je suis infiniment désolé, cette suite est riquiqui mais avec les oraux de bac j'ai plus trop le temps je m'excuse encore je fais mon possible
------------------------------------
Mozart observa la voiture de luxe italienne se garer, et il se stationna à son tour. Soudain, quelque chose à quoi il ne s'attendait absolument pas se passa. Le très séduisant chanteur au manque cruel de savoir vivre se rapprocha de lui alors qu'il allait sortir de sa voiture, et le fit violemment se rasseoir sur son siège.
- Vous jouez les espions Mozart ?
- Je suis plus fort que James Bond pas vrai ?
Antonio resserra sa prise sur le tee-shirt de cette tête à claque, à tel point que ses jointures en devinrent blanches.
- Foutez moi la paix Mozart ou je jure que je vous fait arrêter.
- Alors tu seras ravi d'apprendre, mon cher Antonio, que c'est le président français lui même qui a insisté pour que je vienne me produire en France.
- Déjà d'une vous m'enlevez ce sourire arrogant de votre face, de deux, je ne vous permet ni de me tutoyer ni de m'appeler par mon prénom, et de trois, dégagez bordel ou je ne réponds plus de mes actes !
Franz-Xaver qui observait la scène n'osait intervenir, avec les temps, il avait appris à garder ses distances quand Antonio avait des accès de colère. Même Caterina et Joseph, qui les attendaient, hésitaient, cependant Joseph décida d'intervenir. Il avait déjà vu Antonio se mettre en colère et ce n'était pas beau à voir. Il ne voyait pas l'homme qui s'était attiré le courroux du sombre chanteur, mais il n'allait pas le laisser se faire découper en morceaux sans agir. Il s'approcha et posa doucement sa paix sur l'épaule d'Antonio.
- Calme toi mon grand.
Salieri se retourna vivement.
- Arrête de m'appeler mon grand, on a que deux ans d'écart ! Je suis pas ton gosse.
- T'es pas mon gosse mais maintenant tu vas lâcher je le jeune homme et... Mozart ?! Vous êtes bien Wolfgang Mozart ?!
Le batteur poussa Salieri sans ménagement et aida le jeune génie à sortir de son véhicule. Wolfgang s'épousseta vivement et adressa un sourire reconnaissant à son sauveur.
- Je suis bien Wolfgang Amadeus Mozart, pour vous servir ! Répondit-il avec un rire nerveux agrémenté d'une courbette frisant le ridicule. Un grand merci d'ailleurs, il 'est pas commode le Tonio. Vous êtes ?
- Joseph, rit l'intéressé. Le batteur de Requiem. Je suis un grand admirateur de votre musique Monsieur Mozart.
- Oh je vous en prie, appelez moi Wolfgang.
Xaver eut un petit sourire amusé devant la situation, mais son sourire se fana légèrement quand il croisa le regard de Salieri.
- C'est bon, grogna-t-il, ne te mets pas dans des états pareils, il est sympathique Mozart. Et puis pour une fois que quelqu'un s'intéresse vraiment à toi...
- Qu'est-ce que tu insinues là ? Répliqua froidement le chanteur.
- Que d'habitude, les personnes qui agissent comme Wolfgang le font pour ta célébrité et ton fric, or lui ne te connaissais pas.
- S'en est d'autant plus vexant, marmonna l'aîné.
Cela fit rire Franz-Xaver qui l'enlaça en se moquant légèrement de son égo sur-dimensionné. Wolfgang, en grande discussion avec Joseph, demanda d'une voix fébrile:
- Il est un peu jeune pour lui non ?
- Mais voyons mon ami, ils ne sont pas ensemble ! S'exclama Joseph.
- Hum... Je peux assister à vos répétitions ? Je n'avais jamais entendu parler de votre groupe avant et j'aimerais bien savoir quel genre de musique vous faites.
- Mais bien sûr Mozart ! Ça serait un plaisir, pas vrai Antonio ?
- Hors de question que ce nabot assiste aux répétitions !
- Oh ouais Mozart, venez ! S'écria Franz-Xaver en l'entraînant pas le bras à l'intérieur.
|