kikou tout le monde, j'aimerai beaucoup avoir votre avis sur se texte ( pleassse ), hésitait pas à dire si vous le trouvez nul. j'espere qu'il vous plaira ^^
La vie alors, ou bien l’espoir. Aucun des deux ne me semble opportun. Aucun des mots n’a tellement plus de sens. S’il faut savoir choisir, autre chose que la mort. Je ne vois que la vie. Mais quel goût aura t’elle maintenant.
Je me tiens devant eux, je ne les regarde pas. Ils sont là à parler, sur toi et ton départ. Sur nous aussi. À savoir si j’étais une raison suffisante à ta fuite. Je n’ai jamais fait fuir personne.
Ils m’ignorent, comme si je pouvais les gêner dans leurs trop tristes réflexions. Je ne leur dis rien pourtant. Je n’ai jamais rien eu à leur dire. Ils sont tes amis, je suis bien plus que ça. Et pourtant tellement moins. Ton secret et ta honte. Ton bonheur.
L’appartement est triste, même avec toutes leurs voix. Deux jours seulement, et ils paniquent déjà, te connaissent-ils vraiment ?
Sans doute pas, ils n’ont jamais compris, nous deux, jamais voulu savoir. Ils ont nié tout ce qu’ils auraient pu voir, tout ce qui aurait pu leur faire comprendre. Alors je ne suis que ton colocataire. Un homme habite avec une homme au hasard d’un annonce.
Je les ai assis là, tout autour de la table, j’en aurais presque ri. Tu auras réussi une chose au moins à disparaître comme ça dans la nature. Chose que tu m’avais dite impossible, improbable, mais tellement désirée. Les rassembler ensemble dans ton appartement, dans notre appartement. Deux groupes d’amis si différents, qui se déchirent en permanence pour avoir ta présence, incapable de s’entendre. Tu ne pensais pas à ça je crois, tu aurais fui plus tôt sinon.
Je souris, et ils me trouvent trop désinvolte. Et moi je les trouve trop puériles. Nous sommes quittes.
Voilà qu’ils m’interpellent maintenant. Pourquoi je ne sais rien ? Pourquoi je n’ai rien vu venir ? j’habite bien avec toi non, alors à quoi je sers si je ne sais même pas où tu vas ?
A tout le reste sans doute, à savoir même si je ne sais pas où c’est, qu’au moins tu en reviendras, plus tôt qu’ils ne le pensent. A savoir que leur panique ne sert à rien. Du moins je me le répète.
Est ce que tu as dit quelque chose, même d’infime, avant de partir ? Est-ce que j’ai une idée ?
J’ai toujours eu des tas d’idée te concernant, mais aucune qui ne les intéressent.
Pourquoi es-tu parti ce jour là, alors que tu devais les voir, tu savais bien qu’ils se douteraient de quelque chose. Je n’ai jamais aimé faire des secrets, j’aurais préféré ne pas avoir à faire celui-là.
La nuit tombe, et j’ai faim. Ils m’ennuient. Je leur dis de partir, de revenir demain si ils veulent, que peut-être j’aurais eu des nouvelles. Ils rient, et pourquoi j’aurais des nouvelles avant eux. Bonne question, l’amour sans doute, même si cela ne leur dit rien. Ils finissent par s’en aller, après avoir traîné des pieds, après avoir regardé dans ta chambre encore une fois si tu n’as pas laissé d’indice.
Ils l’ont trouvée bien vide ta chambre, qu’aurais-je du leur répondre, que tu n’y dormais pas ?
Leur départ laisse un vide, alors que j’avais l’impression que tout était déjà trop vide. Le repas attendra finalement, pas la force, pas l’envie. Je me laisse tomber sur le canapé et attends.
Pourquoi exactement ? pourquoi je ne me lève pas ? Pourquoi je ne m’occupe pas ? Pourquoi est-ce que je n’allume pas la télé au moins, ou la musique ?
Cette impatience grandit en moi, l’heure est si proche, l’heure que tu avais dite. Je peux presque te sentir qui approches. Mais beaucoup trop lentement.
Je ne fais qu’attendre les yeux fixés sur cette horloge qui n’avance pas. Je pourrais dénombrer les secondes, ou bien les compter à l’envers.
Et finalement on sonne, je souris à nouveau, pas si pressé que ça au final. Tu as bien le droit d’attendre, je l’ai fait si longtemps. Mais mon cœur bat quand même, et la porte s’ouvre vite. Tes bras m’entourent, m’enlacent, encore un peu et c’est la chute. Ton sac lui n’y a pas échappé, j’espère que rien n’était fragile.
Tu commences à parler des paysages, des lacs et des montagnes, de la nature, de ta retraite. Je t’interromps, tu m’as manqué. Tu n’as rien voulu dire, que l’heure de ton retour, et ils m’ont fait douter. Même si je ne l’avouerai jamais. Je commence à me plaindre d’eux, de leur absurdité, et de leur ignorance. Tu rigoles.
Tu n’as pas l’air de voir le drame qui s’est noué ici, pour une simple question. - Où étais-tu ?
--------------------------------------------- Alors ??
_________________ "In that last dance of chance
when i know you will not be mine
i will let you go with longing
and the hope that you will be fine"
fool's fate, Robin Hobb.
[Starbucks Division]
Dernière édition par Narcheska le 15 Jan 2012 14:27, édité 1 fois.
|