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 Sujet du message: [Finie] La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 23 Fév 2011 17:38 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Titre : La nuit tu m’appartiens
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Pov omniscient

Salieri retint une nouvelle fois un soupir d’exaspération. L’empereur lui avait demandé –ou plutôt il avait exigé de lui- de collaborer avec Mozart pour rédiger un concerto. Sachant très bien qu’il n’avait pas le choix, Salieri s’était rapidement mis au travail, se disait « Plus vite nous commencerons, plus vite je m’en débarrasserais », mais ce n’était pas la seule exigence de l’empereur. Pour être certain que les deux compositeurs se consacreraient entièrement à leur musique, il les avait fait déménager dans une villa éloignée de la ville. Des domestiques passaient uniquement aux heures des repas pour leur apporter de quoi manger, sinon ils étaient seuls toute la journée.

Evidemment, tout aurait été plus simple si l’enthousiasme débordant de Mozart ne le faisait pas piailler comme une pipelette toute la journée durant. Pour quelques notes travaillées, Salieri avait le droit à un grand monologue sur ses précédentes œuvres. Cet
Autrichien était un moulin à paroles…N’allez pas croire que Salieri allait craquer ! Non, c’était déjà fait…

Plutôt que de tuer l’Autrichien bavard et avide de sa reconnaissance, Salieri quitta le banc du clavecin et rejoignis sa chambre dans laquelle il s’enferma. La nuit avait déjà fait son apparition, et comme le repas avait déjà été pris, il pouvait s’en aller dormir sans éprouver de culpabilité à délaisser la tâche confiée par Joseph II. Salieri partit alors se coucher l’esprit tranquille, mais il se releva au beau milieu de la nuit puisqu’il avait soif. Descendant sans bruit les marches, il se dirigea lentement vers la cuisine en prenant garde à ne pas heurter les meubles au passage. Pour rien au monde il n’aurait prit le risque de réveiller l’Autrichien si bavard.

Arrivé à destination, il trouva la cruche d’eau et se servit à boire, toujours en silence. L’été s’étant installé, l’air était lourd et les grillons chantaient dehors, ce que Salieri prit le temps d’apprécier quelques minutes. Détendu au possible, le compositeur préféré de Joseph II reprit la direction de sa chambre dans l’idée de finir sa nuit, mais rien ne se passa de la sorte…

Au détour d’un mur, une ombre se faufila sous ses yeux, l’agrippa en le bloqua dans un angle. Dans la pénombre, Salieri ne pouvait pas voir clairement qui était son agresseur mais il devinait qu’il s’agissait de Mozart alors il ne s’inquiéta pas trop. Il eu tort. Toujours bloqué entre les murs et le corps de l’Autrichien, Salieri sursauta en sentant une main se poser sur son entrejambe. Mais que diable fabriquait Mozart ? Il tenta de le repousser mais le prodige le tenait trop fermement pour que ce soit possible.

_ Cesse de gigoter !exigea autoritairement Mozart.

Surpris par le ton qu’il prenait, Salieri se figea l’espace d’un instant mais ces fugaces secondes suffirent à l’Autrichien pour atteindre son but. Salieri étouffa un hoquet de surprise en sentant la main de Mozart caresser la plus sensible partie de son corps. Même s’il était choqué du comportement de son collègue, Salieri ne pouvait se voiler la face. Il aimait les caresses prodiguées par Mozart et seul son orgueil l’empêchait de se laisser aller aux gémissements qu’il retenait difficilement.

Mozart mit encore plus de cœur à l’ouvrage, désireux de l’entendre –au moins- soupirer son nom, mais rien ne vint, Salieri restait obstinément muet. Comme l’Italien ne s’autorisait pas à se détendre pour profiter pleinement des attentions de Mozart, ce dernier eu beaucoup de mal à lui faire atteindre la jouissance et se volatilisa aussitôt.

Salieri, encore tout chamboulé par ce qui venait de se passer, regagna sa chambre comme s’il était en transe et se recoucha pour se rendormir immédiatement.

XxXxXxXxXxXxX

Le compositeur préféré de Joseph II se réveilla difficilement le matin suivant. Il ne savait pas s’il avait rêvé ou si Mozart lui avait vraiment accordé ses attentions la veille. Il se conforta dans l’idée qu’il était fatigué et que voir si souvent Mozart l’avait conduit à avoir ces étranges rêves.

Comme tous les jours, Salieri s’habilla et descendit les escaliers, résigné à devoir passer une nouvelle journée de labeur avec Mozart. Il trouva ce dernier de bonne humeur et comme il ne fit aucun commentaire sur les évènements de la veille, il déduisit qu’il avait tout simplement rêvé.

La journée se passa à l’identique de toutes celles écoulées en ces mêmes lieux : Mozart passait son temps à babiller inutilement et Salieri essayait tant bien que mal de le supporter et de le mettre au travail. Rien de nouveau en somme. Pourtant, la nuit tombée, Salieri éprouva un sentiment d’excitation mêlé à de l’appréhension à l’idée d’aller se coucher. Il ne se l’expliquait pas. Le sentiment était là, voilà tout…

Passant outre cette sensation étrange qui faisait battre son cœur plus vite, Salieri monta se coucher. La lune était pleine ce soir. Au loin, il pouvait entendre un loup hurler dans les bois voisins. Pour une raison inconnue à l’Italien, ce dernier ne trouvait pas le sommeil. Il eut beau se tourner et se retourner sur sa couche, impossible de trouver les bras reposant de Morphée. Excédé, il finit par se lever pour rejoindre le salon pour récupérer le livre qu’un ami lui avait offert et qu’il n’avait pas encore trouvé le temps de lire.

Comme la veille, l’ombre fit son apparition. Cette fois-ci en revanche, Salieri fut intercepté dans le hall d’entrée alors qu’il se dirigeait vers le salon. La prise de son tortionnaire se fit moins forte que la veille et les plaisirs prodigués furent encore plus grands. Seuls de petits éléments changèrent… Le contact était plus doux et l’ombre lui vola un baiser avant de disparaître à nouveau.
Salieri se réfugia une nouvelle fois dans sa chambre, se demandant sérieusement s’il ne commençait pas à devenir fou. Tout cela n’avait aucun sens ! Mozart était le seul à vivre avec lui dans cette villa et il aimait la compagnie des femmes ! Salieri n’y comprenait
rien. La seule solution qu’il trouva fut qu’il perdait l’esprit, qu’il était simplement victime d’hallucinations.

Alors qu’il se torturait toujours l’esprit avec ces questionnements, Morphée eut pitié de lui et l’emporta dans son monde d’oubli pour quelques heures…

XxXxXxXxXxXxX

Une semaine s’était écoulée depuis cette nuit, et toutes les suivantes avaient suivit le même schéma. Salieri était convaincu de perdre l’esprit à présent. Ses fantasmes peu ordinaires s’étaient transformés en hallucinations qui lui semblaient si réelles… C’était là la seule explication que Salieri avait trouvé.

Cette nuit-là serait différente, il se l’était promis. Ce soir il lutterait contre ses instincts, il ne quitterait pas sa chambre. Pour y parvenir, il avait déjà récupéré le livre au salon et une carafe d’eau pour supprimer tous les motifs qui auraient pu le pousser à sortir de sa chambre. Tel un enfant qui a peur du noir, il avait disposé des bougies dans sa chambre de sorte à supprimer la moindre zone d’ombre.

Sa montre en main, Salieri ne comptait plus ses soupirs. Il ne parvenait pas à trouver le sommeil, une fois de plus, et il n’arrivait pas à se concentrer sur le livre que son ami lui avait offert. La tentation de sortir de la chambre l’écrasait, mais pour sa santé mentale il savait qu’il ne pouvait pas se le permettre. Alors il attendait, fixant sans même la voir la porte de sa chambre.

2 heures du matin. Toujours rien. Salieri passa ses mains sur son visage. La fatigue le tenaillait, et pourtant il ne réussissait toujours pas à s’endormir. Pourquoi Morphée l’avait-elle abandonné ? Pourquoi la nuit était-elle si longue ? Tous les démons de l’enfer s’étaient-ils associer pour le faire sombrer dans les abysses de la folie suprême ?

Pensant qu’un peu d’air lui ferait du bien, Salieri délaissa son lit pour aller ouvrir sa fenêtre et respirer à grands coups. Un regain d’énergie roula dans son être torturé. Oui, il affronterait cette nuit. Il n’avait jamais laissé personne avoir un quelconque pouvoir sur lui, et il ne comptait pas abandonner son indépendance aujourd’hui. Quel que soit ce mal qui le rongeait, il allait disparaître au lever du jour, alors que la vérité ultime s’imposerait à lui.

La porte de la chambre de Salieri grinça, ce qui fit retourner vivement l’Italien. Il n’y avait pas de folie dans son esprit. Mozart se tenait bien là, à l’encadrement de la porte. L’ombre venait d’être démasquée. Tout ce qui s’était passé cette dernière semaine était vrai…

Salieri ne savait pas s’il devait se réjouir de savoir qu’il jouissait encore de toutes ses facultés mentales ou s’affoler du comportement diurne de l’Autrichien. L’Italien n’eut pas trop le temps de réfléchir à l’attitude à adopter puisque son collègue avançait déjà. Il vint lui prendre la main et le fit assoir sur le bord de son lit, s’agenouillant entre ses jambes. En voyant Mozart commencer à défaire son pantalon, Salieri sortit un peu de sa transe.

_ Non, murmura-t-il peu convaincant.
_ Chut, susurra tendrement Mozart. La nuit tu m’appartiens…

Et avec ces derniers mots il baisa chastement les lèvres de l’Italien. Le voyant se laisser faire, il approfondit le baiser, glissant sa langue dans la bouche de son amant. Salieri, hébété et émerveillé à la fois, finit par répondre aux avances des lèvres de Mozart. Ce dernier déboutonna lentement la chemise de son amant, sans pour autant chercher à lui retirer, et arriva enfin à sa ceinture. Mozart ne quitta pas les lèvres de celui qu’il désirait depuis si longtemps et ajouta quelques caresses qui firent soupirer son amant de plaisir. Un sourire s’afficha sur les lèvres de l’Autrichien, ravi d’avoir le début d’une réaction qu’il attendait depuis leur première rencontre.

Non sans regrets, Mozart quitta les lèvres de l’être chéri et laissa descendre les siennes sur son torse, migrant inexorablement vers la partie la plus intime de son anatomie. Un sourire enjôleur aux lèvres, Mozart accorda les plus délicieuses attentions à son amant. Celui-ci se tendit, surpris, mais se laissa ensuite emporter par le plaisir.

_ Wolfgang !geignit l’Italien.

Juste un prénom, et c’était pourtant tout ce que désirait Mozart. Il gardait bon espoir de lui faire crier très prochainement… Une fois que le plaisir de son partenaire ait atteint son apogée, Mozart s’allongea sur lui, caressant tendrement son torse finement musclé. S’il ne savait pas son amant si fatigué, il n’aurait pas eu de scrupules à poursuivre leurs ébats, mais il devait bien admettre que Salieri méritait bien un peu de repos. Les nuits qu’il lui avait fait passer n’était pas tranquilles et il voyait chaque jour ses traits un peu plus tirés par la fatigue.

Peu à peu Salieri s’endormit, Mozart le câlinant toujours un peu. L’Autrichien le trouvait vraiment adorable ainsi démuni de son masque de faux-semblants. Il le couvrit des couvertures et quitta la chambre après lui avoir volé un dernier baiser. Il serait bien resté, mais pour la bonne poursuite de son plan il avait besoin de se retirer avant qu’il se réveille au matin, sans oublier que lui aussi avait besoin de dormir.

XxXxXxXxXxXxX

La journée suivante se déroula comme les autres, à la différence près que Salieri se savait maintenant sain d’esprit, ce qui le soulageait. Les deux compositeurs firent comme si rien n’avait changé, mais au sourire coquin de Mozart, on devinait facilement que des plans peu louables se formaient dans son esprit. Salieri l’ignora du mieux qu’il put pour se consacrer à son travail mais l’Autrichien ne l’aidait pas vraiment. Alors qu’il faisait tout pour croiser son regard concupiscent, lui tournant le dos en donnant l’impression d’étudier une feuille de partitions, Mozart vint « innocemment » se coller à son collègue, son entrejambe en contact avec les fesses de l’Italien. Ce dernier sursauta mais prit le partit de faire abstraction de ce contact, sachant pertinemment que les choses dégénéreraient rapidement s’il cherchait à s’éloigner.

Le reste de la journée se passa ainsi, Mozart cherchant à aguicher son amant sans pour autant aller plus loin, et Salieri faisant de son mieux pour lui résister. L’Italien était vraiment impatient de voir la nuit arriver et Mozart salivait d’avance de se savoir si proche d’obtenir ce qu’il voulait. Dans cette dernière ligne droite, la tension se faisait plus lourde que jamais dans la villa.

La nuit tomba enfin. Les grillons chantèrent dans l’air lourd de la nuit, la brise légère apportait le son du bruissement des feuilles aux oreilles de Salieri qui recouvrit ainsi son calme. Cette nuit, il n’allait pas attendre sagement que Mozart vienne le rejoindre. Une dizaine de minutes après avoir rejoint sa chambre, Salieri la quitta au profit de celle de Mozart. La passion l’étouffait. Il y pénétra sans frapper mais ne surpris pas l’Autrichien puisque ce dernier l’attendait, assis sur son lit avec un sourire carnassier.

Mozart se leva et Salieri combla la distance entre eux, l’attrapant par la nuque pour écraser ses lèvres sur les siennes. L’Autrichien gémit, aux anges, et s’accrocha à la chemise de son amant tout en approfondissant le baiser. Les deux compositeurs s’enflammèrent. Mozart entraina son amant par le col pour le repousser sur le lit et ainsi s’installer à califourchon sur sa taille. Reproduisant les mêmes gestes que la veille, Mozart déboutonna la chemise de Salieri et lui offrit un plaisir sans nom, encouragé par l’intéresser qui le guidait, une main dans ses cheveux emmêlés. Pour le plus grand bonheur de Mozart, il parvint enfin à faire crier son nom à Salieri. Mais la nuit ne s’arrêtait pas là… non, pas cette fois…

Alors que Salieri voulait retourner la faveur à son partenaire, ce dernier refusa, souhaitant ne faire plus qu’un avec l’être chéri en secret. Prenant soin de ne pas lui faire trop mal, Mozart exauça son vœu et quand la douleur fit enfin place au plaisir, les deux compositeurs s’aimèrent librement, pendant plusieurs heures.

Quelques heures avant l’aurore, alors que Mozart dormait comme un bébé, Salieri quitta la chambre, conformément aux règles qu’il s’imposait. Cette relation ne devait exister que la nuit… Elle serait trop mal vue par les courtisans ou toute autre personne extérieure à l’affaire…

Enfin en paix avec lui-même à ce sujet, Salieri s’endormit paisiblement, repu d’amour pour la première fois de son existence.

XxXxXxXxXxXxX

Le travail des deux compositeurs était maintenant achevé. Leur routine n’avait pas changé depuis leur première fois, mais Salieri savait qu’ils ne pouvaient plus continuer, et même s’il en souffrait beaucoup, il savait qu’une conversation avec Mozart s’imposait pour mettre fin à cette courte idylle. Le jour de leur départ, Salieri alla trouver Mozart dans sa chambre alors qu’il faisait son paquetage.

_ Juste une dernière chose avant de partir : ce qui s’est passé ici reste ici, précisa l’Italien non sans regret.

Mozart releva la tête et s’approcha de son amant. Salieri craignait qu’il fasse une scène, qu’il se mette à pleurer et refuse de tout oublier, mais l’Autrichien n’en fit rien. Cela fit un peu de peine à Salieri mais il ne pouvait pas vraiment souhaiter la tristesse de celui qu’il aimait tendrement.

_ Je ne voyais pas cela différemment, approuva Mozart dignement.
_ Bien. Adieu Wolfgang, souffla Salieri peiné.

Mozart savait ce qu’il voulait dire. Il disait adieu à leurs ébats, à leurs familiarités complices, à leurs passions… L’Italien s’approcha pour déposer brièvement ses lèvres sur celles de l’homme qui fut son amant. Un baiser d’adieu… Très vite, Salieri tourna les talons, retenant ses larmes, et quitta la villa sans un regard en arrière.

_ A très bientôt Antonio, murmura Mozart pour lui-même.

Pas qu’il soit décidé à faillir à sa parole, non… Il avait d’autres projets… Ici, il avait obtenu les nuits de celui qu’il aimait, mais une fois de retour chez lui, il lui déroberait aussi ses journées…

Oui, le jeu allait recommencer…

XxXxXxXxXxXxX

_ Une pure merveille !s’extasia l’empereur après le concerto donné par Mozart. Si j’avais su, je vous aurais fait travailler avec Salieri plus tôt !

Mozart sourit et accepta modestement les compliments de l’empereur, attribuant tout le mérite à son collègue Italien. Ce dernier avait quitté le palais peu après la fin de la représentation. L’Autrichien avait du mal à tenir en place. Il voulait mettre son plan à exécution ce soir et devoir écouter les compliments de courtisans qui ne connaissaient rien à la musique l’insupportait.

Lorsqu’il put enfin s’éclipser, il courut en direction de la demeure de son aimé. S’étant renseigné au cours de la semaine, il savait exactement comment faire pour y pénétrer sans réveiller son occupant. Il y avait un balcon à l’arrière de la maison, et Salieri aimait bien dormir avec les portes donnant dessus ouvertes. S’aidant d’un muret non loin, Mozart grimpa souplement au balcon et entrebâilla les doubles portes de façon à pouvoir se faufiler dans la chambre plongée dans l’obscurité. La faible lueur provenant de la lune lui permit de deviner la forme endormie de son amant sur le lit.

Un sourire carnassier accroché aux lèvres, il avança sans bruit et se glissa sous les couvertures en prenant soin de ne pas le réveiller. Il consacra de douces attentions à celui qu’il aimait.

_ Wolfgang, gémit Salieri toujours endormi.

L’Autrichien sourit et laissa ses mains parcourir le corps si désirable de son amant, ce qui eu pour effet de le réveiller. Salieri ne s’opposa en rien aux douceurs de Mozart et laissa le plaisir déferler dans son corps avant d’attirer son amant à lui pour l’embrasser langoureusement.

_ Je t’ai manqué Antonio ?fanfaronna Mozart.

Le prodige ne lui laissa pas le temps de répondre et fondit une nouvelle fois sur les lèvres de celui qui possédait son cœur pour un baiser encore plus fougueux que le précédent. Une fois haletant, il se souvint de la dernière conversation qu’ils avaient eut.

_ Tu m’avais pourtant dit qu’on tournait la page, lui fit remarquer Salieri.
_ Et c’est exactement ce que nous avons fait, sourit Mozart. Là-bas je n’avais que tes nuits, maintenant je veux tes jours et tes nuits…

Sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, Mozart l’empêcha de parler en lui ravissant ses lèvres pour un baiser tendre. Salieri se laissa emporter par l’enthousiasme de l’Autrichien et ils purent poursuivre leur nuit sans qu’aucun obstacle ne se dresse entre eux.

Certes, Salieri n’était pas encore prêt à avouer ses sentiments à son exubérant amant, mais Mozart était prêt à attendre le temps qu’il faudrait, surtout que maintenant il avait ses jours et ses nuits… Mozart avait échoué à se l’approprier par les voies doucereuses de l’amour, mais la passion et le désir achèveraient facilement de l’aider à s’emparer du bel Italien qui occupait toutes ses pensées…





FIN

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Dernière édition par Emy64 le 26 Fév 2011 11:29, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 18:11 
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Le slash, kesako ?
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Wai =D
J'adore ^^
T'écris toujours aussi bien (j'me répète , j'sais x])
Bravo!!! :bravo: :bravo: :bravo:
Citation:
Le reste de la journée se passa ainsi, Mozart cherchant à aguicher son amant sans pour autant aller plus loin, et Salieri faisant de son mieux pour lui résister. L’Italien était vraiment impatient de voir la nuit arriver et Mozart salivait d’avance de se savoir si proche d’obtenir ce qu’il voulait. Dans cette dernière ligne droite, la tension se faisait plus lourde que jamais dans la villa.

Héhé :mrgreen:
Citation:
Même s’il était choqué du comportement de son collègue, Salieri ne pouvait se voiler la face. Il aimait les caresses prodiguées par Mozart et seul son orgueil l’empêchait de se laisser aller aux gémissements qu’il retenait difficilement.

Si c'est pas meugnon ça :ange:
Citation:
_ Et c’est exactement ce que nous avons fait, sourit Mozart. Là-bas je n’avais que tes nuits, maintenant je veux tes jours et tes nuits…

Mision réussie pour Wolfi! //SHBAMM!// *meurs* xD
Citation:
Certes, Salieri n’était pas encore prêt à avouer ses sentiments à son exubérant amant, mais Mozart était prêt à attendre le temps qu’il faudrait, surtout que maintenant il avait ses jours et ses nuits… Mozart avait échoué à se l’approprier par les voies doucereuses de l’amour, mais la passion et le désir achèveraient facilement de l’aider à s’emparer du bel Italien qui occupait toutes ses pensées…

Ca donne envie d'avoir une petite suite :wouah:

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Blaise Pascal


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 18:13 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !

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Localisation: trop loin de certaines personnes
j'aime bien cette fic

le style est agréable a lire :bravo:

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 19:26 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Aussi bien que d'habitude :D
On pourrait presque croire que l'empereur avait une idée derriere la tete en les envoyant travailler ensemble.... Ils ont tres bien "travaillé" d'ailleurs :ange:
:bravo: :bravo: :bravo:

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Mozart L'Opera Rock
19/06/11 : un spectacle magnifique, des artistes géniaux, talentueux, magnifiques....
Un des moments preferes : quand Mikele met un bras autour des épaules de Flo et qu'ils crient ensemble "We love you !"


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 21:41 
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Je suis POUR les travaux (pratiques :mrgreen: ) en collaboration !!
Aha, je t'ai également commenté ça sur FF.net.
C'est exquis, comme d'habitude :D J'aime quand Wolfi de montre... Prédateur hihi....
Antonio n'est qu'un homme :mrgreen:

C'est superbe en tout cas :bravo:

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

- Mikelangelo Loconte -

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 22:25 
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Localisation: Essonne
Bah dis donc Mozart y se sent plus ces temps ci à aguicher le pauvre Salieri :mrgreen:
Et encore une victoire pour lui !
:bravo:


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens
MessagePosté: 23 Fév 2011 23:10 
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Mine de rien c'est victoire sur victoire pour Wolfi :mrgreen:

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 26 Fév 2011 21:12 
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Messages: 4977
Localisation: quelque part sur scène entre deux actes
:bave: :bave: :bave:
wahou un vrai chef d'oeuvre ! Très malin ce petit Wolfi, son petit jeu la nuit était très intéressant lol
une magnifique fic

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 27 Fév 2011 08:42 
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oh ! :wouah: :wouah:

J'adore ! C'est superbe !!! :heart:
Merveilleusement bien écrit ! Et vraiment original !!
Wahou, je ne trouve même pas les mots mais j'adore cet OS ! Splendide ! :D

:bravo: :bravo: (Hum, j'aimerais bien une petite suite, moi :mrgreen: )

P.S. Merci pour le titre ;)


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 13 Avr 2011 20:12 
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Localisation: derrière toi!
Un OS très réussi, agréable à lire... Mozart est taquin et Saliéri se laisse prendre au jeu...
Bravo et merci... :)

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Tout ce temps que j'ai perdu...


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 02 Mai 2011 00:30 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Ailleurs quelque part dans le monde entre Toronto & Los Angeles. ♥
Ta fic est juste magnifique! :heart:
J'aime beaucoup Mozart et on jeu : autant le jour que la nuit, finalement Salieri aura succombé à ses charmes! :)
:bravo: :bravo:

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"Il est parfois difficile de descendre de son nuage.."


19 Juillet, un rêve de réalisé :) #ThirtySecondstoMars :)


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 22 Sep 2011 21:03 
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Localisation: En plein milieu des étoiles
Je l'avais déjà lu sur ff.net, mais la relire m'a vraiment plu. Ton écriture est magnifique. Elle glisse et on dirait que les mots que tu choisis sont fait pour être combinés. C'est un très beau texte (comme tout ceux que tu écris d'ailleurs !).

Mozart m'a beaucoup fait rire. Ce côté enfantin, tout à fait lui. Et Salieri :bave: dans n'importe quelle situation je pense que je l'aimerai. Ce côté sombre et réserver, me fait fondre :heart:

Bravo et merci


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 28 Oct 2011 19:00 
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Messages: 242
:bave: :bave: :bave: :bave:
Je crois que de tous tes OS Mozart/Salièri (que j'ai lus) lui est mon préféré ! :D
J'aime l'idée de Wolfgang, qui rend fou Antonio ! ^^
Encore une fois une histoire super réussis, que j'aime à la folie! :heart: :heart:

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Le Slash vaincra !

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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 18 Mai 2012 08:29 
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Slash ou non, telle est la question...

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Salieri qui pense devenir fou. Et Mozart qui en profite ! J'adore ce garçon !

C'est vraiment une très belle histoire d'amour. J'en suis fan !

Bravo ! et Merci !!

:wouah: :wouah: :wouah:


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 Sujet du message: Re: La nuit tu m'appartiens Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 20 Mai 2012 13:27 
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Slash ou non, telle est la question...

Inscription: 09 Mai 2012 18:15
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Je viens de la relire... encore... je suis toujours aussi fan...
Il manquerait un peu de lemon... mais bon, ce n'est que mon avis de perverse ! :lol: :lol:

Encore bravo ! Et Merci !!


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