Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, j’ai l’extrême honneur de vous présenter, ici, en primeur et pour votre plus grand plaisir (enfin, je l’espère -_-), ma toute première fic de Slash!Donc…Ben vi, c’est la première que je fait…enfin, qui est relativement potable, ou dont j’ai été capable de finir un chap… Hem…Enfin, j’espère que vous aimerez…
(en passant, michi Halfeline pour m’avoir lu et corriger mes fautes au passage
*câlin à Halfeline* )
12 Square Grimaud
La maison était vielle, délabrée. Visiblement, les fenêtres n’avaient pas été lavées depuis longtemps et le toit, déjà miteux à l’origine, avait plus que besoin de réparations. La peinture de la porte était écaillées et le petit tapis pour s’essuyer les pieds était rongé jusqu'à la corde. Quelle affreuse maison…
Dumbledore jeta un coup d’œil au chien à sa droite. L’animal en question était gros, avec de larges pattes et un pelage couleur d’ébène aussi doux que du duvet. En se moment, le molosse montrait les dents, il grognait. Il était évident que Padfoot n’aimait pas cet endroit, et ce n’était pas sans raison.
Le vieil homme lui fit un petit sourire. Il sortit un briquet de sa poche et l’actionna une fois. Le réverbère le plus proche s’éteignit et la lumière de l’ampoule se concentra en une boule lumineuse, aspiré par le petit instrument d’argent. Dumbledore fit la même chose avec le deuxième lampadaire, puis avec le troisième, ainsi que le quatrième…Il recommença la manœuvre jusqu'à ce qu’il n’y ait plus aucun réverbère d’allumé. C’était à présent si sombre dans la rue que le directeur de Poudlard faillit s’enfarger dans Sirius en s’approchant de la porte. A l’aide de sa baguette magique, Dumbledore tapota trois fois sur la serrure en murmurant :
-Espadro Sillinis
Il y eu un petit déclic et les gonds grincèrent. Voilà, la porte était ouverte, la porte de cette maison tant haïe. Il avait fallu plusieurs heure de négociation et d’argumentation pour lui faire accepté de revenir ici. Ce fut donc a contre cœur que Sirius suivit Dumbledore dans l’entrer. Le manoir des Black était sombre et sentait le moisi. D’un coup de baguette magique, Albus fit un peu de lumière dans le hall. Ce qui était caché jusqu'à présent dans l’ombre aurait très bien pu le rester. Le couloir était étroit, la tapisserie rongé par le temps avait des teintes vert sombre, le parquet de bois craquait à chaque pas. Les toiles d’araignée n’étaient pas rare et plusieurs petits tas de poussière accumulée jonchait le sol. Les quelque lampes accrochées aux murs représentaient toutes des serpents, la gueule grande ouverte vers le haut, une flamme bleu sortant de leur bouche. Des dizaines de portrait endormis aux cadres d’argent terni décoraient le mur. Quelques portes aux poignées en forme de tête de serpent s’alignaient dans le couloir au bout du quel trônait le tableau le plus imposant de la maison. Le portait de Mme Black…
La peinture était incroyablement réaliste et la femme, pour l’instant endormie, était exactement comme dans les souvenirs de Sirius. Cheveux noir moucheté de gris tiré en chignon, taille fine, trait tendu, creusé, lèvres pincé et air noble, voilà à quoi ressemblait sa mère.
Padfoot avait toujours haï, redouté cette femme. Bien plus que son père, il fallait l’avouer. Certes, lui non plus n’avais jamais vraiment bénéficié de l’amour de son fils, mais il était déjà moins pire que cette vieille harpie.
Un claquement de porte le fit sursauté. Il se retourna et vit Dumbledore, debout à-coté de l’encadrement. Le vieil homme le fixa un moment et lui dit :
-Vous pouvez vous transformer, Sirius.
Padfoot s’exécuta. Quelque seconde plus tard, Dumbledore avait en face de lui un homme assez grand, avec de longs cheveux noirs qui lui tombaient avec élégance devant les yeux, de beaux traits nobles et vêtu d’une vieille robe de sorcier miteuse. Sirius regarda autour de lui et renifla dédaigneusement.
-C’est toujours aussi charmant ici, lâcha-t-il en sarcasme.
-En effet, ça semble très douillet, dit Dumbledore en souriant calmement.
Il passa au jeune homme une petit pile de vêtements en lui disant :
-Tenez, vous pouvez aller vous changer, avant que les autre membres de l’ordre n’arrivent…
-Ouais, merci, marmonna Sirius.
Il attrapa la pile de vêtements et amorça un geste pour monter les escalier. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu’un, le stoppa. Kreatur, l’elfe de maison venait d’arriver dans le couloir. En voyant ainsi Sirius et Dumbledore, il se mit a crier.
-Haaaaarg! Que faites-vous ici?!
Les portraits du couloir, alarmé par le cri, se réveillèrent. Mme Black ouvrit les yeux et commença a hurler, elle aussi.
-Ho!Seigneur!Comment oses-tu, fils indigne?Comment oses-tu souiller ainsi la maison de mes ancêtres par ta présence?!
Sa voix était horriblement aigu, forte et agressive. Sirius empoigna sa baguette et lança un sort de Stupéfixion sur sa mère, mais le rayon ne fit que ricocher sur le tableau. L’éclair rouge traversa le hall et frappa de plein fouet Kreatur qui se trouvait en bas de l’escalier a présent. L’elfe de maison se retrouva K.O., face contre terre.
-Hors de ma vu, traître, fils abject!
Dumbledore pointa sa baguette sur le tableau et marmonna quelque chose. L’image se figea, comme les vrais portraits moldus. Mrs. Black avait les bouche ouverte et pointait un doigt accusateur sur son fils. Sirius soupira et stupéfixia les autres portraits qui se remirent a dormir dans leur cadres. Dumbledore se tourna vers lui, toujours avec ce sourire calme.
-C’est permanent, ce sortilège? demanda Padfoot.
-Non, justement…Avez-vous des rideaux?
-‘tendez…
Il se dirigea vers Kreatur, l’elfe de maison toujours stupéfixé, et lui donna un coup de baguette tout en murmurant :
-Enervatum.
Un frisson parcourue l’échine de l’elfe et, dans un sursaut, la petite créature se réveilla. Avant que cette dernière ce mette a hurler, Sirius plaqua sa main sur sa bouche et lâcha d’une voix sèche et dure :
-Bon, écoute-moi, petite vermine. Je suis le dernier membre de cette maudite famille à être encore en vie, donc c’est a moi que tu dois obéir. Premièrement, arrêtes de te débattre et tais-toi. Deuxièmement, va me chercher des rideaux assez grand pour recouvrir le portrait de
ma mère.
Les yeux de Kreatur s’écarquillèrent d’horreur, et il alla pour protester, mais un regard féroce de la part de Sirius le fit taire. Il se leva rageusement et monta les escaliers, essuyant des larmes de haine au passage.
-Raaah, marmonna-t-il, cet horrible traître veut recouvrir le portrait de la maîtresse! Ahhh, ma pauvre, pauvre maîtresse!Que dirait-elle si elle voyait Kreatur obéir à ce petit salopiot?!
-Tu savais qu’il t’entendait, le « petit salopiot »?!S’exclama Sirius.
Kreatur se tourna lentement vers lui et s’inclina bien bas en disant :
-Kreatur ne comprend pourquoi le maître s’énerve contre lui, dit-il, mais il va de ce pas chercher les rideaux.
Sirius fronça les sourcils et lança un regard dégoûté à l’elfe. Ce dernier s’était lancé dans l’escalier en maudissant Padfoot, comme si ce dernier ne pouvait pas l’entendre.
-Un ingrat, voilà ce que c’est… Ah, ma pauvre Maîtresse…
Sirius soupira, lâchant quelque chose qui ressemblait vaguement à : « ‘spèce de ptite merde… »
Il se tourna alors vers Dumbledore.
-Je vais allez me changer moi, dit-il.
-D’accord, répondit le directeur de Poudlard, je vais vous arranger quelque chose pour le portrait de votre mère, et après, j’irai avertir les derniers membres…
Sirius lâcha nonchalamment un « O.K ». Il monta avec résignation les marches menant au deuxième étage, se demandant si la salle de bain était toujours en état…sûrement pas…
Il poussa la porte délabrée qui menait à la salle d’eau, puis fit un peu de lumière. Hé ben, franchement, il se demanda ce que Kreatur avait bien pu foutre durant toute ces années, enfermé dans ce manoir. Parce qu’à voir l’état de la pièce, il y’avait de quoi se poser des questions…
Le miroir, en haut de l’évier, était cassé –sept en de malheur, pensa Sirius-, le bain, dont les pattes griffues étaient ternies, était recouvert de cernes et de taches brunâtres dont il préférait ignorer la provenance. De petites araignées, qui tissait calmement leur toile avant l’arrivée de Padfoot, tentaient maintenant d’échapper à la lumière émanant de sa baguette. Le rideau de douche était recouvert de crasse et lorsque Sirius tourna la poignée du robinet, l’eau qui sortit abordait une jolie couleur rouille. Le reste de la pièce n’était guerre plus réjouissant. Le lavabo était entaché de traces blanches peu ragoûtantes, et une couche de poussière recouvrait le robinet. Quant à la cuvette du W.C, Kreatur semblait avoir oublié depuis longtemps comment tirer la chasse.
-Mouais…marmonna Sirius.
Il soupira et conclut qu’il allait devoir utiliser quelque sort s’il voulait être présentable tout a l’heure, à l’arrivée des autres membres. Allez, on se retrousse les manches et on se motive! Sirius empoigna sa baguette d’un air déterminé, sachant que ça allait être long. Que se soit pour transformer une belette en tablier ou pour se couper les ongles d’orteils, Sirius avait toujours maîtrisé tous les sortilèges qu’on lui avait montré. Tous, à l’exception de ceux concernant le ménage. Il ne savait pas pourquoi, c’était inexplicable… En fait, il avait fini par conclure que c’était de famille, puisque Tonk était, elle aussi, assez nulle dans ce domaine.
Sirius retroussa ses manches et s’approcha de la baignoire.
Une heure plus tard, il sorti en trombe de la salle de bain, trempé comme une soupe, une serviette hâtivement enroulée autour de la taille. Quand il allait attraper le *@?#$! qui avait sonné à la porte…! Une chance, Mrs. Black était encore sous l’enchantement de Dumbledore…
Il faillit manquer une marche en descendant l’escalier, puisqu’il était totalement mouillé. De se fait, toute la poussière du parquet se ramassait collé sur la plante de ses pieds.
-Raah, si c’est Rogue, je l’explose, juré…pensa Sirius.
Il ouvrit la porte, mais le regard noir qu’il s’apprêtait à jeter à l’inconnu disparut aussitôt pour laisser place à des yeux exorbités
Remus Lupin se tenait dans l’encadrement de la porte, le teint écarlate, l’air plus que niais.
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Bon, c'est le premier chap...Hem…Honnêtement, pour un premier slash, comment je m’en sort?Dois-je mettre la suite ou plutôt aller me cacher dans un placard à balais???