Coucou à toutes, voici un petit drabble sur selon, le couple le plus probable de cette comédie musicale
Enjoy
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Dès le début de l'aventure Mozart l'Opéra Rock, elle avait attiré ses yeux, avec son visage si gracieux, ses courbes si féminines et sa gentillesse à toute épreuve. Peu à peu, ils avaient appris à se connaître, et faisaient presque tout ensemble, il agissait avec elle comme un grand frère aurait agit avec sa petite sœur. Mais cette relation ne lui suffisait plus, et la jeune femme lui faisait perdre la tête. Florent Mothe observait Maéva Méline répéter sur scène dans sa belle robe. Dieu qu'elle était sublime. Il avait pris une décision, ce soir il allait prendre un très gros risque, celui de se faire ridiculiser devant 4000 personnes. Il allait avouer son amour à Maéva sur scène, devant ce public qui les soutenait tant.
Il allait se faire tuer par Dove, mais il allait totalement improviser une scène. Salieri et Nannerl ne se donnaient jamais la réplique, il allait falloir qu'il fasse vite. Dans trois minutes, il y allait avoir un moment de battement où Maéva allait se retrouver seule sur scène. Florent compta les minutes, la boule au ventre. Deux minutes... Une minute... Trente seconde... Dix secondes... Allez, c'était partit.
Il s'avança sur scène la tête haute, et vit Maéva ouvrir des yeux étonnés. Elle surmonta cependant sa surprise, et demanda:
- Salieri ? Qu'est-ce que vous faites ici ?
- Je suis venu vous parler, mademoiselle Mozart.
Il se rapprocha d'elle, et lui prit les mains. Elle le regardait, une légère rougeur colorant ses joues.
- Et vous vouliez me dire ?
- Que votre frère, Wolfgang, a beau être l'homme le plus prétentieux et arrogant que je connaisse, je ferai l'effort de le supporter parce-que je suis amoureux de sa sœur.
Et sans laisser le temps à Maéva de réagir, il glissa une main sur sa hanche, et posa ses lèvres sur les siennes. Il lui murmura, sous les applaudissements du public:
- Je t'aime Maéva.
Et voyant les comédiens s'impatienter sur les côtés de la scène, Florent se retira, un léger sourire sur les lèvres, mais en vérité, il n'en menait pas large. Son destin était entre les mains de sa belle Maéva.
Après le spectacle, alors que Florent se changeait dans la loge qu'il partageait avec Mikele et Solal, on frappa à la porte. L'italien alla ouvrir.
- Flo, c'est pour toi, prévint-il en laissant entrer Maéva Méline.
Elle sourit en voyant Salieri torse-nu. Ceux qui étaient père et fils sur scène, crurent bon de se retirer. Une fois seuls, elle s'approcha de Flo. Tous deux se souriaient. Finalement, ce fut elle qui prit la parole en premier.
- Il en faut du cran, pour faire ce que tu as fait.
- Je stressais comme un malade, pour tout t'avouer. J'avais peur que tu ne me files une claque en public.
- Moi ? Te taper ? J'attends ce moment depuis qu'on se connaît, et j'admire vraiment ton courage pour ce soir, dit-elle en laissant trainer un doigt le long du torse du brun, ce qui lui arracha un frisson.
Maéva leva la tête et croisa les yeux de Florent. Il pencha légèrement la tête, elle avança un petit peu la sienne, et leurs lèvres se touchèrent et se caressèrent. Il prit pleinement le temps de la découvrir. Les bras de la jeune femme se nouèrent autour de son cou, et il approfondit le baiser. Comment c'était possible d'être amoureux à ce point ? Leurs langues valsèrent langoureusement. Même dans ses baisers, Maéva était la douceur incarnée. Quand leurs lèvres se séparèrent, elle dit:
- Je t'aime Flo.
- Moi aussi ma belle, moi aussi.
On frappa à la porte:
- On peut finir de se changer ? Demanda Solal.
Ils rirent et allèrent ouvrir aux deux hommes qui patientaient dehors.
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