Ben, comme il faut bien s'occuper pendant les vacances, j'ai commencé une histoire...
Je vous la livre. Mais je dois avouer qu'elle se concentre principalement sur un personnage féminin que j'ai inventé et comme je fais toujours des choses très compliquées, il va falloir attendre moults épisodes avant qu'on ne parle de slash... Enfin, si vous lisez quand même celui qui suit, je serais ravie d'avoir vos avis (Oh, une alitération..
)
Il y a plusieurs points sur lesquels je suis dubitatives, notamment, comment présenter les dialogues, bordel ! Je veux dire, les foutus mots qui ne sont pas des morceaux de dialogue après les dialogues, genre "dit-il en riant", je ne sais jamais quoi en faire pour que ce ne soit pas trop lourd visuellement. Et pis y a des tournures de phrases qui sont parfois un peu... Bon, j'attends vos critiques, quoi, si vous avez la gentillesse d'en faire !!
(Ah et pis faut me mentionner les fautes d'orthographes, parce qu'après moults relectures de style, j'arrive plus à les voir) (Merchi !
)
Et voilà donc la bête :
Ravenclaw
Chapitre un : Voyage en train
C'était le premier jour du mois de septembre. La rentrée. Un train à la locomotive rouge filait vers le nord du Royaume-Uni.
Dans le dernier wagon se trouvait une jeune fille un peu maigrichonne, à l'air vaguement ennuyé. Elle était entourée d’élèves plus âgés, qui riaient entre eux sans faire attention à elle. La campagne s’étirait sous un soleil froid. Ils finirent par aller rejoindre des amis dans un autre compartiment. A ce moment-là arriva un tout jeune garçon, les cheveux noirs, les yeux un peu caves ; il semblait à la fois effrayé et fier. Voyant que le compartiment était presque libre, il entra. IL n’avait pas du trouver de place auparavant, car outre le livre qu'il avait à la main, il transportait encore ses bagages, une grosse malle d’apparence ancienne, qui paraissait formidablement lourde. Il lança à la jeune fille :
- Qui es-tu ?
Elle tourna vers lui la tête qu'elle gardait obstinément fixée sur le paysage.
- Et toi ?
- Rogue. J’appartiens à la famille Rogue.
- Un sang pur. Je vois. Moi aussi.
Elle se retourna. Après de telles présentations, le jeune garçon, encore un peu hésitant, s'installa quand même. Affichant un air bougon, il semblait cependant curieux de mieux connaître sa jeune compagne. Mais elle était à nouveau absorbée par le paysage de la lande qui défilait, et il se plongea en définitive dans le livre qu'il n'avait pas lâché.
Au bout d’un moment, le crépuscule se mit à tomber. La jeune fille se leva alors avec un soupir et sortit du compartiment. Elle se promenait sans but dans le train, jusqu'à ce qu’elle tombe sur une petite bande qui faisait du bruit. Deux premières années, entre autres, semblaient se chamailler de plus en plus violemment. Le premier, un grand brun qui promettait déjà d'être très beau garçon dans le futur, avait un air arrogant qui allait merveilleusement avec sa façon de rire du second. Celui-ci, plus terre à terre, n'avait pas l'air d'apprécier du tout le tour que prenait la situation. Ses cheveux en bataille semblaient se hérisser de colère, et soudain, il fonça sur son adversaire, qu'il renversa dans le couloir. Dans la foule qui s'assemblait, surtout composée de premières années, la jeune fille pâle remarqua un garçon blond, qui semblait s'amuser de la scène, tout en gardant un oeil un peu inquiet malgré tout. A quelques pas de lui, un tout petit bonhomme, au visage en forme de museau, paraissait au contraire formidablement excité.
A ses pieds, la bagarre venait cependant de prendre un autre visage. Le grand brun, arborant un air aristocratique, semblait sur le point de se mettre réellement en colère. Il venait de sortir sa baguette et la brandissait sous le nez de son adversaire. Très certainement un sang pur, lui aussi ; aucun enfant de Moldu en route vers sa première année à Poudlard n'aurait eu le réflexe de se battre avec la magie. Son adversaire fit de même, et après quelques rapides minutes à se jauger, les deux firent fuser un sort. Heureusement, ils n’étaient pas très puissants, mais déviés par l'étroitesse du couloir et les cahots du train, ils vinrent frapper les membres du public. Celui du garçon ébouriffé, particulièrement, toucha dans l’œil le petit bonhomme que la jeune fille avait repéré auparavant. Il se mit aussitôt à se tordre de douleur, tandis que des excroissances étrangement colorées, mais heureusement réduites, s'échappaient de derrière ses doigts. Furieux d'avoir ratés leurs invocations, les combattants en relancèrent derechef, qui ne réussirent guère mieux. Le garçon aux cheveux ébouriffés parvint à toucher son adversaire à la jambe gauche, mais avec pour seul résultat de faire friser son pantalon. Cette manœuvre rendit cependant ce dernier furieux, et tandis qu'il réussissait à faire pousser des moustaches de chat à une jeune fille blonde qui s'était imprudemment approchée, il commença à donner des coups de poing dans le vide en essayant d'attraper l'autre jeune homme. La fille brune sembla alors arriver à la conclusion que tout cela avait assez duré et s'avança pour attraper le plus proche. Malheureusement, les deux garçons s’étaient lancés dans un corps à corps d'où s'échappaient encore des étincelles et elle ne parvint qu'à être bousculée. Commençant d'être énervée, elle sortit sa propre baguette et lança un "Experlliamus" retentissant. Les deux adversaires furent désarmés et le garçon blond lui vint en aide pour les séparer, non sans prendre quelques coups au passage.
Malheureusement, le raffut avait fini par atteindre les préfets, qui se frayaient un chemin au travers de la foule refluant rapidement autour d'eux. Les trois garçons, la fille et le premier blessé se retrouvèrent vite seuls, encore aux mains, devant les élèves de cinquième année sensé veiller à l'ordre. Indifférents aux récriminations des uns et des autres, les préfets les ramenèrent tous les cinq dans le compartiment voisin, d'où devaient venir les deux bagarreurs. Devant la confusion des explications des garçons, les préfets semblèrent trouver plus pratique de répartir le blâme sur tous les participants, et les tancèrent sévèrement. La jeune fille brune, elle, ne se défendit pas et ne dit rien. Après un savon bien senti sur l'usage de la magie dans le Poudlard Express, les deux garçons bruns furent sommés de présenter leurs excuses à leur camarade touché à l’œil. Celui-ci avait heureusement retrouvé ses propriétés normales grâce à un sort rapide d'une des préfètes et tous trois finirent par se saluer chaleureusement. Sur ces entrefaites, les cinquièmes années regagnèrent leur propre compartiment, après force recommandations sur leur conduite et interdiction pour tous de quitter celui où ils se trouvaient jusqu'à l'arrivée du train.
Tous les cinq se retrouvèrent donc assis les uns en face des autres, un peu gênés. Mais bien vite, le garçon aux cheveux ébouriffés retrouva le sourire et se mit à apostropher les autres.
- Eh, c'était une belle bagarre, quand même !
Son adversaire le regarda d'un oeil mauvais, puis se met à sourire.
- Elle aurait pu être meilleure si on avait pas été interrompu. Je t'aurais lancé un maléfice après lequel tu aurais moins fait le malin !
- Eh, ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! Moi aussi, je sais faire des trucs avec une baguette... Mais à tout prendre, je crois que je t'aurai roulé dans le couloir avant que tu ai eu le temps de lancer quoi que ce soit !
Amusé, le garçon blond décroisa les bras et se penche vers les autres :
- Ca alors, je croyais qu'on allait dans une école pour apprendre la magie, pas la lutte ! Va falloir que je me transforme en star du catch ?
En imaginant l'image, tous les garçons se mirent à rire. Cachée derrière sa main, la jeune fille ne pu s'empêcher de les imiter. Semblant prendre d'un coup une décision, elle aussi se pencha vers les autres et adopta un petit air moqueur pour leur dire :
- N'empêche qu'il vous faudra encore pas mal de temps pour vous battre à coup de sorts ! Vous avez sacrement du mal à viser, n'est-ce pas ? Ajoute-t-elle en se tournant vers le petit malingre. Celui-ci opina du bonnet et se met à rire.
- Ca alors, oui ! On ne peut pas dire que ça fait du bien, ce truc dans l’œil ! C'est quoi que tu m'as envoyé ? Demanda-t-il en se tournant vers le garçon décoiffé.
- Et bien, je ne sais pas trop... Je voulais t'attacher les lacets, expliqua celui-ci en se tournant vers l'autre garçon brun, c'est un truc que j'ai appris à faire chez ma tante il y a deux ans, mais on dirait que ça n'a pas vraiment marché... Je suis vraiment désolée, reprit-il en se tournant vers sa malheureuse victime, je ne voulais pas te toucher. Au fait, moi, c'est James. James Potter. Et vous ?
- Sirius Black, répondit le grand garçon à l'allure aristocratique.
- Lupin, Rémus, se présenta le blond.
- Moi c'est Peter, Peter Pettigrow, s'empressa le dernier.
La jeune fille sembla hésiter une seconde.
- Et toi ? Demanda James.
Elle pencha la tête de côté en esquissant un petit sourire.
- Wilhelmina. Je m'appelle Wilhelmina.
Sirius eu soudain l'air intrigué.
- Ca me dit quelque chose. On ne serait pas apparenté, des fois ?
- C'est très souvent le cas, avec les sang pur. Mais effectivement, il me semble qu'un de mes grands oncles a épousé une cousine des Black, ou quelque chose comme ça. Peut-être qu'on s'est déjà croisé chez mon arrière grand-mère, elle s'appelle Longbottom et elle a la manie de vouloir réunir toute sa parenté une fois tous les cinq ans.
- Un grand barbecue dans un parc, autour d'un manoir énorme ? Oui, ça me dit quelque chose, à moi aussi. Mais on était tellement nombreux... Et je n'y suis allé qu'une fois.
- Moi aussi mais vu notre âge, ce n'est pas étonnant. Du coup il est probable qu'on y était ensemble. Même si je t'avoue que moi non plus, je ne me souviens pas de toi.
- Eh, c'est une réunion de famille, si je comprend bien ! s'écria James. Bon, mais ce n'est pas le tout, il fait faim. Quelqu'un a encore des bonbons ?
Rémus et Peter sortirent quelques papiers colorés de leurs poches. Après une fouille minutieuse, James réussit aussi à en exhumer un. Chacun se servit et se mit à manger en silence.
- Vous savez dans quelle maison vous serez ? Demanda brusquement Rémus.
- Ben non, répond Peter, personne ne peut savoir à l'avance. Non ?
- Sûr, on ne peut pas savoir, reprit James, mais moi, je sais où je voudrais être. Pas à Serpentard, il parait qu'il n'en sort que des adeptes de la magie noire, mais Gryffondor, ça alors, ce serait cool ! J'aime bien leurs couleurs... Ajouta-t-il d'un air un peu rêveur.
- Moi aussi, j'aime bien Gryffondor. Eh, qui sait, petite tête, on sera peut-être ensemble ? Dit Sirius.
- Si c'est le cas, je te mettrais enfin une bonne raclée, tu verras ! rétorqua James en s'étouffant à moitié de rire sur son Fondant du Chaudron. J'te laisserai pas une chance !
- Jamais un Black ne se laissera mettre une raclée ! Tu ferais bien mieux, plutôt, de faire attention à tes lunettes, Potter ! Répondit Sirius sur le même ton.
Tous deux éclatèrent de rire.
C’est alors que le train se mit à ralentir. Wilhelmina se leva rapidement et se retourné à la porte du compartiment en leur faisant un grand sourire.
- Où tu vas ? Demanda Rémus.
- On arrive bientôt, il faut que je retourne chercher mes affaires. Je les ai laissées seules bien trop longtemps et en plus, il y avait des grands avec moi. Je voudrais pas être ennuyée pour descendre. A un de ces quatre !
Et là-dessus, elle repartit à pas pressés vers le dernier wagon.
***
Bon, évidemment, l'image ne passe pas (j'ai fait des têtes de chapitre). Du coup, je la met dans la galerie. Mais c'est moins bien comme ça !
Bisous à toutes
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