Bonsoir a tous !
Je sais pas trop quoi dire. Je vais juste dédicacer cette fic à ma Jumelle...
Bien sur je ne touche pas d'argent pour cette fic, les personnages ne m'appartiennent pas. Si vous voyez autre chose a ajouter n'hésitez pas, je rajouterais en fonction de vos remarques ! Merci à celle qui prendront le temps de me lire et de reviewer...
En me réveillant hier matin, je ne m’attendais pas à en être là aujourd’hui. Je suis heureux, comblé. Epuisé, mais tellement bien. Quand je repense à mon histoire, je me dis que je ne pouvais pas espérer mieux. Mes parents, des personnes absolument merveilleuses. Ils m’ont soutenu dans toutes mes frasques et toutes mes folies. Je n’en serais pas là aujourd’hui. Ma sœur, Nannerl, a été un pilier pour moi. Toujours prête à m’écouter et à me satisfaire en « petite diva » que je suis.
Et puis, viens le temps, où tu es adulte. Tout d’abord, je suis tombé sous le charme d’Aloysia, puis de Constance. Maintenant je parle de charme alors qu’avant j’aurais dit « tomber amoureux ». J’ai réellement compris ce que voulait dire l’expression « tomber amoureux » quand je suis tombé sur Antonio SALIERI, maestro italien. Le genre, grand, beau, brun, ténébreux, sombre, limite « bad boy ». Et ses yeux, ses lèvres, ses mains… J’aurais vendu mon âme au diable pour qu’il me parcoure comme il parcourt les touches d’un piano. C’est aussi en le rencontrant que je suis réellement TOMBER amoureux. L’homme qu’aucune ne peut avoir, sauf une nuit comme ça, si tu as de la chance. Antonio Salieri c’est le genre d’homme qui fait se retourner tout le monde sur lui quand il passe dans la rue, à la limite de « tu le suis » rien que pour le voir encore un petit peu.
Cela fait des semaines, pour ne pas dire des mois entiers, que je vais le voir à son bureau tous les jours. Bon j’avoue qu’au niveau des conversations, ce n’est jamais une partie de plaisir, mais le voir, suffit à mon bonheur. De toute manière, je ne peux avoir que ça ! Le matin, pour le saluer. Puis le midi, je me fais plus discret, je quitte mon bureau 5 minutes plus tôt pour le voir sortir du sien, attendu par ses amis italien et pour surtout l’entendre parler italien. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent, mais j’adore sa voix et quand il parle en italien, c’est une plus belle voix encore. A la reprise du travail, vers 14h, je suis toujours là. Il ne me voit pas, mais c’est toujours un bonheur de le voir… Ca me fait tellement de bien, je ressemble un peu à une gamine qui court après le beau et jeune garçon de son village… Sauf que je suis un homme qui court après un homme, homme qui m’est inaccessible et qui me le sera toujours. Je retourne par la suite le voir vers 17h. La journée est presque terminée, je lui demande s’il va bien, comment était sa journée, en général, et étant donné qu’il ne me supporte pas, je me fais rembarrer, ce fut dur au début, aimer un homme qui vous méprise, mais maintenant, le simple fait qu’il me regarde pendant ses quelques secondes de « discussion » me fait du bien. Je suis fou de lui. Mais comment lui dire ? Comment lui faire comprendre ? C’est la question que je me suis posée des millions de fois. Sans jamais trouver la réponse. Et ce matin… tout était différent…
Pour la première fois depuis longtemps…
Ce matin on est deux, mon reflet dans tes yeux, Allongé près de moi, lentement tu t'éveilles à mes côtés Mes regards en disent long car les mots viennent à me manquer.
Les rayons du soleil viennent éclairer la chambre. La nuit a été simple, belle, douce, sensuelle. La nuit dont je rêve depuis des années. Je crois que j’en rêve depuis que je suis arrivé à Vienne et que j’ai croisé son regard. Il est là, allongé à mes côtés. Je parcours son corps des yeux. Il est allongé sur le ventre. Le drap a la limite de ses fesses. Un dos puissant et halé. Du bout des doigts, je touche ses grains de beauté, sa tâche de naissance, juste une, en bas du dos, dans le creux de ses reins… Il doit sentir mes doigts, il commence à bouger. Il soupire légèrement quand il sent que mes doigts ne le touche plus, et comme pour essayer d’entrer de nouveau en contact avec, il soulève légèrement son dos. Je trouve ça trop mignon. Je repose donc délicatement mes doigts sur son dos, je le frôle. Je le touche. De haut en bas, de bas en haut. A chaque fois que j’arrive dans le creux de ses reins, je m’y arrête. Je le caresse alors de gauche à droite et de droite à gauche. Puis je remonte ma main jusqu'à sa nuque. Puis, n’y résistant plus, je m’approche plus près. Je dépose mes lèvres sur sa peau, je dépose mes lèvres, un peu a droite, un peu a gauche, un peu au centre. J’en dépose un petit sur sa tache de naissance… je profite de mon bonheur, combien savent qu’il a une tache de naissance ?! J’entrouvre la bouche et sors légèrement ma langue, puis du bas des reins jusqu’en haut de sa nuque, tout en suivant sa colonne vertébrale, j’y dépose un chemin de salive. Je l’entends soupirer. De bien être ? Je l’espère. Je continue ma progression, lentement, et je sens qu’il bouge légèrement. J’arrive enfin en haut de sa nuque et termine mon tracé par un léger bisou.
Et si je te disais à quel point je t'ai dans la peau, Et si je te demandais sur une vie quelles sont tes dispos Tout ces moments que l'on vie je les ai rêvé cent fois.
Je relève les yeux vers lui, il a tourné sa tête vers moi, il me regarde. Je n’avais jamais vu ses yeux aussi pétillants. Le sont-ils pour moi ? Grâce à moi ? Les deux ? J’ose à peine y penser. J’ai cette peur au fond de moi qui ne me lâche pas… vas-t-il se lever et partir ? Quand je vois ses yeux, là, maintenant, je me dis que non, mais avec lui, je m’attends à tout… Il est imprévisible… D’ailleurs passer une nuit avec lui, j’avais perdu tout espoir… J’ose à peine parler, de peur de briser cette alliance subtile mais si fragile. Je pose ma main dans le bas de son dos. Il me sourit. Ca y est, je suis mort, je suis au paradis. IL m’a sourit, non, mais oui, je suis mort ! Je dois faire une tête bizarre parce qu’il explose de rire et remet sa tête dans l’oreiller.
Je rêvais d'une maison je l'ai trouvé dans tes bras, Ce qui reste des saisons, je veux le passer avec toi. Comme l'impression d'être né pour ça.
Une fois calmé, il retourne de nouveau son visage vers moi. J’ai envie de lui voler un bisou, mais vas-t-il accepter… Je le regarde droit dans les yeux et m’avance doucement vers lui… Il ne bronche pas. Il ne bouge pas. Arrivant de plus en plus près, je le vois fermer les yeux. Je pose alors mes lèvres sur les siennes. Une fois, puis deux, puis trois… trois bisous délicat, comme si j’avais peur de le briser.
Ne me demande pas pourquoi je t'embrasse en tremblant, J'ai besoin de toi comme un cœur à besoin d'un battement, Toute ma vie je t'ai voulu et maintenant je t'ai devant moi.
Il se tourne complètement vers moi. En se tournant, je déplace la main qui était sur lui, et la place sur ma hanche, afin qu’elle tienne le drap. J’admire ses épaules, son torse, son ventre… il tend sa main vers moi et me caresse la joue. Puis il me regarde de haut en bas. Le drap me couvre que très légèrement, il passe juste sur ma jambe contre le matelas et l’autre jambe passe sur le drap. Le drap retombe lui, sur ma hanche. Je me suis dis qu’il ne voulait peut-être pas et surtout plus me voir nu. Sa main descend le long de mon cou, puis atteint mon épaule pour glisser le long de mon bras. Il atteint enfin ma main. Il la prend dans la sienne et la ramène vers lui, il l’a pose contre son torse, près de son cœur. Je le sens battre, vite, si vite. Je me concentre sur les battements de son cœur et il me sourit.
Juste un sourire que je me sente pousser des ailes,
Juste un je t'aime et pour toi j'gravirai l'Everest.
Donne-moi ton air que je respire, regarde-moi que je m'inspire.
Il relâche ma main, et se rapproche de moi tout en glissant sur le matelas, il passe sa main dans mon dos et me colle à lui. A son tour, sa main, parcourt mon dos, de haut en bas et de bas en haut. Je crois qu’il a la main plus joueuse que la mienne, je sens sa main descendre plus bas. Mes fesses doivent lui plaire. Pourtant je ne l’ai jamais surpris en train de me les reluquer… Il ressert son emprise sur moi, comme s’il avait peur que je parte. Nos fronts collés l’un à l’autre. Nos mains caressent le corps de l’autre. Puis je sens ses lèvres se poser sur les miennes, tendrement. Encore et encore… Je ne m’en lasse pas et lui non plus je crois.
Accroche-toi, me lâche pas et si je tombe relève-moi Je veux t'aimer, grandir et avancer avec toi Comme l'impression d'être né pour ça
Je ne sais pas combien de temps nous resterons dans ce lit étroitement enlacés, nous embrassant… et je n’ai pas envie de le savoir, je veux juste que ça dur le plus longtemps possible…
Antonio SALIERI est à moi… C’est ses bras qui m’entourent. C’est moi qui sens son cœur battre. C’est ses mains qui me touchent, me caressent. C’est ses lèvres sur les miennes. Mais quand sa langue vient titiller la mienne… Enfin, je me sens complet… Enfin je me sens moi… Wolfgang MOZART !
Comme l'impression d'être né pour toi
Dernière édition par MariYann le 04 Juin 2012 11:18, édité 2 fois.
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