Forum - Le Monde du Slash

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:22 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Citation:
C'est vraiment plus histoire d'exorciser une séquence mentale qu'autre chose. Et ce ne sera pas du NC-17 donc, y a déjà plus d'espoir... -_-'

Voui voui... (commentaire intéressant)

Citation:
Ah, juste une info, le Renaud/Billy sera inclus dans Sang de pluie.

...
'A y est. Elle est évanouie. Ben bravo. Valà ce que c'est que de lui dire que ce qu'elle ne pensait n'être qu'un délire est sérieusement sérieux.

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:29 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Heu... Désolée Eli... :lol: :lol: :lol: Je suis sûre qu'un peu de respiration arfiticielle la remettrait sur pieds... :lol: :lol: :lol:

Bon, écoute, en fait, dis à Nasty que je crois que je l'ai pour ainsi dire fini mon poème. Je me réserve le droit d'y retoucher après coup, mais je crois que je tiens là un premier jet honnête... Vous allez partir folâtrer dans combien de temps?

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:31 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Dans un demi-heure... S'il ne me traîne pas avant.
Comme si c'était moi qui te traînait...
Ah oui ! Moi, je suis pure et innocente !!

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:33 
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Oh formidable! Comme ça je me prends dix min pour des retouches de dernières minutes...

Half qui est perplexe devant la gueule de son poème hybride auteur courtois/gamin teigneux

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:35 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Citation:
Half qui est perplexe devant la gueule de son poème hybride auteur courtois/gamin teigneux

LOL !!! J'imagine bien ta tête... ^^
(... *petit air tout triste* Tu m'manques... :( )

Nasty qui devrait arrêter de gueuler du Renaud de concert avec un mec du lycée... surtout en plein TP

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:38 
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Citation:
(... *petit air tout triste* Tu m'manques... )

*Pippin et Half devant les grands, leurs grands yeux s'emplissant de larmes*
BOUINHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!!!!!!!!!!
Fin Toussaint, ma Nasty, fin Toussaint...
A ce propos, as-tu déjà obtenu la caution maternelle???

Citation:
Nasty qui devrait arrêter de gueuler du Renaud de concert avec un mec du lycée... surtout en plein TP

Mais non, mais non... ^^

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:41 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Citation:
Fin Toussaint, ma Nasty, fin Toussaint...

Pfffffff... Comment qu'c'est trop loin... :cry:

Citation:
A ce propos, as-tu déjà obtenu la caution maternelle???

Ah... Pas bête comme idée... ^^

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:42 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Heu vi... Ce serait bien d'y penser effectivement... ^^

Allez, je ponds un dernier vers et je mets ça.

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MessagePosté: 30 Sep 2004 20:43 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
Citation:
Ce serait bien d'y penser effectivement... ^^

Ch'uis paresseuse, c'est pas que j'y pense pas, c'est que le mécanisme qui va du cerveau à la bouche est trop difficile à manier. :roll:

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MessagePosté: 02 Oct 2004 10:00 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: in a galaxy far far away
nalllllaaaaaa, j'ai enfin fini par lire la suite, et j'aime bien le dernier chapitre. Bon c'est pas très très dynamique, mais tu m'as dit que tu voulais prendre ton temps alors...

Je ne m'avancerais pas à emettre des hypothèses sulfureuses sur la suite, malgré que j'en ai dejà des spoilers (c'est ça d'être copine avec l'auteuse !!).
En tout cas, c'est marrant, t'as vraiment pleins de style d'écriture différent. Entre la real fic/ Ravenclaw/et tes POV ou encore les extraits du Lotr que tu nous prépares y'a vraiment des différences. C'est étonnant. T'es balèze quand même

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castor

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire."
P. Desproges (loué soit son nom ! )

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MessagePosté: 02 Oct 2004 11:45 
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Localisation: Euh... Quelqu'un a une carte pour moi ?
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malgré que

AH !! Damned !! Elle aussi... :cry:

Et je suis d'accord : tu es vraiment douée, Cat ! :D

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MessagePosté: 02 Oct 2004 11:54 
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Localisation: Ah, j'ai compris... Ben, Paris, la plupart du temps
Citation:
nalllllaaaaaa, j'ai enfin fini par lire la suite


Castor !!! Tu es réscussitée !!! :D

Michi de jeter un oeil sur ce que je fais :oops: ... même si je sais que c'est pas trop (du tout, en fait) ton trip... Je sais bien qu'y s'passe pas grand-ch', snif :( dire qu'il faut encore attendre le chapitre... euh, 34, je crois !!!! Mon Dieu, pourquoi je me suis embrigadé là-dedans ? :shock:

Bref, sinon, comme j'écrivions plus assez ces dernières années, ben j'essaye de me faire plaisir avec des trucs différents... Mais je pense pas être spécialement douée... Juste pleine d'une imagination malsaine !!! :D

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Donnez-moi un elfe... A enduire de miel... Donnez-moi un elfe... (sur un air connu)


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MessagePosté: 02 Oct 2004 15:38 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: in a galaxy far far away
en directde la fnac (vousaurez reconnu la barreespace qui ne marche pas!!! snif) donc ouic'est vrai que c'est pas mon délire harry potter mais quand même j'aime bien tes mises ensituation ( vu comment je tape sur ceclavier va ientôt falloir en achter un nouveau pour lasalle de pause!, j'ai jamais vuun clavier aussi sale;y'a des vraies strates de ouffe dessus berk!!!) Donc oui continue t'esdouée t'es même vachement douée et même que ta nouvelle fic me branche !!! bon jeretourne me balder surle web (tiens le "b" marche mal) donc oui à 16h50 j'y retourne ,adios !!!

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castor

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MessagePosté: 02 Oct 2004 15:43 
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Localisation: Au fond des bois ac une p'tite Reinette ..
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Je vais t'arracher les membres avec de l'eau plate.


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MessagePosté: 02 Oct 2004 16:13 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: Ah, j'ai compris... Ben, Paris, la plupart du temps
Hum. J'ai récidivé. Mais ce chapitre m'a collé des sueurs froides ! D'une part parce qu'il est long et donc plus difficile à gérer, d'autre part, parce qu'il y a toute une partie en italique dont je me demande s'il ne faut point que je la supprime. J'attends votre avis sur ce sujet, comme sur les répétitions, parce que là, je ne comprends même plus ce que j'écris
(tout à l'heure j'ai commencé un POV convulsif qui a tenu trois paragraphes avant que je me rende compte qu'il était écrit du point de vue d'un narateur extérieur. Dans le même genre, je m'inquiétais d'une quiche qui ne cuisait pas, et j'ai réalisé un quart d'heure plus tard que je ne l'avais pas mise dans le four. Par ailleurs, je devrais être en train de prendre le métro).

Bref, mon hébétude est complète, alors si vous pouviez y remédier pour moi... -_______-'... Merci...




Chapitre 8 : Quand tout va mal

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On était le jeudi matin de la première semaine à Poudlard et le monde entier s’acharnait sur Wilhelmina Serdaigle. C’avait commencé avec le retour intempestif, au petit déjeuner, du hibou de la famille. Une fois de plus, les jeunes filles de sa maison avaient poussé les hauts cris, les garçons s’étaient levés et les élèves assis aux deux tables voisines s’étaient précipités pour estimer l’ampleur des dégats..D’autant plus que la propriétaire, ne s’attendant pas à revoir l’oiseau de sitôt, ne lui avait pas ménagé de piste d’atterrissage. La manœuvre s’était donc effectuée dans un concert de vaisselle renversée, rehaussé d’aspersions diverses (lait, thé et jus de citrouille se renversant en même temps que leur récipient). Malgré l’œil de lynx du grand-duc, dont Wilhelmina avait eu l’occasion d’admirer plusieurs fois la précision, la bête prenait trop de place pour faire vraiment dans la dentelle. Un raz-de-marée composé aussi bien de liquides que de morceaux de nourriture avait donc submergé la jeune fille durant un bref moment. Bref, mais suffisant pour noyer jusqu’au contenu de son sac. La chose laissait présager une journée difficile.

De fait, Myrddyn, qui avait du retourner à un moment ou un autre de la nuit jusqu’à Londres, apportait un courrier signé de la main de Serdaigle père qui s’avéra des plus désagréable. Bien sûr, dans la lettre qu’elle lui avait envoyé le lundi précédent, son héritière l’avait informé de son emploi du temps ; donc il savait que son premier cours de Défense contre les forces du Mal aurait lieu le matin même. Pourtant, sa fille ne se serait pas attendue à ce qu’il lui inflige tout un tas de recommandations oiseuses quelques heures à peine avant la séance, alors même qu’elle avait soigneusement tenu toutes ses angoisses sur ce sujet à distance prudente. Tout à coup, le stress qu’elle avait ressentie à la distribution des emplois du temps lui était revenue, avec une violence accrue. Avant même d’avoir replié la missive, tout en lançant un regard rageur à Myrrdyn, qui lui fit comme d’habitude comprendre qu’il était l’émanation du Devoir, elle savait qu’elle ne pourrait rien faire de bon avant la dernière heure de la matinée. Les tripes nouées, elle avait même été incapable d’avaler quoi que ce soit, et comme elle n’avait pris qu’un thé avant l’arrivée en fanfare du messager ç’avait été avec l’estomac grondant en plus de ses vêtements mouillés qu’elle avait quitté la Grande Salle.

Le hibou avait eu une autre conséquence fâcheuse. Les voisines de dortoir de Wilhelmina s’étaient installées autour d’elle, de chaque côté de la table. Elles avaient donc bénéficié elles aussi de l’arrosage généreux qu’il avait provoqué et, sans en tenir consciemment rancune à la jeune fille, qui se serait bien passée d’une telle démonstration, leur humeur en général avait chuté vers des profondeurs abyssales. Grelottant encore plus qu’elles et de plus indisposée par sa lecture, leur amie n’avait pas estimé nécessaire de réparer les choses. Cette décision l’avait exposée à affronter le nouveau cours de Scrobull en solitaire. Heureusement, celui-ci, malgré des regards de fauve mis en appétit par l’odeur du sang, ne lui avait pas demandé de démonstration particulière ; il s’était contenté de faire réaliser aux autres collégiens les différentes étapes d’apprentissage du fameux sortilège de lévitation. C’était heureux, car l’état de nerfs où son élève était parvenue durant l’heure (où elle s’était ennuyée à mourir, et pour cause !) l’aurait sûrement poussée à tenter une métamorphose du professeur en une quelconque espèce de batracien. Et la non réussite assurée du sort n’aurait pas forcément été le gage d’une réversibilité plus aisée.

Car, comme pour l’achever, durant les dix dernières minutes du cours, Wilhelmina avait cassé coup sur coup deux plumes. Elle avait du en demander une neuve à Cassie, dont la mine aigrie avait fini de propulser sa condisciple au firmament de la rage aveugle. Elle n’avait ensuite suivit le troupeau bêlant des élèves de sa classe que grâce à un réflexe des plus primaires et, longtemps après, elle se demanderait comment elle avait bien pu, ce jour-là, atteindre la vaste salle où se déroulaient les cours de Défense contre les forces du Mal. En tout cas, elle avait émergé d’un brouillard légèrement rougeâtre devant une porte de bois hermétiquement fermée. Sa brutale prise de conscience lui avait fait alors l’effet d’un bain glacé. Elle s’était retrouvée soudain extrêmement lucide. Derrière cette porte se tenait un Auror à la retraite, le légendaire McKinnon. Il avait cessé son activité des années plus tôt, mais il faisait encore office de référence absolue dans le domaine de la détection des intentions mauvaises, tout comme dans celui, complémentaire, de la légilimancie. C’était sa première année d’enseignement à Poudlard. Il était inutile de se demander pourquoi le directeur l’avait convoqué ; Dumbledore savait lire les signes aussi bien que n’importe qui – et souvent même bien mieux.

Dans les rangs des élèves, la tension avait sensiblement augmentée. Personne ne savait encore trop en quoi consistaient son programme et sa méthode d’enseignement. Les autres années avaient eu l’air convaincu, mais aussi un peu effrayé. Comment parlerait-il à des premières années, qui plus est des Serdaigle, terriblement désireux de faire leurs preuves ? Il les faisait patienter, tous le sentaient. Allait-il les tester d’une manière ou d’une autre ? Allait-il falloir démontrer ses connaissances, dans un domaine où même les Sangs-Purs n’avaient la plupart du temps qu’une impression très partielle des buts et des moyens de la magie ? Juste avant qu’un début de panique ne s’installe dans les belles rangées si disciplinées propres à la maison de Rowena Serdaigle, la porte s’ouvrit vers l’intérieur d’un seul mouvement. Tenant les deux battants à bouts de bras, un homme qui paraissait âgé, aux longs cheveux grisâtres et aux traits marqués, leur barrait l’entrée. Il examina chacun d’eux rapidement. Puis il s’effaça, dans un mouvement lent qui rappelait la grâce des grands félins. Un frisson parcourut le groupe d’enfants. McKinnon venait de s’assurer leur absolue obéissance pour les sept années à venir. D’un « Entrez ! » autoritaire mais prononcé d’une voix égale, il les invita à le suivre entre les tables de travail. Il ne se retourna pas avant d’avoir atteint son bureau. D’un geste négligent de sa baguette, il referma alors la double porte derrière les derniers élèves.

Le cours s’était bien déroulé. Sans aucun doute, le professeur les avait tous jugés dignes de suivre l’enseignement de Poudlard, car il n’avait fait aucune remarque. Il avait tout simplement commencé un cours d’initiation sur les nuisibles les plus communs du monde de la magie. Il ne s’agissait pas encore de véritable défense, de duels entre sorciers ou de combats contre des créatures vraiment puissantes. Mais c’était un excellent moyen de faire comprendre aux élèves les réactions de base à avoir face à une situation potentiellement dangereuse. Cette pédagogie avait particulièrement fait vibrer la fibre intellectuelle des Serdaigle : ils aimaient qu’on leur explique le « pourquoi » des consignes. A la fin de l’heure, ils étaient tous enchantés et se répandirent en nombreux commentaires. Les amies de Wilhelmina, qui semblaient avoir oublié leur mésaventure du matin, s’étaient regroupées pour bavarder joyeusement. Ce fut Emily, toujours un peu en retrait à cause de sa timidité, qui remarqua la première le silence de la jeune fille.

-Lelha … Tu n’as pas aimé McKinnon ?

Relevant le nez, son interlocutrice fixa le linteau surplombant l’entrée de la Grande Salle, devant laquelle elles s’étaient doucement arrêtées. Elle finit par laisser échapper un soupir profond.

-Si. Il est bien. Mieux que ça, même… C’est pour ça qu’il est ici.
-Ca a l’air de te contrarier, constata Lynnie d’une petite voix.
-Non… Non, je préfère avoir quelqu’un qui s’y connaisse. Mais je suis…
-Quoi ? demanda Cassie. Euh, et puis on pourrait peut-être avancer, aussi, au lieu de rester au milieu du passage…
-Tu as raison.

Wilhelmina se remit en marche.

-Ce que je voulais dire, c’est que je me sens… soulagée. J’avais peur que ce cours se passe mal. C’est le seul que… que je ne pouvais pas préparer.
-Quoi ?

Ada était une enfant de Moldus. Tout en étant aussi travailleuse que les autres membres de sa maison, elle était encore souvent surprise par l’entraînement dont avait pu bénéficier certains de ses camarades.

-Tu veux dire que tu as étudié toutes les matières – toutes sauf la Défense – avant même d’arriver ici ?

Elles s’attablèrent devant une longe rangée de couverts libres. Des plats de toutes sortes attendaient déjà les élèves affamés.

-Oh, je ne l’ai pas vraiment choisi. Quand on porte un nom comme le mien, il en va de l’honneur de la famille si on n’est pas capable d’épater un peu la galerie.
-Tu en parles avec beaucoup d’amertume, remarqua Cassie en ornant son assiette d’une sélection rigoureuse de haricots verts.
-Avec le temps, c’est devenue une vraie culture. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est un peu ridicule, connaître à l’avance le contenu des cours. La preuve, avec Scrobull : je perds mon temps ! Enfin, on ne peut jamais savoir, si j’avais été attaquée dans ma jeunesse…
-Hein ? Mais… ils sont pas un peu paranoïaques, tes parents ? Ils pensent toujours au pire, ou quoi ?

C’était un cri du cœur. Ada avait abandonné son offensive aérienne sur le blanc de poulet pour fixer son amie.

-Je pense que concernant n’importe qui d’autre, on pourrait dire ça… Mais c’est toujours la même chose : je suis la seule enfant de mes parents. Jusqu’à présent, je suis la dernière Serdaigle.

Il sembla que les jeunes filles prenaient le temps d’assimiler le poids soudain que représentait cette simple constatation. Emily méditait en contemplant sa purée. Elle finit par remonter ses lunettes sur son nez avant de déclarer :
-Moi, je comprends. Si je devais assurer la survie d’une famille qui remonte jusqu’à une des fondatrices de Poudlard, je ferais tout… pour que ça ne s’arrête pas, quoi.

Il y eut un blanc. Wilhelmina se sentait à nouveau mal à l’aise. Emily la fixa dans les yeux, chose rare chez elle.
-C’est pour ça qu’il faut que tu te marries et que tu ais plein d’enfants, avant qu’il t’arrive quoi que ce soit.

C’en avait été trop. Lelha avait rougi d’éclatante manière et plongé dans son assiette pour tâcher de le cacher, sans plus relever la tête de tout le repas, tandis que les trois autres évitaient soigneusement son regard. Seule Emily semblait parfaitement à l’aise avec sa déduction, vivante image de l’innocence parmi les mines dégoûtées de ses compagnes. Ce fut finalement un déjeuner très morose, où personne n’échangea un mot. Chacun pu donc à loisir ressasser ses malheurs personnels et quand les jeunes filles se levèrent, il régnait entre elles une ambiance aussi lourde que quatre heures plus tôt.

Il fallut encore supporter un cours de vol sur balais dont chacun revint boueux et courbatu : le beau temps n’avait pas réussi à assécher une large mare qui s’était formée à l’entrée du potager, qu’il fallait obligatoirement traverser ; tandis que les balais de l’école s’étaient révélés particulièrement inconfortables. De retour au château, chacun commençait à penser avec envie à la fin de semaine qui se profilait tandis que la file des élèves escaladait divers escaliers pour atteindre la salle de Métamorphose. Wilhelmina traînait un peu en retrait, essayant de compléter son embryon de plan tout en marchant. Elle évitait ainsi d’avoir à soutenir une conversation (même si toute la classe lui avait déjà demandé au moins une fois ce qu’elle pouvait fabriquer), mais le prix à payer était un retard parfois gênant. Le comble de la journée lui parut atteint quand elle se rendit compte que le professeur McGonagall venant de refermer la porte de sa salle devant son nez. Refoulant une hargne dévorante, elle tâcha de se faufiler sans un bruit dans la pièce. Elle y parvint plus ou moins, la vieille sorcière revêche l’ayant remarquée mais sans formuler d’autre remarque que « Veuillez fermer le battant, s’il vous plait », et s’assit tout au fond, en essayant de se faire le plus discrète possible. Tout le monde avait hâte et envie de commencer à transformer n’importe quoi en autre chose.

Ce n’était pourtant pas si simple, et après une démonstration bien sentie, le professeur commença par le sacro-saint exercice de l’allumette. Après avoir distribué à chacun un petit bâton souffré, elle montra aux élèves la manière de la transformer en aiguille. Un léger sourire jouant sur son visage, Wilhelmina posa son allumette sur la table devant elle et prit quelques minutes pour se départir de l’attention soutenue qu’elle avait jusque là accordé à l’enseignante. Elle se rendit alors compte, non sans surprise, qu’elle était de nouveau dans un cours commun avec les Gryffondor. Prise par l’énervement de la journée, elle avait complètement oublié ce détail. James et Sirius étaient juste devant elle. Peter et Rémus se trouvaient au même niveau, mais sur sa droite. Elle observa leurs manières de faire.

Très vite, elle fut surprise : malgré le conciliabule incessant qui liait James et Sirius, ils maîtrisaient bien mieux le sortilège que la plupart de leurs camarades, Serdaigle compris. Dès le premier quart d’heure, leurs petits bâtonnets avaient tous les deux pris une teinte argentée aux reflets métalliques. Rémus, beaucoup plus concentré, ne semblait pourtant pas être en reste ; de là où elle se trouvait, Wilhelmina ne pouvait pas bien voir, mais ce n’était visiblement plus une allumette qu’il tenait. Peter, par contre, suait à grosse goutte sur un renflement qui restait résolument rouge vif. Aiguillonnée, la jeune fille se pencha sur son propre travail. Elle plissa les yeux, remua sa baguette, prononça doucement… L’allumette n’avait pas changé de forme mais avait acquis l’apparence du métal. Elle renouvela l’opération : le bâtonnet se transforma en véritable acier. Elle se penchait une troisième fois quand le professeur McGonagall arriva à sa hauteur.
-Redressez-vous un petit peu, Miss, que je puisse regarder ?
Wilhemina ouvrit et présenta sa main, qui tremblait un peu. Mais le professeur se contenta de hocher la tête, attendant qu’elle termine son geste. L’élève abaissa sa baguette. La mince tige devint pointue à une de ses extrémités. La jeune fille attendit. Mais quand, aux bout de quelques secondes silencieuses, elle chercha le regard de la sorcière, elle s’aperçut que celle-ci s’était éloignée en direction Peter. En prenant son temps, elle jeta le sort une quatrième fois, puis abandonna sa baguette pour se pencher vers ses voisins. Elle enfonça un index déterminé dans les côtes de James.
-James Potter !
Siffla-t-elle le plus bas possible.
Sirius et son voisin se retournèrent.
-Will !
Le visage de James s’était éclairé.
-Alors, comment tu t’en sors ?
-Mon allumette pique et elle est de la bonne couleur. Ca me parait un bon début. Et vous ?
-C’est drôlement chouette, la métamorphose ! Regarde ça : on peut pas dire que ce soit encore une vraie aiguille, mais… personne ne pourrait deviner que ça a été un allume-feu. Et regarde celle de Sirius !
-Je peux lui montrer tout seul, James, pas la peine de t’affoler.
Décidément, il campait un sourire ironique absolument irrésistible. Wilhelmina sentit son cœur se regonfler un peu, après ce début de journée catastrophique. Ils étaient sans doute parmi les rares personnes à Poudlard qui pouvaient lui changer complètement les idées.

Et en effet, à force de plaisanteries chuchotées et de fanfaronnades guillerettes, Wilhelmina se départit petit à petit du masque rigide qu’elle avait adopté le matin. Elle appréciait leur bouffonnerie, mais ils étaient aussi d’excellents mages en herbe. Leurs pouvoirs, bien qu’à l’état presque naturel, étaient déjà développés. Cela donnait à Sirius une élégance décontractée qui le faisait ressembler à un prestidigitateur Moldu, tandis que l’air de clown de James rendait plus impressionnante chaque performance. Ils passèrent un excellent moment à explorer les capacités métamorphiques de leurs morceaux de bois. Wilhelmina parvint même à retransformer discrètement son aiguille en allumette, pour reprendre avec eux le cheminement du cours. Les dix dernières minutes, où ils prirent acte d’une oreille distraite des devoirs à faire pour la semaine suivante, se passèrent surtout en récits enlevés de leurs premières aventures. Will apprit qu’ils avaient été punis pour avoir osé approcher la Forêt Interdite de trop près. Une fin d’après-midi, après un cours en plein air, ils s’étaient discrètement esquivés ; sans doute pour mesurer leur peur, encore que James présenta plus une juste curiosité comme motivation.
Malheureusement, arrivés aux premiers arbres, ils avaient été rattrapés par le géant du premier soir : le Gardien des Clefs et des Lieux, Rubéus Hagrid. En fait, confia Sirius, il occupait un poste de garde-chasse et c’était tout à fait par hasard, en se rendant lui-même dans la Forêt, qu’il avait repéré les deux garçons. Depuis ce jour, ils ne rêvaient plus que d’espionner le nommé Hagrid, pour découvrir ce qui pouvait bien l’amener dans un lieu qui leur était interdit à eux.

Leur enthousiasme et leur joie de vivre étaient irrépressibles. Aussi, quand la cloche retentit, Wilhelmina prit son temps pour ramasser son sac et mettre le résultat de son exercice dans sa poche, pour partir en même temps qu’eux. Mais avant même qu’elle ait terminé son geste, Peter se jetait pratiquement sur elle.
-Will ! Salut ! Comment tu vas ?

Heureusement surprise par cette démonstration d’affection qui rendait sa petite ruse caduque, la jeune fille lui adressa un sourire éclatant. Ils commencèrent à discuter joyeusement, la conversation se tournant presque immédiatement sur les étranges activités du garde-chasse. Rémus, pendant ce temps-là, fixait Wilhelmina d’un regard aigu. Ils prenaient tout leur temps : leur journée était terminée. Ils flânaient le long des couloirs qui les ramenaient vers les tours où se trouvaient leurs dortoirs, quand le jeune garçon blond attrapa son amie par le coude.
-Will… tu me montrerais ton allumette ?
La brunette arbora une mine interdite.
-Mais Pourquoi faire ? Je suis sûre que la tienne est très bien… Si ça se trouve, tu as même été meilleur que moi ! Pourquoi vouloir comparer ?
-Juste par curiosité, c’est tout. J’ai vu ce qu’on fait les copains, je voudrais voir ce que tu as fait toi. C’est tout simple !
Ca n’en avait pas l’air. Wilhelmina tenta une dernière fois d’esquiver.
-Vraiment… Ca n’a pas grand intérêt…
-Mais si ! intervint James qui s’était retourné pour participer à la conversation et qui marchait désormais à reculons. Montre-nous !
Tous les quatre la regardaient désormais avec de grands yeux. Rougissant pour la seconde fois dans la même journée, la jeune fille retira avec réticence le petit objet de sa poche. D’un geste doux, mais ferme, Rémus le lui ôta des doigts. Il s’arrêta pour le regarder attentivement. Il finit par le lui rendre, sans la regarder.
Peter, qui s’était approché jusqu’à mettre le nez sur la main de son ami, étouffait des exclamations angoissées.
-Au premier cours ! T’as fait ça au premier cours de métamorphose ! On doit tous faire ça au premier cours ? C’est exceptionnel, non…
Ignorant ses marmonnement, Rémus se remit en route, un air dégagé sur le visage propre aux personnes diplomates qui tentent de dédramatiser une situation. Sirius et James n’avait rien dit. Au bout de quelques secondes de silence, ils revinrent à leurs propres préoccupations, sans plus de formalités.
Après quelques tournants, le garçon blond reprit la conversation qu’il avait avec la jeune fille brune.
-Il ne manquait rien à ton aiguille. Je ne suis pas un spécialiste, mais il est évident que tu connais très bien cette formule. Je ne voudrais pas te faire peur, ajouta-t-il plus bas, mais j’avoue que je suis un peu curieux… Déjà, dans le train… Le sortilège que tu as lancé était impeccable. D’où te viens ton pouvoir, Wilhelmina ?
Comme à son habitude, elle prit son temps pour répondre. Visiblement, une partie d’elle-même y répugnait, mais la gentillesse de manières de Rémus l’obligeait à la courtoisie.
-C’est… Ca vient de ma famille. Ils m’ont éduquée… pour que je sois comme ça.
-Ca ne peut pas être la seule chose, Will.
La perspicacité qu’il avait montré dans cette petite phrase, prononcé sur un ton anodin, la glaça au plus profond d’elle-même. Ces garçons étaient brillants. Trop, peut-être… pour être ses amis. N’avait-elle pas manqué de jugement en leur confiant son affection si rapidement ?
-Je sens bien que ça te gêne, murmura Rémus.
Les autres étaient devant ; lassé de la tension qui régnait entre eux deux, Peter avait rejoint les deux bruns et essayait d’attirer leur attention. Ils ne pouvaient pas entendre.
-Et je ne veux pas te mettre mal à l’aise… Mais j’aimerais savoir qui sont les personnes que je considère comme des amis.
Sa franchise en appelait une autre.
-Je ne ... C’est… compliqué… un peu. C’est de toute façon à cause de ma famille. Mais… euh.. je… je ne ferai pas faire de mal à qui que ce soit, de toute façon.

Rémus semblait être rien que moins convaincu. Frénétiquement, Wilhelmina chercha une échappatoire.
-En parlant de s’en prendre aux autres, d’ailleurs, je ne te félicite pas.
-De quoi tu parles ?
-De Séverus Rogue, voilà de qui je parle ! Un garçon de Serpentard, en première année, comme nous. Il m’a dit que vous l’aviez chahuté…

Voilà, elle s’était embourbée jusqu’au cou. Dire qu’elle s’était promis de ne pas s’immiscer dans cette histoire ! Aujourd’hui, elle tombait résolument de Charybde en Scylla.

-Ce nain avec des cheveux longs qui lui tombent en travers de la figure ? Mais il est insupportable ! Comment tu peux le défendre !

C’avait été affreux. Les quatre garçons s’étaient mis à crier à tous les vents les innombrables tares de leur ennemi, vilipendant sans vergogne ce que même Wilhelmina devait reconnaître comme des défauts, et au premier rang desquels son caractère asocial. Le petit groupe s’était fait des amis partout, en moins d’une semaine, et ne comprenait pas qu’on puisse être insensible à cette joyeuse ambiance de camaraderie. Bien malgré elle, leur amie s’était retrouvée dans la position du défenseur assiégé, ce qui n’avait que réveillé ses souvenirs encore à vif du début de journée. Ils en étaient aux hurlements quand Peeves, l’esprit frappeur du collège, s’était avisé de leur présence. Il avait ajouté au vacarme ses propres vociférations, appelant le concierge à grands renfort de jurons. A ce moment, les élèves s’étaient séparés ventre à terre, mais la rage au cœur.
Arrivée dans la tour des Sedaigle, Wilhelmina avait traversé la salle commune en coup de vent, avant d’aller se réfugier dans son dortoir dont elle avait fermé la porte dans un claquement sonore.

Elle se s’était sentie furieuse, après la dispute. Mais plus encore, elle s’en voulait à elle-même de s’être brouillée avec les garçons. Même si elle était amie avec les uns et les autres, leurs différents ne la regardait pas ; elle restait persuadée que les torts devaient être partagés. Et surtout, elle se faisait la réflexion qu’une scolarité entière serait d’un ennui mortel sans la gaieté que seuls ces garnements de Gryffondor savaient lui apporter. Ce premier conflit la rendait malheureuse.

Pour conclure ses épreuves, il avait encore fallu qu’elle rédige un rapport à l’intention de ses parents, puis qu’elle se rende à la volière pour le confier à Myrrdyn. Celui-ci ne lui avait encore pas pardonné sa mauvaise volonté du petit déjeuner et lui fit copieusement sentir sa désapprobation. Il détourna la tête quand sa maîtresse attacha le message à sa patte et s’envola aussitôt après, sans même la gratifier d’un de ces petits coups de tête affectueux qui avaient scellé leur bonne entente durant toutes ces années.

Une fois couchée et heureuse de l’être, Wilhelmina s’empressa de s’endormir pour esquiver toute nouvelle catastrophe. Elle n’aura jamais pu rêver journée plus détestable !

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Cat

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Dernière édition par Cat le 09 Oct 2004 13:10, édité 1 fois.

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