tu ne t'était pas remit, je ne serai plus là pour le dire. Tu as guerit mais tant changé! Je crois que cette expérience t'as refermé sur toi même, t'as isolé... Tu m'aime toujours, je le sait, je le voit. Dans tes yeux, tes sourires, tes regards... Mais un changement s'est opéré. Je ne saurai dire lequel.
- Je pensais à toi... Je t'aime.
Le regard de mon amour se radoucie et il me répond, tendrement
- Moi aussi je t'aime Alexandre.
Je me sent fondre d'amour pour lui... Ces simples paroles, venant de lui, ont un effet dévastateur sur moi!
Il prend une grappe de raisin dans la corbeille de fruits que je viens de lui apporté et happe un grain entre ses lèvres, avant de l'engloutir...J'aimerai bien être un grain de raisin...
Je me demande ce que serai ma vie sans lui...en fait, il n'y en aurai pas eu. J'aurai respcté notre serment et serai mort à sa suite. Je ne suis rien sans lui. Il est ma vie! Je l'aime tant! Je me souviens de ma douleur lorsque j'ai cru l'avoir perdu...Plus jamais ça! je tuerai Zeus lui même pour sauver mon Amour! quand je pense qu'il a faillit mourrir de la main de mon père...Une bouffée de rage m'étreint le coeur: Il paiera pour tout le mal qu'il nous a fait! Héphaistion me l'a promis! Je remercie intèrieurement Cassandre de nous avoir dévoilé qui était le cerveau du complot...je vais pouvoir agir en conséquence, et avec l'aide de mon ange nous lui ferons payé chèrement sa trahison!
- Pourquoi ce regard..?
Je sursaute légèrement: Mon Amour me regard l'air et inquiet, et interrogatif.
- Pour rien mon ange...n'y pense plus.
- Alexandre. Pas à moi. Tu peut mentir à la terre entière si tel est ton désir mais pas à moi. Je vois dans tes yeux une douleur, et je lis dans ton coeur de la haine... Que ce passe t'il?
Je lui sourie tendrement: il est vrai que je ne peut rien lui cacher...
- Je pensais à mon père...et à tout ce qui en découle...
- Oh...
- Je t'aime Héphaistion! Et je n'en peut plus de le voir vivre tandis que tu es toujours aussi faible! Ta convalescence me brise le coeur, et le voir sourire m'achève! Il faut agir! Je n'en peut plus! Je suis à bout!
Je reprend difficilement mon souffle. Mon ange me regarde, des larmes dans les yeux, sans bouger... je pose ma main sur sa joue et la caresse doucement, puis je poursuit d'une voix plus douce:
- Le médecin m'a dit que tu allais mieux...Il pense que d'ici trois semaines, tu seras de nouveau sur pieds. Mais... Tu me semble si faible mon Amour... Tu es si pâle! Tu semble si vulnérable... J'ai tellement peur de te perdre!
Je le serre dans mes bras. Il répond à ma pression et s'accroche à moi, puis il me répond, un sanglot naissant dans la gorge:
- Tu me dis que tu m'aime Amour... Alors pourquoi songe tu à me quitter au moment où j'ai le plus besoin de toi? La vengeance peu attendre, ton père ne s'envolera pas... Je t'en prie reste avec moi! Si tu t'engage contre ton père, jamais tu ne trouvera du temps pour moi...je suis égoîste, peu être, mais j'ai besoin de toi...
Ais-je vraiment pensé à me séparé de lui? Suis-je fou? Les rares heures que je passe loin de lui me sont déjà insupportable!
Je le serre encore plus fort tout en lui répondant:
- Pardonne moi mon ange... Je reste avec toi, ne t'en fait pas... Je ne partirai pas. J'ai autant besoin de toi que tu semble avoir besoin de moi!
Nous restons un moment enlacé puis il me lâche lentement et me lance un sourire timide. J'y répond avec joie et le regarde se pencher dans sa corbeille à fruits...le raisin a eu tôt fait de disparaitre dans sa bouche... La fraicheur des fruits semble lui faire du bien. J'aime ce qui fait du bien à mon Amour, alors j'aime les fruits.
Je reprend sur une note malheursement moins joyeuse...:
- Tu sais... Tu voulais à tous pris m'accompagné au banquet de demain soir... Mais... J'en ai parlé au médecin et... il pense que ce n'est pas raisonnable. Tu ne pourras pas venir.
Il suspend son geste et tourne la tête vers moi, pret à mordre: je le devance:
- Mais avant que tu laisse libre cour à ta colère, je tient à te dire que je suis de son avis...: Je t'ai observé mon Amour, et tu n'est pas capable de tenir sur tes jambes... Tu as beaucoup de mal à t'alimenté et la fatigue creuse tes traits... Ce ne sont pas des reproches mon tendre Héphaistion... Juste des constatations... Je préfère que tu reste en ta chambre à te reposé... de toute façon, tu ne pourrai pas te levé pour nous rejoindre...
Je le vois ouvrir la bouche puis la refermé, ne sachant pas mettre de mots sur ce qu'il voudrai me faire comprendre... Alors, à défaut de s'exprimé, ce fou décide de me montrer...
Il me lance un regard plein de défis et pose ses pieds au sol. Puis, maladroitemet, il se redresse et vacille. Je me précipite à lui et lui prend un bras. Il se laisse faire gentiment puis s'hasarde à faire un pas. Puis un autre. Et encore un, jusqu'à arriver sur le balcon... J'aurai dû me douter que c'est ici qu'il se rendrai en premier: Le vent sur son visage lui manque, la chaleur du soleil sur sa peau lui manque. L'esprit de libérté venant de l'infinie du dehors lui manque. Il a toujours aimé être dehors... Je me souviens de certains matins où je me réveillais seul après un nuit d'amour, parce qu'il avait voulut voir le soleil se levé...
Il ferme les yeux et soupire de bien être: un rayon de soleil baigne son visage de lumière et lui apporte chaleur et sérénité. Je me rend alors réelement compte d'à quel point il est pâle... son corps , dévoilé parfois à certain endroit, et toujours plus ou moins couleur miel mais son visage est blême...
Je décide alors que c'est assez pour aujourd'hui. Il n'aurai même pas dû se levé! le médecin lui avait bien précisé de ne pas faire d'efforts physiques! je marmonne entre mes dents:
- Maudite tête de mule!
Il fait semblant de ne pas m'avoir entendu mais ne résiste pas lorsque je le ramènne plus ou moins gentiment à l'interieur... On ne resiste pas face à un roi en colère.
Je l'aide à s'installé sur le lit puis je m'assois sur la chaise à coté de son lit, celle que je viens de quitter...
A vrai dire, je suis plutôt fier de lui. Il ne baissera jamais les bras. Mais d'un autre coté, l'inquiètude m'a gagné au moment où ses pieds on touché le sol, pour ne plus me quitté... Alors, une fois que je l'ai installé entre ses couvertures, j'attaque et vide mon sac, d'une voix d'abord calme. Trop calme. Tellement calme qu'Héphaistion en frissonne: l'expression "le calme avant la tempète" prend ici tout son sens...:
- Tu tiens à moi Héphaistion?
Il dégluti péniblement et répond d'une voix qu'il voudrai neutre:
- Oui.
Je respire à fond et me lance:
- Alors c'est que tu es plus malade que je ne le pensais. Tu sais pourtant que le médecin t'a interdit de te levé! Tu sais ce que tu risque en désobéissant! Tu le sais n'est ce pas? Tu risque une rechute! La remonté de la fièvre, de la douleur, de la souffrance! C'est ce que tu veux? Tu sais très bien que si tu souffre, JE souffre! Que si tu pleure,JE pleure! Que si tu meurs, JE meurs! Tu es stupide. Qu'ésperais tu me prouver? Que tu peux marcher? La belle affaire! Où peu être voulais tu te prouver quelque chose? Te prouver quoi? Que tu était digne de moi? Bien sur que tu l'es! avec ou sans titre, avec ou sans mal, avec ou sans jambe, avec ou sans coeur! Tu es le seul et le seras toujours. Mais tu m'a déçu... Je te croyais plus responsable. Te rend tu compte de ce que tu fait parfois? Tu t'expose! Je ne veux pas que tout ceci recommence c'est clair? Je ne supporterai pas d'entendre une seconde fois tes hurlements de douleurs, tes divaguations... Ca fait trop mal! Alors cesse de tenté ta chance mon Amour! tu as vécu une fois... Mais rien ne prouve que tu survivrai à une seconde fois!
Je reprend enfin mon souffle, hors d'haleine. Mon ange ne me regarde pas, blessé. Il n'avait sans doute pas pensé aux possibles conséquences de son geste incencé. Ni au fait que ça pouvais me faire du mal... je reprend, l'achevant:
- Regarde moi.
C'est assez dur, mais il faut qu'il comprenne qu'il ne doit pas jouer avec sa vie! pas tant que je serai en vie!
Il lève la tête vers moi et plonge ses yeux dans les miens. On se fixe quelque secondes, attendant que l'un de nous cède. Il se sent en tors. Sinon, jamais il n'aurai baisser les yeux le premier... il ouvre alors la bouche:
- Excuse moi... Je ne pensais pas aux conséquence que mes actes pouvaient entrainer...
Je te promet de ne plus jamais rien faire qui puisse te déplaire...Si-tu-me-promet-que-je-peut-venir-au-banquet.
Il a dit les derniers mots en vitesse accelérée mais j'ai pû saisir l'essentiel: Non mais il se fout de moi? Je lui passe le savon du siècle, et il trouve encore le moyen de me faire du chantage!
J'éclate de rire sous le regard farnchement étonné de mon amant: il ne devait pas s'attendre à ce que sa demande à peine dissimulée me fasse rire!
- Tu ne manque pas de culot Héphaistion, par Zeus!
Comprenant alors que ma rancune c'est envolée et que je lui accorde d'hors et déjà sa place a mes cotés au banquet de demain, il me sourie malicieusement et me répond, insolemment ( c'est un coté que j'aime chez lui...)
- M'aimerai tu autrement Alexandre? Je suis ce que je suis, et je suis sûr que mon culot te ravis... puisque tu m'aime MOI!
Pff! Il a encore beaucoup de chose à apprendre décidément! je me lève, l'air faussement outragé et sérieux et... je me jette sur le lit pour une séance de chatouillage en règle... qui se termine aussi rapidement qu'elle a commençée, sous les gémissements de douleur de mon tendre Amour...
- Excuse moi...Je...J'avais oublié...
Il me sourie gentiment et réplique:
-Je sais...Ce n'est pas grave...
Il colle alors son dos contre mon torse, se reposant ainsi sur moi, et soupire d'aise. Puis il me demande d'une voix un peu timide mais finalement assurée:
- Je...Je suis fatigué... Excuse moi. Demain il faudra que je marche et que j'affronte ton...ton père. Je... Je voudrai... Dors avec moi. S'il te plait. Tu me manques...
Je reste interdit. D'un coté, Il me manque lui aussi. Plus que tout! Ca fait tellement longtemp... Sa présence, son odeur, son corps... Tout en lui me manque! Mais d'un autre coté, j'ai peur. Peur de lui faire mal, de le blessé. Peur de moi même, et de ce que je pourrai lui faire sitôt que je le tiendrai dans mes bras... Je sais que j'aurai envie de lui. Et je sais aussi que si je tente quoi que ce soit, il ne me repoussera pas, même s'il n'en a pas envie. Parce qu'il "désire ce que je désire" comme il dit souvent... Mais ce n'est pas ce que je souhaite. Pas comme ça. Pas comme ça avec lui. Je ne lui ferais pas cet affront.
Il semble comprendre mon malaise car il déclare un peu gêné mais sans passer par quatre chemins:
- Je connais ces yeux Alexandre...Je sais ce à quoi tu penses... Ne t'en fait pas mon amour: tu ne me feras pas de mal. J'ai confiance en toi. Je sait que tu ne me feras rien...d'inconcidéré. S'il te plait, accepte! J'en ai besoin... J'ai besoin de ta chaleur, de ton amour...
Il a l'air tellement perdu que j'ai abandonné l'idée de le laisser dormir seul ce soir!
Je lui sourie amoureusement et il sait qu'il a, une fois de plus, gagné. Il s'allonge sous les draps et me fait signe de le rejoindre. Je m'exécute aussitôt et m'étend à ses cotés.Il attend mon signal. Je le lui donne: J'ouvre grand les bras et il s'y prcipite. Il pose sa tête sur ma poitrine et sa main gauche sur mon ventre. Sa main droite est sagement replié sous son menton. Il pousse un petit soupir de bien être et je me concentre: Ne pas faire de bêtise, ne pas penser qu'il me suffit de tourner la tête pour apercevoir sa chute de reins... Par Zeus, que c'est dur de résisté aux charmes d'un homme aussi beau et désirable!
Au bout d'un moment, il cesse de bouger et sa respiration se ralentie...Il dort. J'ai beaucoup de mal à ne pas craquer face au merveilleux spéctacle qu'il m'offre: Il est toujours endormi, presque nu, son visage d'ange si calme et l'air paisible, ses cheveux chatouillant doucement mon torse au rythme de sa réspiration...
Je caresse son dos de ma main gauche, distraitement. Ma main droite est perdue dans ses cheveux brun et masse tendrement son cuir chevelu...
Un ronronnement s'élève alors, en provenance du ormeur... Je sourie bêtement à la vision si angélique de mon Amour. Je me penche et pose mes lèvres sur son front, provoquant un petit gémissement de plaisir, puis me calle plus confortablement dans les oreillers et serre mon ange contre moi: Je ne voudrai pas qu'il s'envole sans moi, même si ses ailes sont toujours pliées dans son dos. Je ferme les yeux, bercé par le ronronnement d'Héphaistion, et m'endors paisiblement.
Ce soir, un ange me montre son coin de paradis, havre de paix véritable où l'amour est roi et où il fait bon se perdre...
Alors?
Qu'est ce que vous en pensez?
c'est plus long que les prcédents n'est ce pas?
bon ok je
!
bisousss!!
Soleil ( what if I wanted to break...)