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 Sujet du message: [Finie] Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 22 Fév 2011 23:04 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Titre : Je veux voir le vrai toi
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Pov omniscient

_ C’est une pure folie !tonna Salieri. Un scandale, une insulte, un…
_ Sornettes ! C’est un chef-d’œuvre mais vous êtes trop borné pour l’admettre !répliqua Mozart sur le même ton. Vous êtes si étroit d’esprit, si…
_ Suffit !hurla l’empereur excédé.

Les deux hommes cessèrent leur querelle pour réaliser que tout le monde les regardait attentivement. En effet, les deux compositeurs s’était croisés à l’occasion d’une représentation des Noces de Figaro réajustée par Mozart, et quand ce dernier avait demandé l’avis de son modèle, tout avait dérapé… La dispute avait commencé depuis plusieurs minutes maintenant –une bonne vingtaine- et rien ne les avait fait arrêter jusqu’au cri de l’empereur.

Lorsqu’il le vit rouge de colère, Salieri su immédiatement qu’il fallait faire profil bas pour échapper à ses foudres, mais l’impétueux Autrichien n’était pas de cet avis-là. Il revint pointer son doigt accusateur sur la poitrine de Salieri, débitant des bêtises irréfléchies sans prendre le temps de respirer correctement. Cette fois-là, c’en fut trop pour l’Italien. Tout, dans son regard noir rempli de haine, aurait dû avertir l’Autrichien et le pousser à se reculer, mais le petit prodige était trop têtu et ne se laissa pas intimider si facilement. Grand mal lui en fasse… Salieri lui décocha une droite dont il était certain de se souvenir pendant un bon moment.

Les courtisans autour d’eux hoquetèrent, choqués par la violence de l’échange, et reculèrent prudemment. L’Italien en serait bien resté là, mais dès qu’il fut relevé Mozart afficha son sourire provocateur et poursuivit la liste des défauts qu’il prétendait trouver à son collègue. Un nouveau coup de poing fut gracieusement offert par Salieri. Mozart eut un peu plus de mal à se relever, le massant la mâchoire endolorie par ces deux coups, mais rien ne l’arrêtait.

La rage de Salieri augmenta de façon exponentielle. Il attrapa le prodige par le col de sa chemise bien trop colorée et le plaqua au premier mur venu. Bien que la douleur se propage rapidement dans le dos de l’Autrichien, il ne cessa pas de sourire pour pousser Salieri encore plus loin.

_ Salieri !s’énerva l’empereur.

L’Italien lâcha sa proie sans le quitter du regard, parfaitement conscient qu’il ne pouvait pas se permettre d’assouvir sa haine maintenant. Seulement Mozart n’était pas encore parvenu à ce qu’il voulait donc il continua son jeu.

_ Vous savez quel est votre problème Salieri ?sourit-il provocateur. Vous n’allez jamais au bout de vos émotions, c’est pour ça que votre musique sonne aussi faux que votre vie !

Salieri oublia tout : la présence de l’empereur, l’ignorance qu’il vouait à Mozart et à ses propos, son légendaire calme, les courtisans avides de ce genre d’accrochages, sa réputation… ; et se jeta sur Mozart pour l’ensevelir sous ses coups implacables.

L’empereur fulminait devant l’indiscipline de ses deux compositeurs favoris. Il avait toujours apprécié Salieri pour son calme et sa retenue, mais là il ne le reconnaissait plus. Son changement datait de l’arrivée de Mozart à la cour…

_ Gardes !appela l’empereur furieux. Séparez-les et emmenez-les aux cachots ! Un petit séjour à l’ombre leur fera le plus grand bien !

Trop obnubilé par son rival, Salieri ne réalisa même pas la signification de l’ordre qui venait d’être donné et se débattit furieusement quand les gardes le saisirent. Malheureusement pour l’Italien, il ne faisait pas le poids face à la garde impériale et il fut emmené de même que Mozart qui ricanait toujours, fier de lui et pourtant tout ensanglanté.

L’Italien et l’Autrichien furent enfermés dans des cachots humides et voisins mais néanmoins séparés. Il en allait de la survie de Mozart arrivé à ce stade-là… Salieri respira à grands coups, les yeux fermés, et frappa dans les pierres épaisses qui constituaient sa prison pour exorciser sa rage maintenant qu’il n’avait plus la possibilité de l’assouvir sur Mozart.

Une fois qu’il eut fait le vide dans son esprit, l’Italien s’installa sur la planche humide qui faisait office de couche et tenta de faire abstraction de tout ce qui se trouvait autour de lui, mais rein n’y fit. Les soupirs d’exaspération de Mozart, les rats courant sur les pierres sales, les gouttes d’eau provenant de l’excès d’humidité dans la pièce et qui venaient s’écraser inlassablement sur le sol… ; tous ces bruits mettaient à rude épreuve les nerfs du compositeur tant aimé de Joseph II.

Pour ne rien arranger, Mozart décida qu’il lui avait laissé suffisamment de temps pour se calmer et réattaqua sur la même problématique fâcheuse que précédemment.

_ Vous voyez Salieri ? Si vous laissiez plus souvent libre court à vos émotions nous n’en serions pas là.
_ Evidemment, laisser tout le monde savoir ce que vous ressentez est bien meilleur, ironisa Salieri cassant. Je ne vois même pas pourquoi je vous réponds. C’est de votre faute si nous sommes ici.
_ Ma faute ?répéta Mozart outré. Mais j’essaie juste de vous aider !

Salieri soupira et décida de ne plus prêter attention aux propos de l’Autrichien exubérant. Il finirait bien par se lasser de parler tout seul…

_ Vous savez Salieri, la première fois que je vous ai vu, j’ai tout de suite su qu’il y avait vraiment quelqu’un de passionnant à connaître sous ce masque de froideur et d’indifférence, confia Mozart très sérieux et presque timide. Et c’est cette personne que je m’efforce de découvrir.
_ En faisant tout pour me pousser à la crise de nerfs ?grogna l’Italien en contenant mal sa colère.
_ La colère donne toujours de meilleurs résultats, éluda l’Autrichien penaud. Quand vous prenez des années à connaître quelqu’un de faux, juste pour gagner sa confiance, vous n’avez même pas la certitude qu’il vous dit la vérité. Sur le coup de la colère, nos réflexes trahissent qui nous sommes vraiment. Je ne dis pas là que vous êtes violent, juste que vous êtes un homme passionné même si vous donnez l’impression d’être blasé par la vie.

Bien que choqué par les propos de Mozart, Salieri décida de ne rien en laisser paraître. Le petit prodige avait raison, et c’était bien ça qui l’effrayait. Il ne supportait pas de se sentir si vulnérable, de savoir que quelqu’un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. C’était dérangeant et l’Italien connaissait un sentiment d’insécurité encore très mal connu. Cette carapace de faux semblant qu’il arborait depuis si longtemps pour le protéger de tout était inefficace face à Mozart…

_ Voyez ? Vous recommencez à vous cacher !lui lança Mozart de façon réprobatrice. Ce n’est pas du tout bon pour vous tout ça ! Vous allez vous enfoncer dans la solitude et au final vous n’aurez aucun véritable ami puisque personne ne vous connait !

Salieri avait l’impression de nager en plein cauchemar. Mozart avait touché ses cordes sensibles à chaque fois, tantôt en lui parlant de sa musique, tantôt de sa carapace vierge de personnalité, et maintenant en lui parlant de cette solitude qui l’écrasait chaque soir. L’Italien considéra dans la seconde Mozart comme un danger sans égal. Il le cernait trop… Sa peur lui fit perdre le contrôle de sa colère et Salieri laissa entrevoir une nouvelle fois sa vraie face puisque l’Autrichien voyait dans son emportement la traduction de son affolement.

_ Et pourrais-je savoir pour quelle obscure raison le « grand Mozart » se permet ainsi de prétendre me connaître et de vouloir m’aider ?cracha presque Salieri.

Mozart lui sourit. Finalement Salieri était très malléable, il pouvait l’amener au bout des réflexions qu’il menait lui-même.

_ Je veux vous aider parce que j’ai beaucoup d’admiration pour vous, admit Mozart sans la moindre gêne. Mais il lui manque malgré tout du piment, tout comme à vous. Si vous viviez votre vie pleinement, il s’en ressentirait sur vos compositions qui deviendraient alors des chefs-d’œuvre incontestables. Evidemment, il n’y a pas que l’aspect créatif qui m’intéresse…

Cette dernière phrase prononcée sur ce ton –suggestif ?- poussa Salieri à sortir de son mutisme pour observer la victime de ses coups. Son visage encore tuméfié, Mozart était appuyé contre les barreaux de son propre cachot, reluquant son voisin en se mordillant la lèvre inférieure, une étincelle avide dans ses yeux. Le cœur de Salieri s’affola sans qu’il en sache vraiment la raison. Il pensait devenir fou… Mais pourquoi diable Mozart le regardait-il ainsi ?

_ Dans ma vie, j’ai toujours senti un vide, un manque, au fond de moi, raconta Mozart avec un regard assez absent. J’ai essayé de combler ce vide par la compagnie des femmes mais le plaisir qu’elles me procuraient était si éphémère… Puis j’ai rencontré Aloysia. Ah… Aloysia… Quelle créature étonnante ! On ne pourrait pas se douter qu’une âme si corrompue se cache sous cette physionomie si douce ! Toujours est-il que j’ai oublié ce manque quand elle était là. Bien sûr, il était toujours présent, mais je parvenais à en faire abstraction. Pourquoi je te raconte tout ça ?

Salieri tiqua au « tu » mais ne fit aucune remarque, absorbé par le récit de Mozart.

_ Parce que, quand je t’ai rencontré, j’ai senti que ce manque était comblé. En ta présence, je me sens complet, parfaitement apaisé et heureux. Je n’ai besoin de rien d’autre. Le manque se fait plus violent en ton absence, évidemment, mais je m’efforce de me concentrer sur ma musique pour ne pas être privé de toi. Mais toi de ton côté, tu es si froid et distant. C’est pour cela que je te pousse dans tes derniers retranchements, pour que tu dévoiles enfin à moi. Soit certain d’une chose Antonio : je n’aurais de cesse que tu sois mon amant ! Maintenant que je t’ai trouvé, je ne vais plus te lâcher.

Salieri frissonna. Il voulut attribuer cela à l’humidité et la froideur des cachots, mais il savait au fond de lui que les propos de Mozart étaient seuls responsables de son état. L’Italien ne savait pas vraiment s’il devait considérer ses paroles comme des menaces ou des promesses. Il en voulut à l’Autrichien de l’avoir tant chamboulé et s’enferma dans son mutisme, tournant le dos à son voisin qui le lorgnait sans vergogne.

XxXxXxXxXxXxX

Deux jours s’étaient écoulés depuis la bagarre et les deux compositeurs étaient toujours enfermés. Un garde les avait informés que l’empereur avait décidé de les laisser là une semaine « Le temps qu’ils apprennent à se supporter un minimum ». Salieri était toujours aussi torturé par les paroles prononcées par le jeune prodige. Il ne savait pas quel parti adopter, alors en attendant de se retrouver loin de lui pour pouvoir y réfléchir posément, il ne pipait pas mot à son voisin.

Mozart s’ennuyait beaucoup et n’aimait pas l’atmosphère lugubre des cachots et tous ces petits bruits peu agréables alors il s’était mis en tête de combler le silence en parlant à son voisin –bien que ce dernier ne lui réponde jamais. Il lui raconta sa vie dans les moindres détails, lui confia ses craintes, ses joies, ses désirs et ses projets. Au fond de lui, la présence de Salieri le réconfortait énormément dans ces moments pénibles.

Dans la fin de la matinée du troisième jour d’enfermement, un nouveau prisonnier fut amené dans le cachot juxtaposé à celui de Salieri. Le garde le mit en garde, lui expliquant que l’homme avait tenté d’assassiner l’empereur. Peu enclin à se laisser influencer par cet élément, Salieri n’évalua pas la dangerosité du personnage dans un premier temps, mais la suite lui fit regretter son erreur. Alors qu’il tournait en rond, juste à la portée du malfrat, bien que séparé par les barreaux des cachots, l’homme tenta de saisir le compositeur par surprise dans l’idée de lui faire un étranglement. Mozart surveillant avec attention celui qu’il aimait, il put l’avertir juste à temps et Salieri esquiva l’attaque du truand.

Le compositeur Italien recula prudemment pour se mettre le plus loin possible de l’homme qui avait attenté à sa vie et se fut bientôt Mozart qui l’agrippa de toutes ses forces, le bloquant dos contre les grilles et sans défense. Des deux, il se demanda lequel était le pire finalement.

Mozart ne réalisa pas les pires craintes de Salieri et ce dernier s’aperçut bientôt qu’il ne faisait que l’enlacer, choqué par ce qui venait d’arriver.

_ Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ? Tu n’es pas blessé ?débita Mozart affolé.
_ J’aimerais bien pouvoir respirer, grogna Salieri gêné par ce contact.
_ Bien sûr, pardon, s’excusa l’Autrichien en relâchant sa prise sans pour autant s’offusquer de sa réaction.

Salieri pivota sur lui-même en lui adressant un regard sévère mais il commit une nouvelle erreur. Les mains de Mozart jaillirent entre les barreaux, s’emparèrent de son visage et l’attirèrent plus près de lui, ne manquant pas de lui faire se cogner le front dans son élan. Un peu étourdit par le coup qu’il venait de recevoir, Salieri ne vit pas les lèvres de Mozart s’approcher et fut incapable de réagir lorsqu’elles s’imposèrent aux siennes. Le choc traversa tout le corps de l’Italien qui tenta peu après de se dégager. Mozart insista encore un peu, profitant un maximum du baiser, et finit par lâcher son amant.

Le compositeur Italien respirait fortement lorsqu’il se recula d’un pas des grilles pour se soustraire aux bras de Mozart et l’observer avec étonnement. L’Autrichien arborait un sourire extasié, sa respiration elle aussi erratique, et contemplait son voisin avec tant d’amour qu’on eu put croire qu’il venait de lui offrir un présent d’une valeur inestimable.

Derrière les deux compositeurs, le troisième prisonnier s’agitait, prit par un nouvel accès de démence. Ses cris interpellèrent les gardes qui vinrent vérifier que les deux compositeurs ne s’entretuaient pas.

_ Il a essayé de tuer Antonio !moucharda Mozart dès leur arrivée. Il faut l’enfermer chez les fous ! Il n’est pas sain d’esprit !

L’homme tentait désespérément d’atteindre un des gardes pour lui faire subir le sort qu’il avait réservé à Salieri, griffant frénétiquement le vide. Les deux gardes se regardèrent, médusés par le comportement agressif du fou furieux. Ils décidèrent conjointement de consulter l’empereur car il n’y avait que 3 cachots et réunir l’un ou l’autre des prisonniers présentait un risque mais il ne pouvait pas laisser Salieri –le compositeur préféré de l’empereur- en danger. Un garde resta donc avec les prisonniers pendant que l’autre allait demander les directives de l’empereur les concernant.

Ce dernier, chamboulé par ce qui venait de se passer, décida de faire libérer les deux compositeurs. Il ne tenait pas à ce qu’il arrive quelque chose de fâcheux à son si grand ami Salieri. Une fois à l’air libre, Salieri fit une pause dans la rue, fermant les yeux pour apprécier pleinement l’air qu’il respira avec un plaisir manifeste. Se sentant observé, il consentit au bout de longues secondes à ouvrir les yeux. Il rencontra alors le regard brillant de Mozart qui lui souriait tendrement. Prenant sa main quelques secondes, il chuchota ces quelques mots « Je t’attendrais », et s’en alla rejoindre son propre foyer.

XxXxXxXxXxXxX

Salieri resta profondément troublé par ce qu’il s’était passé depuis qu’il s’en était prit à Mozart. Espérant faire la part des choses, il demeura chez lui toute la semaine pour ne pas être influencé par le prodige exubérant. L’empereur finit par le visiter, craignant qu’il ne souffre d’un quelconque mal et l’invita à participer à de prochaines festivités, ce que Salieri ne put refuser.

La fête arriva bien trop tôt au goût de Salieri. Il redoutait que Mozart soit présent lui aussi. Comme il le craignait, ce dernier n’avait pas raté l’occasion de revoir celui qu’il désirait et l’observait un peu plus loin. Même impliqué dans la conversation qu’il avait avec Rosenberg à propos de musique, Salieri ne pouvait pas ignorer les regards concupiscents de l’Autrichien et cela le mettait très mal à l’aise. La soirée se déroula sans incident majeur. Salieri conversa avec de nombreuses personnes, et à chaque fois Mozart s’arrangeait pour se mettre en face de lui, à quelques mètres de là, pour le dévorer du regard.

Sentant ses jambes de plus en plus faibles, Salieri s’excusa pour aller se trouver un verre de vin et Mozart en profita. Passant à côté de lui en feignant de l’ignorer complètement, il s’attacha à le frôler plus que de raison, ce qui fit frissonner l’Italien. Ce dernier décida que s’en était trop pour la même soirée et s’excusa auprès de l’empereur de ne pouvoir rester plus longtemps.

Dès qu’il put le faire, l’Italien quitta le palais et se rendit à grand pas chez lui, fermant la porte à clef avant de se laisser glisser le dos contre. Il ne savait plus quoi faire de ce Mozart. Que lui arrivait-il ? Lui d’habitude si maître de lui-même se laisser envouter par cet homme qui jouait visiblement avec lui ! Mais si Mozart ne jouait pas…que ferait-il ? Plus il le repousserait, plus Mozart s’acharnerait à s’introduire dans sa vie ! Cela déplaisait beaucoup à Salieri ! Quoi que non, c’était juste ce qu’il voulait se faire croire sans même y parvenir…

Salieri noya les méandres tortueux de ses réflexions contradictoires dans l’alcool, fuyant temporairement le trouble auquel il était sujet.

XxXxXxXxXxXxX

Rien ne s’était arrangé pour le compositeur Italien. Un mois déjà s’était écoulé et à chaque fois qu’il vit Mozart, ce dernier adopta le même comportement, l’aguichant puis faisant semblant de l’ignorer lorsqu’ils étaient proches l’un de l’autre. L’empereur voyant son ami si mal lui avait proposé les services de ses médecins les plus compétents, mais son mal était tout simplement incurable. L’amour est une maladie dont on ne guérit pas…

Passant une énième nuit blanche, Salieri ne trouva plus la force d’affronter la solitude qui lui pesait tant et s’était transformée en véritable angoisse à la nuit tombée. Ne se souciant pas de l’heure, il attrapa sa veste et quitta sa demeure. Les rues étaient bien sombres à cette heure-ci, mais Salieri savait où il voulait se rendre. Il voulait voir l’unique personne apte à le débarrasser de ses peurs et de sa solitude, la seule qui le connaissait vraiment. En cette heure tardive, il eut un peu peur de l’accueil qu’il recevrait, mais il ne pouvait plus attendre davantage.

A sa grande surprise, un domestique ouvrit très vite lorsqu’il frappa à la porte, parfaitement habillé, comme s’il ne s’était pas couché. Toujours étonné, Salieri le laissa le débarrasser de sa veste et s’avança vers le salon, comme le lui avait indiqué l’homme.
Son cœur battait si vite dans sa poitrine, il eu presque peur que cela s’entende. Salieri poussa la porte doucement et eu droit à un spectacle absolument délicieux. Eclairé à la lumière des bougies parsemant le salon, Mozart attendait sur un fauteuil tourné face à la porte, comme s’il l’attendait, sa chemise déboutonnée sur les premiers boutons dévoilant une partie de son torse assez alléchante.
Sa cheville droite était sur son genou gauche et sa main droite retenait sa tête. Un sourire sensuel et suggestif habillait ses lèvres. Impossible pour Salieri de douter que son collègue était ravi de sa venue.

_ Je t’attendais, sourit Mozart réjouit.

Salieri ne répondit rien, trop envouté par la vision qui s’imposait à lui. Il avait l’impression d’être en plein rêve. Même si l’Italien ne l’avouerait jamais à voix haute, il lui arrivait souvent de rêver de Mozart, et ces rêves n’avaient rien de sanglants ou de haineux…

Toujours en transe, Salieri avança très doucement vers le futur amant qu’il convoitait. Mozart se mit debout souplement, enchanté par la tournure des évènements, et combla la distance qui le séparait encore de Salieri. Ce dernier ne le quitta pas des yeux lorsqu’ils furent à quelques misérables millimètres l’un de l’autre. Ne tenant plus, Mozart approcha son nez du cou de son aimé et respira à pleins poumons son odeur musqué, ce qui fit frissonner son collègue. Même s’il en crevait d’envie, Mozart savait qu’il ne pouvait pas embrasser une seconde fois celui qu’il chérissait tant, sachant que c’était à lui de faire le premier pas cette fois.

Alors que leurs regards s’accrochaient pour ne plus se lâcher, l’Italien posa très doucement ses mains de part et d’autre du visage de celui qu’il avait tant détesté aimer, même si l’amour avait finalement triomphé, et rapprocha encore un peu son visage mais marqua une pause, telle une hésitation, lorsque leurs lèvres furent proches de s’unir pour un baiser. Leurs respirations se mêlèrent, ensorcelant encore plus l’Italien, mais ce qui le fit céder fut le geste tendre de Mozart lorsqu’il reposa ses mains sur les hanches de l’homme qu’il aimait. Salieri effaça alors les derniers millimètres qui le séparaient des lèvres de celui qu’il aimait et l’embrassa. D’abord hésitant, le baiser devint tendre puis langoureux et fougueux.

Leurs mains migrèrent pour essayer d’être toujours plus proche de l’être aimé et les soupirs de plaisirs envahirent rapidement la pièce.

_ Oh Antonio !gémit Mozart entre deux baisers.

L’Autrichien reprit le ballet sensuel de leurs langues mais il sentait que son partenaire n’était plus vraiment concentré et se recula pour pouvoir le regarder dans les yeux. Il y lu de l’hésitation, ce qui l’affola et il se jeta désespérément sur les lèvres de celui qu’il aimait, pensant profiter de la dernière occasion qu’il aurait de les courtiser. L’Italien l’arrêta sans brusquerie et se recula légèrement, le retenant par les poignets.

_ Je crois que nous devons parler de tout cela, posa-t-il sans animosité.

Mozart hocha fébrilement la tête, apeuré de voir sa bulle de bonheur éclater si vite après qu’elle se soit formée, et attrapa la main de la personne qui le hantait jour et nuit pour le conduire sur un canapé. L’Autrichien prit deux verres qu’il remplit de whisky et en tendit un à celui qu’il désirait ardemment. Ce dernier, bien que désireux de tout oublier dans les méandres de ce liquide salvateur, savait qu’il ne pouvait plus se résoudre à fuir lâchement la réalité. L’Italien renonça donc à savourer le liquide ambré, bien qu’il l’accepta poliment de la main de Mozart.

L’Autrichien ne tenait pas en place, anxieux à l’idée de la conversation qui allait suivre. Il redoutait d’entendre celui qu’il aimait lui dire que c’était une erreur, que ce baiser ne signifiait absolument rien et qu’il ne voulait plus le fréquenter à l’avenir. Les pensées se bousculaient aussi dans l’esprit de Salieri. Il était encore embrumé par le délicieux baiser qu’il avait partagé avec l’Autrichien, ce qui n’aidait pas Salieri à faire le vide quelques secondes. Finalement, il se lança en évoquant à regret le sujet le plus fâcheux qui s’interposait dans leur idylle hypothétique.

_ Qu’en est-il de Constance ?
_ Constance ?répéta Mozart étonné.
_ La femme que tu es censé épouser prochainement, lui rappela tristement Salieri.
_ Je ne vais pas l’épouser, le rassura Mozart. Sa mère m’avait piégé mais elle a trouvé le contrat et l’a déchiré. Je ne suis plus tenu de l’épouser et je n’en ai pas l’intention. Est-ce là tout ce qui te tracasse Antonio ?lui demanda-t-il tendrement.
_ Comment puis-je savoir que tout cela n’a rien d’un jeu ? Que tu ne partiras pas courtiser la première femme venue au lever du soleil ?débita l’Italien déchiré par ses doutes.
_ Tout cela n’a rien d’un jeu ! Bon, j’admets que mes méthodes sont très peu défendables, mais le résultat reste le même. Je t’aime Antonio, sinon je ne me serais pas donné autant de mal à faire ressortir le vrai toi…

Les secondes s’écoulèrent en silence alors que Mozart attendait une réponse de Salieri en montrant des signes évidents de nervosité. Il venait de lui dire. Il lui avait dit « Je t’aime ». Et il n’avait pas de réponse… Ce n’était un secret pour personne que Salieri ne s’épanchait pas sur ses sentiments à longueur de journée –pour ne pas dire pas du tout !- mais cet aveu était sincère et Mozart aurait vraiment aimé qu’il soit réciproque. Désespéré par le silence de celui qu’il aimait, Mozart se leva, les larmes aux yeux, et lui tourna le dos pour qu’il ne le voie pas pleurer.

_ Mais bien sûr, toi tu ne m’aimes pas… Alors tu peux partir. Je pense que je n’ai pas besoin de te montrer le chemin…
_ Non.

Ce fut tout ce que Salieri trouva à répondre. Mozart pensa qu’il refusait effectivement qu’il le raccompagne jusqu’à la porte, mais il fut surpris de voir Salieri venir se poster devant lui et relever doucement son visage ruisselant de larmes pour croiser son regard. Pour la première fois depuis qu’il le connaissait, les yeux de Salieri brillaient d’une tendresse infinie. Les traits de son visage étaient détendus et un sourire doux s’affichait sur ses lèvres pleines.

_ Non, tu te trompes, rajouta l’Italien. Je t’aime, et je n’ai pas envie de partir tout de suite.

Le cœur de Mozart bondit dans sa poitrine alors qu’il se jetait dans les bras de celui qu’il aimait pour l’enlacer de toutes ses forces. Salieri sourit pour la première fois depuis très longtemps, d’un sourire vrai et épanoui. Bien qu’encore troublé par l’étrangeté de la situation, il ne s’était jamais senti si bien, si comblé, et pour rien au monde il n’aurait changé cela. Les lèvres des compositeurs finirent par se rejoindre pour une étreinte douce et amoureuse. Les deux hommes interprétèrent ce baiser telle une promesse, un pour toujours d’une authenticité bouleversante.

Salieri se laissa aller dans les bras de son futur-amant et la suite s’enchaina tout naturellement. Les baisers s’enflammèrent, les mains se firent plus baladeuses, les vêtements volèrent et les corps s’aimèrent pour la première nuit d’une très longue liste.


FIN

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Dernière édition par Emy64 le 26 Fév 2011 11:26, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi
MessagePosté: 23 Fév 2011 16:50 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Dans les bras de grand frere Flow, avec mon doudou, pour me consoler
Comme toujour c'est génial ce que tu écris et puis on retrouve bien le coté a la fois enfantin (meme s'il est moins marqué que dans d'autre fic) et provocateur

Emy64 a écrit:
Soit certain d’une chose Antonio : je n’aurais de cesse que tu sois mon amant ! Maintenant que je t’ai trouvé, je ne vais plus te lâcher.


Et bien il n'y va pas par quatre chemin Wolfgang. :mrgreen:

Emy64 a écrit:
Le compositeur Italien recula prudemment pour se mettre le plus loin possible de l’homme qui avait attenté à sa vie et se fut bientôt Mozart qui l’agrippa de toutes ses forces, le bloquant dos contre les grilles et sans défense. Des deux, il se demanda lequel était le pire finalement.
Mozart ne réalisa pas les pires craintes de Salieri et ce dernier s’aperçut bientôt qu’il ne faisait que l’enlacer, choqué par ce qui venait d’arriver.

_ Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ? Tu n’es pas blessé ?débita Mozart affolé.
_ J’aimerais bien pouvoir respirer, grogna Salieri gêné par ce contact.


Alors là :bravo: j'ai trouvé ce passage adorable, c'est le plus beau moment de toute ta fic. C'est vraiment super car ici on ne voit pas un amoureux "gnangnan" si je puis dire, mais attentioné, protecteur et aimant.

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Recherche un(e) beta(e) qui ne serait que cela, l'univers de preference importe peu puisque il ne s'agit que de corrigé gramaire ortographe et conjugaison.


Mission: Des OS Mozartiens
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Texas : Finie
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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi
MessagePosté: 23 Fév 2011 16:59 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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:bravo: :bravo: :bravo:
Rien d'autre a dire ^^ J'ai deja lu plusieurs de tes fic et comme toujours j'adore. Tu ecris vraiment bien, j'aime beaucoup ton style d'écriture, la maniere de décrire les sentiments des personnages. Et quand ça se termine bien c'est encore mieux :wouah:

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Mozart L'Opera Rock
19/06/11 : un spectacle magnifique, des artistes géniaux, talentueux, magnifiques....
Un des moments preferes : quand Mikele met un bras autour des épaules de Flo et qu'ils crient ensemble "We love you !"


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi
MessagePosté: 23 Fév 2011 17:15 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Je t'ai déjà dit ce que j'en pensais sur ff.net.
J'ADORE !!! :bravo:
Moi aussi, mon passage préféré demeure celui ou Wofgang enlace Antonio au travers de ses bareaux. C'est beau, toute cette affection :wouah:
Vraiment j'adore bravo :bravo:

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

- Mikelangelo Loconte -

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Les dessins de ma 1ère signature appartiennent à Elfandman


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi
MessagePosté: 23 Fév 2011 17:27 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 05 Fév 2011 16:37
Messages: 17
C'est trop meugnon =D
J'adore ce genre de fin :mrgreen:
T'écris vraiment très bien ^^
Je vais rabacher mais c'est vrai qu'il est très bien le passage où Wolfgang enlace le pauvre Tonio :') <3
Encore bravo! :bravo: :bravo: :bravo:

_________________
†.N.u.t.t.i.†
"Le coeur a ses raisons que la raison ignore"
Blaise Pascal


Dernière édition par .N.u.t.t.i. le 23 Fév 2011 18:12, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi
MessagePosté: 23 Fév 2011 17:58 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 02 Jan 2010 20:20
Messages: 1673
Localisation: Essonne
Oh c'est mignon !
Encore une victoire pour Mozart :mrgreen:
:bravo:


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 26 Fév 2011 20:54 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 23 Oct 2008 19:24
Messages: 4977
Localisation: quelque part sur scène entre deux actes
oh c'est tout beau tout mignon !
il lui en faut du temps à Salieri pour comprendre
j'ai adoré le passage dans les cachots

_________________
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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 27 Fév 2011 09:07 
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Pas encore atteint(e)... mais presque

Inscription: 16 Juin 2010 11:55
Messages: 1216
Wahou ! Mode Bad Salieri ! :mrgreen: Je l'imagine bien se jeter sur Mozart, comme ça et le roué de coups ! Pauvre Wolfi :cry:
Enfin, bon, ça aura eu de bonne consequence ! :heart:

Je sais que je me reppette mais c'est tout simplement exquis !
Le passage dans les cachot, quand Mozart enlace son futur-amant à travers les bareaux ! Wahou ! =D

:bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 02 Mar 2011 15:15 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 01 Mar 2011 22:37
Messages: 139
Première fiction que je lis sur ce forum et j'adore!!
Déjà j'aime les histoires qui finissent bien . ensuite malgré que ce soit une OS tu prends quand même le temps de décrire les sentiments des personnages et c'est un vrai plaisir de voir l'évolution de salieri.
Bravo en tout cas ! tu viens de gagner une fan!=)

Luly.

_________________
[i]I'm sexy and I know it![/i]


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 08 Mar 2011 02:52 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 07 Mar 2011 14:44
Messages: 44
Localisation: devant mon ordi^^
une magnifique fanfiction!!
Ce couple est décidément merveilleusement assorti!!
C'est un réel plaisir à lire avec ton style d'ecriture fluide!!
j'adore!

_________________
"Apprend la sagesse dans la bêtise des autres"

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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 17 Avr 2011 20:58 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 28 Aoû 2009 22:54
Messages: 914
Localisation: Blottie contre mon petit chat David Desrosiers
Le moment dans la prison est vraiment touchant :wouah:
Très belle histoire :)
Bravo !! :bravo: :bravo:

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Letocest ♥

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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 19 Avr 2011 13:09 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 29 Mai 2008 15:51
Messages: 2666
Localisation: 4.20.5
J'adore.
Mozart qui enlace Salieri en prison. :heart:
:bravo: :bravo:

_________________
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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 20 Avr 2011 00:47 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 19 Avr 2011 01:27
Messages: 56
j'aime vraiment beaucoup le style d'écriture :)
c'est fluide, agréable...on se laisse porter..digne d'un bon livre ^^

le moment que j'ai le plus aimé c'est quand mozart s'inquiete pour salieri et que celui ci répond "mozart j'étouffe". c'était mignon et drole à la fois :)

bref j'adhère totalement :bravo:


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 02 Mai 2011 00:15 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 31 Oct 2010 23:55
Messages: 765
Localisation: Ailleurs quelque part dans le monde entre Toronto & Los Angeles. ♥
Ils sont trop mignons! :D
J'aime beaucoup le passage des cachots, la longue observation concernant Salieri est trop mignonne et encore plus le fait que celui-ci s'inquiète pour l'italien! :)
Salieri est vraiment tourmenter par Mozart mais l'un des plus beaux moments et celui ou il accepte son amour pour l'autrichien en lui offrant l'un des plus beaux baisers. :wouah:
Ta fic à était un vrai plaisir à lire. :bravo: :bravo:

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"Il est parfois difficile de descendre de son nuage.."


19 Juillet, un rêve de réalisé :) #ThirtySecondstoMars :)


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 Sujet du message: Re: Je veux voir le vrai toi Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 18 Sep 2011 20:02 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 28 Juil 2011 16:08
Messages: 284
Localisation: En plein milieu des étoiles
Ton style d'écriture est vraiment exceptionnel. Il nous transporte (du moins moi héhé).

L'idée est originale ! J'aime beaucoup, vraiment.

:bravo:


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