Forum - Le Monde du Slash
http://guillon.christelle.free.fr/forum/

Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G
http://guillon.christelle.free.fr/forum/viewtopic.php?f=77&t=8856
Page 1 sur 3

Auteur:  EvL490 [ 28 Avr 2011 10:03 ]
Sujet du message:  Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Je crois que cette fois-ci je ne vais pas échapper aux tomates :mrgreen:

Les avantages de l'hiver:

Prologue:

Antonio Salieri observait avec un mélange d'amusement et d'effarement son rival de toujours, Wolfgang Amadeus Mozart, tomber pour la énième fois sur la glace recouvrant désormais un petit lac isolé prêt de la forêt. Il hésitait entre le railler et le soutenir. Après tout, le blondinet en face de lui ne s'en priverait pas à sa place. Il en était à ce cruel dilemme, lorsque le principal concerné l'apostropha:

- Salieri, comment faites-vous donc pour tenir debout ? Il n'y a pas à dire, je préfère l'eau dans son état naturel.
" C'est drôle, pensa l'italien, moi c'est exactement tout le contraire. "
- C'est pourtant simple, Mozart. Néanmoins, je ne comprend toujours pas pourquoi ma présence est-elle si nécessaire à vos progrets en patinage ?
- Tout simplement parce que j'avais envie de passer un moment avec vous, répliqua le génie avec cette simplicité qui le caractérisait tant, cessez d'être si rabat joie !

Le compositeur soupira, mais intérieurement, il souriait devant l'insouciance de son rival. Le génie était venu le déranger chez lui à 6h du matin avec comme projet d'apprendre à patiner sur la glace. Ce n'était ni la première, et ni sûrement la dernière, proposition farfelue de l'aimé des Dieux, aussi Antonio n'en fût pas surpris, mais cela ne l'empêcha pas d'éprouver une vive contrariété tout le long du trajet, avant de se laisser emporter à son tour par la beauté de la glace et de la neige. L'hiver était de loin la période préféré de l'italien, même s'il n'aurait su l'expliquer. Peut-être parce que cette saison lui correspondait comme un gant. Et puis l'Amadeus était si mignon emmitouflé dans son épais manteau. A ces pensées douteuses, Salieri se mit mentalement deux belles claques mentales; le froid avait du avoir raison raison de lui.

- Salieri, ne restez pas planter comme un poteau et rejoignez-moi ! s'écria Mozart au bout de la quarante-septième glissade.

Avec un petit sourire, le compositeur officiel de la Cour s'exécuta, produisant des arabesques et des cercles sur l'épaisse couche de glace, multipliant sauts et figures compliqués, son long manteau noir flottant dans son sillage. Le jeune prodige en était bouche bée. Lorsque l'italien s'arrêta devant lui, essoufflé, le blond laissa éclater sa joie.

- C'est magnifique, Salieri ! Comment avez-vous appris tout cela ? Moi-même arrive à peine à tenir debout ! Vous avez une classe folle ainsi !
- N'exagérons rien, sourit le brun, fier de son coup.
- C'est décidé, s'emporta le compositeur, à la fin de cette journée, je dois savoir reproduire chacun des gestes que vous m'avez montré !

Aussitôt, le sourire précédemment cité fondit comme neige au soleil. Un silence de quelques secondes passa, puis le brun reprit:

- A la fin de la journée ... ?
- Oui, s'exclama Wolfi, déterminé.
- Oh mon Dieu, murmura d'un air effaré le pauvre Salieri, mais Mozart, vous savez bien que c'est impossible. Comme vous me l'avez dit vous même, vous ne savez même pas tenir debout.
- Et bien vous m'apprendrez, sourit insolemment son interlocuteur. Avec un si bon professeur, ce ne sera qu'une affaire de quelques heures.

L'italien crut abandonner devant l'enthousiasme débordant de son rival. Mais se reprenant au dernier moment, il s'éloigna dignement.

- Je vous laisse à vos idées folles, Mozart, je retourne à mon bureau, j'ai du travail, moi.

Il ignora superbement la mine dépité du blondinet et s'apprêta à repartir, lorsque l'élu des Dieux tomba brusquement. C'était une fois de trop. Toute la neige retenue par les hauts arbres bordant le lac s'écroula, et nos deux compositeurs furent complètement cernés.
Le brun n'en croyait pas ses yeux. Le destin était vraiment contre lui ou quoi ? Mozart, lui, éclata de rire.

- Et bien je crains que vous n'ayez plus le choix, Salieri.


A suivre...

Auteur:  madoka83 [ 28 Avr 2011 12:28 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

J'aime bien l'idée. :bravo:

Ben maintenant Antonio, il a plus qu'a jouer au professeur. :mrgreen:

:suite: :suite:

Auteur:  EvL490 [ 28 Avr 2011 12:32 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

En effet :lol: Merci :mrgreen: Mais quel genre de professeur ? 8)
:sors:

Auteur:  Helo [ 28 Avr 2011 16:44 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Oh ca promet !
:suite: :suite:

Auteur:  Texas Cow-Girl [ 28 Avr 2011 18:08 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

:lol: Pas de bol Tonio XD
j'adore j'adore je suis fan
:suite:

Auteur:  l-etwale-l [ 28 Avr 2011 20:49 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Ohw j'adore =D

Vive la neige et le patin à glace *_*

J'imagine bien Salieri virevolter sur la glace !!

Bonne continuation !!

Auteur:  Kilia [ 29 Avr 2011 07:07 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

J'aime :mrgreen: j'adorais déjà sur ff.net et si tu postes la, c'est que tu as l'intenti d'ecrire la suite :mrgreen:
:suite:

Auteur:  Anagrasmus [ 29 Avr 2011 15:17 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Mamaaa c'est troooop mignoon :wouah: J'adore !
Ne désespère pas Wolfgang ,t'y arriveras à faire ton triple saut périlleux torpillé à tribord. :mrgreen:


EvL490 a écrit:

Et puis l'Amadeus était si mignon emmitouflé dans son épais manteau. A ces pensées douteuses, Salieri se mit mentalement deux belles claques mentales; le froid avait du avoir raison raison de lui.



J'apprécie tout particulièrement ce passage là, c'est trop cute ! Mais non Salieri tu n'est pas givré, c'est tout à fait normal :mrgreen: :mrgreen:

:suite: :suite:

Auteur:  EvL490 [ 29 Avr 2011 21:34 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

:reviews: Je n'aurais vraiment pas penser en avoir autant, merci :D
Texas Cow-Girl a écrit:
Pas de bol Tonio XD

Je l'avais dit, avec moi il n'en aura jamais :lol:

l-etwale-l a écrit:
Vive la neige et le patin à glace *_*

Je suis sûre que Wolfi est du même avis 8)

Anagrasmus a écrit:
EvL490 a écrit:

Et puis l'Amadeus était si mignon emmitouflé dans son épais manteau. A ces pensées douteuses, Salieri se mit mentalement deux belles claques mentales; le froid avait du avoir raison raison de lui.



J'apprécie tout particulièrement ce passage là, c'est trop cute ! Mais non Salieri tu n'est pas givré, c'est tout à fait normal :mrgreen: :mrgreen:


N'importe qui en face de ce spectacle aurait fait de même :mrgreen:

________________________________________________________________________

Chapitre 1:


Antonio Salieri se demandait pour la dixième fois pourquoi il avait accepté de suivre son rival incontesté faire du patinage... Enfin, essayer de faire du patinage. Après tout, on ne pouvait pas appeler patinage une série de chutes interminables. Le compositeur officiel de la Cour était assis sur un tas de neige, les bras croisés et la mine renfrogné tandis que Wolfgang Amadeus Mozart retentait pour la soixante-sixième fois de tenir debout sur la glace. Oui, il avait compté, de toute façon il n'avait rien d'autre à faire, alors...
Lui et Mozart étaient bloqués par la neige et n'avaient comme moyen de sortie que d'attendre que la neige fonde. Ou que quelqu'un vienne leur porter secours. A cette idée, le visage sombre de l'italien s'éclaira imperceptiblement d'espoir.

- Mozart ? s'écria-t-il subitement.

- Oui ? répondit le génie en essayant vainement de ne pas tomber en battant des bras.

- Est-ce que vous avez prévenu Constance du lieu où vous alliez ?

- Euh... et bien non, pourquoi ?

Salieri hésitait entre se taper le front avec sa main ou assassiner le prodige. Il opta pour la première option, puisque même mort, le fantôme de son rival reviendrait le narguer. Et puis, il devait bien avouer que sa vie sans Wolfgang serait bien ennuyeuse. En y réfléchissant bien, sa vie sans l'autrichien et sa musique serait... Il n'arrivait même pas à trouver de mots pour décrire cette sensation qui lui tenaillait le coeur. Sa vie sans son sourire insolent, son insouciance enfantine, sa bonne humeur quotidienne, sa beauté angélique et sa présence rassurante. Et puis, sans sa musique, parviendrait-il encore à vivre ? Non, probablement pas. C'est à ce moment qu'Antonio Salieri réalisa que sa vie sans Mozart n'était rien. Cette révélation le frappa de plein fouet, comme une vérité qu'il s'était cachée depuis longtemps. Il suffoquait presque, les larmes aux yeux, avant de les rouvrir pour tomber nez à nez avec l'Amadeus qui le fixait d'un air inquiet. Aussitôt, sans raison, l'italien s'empourpra. Il mit ce fait étrange sur le compte de la fatigue, bien qu'il savait pertinemment que c'était se voiler la face.

- Tout va bien, Salieri ? Vous êtes tout rouge.

" A cause de qui ? " se retint de s'exclamer le brun, furieux pour on ne sait qu'elle raison.

- Oui, nul besoin de vous inquiétez pour moi, Mozart, répliqua-t-il donc sèchement.

- Ne me mentez pas Salieri, le réprima le blond, vous feriez mieux de voir un médecin.

- Et comment voulez-vous donc que je vois un médecin alors que nous sommes coincé ici par votre faute ? explosa l'italien.

Son interlocuteur le fixa un instant sans rien dire, puis les larmes lui montèrent aux yeux et il s'exclama:

- Vous m'en voulez, Salieri ?

A cet instant, Antonio était bien incapable de lui en vouloir alors que Wolfgang lui sortait le grand jeu: son regard de chien battu voilé par les larmes. Face à cette bouille adorable, même le pire des assassins se mettrait à gagatiser, alors le brun fondit et lui assura que non, il ne lui en voulait pas. A ces paroles, l'élu des Dieux eut un sourire de trois kilomètres de long et se jeta dans les bras de son rival.

- Merci, Antonio. Bon, et si tu m'apprenais enfin à patiner ?

Finalement, la vie sans Mozart ne devait pas être si terrible, songea Salieri en s'imaginant étrangler le blond sauvagement. Puis, de mauvaise grâce, il se leva et lui expliqua patiemment les techniques de base. Quelques heures plus tard, l'italien, épuisé, s'écroula dans la neige, le ventre gargouillant désagréablement. Wolfgang s'étala à ses côtés, un large sourire aux lèvres.

- Antonio ?

- Hum ?

- J'aime ces moments-là, pas toi ?

- Si, finit par marmonner le compositeur officiel de la Cour après un court silence, j'adore m'allonger dans la neige par un froid glacial le ventre vide et essayer d'apprendre à patiner à un pingouin.

L'Amadeus éclata d'un grand rire franc, puis sembla réfléchir intensément.

- Que se passe-t-il encore ? demanda le brun, légèrement inquiet.

Mozart qui réfléchit, ça présage toujours un malheur.

- Pour toi, je ressemble à un pingouin ? finit par lâcher son homologue, songeur.

Après une seconde de réflexion, Salieri devait bien admettre que Wolfgang n'avait rien d'un pingouin. Un chat à la limite ou un lion peut-être. Un félin fier de lui et arrogant. Et imaginer le blond avec des oreilles de chat était ...
L'italien ne put réprimer un petit rire bas. L'autrichien se jeta aussitôt sur lui.

- Tu te moques de moi ? s'écria-t-il en le couvrant de chatouilles.

Ils finirent tous deux morts de rire par terre dans la neige après un combat acharné. Salieri ne se souvenait même pas d'avoir autant rit. Il voulu se relever mais son rival ne lui en laissa pas l'occasion en se jetant de nouveau sur lui pour s'étaler sur son torse. Le brun était pétrifié, ne sachant comment réagir.
Un ange passa. Puis deux. Tout une ribambelle de petits anges blonds qui chantaient Thriller ( ne me demander pas pourquoi ... :roll: ) complètement déchainés, jetant des patates un peu partout.
Quand soudain, un jeune homme à la longue chevelure rousse et aux traits androgynes, sortit d'un trou qu'il avait creusé dans la neige. Il écarquilla de grands yeux verts étonnés, puis sourit insolemment.

- Je dérange à ce que je vois.




A suivre...

Auteur:  Texas Cow-Girl [ 29 Avr 2011 21:41 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

J'adore a fond cette fic
Mais la fin est carrément bizarre :lol:

Auteur:  madoka83 [ 30 Avr 2011 12:57 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

J'adore. :bravo:

Mozart, un pingouin. :laughing: :laughing:

EvL490 a écrit:
- Je dérange à ce que je vois.

Je crois que oui. :lol:

:suite: :suite: :suite:

Auteur:  Helo [ 30 Avr 2011 21:52 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Oulah la fin part en cacahuète non ? XD
:suite: :suite:

Auteur:  amethyst [ 30 Avr 2011 23:13 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

hahah encore une nouvelle fiction :p
le sujet est bien trouvé et super originale (j'imagine bien wolgang se casser la g*eule toutes les secondes :lol: )

c'est à la fois bien écrit et plein d'humour et de légereté.

ça à l'air assez prometteur comme fic ^^

par contre c'est qui le petit roux qui arrive ? :p

Auteur:  EvL490 [ 01 Mai 2011 15:46 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

:reviews: Je suis contente que ma fic vous plaise toujours autant :mrgreen:
Petit chapitre, désolé... Je me rattraperai sur le prochain !
________________________________________________________________________________

Chapitre 2:



Connaissez-vous la surprise ? La gène ? L'envie de meurtre ? Le soulagement ?
Oui ? Et bien vous serez donc parfaitement à même de comprendre Antonio Salieri, vautré par terre avec son pire rival allongé sur lui, emprisonné par la neige, jusqu'à ce qu'un parfait inconnu immerge de cette couche glacée et ne leur adresse un sourire niais.
C'est bon ? Vous visualisez bien la situation ? Parfait.
Je reprend donc: en cet instant, le compositeur officiel de la Cour mourrait d'envie de disparaître aux yeux de ce visiteur inopportun. Sa réputation était complètement ruinée. Mais grâce à l'intrus, ils pourraient peut-être avoir une chance de s'en tirer.
D'ailleurs le sauveur/squatteur se leva au bout d'un instant... avant de retomber sur la glace recouvrant le lac sur lequel étaient les deux compositeurs.

- Et bien, on peut dire vous avez bien choisis votre endroit, je pense que personne ne viendrait vous chercher ici, rit-il gaiement.

- Alors que pouvez-vous bien faire ici justement ? ne pu s'empêcher de répliquer l'italien.

L'intrus haussa des sourcils étonnés. Pendant ce temps, Wolfgang s'était relevé et observait lui aussi son compagnon d'un air surpris. Ce n'était pas dans les habitudes du brun de s'énerver contre un inconnu sans raison. Il faut dire que le blond n'était pas non plus heureux d'avoir été dérangé pendant un de ses rares moment d'intimité avec son italien préféré, mais pas au point d'agresser les honnêtes gens. Quoique... Après un regard au roux malicieux, il devait bien admettre qu'il ne savais point si cet homme pouvait être bon ou malhonnête. Il décida donc de lui accorder le bénéfice du doute.
L'attention de tous les regards les observa tour à tour avant de s'exclamer le plus naturellement du monde:

- Vous étiez donc bel et bien ensemble ! Rosenberg aurait raison pour la première fois de sa pauvre petite vie pathétique ?

- Pardon ? s'exclama tout haut l'italien désarçonné.

Lui et... Mozart... Ensemble... ? Mais oui, bien sûr, et il s'appelait Hamtaro maintenant !

- C'est vraiment étonnant en effet, rit le blondinet insouciant, mais nous sommes bien ensemble en ce moment. Antonio est un compagnon idéal !

Le brun commençait sérieusement à se sentir mal. Quelle était cette nouvelle farce ?

- Mozart, cessez vos idioties. Nous ne sommes et ne serons jamais ensemble, vous comprenez ? Je... Je vous déteste, et vous aussi d'ailleurs ! Je ne vous trouve... pas du tout attirant, je ne craque pas du tout devant vos manières d'enfant, vous n'êtes même pas mon genre ! Je... Je ne vous trouve pas attendrissant le moins du monde, et quand à votre musique, elle est absolument...

Mais l'italien avait beau le vouloir de tout son être, aucune insulte ne sortait. Il croisa le regard ardent de son rival, et murmura:

- Absolument sublime...

A ces mots, le blond se jeta sur ses lèvres. S'ensuivit un baiser passionné auquel l'italien participa, à sa grande honte, sans aucune retenu. Les doigts fins du compositeur autrichien allait descendre sous le manteau de son collègue, mais un raclement de gorge le stoppa brusquement.
Le rouquin eut au moins la décence de paraître un minimum gêné, avant de s'adresser à Salieri avec un sourire enjôleur:

- Quand je parlais du terme "ensemble", je pensais à... tous les deux au même endroit...

Il y eu un petit silence durant lequel le brun s'éloigna le plus possible de son rival, choqué par ce qu'il venait de se passer. Sans s'en rendre compte, ses doigts passaient inlassablement sur ses lèvres.

- Mais vous pouvez continuer, s'exclama soudainement le roux avec entrain, c'était une vision des plus agréable. Au fait, je m'appelle Armand, le neveu de cet idiot de Rosenberg. Il m'avait envoyé vous chercher tous les deux, proclamant que vous êtes toujours fourrés ensemble, et j'ai croisé des gens bien aimables qui vous ont vu passer. Avez-vous déjà jouer à chat perché sur un toit à minuit ? C'est très éprouvant physiquement, je ne le vous conseille pas.

- Mais fermez-là ! craqua l'italien déjà bien assez troublé comme ça.

- Ah, mon oncle me le répète souvent, sourit Armand, et peut-être devrions-nous nous hâter d'aller le rejoindre avant que...

- Armand, expliqua calmement le blond, Antonio et moi-même avons quelques petites choses à régler avant cela. Pouvez-vous nous attendre... dehors ?

- Ah, je vois, sourit le roux, vous... Bon, et bien, prenez votre temps !

Il disparu en un instant. L'italien se demanda furtivement comment un seul homme pouvait débarquer quelque part, changer à jamais la vie de deux personnes, et repartir tout aussi rapidement.

A suivre...

Auteur:  Helo [ 01 Mai 2011 16:37 ]
Sujet du message:  Re: Les avantages de l'hiver - Salieri/Mozart - G

Ah c'était un petit cupidon c'est ça ? =D *sors*
:suite: :suite:

Page 1 sur 3 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
http://www.phpbb.com/