Bonjour les amis
Que vois-je ?! Voilà bien longtemps que je n'avais rien posté dans la section historique ! Horreur ! Moi qui adore le Mozart/Salieri, je ne pouvais pas en rester là !
Je sais que j'ai déjà d'autres fictions en cours... Et le pire c'est que j'ai encore quelques idées en réserve, pour l'historique comme pour le RPS...
mais j'avais très envie de poster quelque chose de nouveau... J'hésitais entre mettre a profit cette idée et une autre plus sérieuse, mais finalement, celle ci l'a emporté... L'autre idée viendra plus tard...
En attendant qu'avons nous là ? Un petit argument léger disons... ^^' Je vous annonce la couleur ? Alors que diriez-vous... De ce que l'on pourrait considérer comme la suite de "Faiblesse" ? Cela vous éclaire peut être sur ce que je compte mettre en place dans cette nouvelle fiction
Cette fiction sera courte : je voulais faire un OS... Problème, en ce moment je suis prise d'une grosse crise de flemme, ce qui m'énerve profondément. En guise de parade, je publie donc ce mini début pour vous donner une idée et pour me forcer à écrire la suite (dont je ne peux pas vous garantir si elle arrivera en un ou plusieurs parties...).
J'espère que vous apprécierez déjà cette intro
Bises à tous
(allez, dodo pour moi maintenant !)Yeux de chiot(s) battu(s)
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Certains phénomènes étaient inexplicables. Inexplicables et inéluctables, de ceux contre lesquels même les hommes les plus déterminés ne pouvaient rien si ce n'était ployer en attendant que le temps s'écoule, laissant la nature faire son œuvre.
Wolfgang Amadeus Mozart était un phénomène. Unique, celui-là.
Oh, une merveilleux et magnifique phénomène, par bien des aspects : une musique indescriptible tant elle était divine, semblable à un cadeaux des anges, à en faire pâlir les doux chants de la nature ; des prunelles grises aux reflets ambrés dont la candeur surprenante ne parvenait pas à dissimuler une joie de vivre débordante ; des cheveux blonds totalement indisciplinés auxquels on prenait rapidement goût lorsqu'il s'agissait de glisser ses doigts entre les mèches rebelles ; une voix cristalline dont le rire sonnait comme le plus retentissant des carillons... La liste pouvait s'étendre sur plusieurs recueils de partitions.
Mais on pouvait en écrire une plus grande encore... Car Wolfgang Amadeus Mozart était également un phénomène capable de bouleverser votre vie, y compris dans le plus mauvais sens du terme : un insolence dont les limites se perdaient à une frontière obscure entre arrogance et indécence, un tempérament provocateur pour tout ce qui sortait de son imagination de compositeur de génie déluré, un goût immodéré pour les plaisanteries de mauvais genre, celles capables de vous pousser dans vos derniers retranchements... En résumé, il disposait d'un panel suffisant de défauts pour provoquer colère, rejet, et désir de meurtre au sein de son entourage. Et il pouvait y parvenir avec une rapidité des plus déconcertantes. Emmerdeur était un terme relativement approprié pour le qualifier, si l'on devait user de son propre vocabulaire.
Oui, Mozart était définitivement le pire des emmerdeurs !
Et ce n'était certainement pas Antonio Salieri, pourtant réputé pour être maitre de ses mots et émotions , qui allait affirmer le contraire. Le talentueux musicien Italien était tombé très tôt dans les filets du Salzbourgeois. Chose étonnante, ses défauts furent les premières graines de la passion interdite qui ne tarda pas à unir les deux mélomanes. Leurs qualités finirent bien ensuite par s'imposer l'un à l'autre, et ils devinrent bientôt un couple d'amants des plus singuliers...
Seulement voilà, malgré tout l'amour qu'ils pouvaient se porter mutuellement dans le secret de la société viennoise, Mozart n'en demeurait pas moins fidèle à lui même : insupportable quand monsieur le génie voulait bien s'en donner la peine, et Dieu savait que cela ne lui demandait pas beaucoup d'efforts... Son obstination était une nouvelle fois venu à bout du calme impérial de Salieri qui était sorti pour la millième fois de ses gonds... Erreur qu'il avait beaucoup de mal à ne plus commettre, car se braquer contre l'Autrichien revenait à laisser la porte ouverte aux coups les plus stupéfiants tant ils devenaient extrêmes, voire inimaginables de par leur bêtise et leur audace. Car quand Wolfgang Mozart avait une idée en tête, rien, pas même une horde de gardes, ne pouvait la lui retirer, et le petit génie mettait alors tout en œuvre pour venir à bout de la froideur de son amant qui lui avait fait affront... Au final, les deux compositeurs campaient sur leur position avant qu'un nouveau conflit n'éclate. L'Italien gagnait parfois. Mozart souvent. Trop souvent. Majoritairement ange la plupart du temps, l'Autrichien savait comment devenir un véritable petit démon, fléau de l'existence de son collègue et amour.
Et le fléau avait de nouveau frappé. À se demander si ce n'était pas la fois de trop ! Il lui en avait fait des sales coups, mais là, cela dépassait les plus hauts sommets !
Furieux contre l'éternel gamin qui lui servait d'amant, pestant de rage dans sa langue natal en grinçant des dents, Salieri se retrouvait dans une situation impossible. À cause de cet idiot irrécupérable, le voilà enfermé... Chez lui, dans sa propre demeure ! Sans aucune aide extérieure quelconque bien sûr. C'eut été bien trop facile et utopique... Pourquoi diable avait-il choisi l'idiot le plus intelligent de toute l'Autriche ?! Mozart était pourtant réputé pour ne pas faire les choses à moitié, il était le premier à pouvoir l'affirmer.
Enfermé... Et surtout face à quelque chose d'inédit et de sombrement inquiétant... Voilà déjà bien une heure que Salieri se trouvait pareil à un lion en cage. Une heure qu'il courrait en tous sens dans sa propre maison pour lutter contre la plus vile des menaces, que son homme avait bien pris soin d'introduire au sein de son foyer.
Jurant dans un souffle, Salieri remit en place une fine mèche brune ayant osé s'aventurer hors de son catogan serré, et scruta son salon d'un œil acéré. Ses yeux n'épargnaient aucun détail. Chaque recoin de la pièce était devenu une potentielle source de danger. Danger bien réel si l'on en jugeait l'odeur nauséabonde qui émanait d'une source encore inconnue. Ce dernier point ralluma l'étincelle de rage endormie au fond de son regard sombre. Wolfgang avait un intérêt plus que garanti à avoir d'ores et déjà rédigé son testament... Il se montrerait sans pitié à son retour !
Soudan, un bruissement provenant du fauteuil au coussin de velours pourpre attira son attention.
Le voilà !
Ses jambes se mirent instantanément en mouvement, et ce fut d'un pas rageur assez inhabituel chez lui qu'il se dirigea vers la provenance de ce son. Cependant, son empressement allait lui coûter cher. Aveuglé par une rage sourde et la volonté d'en finir le plus vite possible, il n'accorda pas son attention pourtant toute méritée à une petite flaque de nature encore inconnue, située aux pieds de son tabouret de pianiste.
La conséquence direct de ce manque de vigilance fut la glissade inopinée de son pied gauche sur le parquet du salon. La chute qui en résulta fut des plus humiliantes et douloureuses. Affalé de tout son long sur le ventre, face contre terre, Salieri venait de perdre toute crédibilité en l'espace restreint de quelques secondes. Rageant une nouvelle fois dans sa barbe, il frappa brutalement le sol de ses poings.
Wolfgang allait le payer cher, très cher ! Antonio se promit de tout faire pour l'empêcher d'afficher son sourire espiègle pour les deux prochains mois à venir.
Alors que son visage reposait encore contre les planches de son salon, une pression soudaine mais duveteuse sur le sommet de son crâne et sur sa nuque lui fit pousser un grognement sonore.
Il venait d'atteindre le fond du gouffre de la dignité...
Un petit jappement retentit alors entre les quatre murs du salon...
Wolfgang... Je te hais !
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A suivre...
Avis ?
