Bonjour ou bonsoir la compagnie!!
J'écoute depuis hier en boucle deux chansons de LOko "Mercredi" et "APNEA". Je vous livre ici ce qu'il en résulte et où mon cerveau me mène lorsqu'il devient impressionable et complètement barjo
(Les écritures en italiques ne m’appartiennent pas, elles sortent tout droit des deux textes de notre Julien qui à fait tant de choses et de trucs bizarroïdes dans mon pauvre cerveau déglingué voilààà
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Mes pas résonnaient alors que je longeais ce long corridor qui me semblait interminable, autour de moi des formes psychédéliques, je m'enfonçais dans ce couloir de plus en plus sombre. Des bruits étranges me parvenaient aux oreilles, des murmures, des bruits de pas autres que les miens, des battements sourds, j'étais incapable de discerner si ces battements sourds venaient de l'extérieur ou de mon propre cœur qui s'affolait à mesure que j'avançais, j'entendais des grognements et des soupirs, je m'enfonçais encore plus loin dans ce long tunnel ou la pénombre m'engloutissait peu à peu. Je m'efforçais de comprendre ce que les murmures me racontaient, me mettaient-ils en garde contre un quelconque danger, ou me menaçaient-ils eux-même? La noirceur se faisait de plus en plus présente, je ne voyais plus que mes pieds, je stoppais mes pas et tâtonnai le mur à la recherche d'un quelconque interrupteur, je m'angoissais, le silence pesant qui m'entourait était lourd, les murmures et plaintes avaient cessées, je continuais de laisser mes doigts parcourir la parois, ma main rencontrait seulement du plat, le mur lisse ne m'offrait aucun moyen de faire apparaître de la lumière, je m'accroupis en posant mes mains au sol, peut-être aurais-je plus de chance avec le carrelage... Ce dernier était tout aussi plat et lisse que la parois, je me relevais, au loin je ne voyais que du sombre, je me retournais et voyais également de l'ombre, j'étais incapable de me souvenir ni pourquoi, ni comment je suis atterris ici. Cette pénombre m'attirait, une force m'obligeait à continuer de marcher vers elle... Je repris mon avancé, c'est avec étonnement que j'entendis les chuchotements reprendre, accompagné des soupirs, j'entendais des cris lointains, j'ignorais s'ils étaient bestiaux ou humains, ils résonnaient jusqu'à moi, mon sang affluaient sur mes tempes, je discernais des cris aigus et des craquements, des grognements et claquements. Mon cerveau s'imaginait toute sortes de scénarios et châtiments, il se torturait lui-même en s'envoyant des images sanglantes et monstrueuses. A présent, j'avançais à tâtons, les bras légèrement en avant, mes yeux n'arrivaient pas à s'habituer à la pénombre, probablement que cette noirceur était telle que mes yeux ne s'y feraient jamais. Un tambour avait prit place dans ma poitrine à la place de mon cœur, une fanfare se jouait, avec mon cerveau en guise de chef d'orchestre. Les murmures se faisaient plus nets, plus précis et nettement plus clairs, des adjectifs mi bout à bout, je me concentrais et entendais parfaitement:
« Furieuse... Impulsive... Violente... Féroce... Terrible... Puissante... Colérique... Unique... Irascible... Amère... Nerveuse... Froide... Agressive... Immortelle... »
Un grognement et un craquement suivit d'un :
« Entrez... Bienvenue dans mon monde... »
Mes pieds désiraient faire demi-tour mais mon cerveau en décida autrement, me forçant à continuer d'avancer dans ce long corridor cauchemardesque. Les murmures et plaintes avaient repris de plus belle, je me sentais pris au piège, impossible de faire le chemin inverse. J'avais l'impression de nager en plein délire, mon cerveau se comportait étrangement, comme si une puissante force mystérieuse avait une emprise sur lui, m'obligeant à lui obéir. Un long grognement sourd me parvint aux oreilles puis cette voix recommença:
« Je suis si belle... Douce et élégante... Mais sous mon air d'innocente... Sommeille encore l'ennemi ultime... La mutine, furie et déraison... Je suis la rose noire aux épines vénéneuses... L'ultime vision quand se ferme ton cercueil... La présence et l'ombre que tu pressens dans la nuit... Je suis la seule contre qui tu ne peux rien... Je suis ton pire ennemi... Dors en paix mon enfant je veille sur tes songes... Si je t'entends te lever dans la nuit... Je serais très mécontente...Dors...chut.... »
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