Salut tous le monde ! Je précisais avant de quoi cette fic parlait, mais à la suite de quelques commentaires, je l'ai enlevé, pour préserver le suspence, désolée pour ceux qui l'ont lu avant que je ne l'enlève, c'était par souci de précision
Bon, j’ai laissé le copiryght de la chanson : Noir et Blanc de Lavillier, et bien sur, les personnages appartiennent à JK Rowling’s.
J’espere que ça vous plaira, je vous previens avant : c’est assez triste .
Enfin, bonne lecture!
Noir et blanc
La plus puissante des magiesParoles et Musique: Bernard Lavilliers 1986
© Big Brother Company 1986IIl s'avance dans un Poudlard désert.
Ce n'est pas une période de vacances, et on n'est pas non plus en pleine nuit. Non, non, non.
La vérité, c'est qu'il a pris le contrôle, et que Albus Dumbeldore avait péri.
Mais pas Harry Potter. Il est confiant. Le gamin a à peine vingt-cinq ans, et aucune protections (et un océan de mort sur sa conscience.)
Il ne peut s'être enfuit: des mangemorts surveillent les alentours.
Et, pour avoir une idée de leur nombre, c'est simple: tout sorcier à partir de onze ans n'étant ni sang de bourbe, ni espion, ni traître, ni bien évidemment mort, sert sous ses ordres. C'est comme une gigantesque partie de Reversi: toutes les billes ou presque ont été converties en noir, l'adversaire n'a aucune chance.
Un écho lui parvient soudain, une musique. C'est là, juste derrière la porte.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir-Alohomora murmure Lord Voldemort. La porte s'ouvre sans un bruit. Il entre. Là, il éprouve un instant un malaise étrange.
Un piano trône au centre de la pièce. Un vieil instrument, majestueux, immense et noir.
Une impression de vieillesse, d'antiquité envahissait la pièce, la faible lumière du dehors, terne et grise, un temps lourd, humide, ne faisait qu'accentuer cette idée.
Mais il n'y a personne au clavier. La musique joue. Elle est magnifique. Cela fait bien longtemps qu'il n'en avait pas entendu d'aussi belle. Pourtant, il a l'impression de la reconnaître. C'est étrange. Il se laisse aller, pour la première fois depuis longtemps, se laisse hypnotiser... C'est envoûtant...
C'est sa voix, poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé.
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.
J'entends battre son cœur!Des images lui reviennent, lentement, une par une...
Une jeune fille, dans cette même pièce, qui joue cette mélodie, de façon imparfaite. Elle est belle. Ses cheveux sombres tombent sur ses yeux, verts pâles, se plissent sous l'effort, et ses lèvres, habituellement entrain de sourire, se replient sur elles même, boudeuses.
La musique s'arrête sur une fausse note, elle pousse un grognement, lui rit.
Elle sursaute, elle ne l'avait pas vu. Il lui sourit tendrement, elle est si belle...
Il s'approche et pose ses mains sur les siennes, il lui apprend, montre les notes. Se laissant guider par les doigts experts, la musique glisse, fluide, tel un fleuve, pareille aux secondes, impitoyablement belle.
Il s'approche du piano, la musique s'arrête. Il ferme les yeux et pose ses mains sur les notes, comme avant. Il se met à jouer...
Une vague de haine, de rage. Que de cynisme, il devient fou. Elle l'aime, il le sait, mais...
Comment ose t-elle se mêler de ses affaires?
C'était quelqu’un de bien, Lena, mais si naïve, elle l'aime mais...
Il lui a dit! Qu'il voulait se venger!!! Ils l'avaient fait souffrir, alors à son tour!
Mais la si gentille, si douce, n'a pas compris... Helena... Lena, ma Lena...
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux!Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision.Elle l'avait changé, complètement, entièrement. C'est étrange, car c'est le rêve de beaucoup de midinettes, elles pensent trouver le grand amour, se flattent d'être "l'élue", l'unique...
Ca se passait toujours pareille: il couchait avec elles, prétendait les aimer...Puis s'en lassait, et les jetait. Ca avait pourtant été diffèrent avec Lena. Elle l'aimait, sans condition, sans filet de secours. Elle ne lui a jamais voulu que du bien, que son bonheur, ses remarques moqueuses la blessaient, au début, mais il avait dû arrêter, pourtant... Si belle Lena... Une jeune fille brillante, elle n'a pas compris que son amour serait sa perte...
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,Elle lui a souvent dit que c'est sa voix qu'elle aime, sa voix, ses yeux, sa musique. Le piano.
Elle l'écoute pendant des heures, jusqua ce que la lune paraisse énorme et soit au zénith de la nuit. Il lui dit qu'il tuerait son père, elle refuse!
"Je t'aime, Tom, mais tu vas te détruire! C'est du gâchis, un si gros gâchis..." Et elle pleurait, pleurait, et lui sentait une haine jamais éprouvée montant pour cette petite fille stupide, pour cette gosse geignarde... Comment avait-il pu l'aimer? Elle est comme toute les autres! Elle ne le comprend pas et ne le comprendrait jamais!!!
La haine lui brouille la vue. Il frappe.
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.Les souvenirs affluent en masse, il a tout oublié et s'en souvient à présent, sur la litanie sublime et tranchante du piano. Il l'a frappé, frappé, frappé, jusqu'à ce qu'elle pisse le sang, cette chienne! Et son humanité, sa raison, ainsi que tout son sang froid diminuait, diminuait, à chaque coup qu'il lui donnait. Jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude.Douleur horrible, douleur jamais éprouvée, douleur, douleur, douleur... Comment expliqué? L'ancienne magie! Tout comme l'amour peut protéger jusqu'à la mort, mais elle, Lena, Helena, sacrifia sa vie pour Tom! Elle l'aimait jusqu'au derniers de ses coups! Un vent de hurlement l'enveloppe alors, il hurle, hurle, hurle. Il perd son âme! Elle le maudit, maudit dans son dernier souffle de tout son amour...
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends
J'entends battre son cœur!Il a perdu la mémoire. Partiellement. Il n'a pas oublié sa haine. Il a oublié son amour. Il a du sang sur les mains, sur le piano, par terre, partout, jusqu'à dans son coeur, une lame de couteau l'ayant assassiné... Son âme.
La musique parfois a des accords majeurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.Il tombe à genoux, il pleure. Il recommence à l'aimer, il se souvient, de tout. Il oublie Harry Potter, il oublie sa puissance, il oublie ses mangemorts. Seule la musique, ancienne litanie de sa vie humaine, résonne encore et tourne et retourne la lame empoisonnée dans son corps.
"Je regrette hurle t-il au piano, je suis désolé, pardonne-moi... Mon amour, pardonne-moi..."
Il n'a plus conscience de rien, que de son chagrin, que de sa vie perdue, de ses années de cauchemar, pleure, pleure, jusqu'à se noyer dedans.
C'est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo NionsoQuelqu’un avance de l'ombre, où il a assisté à toute la scène. Il s'avance, et en même temps, le piano se transforme. Pour devenir un détraqueur.
-Ridikulus. Prononce la voix calme. L'Epouvantard disparaît dans un craquement sinistre.
Harry Potter pose une main compatissante sur le dos de celui qui n'est plus Lord Voldemort, mais Tom Jedusor.
-Je te comprends, je suis désolé pour elle.
L'autre ne réagit pas, Harry hésite. Il a une mission à remplir, quelque chose à finir.
-Il le faut marmonne t-il.
Avada Kedavra chuchote le survivant.
Le corps tombe sourdement, Harry Potter regarde autour de lui, ce silence... Il parait quarante ans. Des mèches grises parsèment ses cheveux noirs.
Il baisse les yeux sur le mort à ses pieds, et soupire.
FINVous avez aimé ? *stressée*
J’espere vraiment que ça vous à plu !
Bysouuus à tous
Elava La Louve