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 Sujet du message: [Finie] Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG13
MessagePosté: 02 Fév 2011 18:10 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Disclaimer : je ne connais pas les personnes dont je vais parler, que je ne prétends pas raconter leur vie et que je ne gagne pas d'argent pour cela
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Titre : Quand la haine prend le dessus sur l’amour

Résumé : Et si Mozart n’avait plus supporté l’attirance qu’il ressentait pour celui qui le méprisait… Et si Salieri avait vu sa vie chamboulée par l’arrivée d’une personne qu’il n’attendait pas… Pourquoi ne donnerait-on pas une chance aux deux compositeurs ?
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Pov Mozart

Ce soir, c’était la première de Les noces de Figaro. J’étais tendu, je tenais à impressionner Salieri, non pas pour le contrarier, mais surtout pour lui faire mesurer l’ampleur de ma passion pour la musique. Peut-être trouverions-nous là un terrain d’entente…je l’espérais de tout mon être…

Pourquoi, me demanderez-vous, tout simplement parce que je n’arrive plus à me sortir le compositeur Italien de la tête depuis qu’il s’était invité à mes répétitions avec cet incapable de Rosenberg. Ça n’avait rien à voir avec la prétendue rivalité que tout le monde nous prêtait, bien au contraire c’était souvent lui qui m’inspirait lors de mes nuits de travail acharné. J’avais composé tout le final en me remémorant ses yeux noisette…

D’autres hommes auraient put être troublés, effrayés ou même dégoûtés d’une telle attirance pour un homologue, mais je n’étais pas n’importe qui. J’étais tombé irrémédiablement amoureux de la flamme qui brûlait dans ses yeux. Nous étions le jour et la nuit, et pourtant j’étais persuadé que nous nous complèterions autant sur un plan privé que sur un plan professionnel. Inutile de préciser que je ne lui avais jamais soumis ma théorie. Le voir se rire de moi aurait été le pire des châtiments.

Je savais que le compositeur fétiche de l’empereur n’avait point aimé mon Enlèvement au Sérail, ce qui me peinait énormément. Ayant mis toute ma passion –pour lui en l’occurrence- dans mon dernier ouvrage, la peur nouait mes entrailles et je transpirai à grosses gouttes. Une ombre noire se dessina dans ma loge et j’inspirai un grand coup pour me donner la contenance nécessaire pour donner le change.

_ Salieri ! Mon ami ! Vous êtes donc venu admirer mon ouvrage ! Quel plaisir !m’exclamais-je en me forçant à donner une apparence décontractée.
_ Ou plutôt me repaître de votre chute, répondit froidement le compositeur Italien. A vous voir vous agiter ainsi, je devine que vous n’êtes pas sûr de vous.
_ Cessez donc Salieri ! Avouez que vous aimez ma musique, sinon vous ne seriez pas là.

Le maestro secoua la tête, affligé, et s’avança vers la table pour se verser un verre d’absinthe. Je l’aurais bien imité mais je savais que ça n’arrangerait rien à mon cas. Toujours de dos à moi, Salieri reprit la parole de ce ton dur et glacial qu’il n’adressait qu’à moi.

_ Vous savez parfaitement que l’Empereur exige mon avis sur vos enfantillages. C’est là la seule raison de ma présence.
_ Vraiment ?insistais-je. Ne pouviez-vous donc pas reléguer cette ingrate tâche qu’est supporter mon vacarme à votre dévoué Rosenberg ?

Je fis exprès d’appuyer sur son nom, postillonnant un peu au passage. Même avec toute la bonne volonté du monde, je ne voyais pas comment j’aurais pu supporter cette vipère ne serait-ce qu’une seconde. La savoir si proche de Salieri était déjà une torture.

_ Surveillez vos propos Mozart. Je pourrais être tenté de le faire, sourit-il narquois.
_ La vérité, Salieri, c’est que vous ne me supportez pas parce que…, commençais-je en avançant vers lui avec un doigt accusateur.

Je m’apprêtai à épancher mes peines pour exorciser le doute de mon âme, mais les yeux du compositeur que chérissait mon cœur se détournèrent de moi, fixant quelque chose dans mon dos, et se mirent à étinceler d’un bonheur que je ne lui connaissais pas. Sans même savoir de quoi il s’agissait, j’étais déjà jaloux de l’objet de son attention.

_ Antonio, annonça une voix cristalline. On m’a dit que je pourrais te trouver ici.

Salieri me contourna sans plus me prêter la moindre attention. Je me retournai violemment pour faire face à celle qui nous avait dérangés dans une conversation vitale pour moi. Il fallait accorder à Salieri qu’il avait très bon goût en matière de femme. La jeune femme avait des cheveux aussi sombres que ceux de Salieri mais aux reflets chatoyants, ses yeux étaient d’un vert éclatant et sa robe écarlate ne faisait que souligner ses courbes alléchantes.

Le compositeur détenteur de mon cœur était sous le charme de cette sirène, baisant ses mains avec une adoration manifeste qui fit rougir la délicate femme. De mon côté, je fulminai de rage et de jalousie. Le cœur de Salieri était donc dévoué aux femmes…

_ Maria, je ne m’attendais pas à te voir si tôt, avoua Salieri avec une douceur infinie.

Ce ton, il ne l’avait encore jamais employé avec moi ! Cette enchanteresse bénéficiait de toute la capacité d’affection de
Salieri alors que moi je ne récoltai que sa désapprobation et son mépris !

_ Je m’ennuyais à Londres, et comme j’ai eu vent de petits changements dans la cour, je me suis dit qu’il était grand temps que je
vienne t’importuner un peu. Tu ne me présentes pas ton ami ?l’incita la jeune femme.

Cette ensorceleuse ne ressemblait en rien aux nobles que j’avais rencontrés. Elle faisait preuve d’une douceur naturelle et d’une sincérité rafraichissante. Salieri aurait put prendre exemple sur elle !

_ Perte de temps, répondit Salieri en retrouvant une part de sa froideur dont il ne se défaisait habituellement jamais. Allons plutôt rejoindre Rosenberg.

La jeune demoiselle afficha un air outré des manières de Salieri mais il l’emmena avant qu’elle ait le temps de lui faire des remontrances devant moi, me laissant encore plus seul que je ne l’étais avant leurs arrivées. Des larmes me brûlaient les yeux, j’avais l’impression qu’on venait de m’arracher le cœur. Même la trahison d’Aloysia n’était rien de comparable.

_ Mozart ?m’appela Da Ponte. Il faut y aller !
_ J’arrive, marmonnais-je la voix brisée par mes sanglots contenus.

J’ignorais sa compassion déprimante et entrai en scène. Saluant mon auditoire du jour, je repérai Salieri assis à côté de son amante, lui tenant la main avec une douceur qui lui était exclusivement réservée visiblement. Je me détournai rapidement d’eux pour ne pas m’effondrer devant mon public, commandant mon orchestre sans grand enthousiasme alors que les tableaux des Noces de Figaro s’enchainaient. Entre deux scènes, de petits murmures parcoururent la foule d’une façon étrangement persistante. Troublé par cette inhabituelle agitation, je tournai la tête en commandant machinalement mes musiciens et aperçu l’objet des murmures persévérants. Salieri avait quitté son siège, emportant avec lui celle qui faisait battre son cœur pour sortir de la pièce où se déroulaient mes Noces de Figaro.

De toutes les insultes, être snobé par LA référence auprès de l’empereur en matière de musique était la pire. Plus que ça, être méprisé pour son travail par l’être aimé et désiré, quand ce dernier en est la source d’inspiration, était une blessure dont on ne pouvait pas guérir. J’avais envie de tout arrêter, mais il me fallait limiter les dégâts, au moins pour Da Ponte. Les réactions furent mitigées à la fin de la représentation, mais je n’en n’avais que faire. Pour moi c’était un échec puisque Salieri n’avait pas aimé.

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Pov omniscient

Salieri ne pouvait s’empêcher d’être surpris par l’arrivée de son amie Maria. En réalité, elle n’était pas une simple amie… non elle était bien plus que ça… Maria avait grandi avec lui, leurs pères étant en étroite collaboration, et comme elle avait une voix sublime, le compositeur Italien l’avait choisie pour chanteuse lyrique.

Mais il y avait encore plus qu’une collaboration artistique derrière leurs relations. En plus d’être de grands amis, ils avaient aussi été amants. Comme leurs ambitions et leurs goûts différaient sur plusieurs plans, ils avaient finis par emprunter des chemins différents, gardant une correspondance presque religieuse. Mis à part ce point, leur relation n’avait rien d’une passion enflammée. Oui, Antonio aimait Maria plus que tout, mais il n’en était pas amoureux et l’inverse était vrai aussi.

Leur affection réciproque avait beau être très forte, Antonio savait qu’elle n’était pas là pour des banalités. Il se doutait du sujet qui avait attiré son attention, Mozart… Il craignait déjà qu’elle découvre l’attraction contre-nature qu’il éprouvait pour le prodige Autrichien. Qu’en penserait-elle ? Sans doute le renierait-elle ! Il se moquait bien que la cour l’apprenne, pour lui l’avis de sa si chère Maria comptait bien plus. Et cette conscience ! Cette conscience qui ne cessait de lui hurler qu’il était immonde ! Qu’il lui répétait sans cesse que la nature avait créé les hommes et les femmes pour qu’ils se complètent, et non que les hommes aiment d’autres hommes ! Le compositeur Italien se trouvait ignoble.

Tout en étant sa plus grande force, Maria était aussi son inavouable faiblesse. Devant elle seule il délaissait sa carapace forgée d’hypocrisie et de manières de courtisans, elle seule savait le cerner dans le moindre repli de son âme torturée. Antonio savait que son amie ne tarderait pas à comprendre quel était le problème et il savait parfaitement qu’il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher.

Elle devait déjà avoir quelques soupçons…

Ce fut en ressassant ces pensées sombres que le compositeur patienta sur un fauteuil luxueux dans le salon de l’empereur Joseph II, Rosenberg à sa droite. Il était censé lui dire ce qu’il avait pensé du travail de Mozart sur Les Noces de Figaro, pour que l’empereur puisse juger de l’intérêt d’aller voir la pièce. Sa connaissance de la cour le laisser penser que la nouvelle de son départ au beau milieu de la représentation avait déjà fait le tour des courtisans. Rosenberg s’en félicitait, lui apprenant qu’il l’avait prestement imité pour ne plus avoir à subir cette ‘’affligeante hérésie’’.

L’empereur arriva enfin, richement toiletté, et accueillit gaiment Salieri qu’il portait en grande estime. Il l’invita avec son intendant à partager un verre de vin de grand millésime, proposition qu’ils ne purent se permettre de refuser.

_ Alors mon bon Salieri, comment avez-vous trouvé le travail de Mozart hier ?l’interrogea l’empereur sans la moindre once de reproche.
_ Je tiens à m’excuser auprès de sa majesté, mais je n’y ai pas assisté dans son intégralité, lui annonça l’Italien repentant.
_ Oh vraiment !s’étonna l’empereur qui n’était manifestement pas au courant. Expliquez-vous mon ami.
_ C’était une insulte à la noblesse votre majesté !éructa Rosenberg.
_ Rosenberg !le châtia l’empereur impatient. Je connais déjà votre haine envers Mozart, j’aimerais plutôt connaître l’avis d’un autre musicien. Etes-vous de l’avis de Rosenberg, Salieri ? Est-ce la raison pour laquelle vous n’êtes pas resté ?
_ Non, votre majesté. Je ne me serais pas permis de déroger à une de vos demandes sans raison valable.
_ Ah ! Je savais que vous m’étiez trop fidèle, fanfaronna l’empereur. Alors, quelle est donc la raison de vote départ mon bon ami ?
_ Une amie très chère est arrivée hier. Elle avait fait le voyage depuis Londres pour me voir, et elle était très lasse. Nous avons assisté à une première partie de la représentation, mais je la voyais mal en point et je ne pouvais pas prendre le risque de l’épuiser davantage de peur qu’elle ne finisse souffrante d’un mal persistant.

C’était la vérité, toute la vérité sur l’histoire. Maria n’avait pas voulu partir, mais Antonio l’y avait obligée car il craignait trop pour sa santé. L’empereur pardonna son compositeur et lui proposa un second verre de son millésime.

_ Alors dîtes-moi juste ce que vous avez pensé de ce que vous avez vu !
_ C’est dans la continuité de son travail, grimaça Salieri sans passion. Et vous savez ce que je pense de son travail…
_ Pure hérésie !intervint une nouvelle fois Rosenberg.

Salieri retint un soupir d’agacement. Rosenberg ne connaissait strictement rien en matière de musique et il se permettait pourtant de porter des jugements si durs sur le travail extraordinaire de Mozart. Il n’était pas mieux lui-même, s’il y réfléchissait sérieusement…

_ Il faudra vraiment que vous m’expliquiez les origines de votre rivalité, mon bon Salieri, poursuivit joyeusement l’empereur.
_ Nous ne partageons pas les mêmes valeurs, mentit le compositeur Italien. Et ça se ressent dans nos musiques.
_ Fort bien. J’espère tout de même vous voir à la représentation de ce soir. J’apprécierai fort votre compagnie à mes côtés.
_ Ce sera un honneur pour moi, accepta respectueusement Salieri.
_ Alors l’affaire est entendue !trancha l’empereur. Je vous verrais donc ce soir, mon cher ami.

Salieri disposa après s’être incliné respectueusement. Il rentra en toute hâte, voulant s’assurer que Maria se reposer comme il lui avait demandé. Le compositeur fut accueillit par son majordome qui l’informa que son amie n’était pas dans sa chambre, qu’elle lisait auprès du feu. Antonio soupira, défait devant l’entêtement de celle qui fut son amante. Sans plus tarder, il la rejoignit au salon.

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J'espére que mon début vous plaira
Un grand merci à Kilia qui m'a dirigée vers ce site :D

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 02 Fév 2011 21:15 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Dans les bras de grand frere Flow, avec mon doudou, pour me consoler
prem's pour reviewer

Je trouve que ce début est très prometteur, qui plus est je ne crois pas que l'on ait déjà eu une fic du point de vue de Mozart.

Emy64 a écrit:
De toutes les insultes, être snobé par LA référence auprès de l’empereur en matière de musique était la pire. Plus que ça, être méprisé pour son travail par l’être aimé et désiré, quand ce dernier en est la source d’inspiration, était une blessure dont on ne pouvait pas guérir. J’avais envie de tout arrêter, mais il me fallait limiter les dégâts, au moins pour Da Ponte. Les réactions furent mitigées à la fin de la représentation, mais je n’en n’avais que faire. Pour moi c’était un échec puisque Salieri n’avait pas aimé.


Alors là tu m'a tué c'est a la fois tellement beau et tellement triste.

J'avais déjà mal au coeur (vraiment mal, comme s'il était compresser) en lisant les pensée de Mozart mais là c'est vraiment intense, sublime, douloureux.

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 02 Fév 2011 21:20 
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Je suis vraiment contente que tu aies aimé =)
La suite arrivera bientôt

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 02 Fév 2011 21:49 
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Oh ! Une nouvelle fic
j'aime beaucoup ce début très prometteur, voir un Salieri doux m'a fait sourire, ce n'est pas une chose à laquelle on s'est habitué. Le sera t til un jour envers Mozart ? That is the question...
En attendant faudrait peut être aller consoler Wolfi :mrgreen:

:bravo:
:suite:

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 02 Fév 2011 22:05 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 10 Juin 2006 14:07
Messages: 3585
Localisation: A Détroit, avec Connor.
Oh une nouvelle fic sur Mozart et Saliéri!! Ce début est très prometteur! J'aime beaucoup!! :bravo:

Chunhua.

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 02 Fév 2011 23:28 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Messages: 1607
Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Aaah ce que je l'aime cette fic ! :) Tu le sais hum ? :D
C'est vraiment beau, et Wolfi me fait beaucoup de peine *gros calin pour l'Autrichien* et pour le coup, la tête à claque... C'est un peu Antonio :lol: *petit coup de massue sur la caboche de l'Italien* :P
Franchement tu sais à quel point j'aime, comme je te l'ai dit sur ff.net :)
Ravie te voir agrandir la section des fics Mozart/Salieri ! :D

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

- Mikelangelo Loconte -

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 18:45 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Messages: 1673
Localisation: Essonne
Alalala Antonio avoue lui ton amour à Mozart :mrgreen:
:suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 18:51 
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Très bon début !

:suite: :suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 19:48 
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Inscription: 01 Fév 2011 21:29
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Pov Mozart

La nuit avait été agitée. Après le départ précipité de Salieri, qui sonnait comme une insulte froide et perfide en mon être désœuvré, j’avais passé la soirée dans une auberge, enchainant inlassablement les verres d’alcool jusqu’à ce que le propriétaire me mette à la porte de son établissement. Trop ivre pour rentrer, j’avais passé la nuit dehors, dormant sur la ruelle pavée.

Je m’étais réveillé avec un terrible mal de tête, une envie de vomir soutenue et une colère noire. Mon esprit, pourtant encore embrumé par le sommeil éthylique auquel je m’étais adonné sur cette ingrate couche, n’avait qu’un seul objectif pour la journée : aller trouver Salieri pour m’expliquer avec lui. Mais je ne pouvais pas le faire dans cet état. Ma propre odeur me donnait la nausée et mes vêtements étaient dans un état déplorable. Déterminé à me rendre chez le compositeur Italien qui m’avait brisé le cœur au plus vite, je marchai d’un pas décidé en direction de ma demeure.

_ Wolfgang !s’écria Constance dès que j’eu passé la porte de chez moi. Mais où étais-tu ? Je me suis fait un sang d’encre !
_ Plus la peine de t’inquiéter pour moi, grognais-je. Fait tes valises et rentre chez ta mère, je te paie le transport.

Si l’élu de mon cœur ne m’avait pas autant humilié la veille, j’aurais certainement agit avec bien plus de délicatesse et de tact, mais comme on dit : « Avec des si on referait le monde ».

_ Quoi, mais Wolfgang…, balbutia Constance choquée. Mais qu’est-ce qu’il t’arrive mon chéri ?
_ Je ne t’aime plus. J’aime quelqu’un d’autre, alors pourquoi continuer à se voiler la face.

C’était rude et vraiment inhumain de parler ainsi mais je n’étais pas d’humeur. Moi qui m’étais presque toujours trouvé chanceux en amour, voilà qu’un homme me reniait mon amour alors que je n’avais encore jamais rien éprouvé de si fort. C’était douloureux…très douloureux…

_ Mais…
_ Non !la coupais-je. Pas de « mais », je ne t’aime plus alors pars avant que je dise des choses que je pourrais regretter.

Sans lui laisser le temps de pleurnicher plus, je me rendis dans la salle d’eau et, à l’aide de mes domestiques qui me portèrent de l’eau chaude, je me débarrassai de la crasse qui tapissait ma peau. Une fois séparé de l’odeur nauséabonde récoltait à l’auberge de la veille, je m’habillai avec soin et pris un rapide déjeuner avant de me rendre à la demeure de l’Italien qui m’avait offensé.

Comme je m’y attendais, ce fut son majordome qui m’ouvrit. En bon domestique, il savait parfaitement qui j’étais et s’inquiéta de la colère noire qu’il lu sur mon visage encore marqué par la fatigue.

_ Maestro Mozart, me salua-t-il assez froidement. Monsieur ne vous attendait pas. Veuillez patienter ici le temps que je l’informe de votre présence.
_ Du temps je n’en ai plus à perdre, m’énervais-je en le bousculant pour entrer.
_ Monsieur !s’écria-t-il choqué. Vous ne pouvez pas !

Je m’avançai vivement dans l’entrée, parcourant des yeux les portes pour deviner lesquelles dissimulaient le salon où je pensais que l’élu de mon cœur brisé siégeait en cette heure. Arrivant devant une double porte en bois magnifiquement sculptée, je les ouvrais violemment, toujours coursé par le majordome de Salieri. Le maître de maison était effectivement là, allongé sur un épais tapis, devant un feu illuminant ses traits. Il reposait sa tête sur les jambes pliées de sa compagne, qui jouait avec ses cheveux en plaisantant avec lui. Une nouvelle vague de jalousie m’assaillit en le voyant si heureux en sa compagnie. Son rire envahit mes oreilles, serrant mon cœur d’une façon détestable.

_ Toutes mes excuses Monsieur, je n’ai pas pu le retenir.

Salieri releva les yeux vers moi, affichant un air clairement contrarié. Il se releva souplement et aida sa compagne à en faire de même. Cette dernière m’adressa un sourire doux, visiblement contente de me revoir et de pouvoir être présentés.

_ Va te reposer Maria, lui ordonna-t-il avec douceur. Je te rejoins dans que j’ai fini.
_ Mais, je croyais que…, protesta-t-elle.
_ S’il-te-plaît, l’interrompit l’Italien. Fais ce que je te dis.

Maria afficha une moue fâchée et le compositeur Italien déposa un bref baiser sur son front avant de l’inciter d’une pression sur son dos à quitter la pièce. Salieri congédia son majordome avant de poser son regard meurtrier sur moi. A quoi m’attendais-je en même temps ? Déjà que nos rapports étaient houleux en temps normal, il n’allait pas m’accueillir à bras ouverts alors que je venais le déranger dans un moment paisible.

_ Mozart, me reçut-il avec une froideur glaciale. Ne vous a-t-on donc pas appris les bonnes manières ?
_ Oh ! Voyez-vous ça ? Monsieur Salieri estime avoir des leçons à donner !le provoquais-je. Mais n’est-ce pas lui qui est parti avant même la fin de la représentation d’un collègue ?
_ Je vous en prie !ricana-t-il sombrement. Nous ne jouons pas dans la même cour Mozart.
_ C’est vrai que Maestro Salieri est parfait, lui, ironisais-je cinglant.
_ Cessez vos enfantillages Mozart, soupira Antonio en se servant un verre d’absinthe. Quelle est la raison de votre venue indésirable ?

Je m’efforçai à conserver mon calme, ne désirant pour rien au monde me ridiculiser par un caprice devant lui. Il voulait jouer les hommes sans cœur ? Il allait être servi !

_ Je me demandais juste quelle était la raison de votre départ précipité hier, expliquais-je sans laisser transparaître d’émotion. Mais maintenant je comprends, je suis juste déçu…
_ Déçu ?s’étonna Salieri en me prêtant enfin un semblant d’attention.
_ Oui, déçu. Je pensais que vous seriez plus dévoué à l’empereur qu’aux charmes des femmes.

Alors que je m’attendais à ce qu’il entre dans une colère noire –réaction que je souhaitai provoquer-, Antonio se mit à rire, d’un rire lugubre qui faisait froid dans le dos.

_ Vous ne me connaissez pas Mozart. Il est malvenu de votre part de me juger.
_ Cette réflexion est d’autant plus malvenue venant de vous, lui fis-je remarquer. Vous passer votre temps à juger mon travail alors que vous ne vous y intéressez même pas.
_ Je répète ma question Mozart : pourquoi êtes-vous venu me déranger ?
_ Pour obtenir des excuses de votre part.

Un silence glacial succéda mon ordre indirect. L’élu de mon cœur releva les yeux vers moi. Je voyais sa surprise dans ses yeux, mais aussi sa détermination. Il n’allait pas me présenter d’excuses, il était bien trop fier pour ça.

_ Bien, maintenant que vous avez perturbé ma tranquillité, je pense qu’il est temps pour vous d’aller importuner quelqu’un d’autre, me congédia Salieri.
_ Vous serez bien obligé de reconnaître mon talent un jour, sifflais-je en faisant demi-tour.

J’étais déjà suffisamment énervé en arrivant, mais alors là c’était le pompon ! Monsieur Salieri préférait la compagnie de cette femme à quelques maigres heures à écouter mon travail. J’étais dégoûté et déçu. D’une part, je croyais que Salieri était au dessus de cette concupiscence ambiante dans la cour, mais j’étais aussi extrêmement triste de voir qu’il préférait la compagnie des femmes. Je devais bien être le seul de ce siècle à désirer la compagnie d’un autre homme, mais ce n’était pas la compagnie des hommes que je recherchai, juste la sienne...

Je sortis en claquant toutes les portes derrière moi. Pour tenter d’exorciser ma colère, je fis une longue promenade qui me mena finalement à l’opéra. J’y entrai, contrarié en entendant le massacre auquel mon assistant s’adonnait sur mes œuvres. Le congédiant rapidement, je repris les commandes pour répéter la partition de la veille pour voir ce qui avait tant dérangé mon cher Antonio, jusqu’à être dérangé de nouveau…

_ Quoi encore ?m’écriais-je excédé.

Me retournant, je fis face à la compagne de Salieri, seule…

_ Que faîtes-vous là ? Il n’y a pas de représentation, donc l’opéra est réservé aux artistes.
_ Etant la chanteuse lyrique de Salieri, c’est un privilège dont je bénéficie, me répondit Maria sans la moindre animosité.

Je soupirai sans faire l’effort de dissimuler ma lassitude. Le cauchemar ne s’arrêtait donc pas là ? Maria s’avança vers la scène, observant rapidement mon orchestre avant de leur sourire gentiment.

_ J’ignore la raison pour laquelle Salieri refuse de nous présenter, mais je trouve ça très insultant. Je voulais m’excuser de l’indélicatesse de mon cher Antonio hier. Me voyant lasse de mon voyage, il s’est trop inquiété et m’a obligée à rentrer. J’aurais tellement aimé écouter l’intégralité de votre travail. Je dois avouer que vous m’intriguez beaucoup depuis que j’ai entendu parler de vous, et le comportement d’Antonio à votre égard suscite ma curiosité. Je sais par sa bouche qu’il prévoit de se rendre à la représentation de ce soir en compagnie de l’empereur, pour se faire pardonner de sa bavure d’hier. Ce que je ne sais pas en revanche, c’est la raison pour laquelle il s’entête à me refuser de m’y rendre aussi. J’en viens donc au but. Je suis venue pour me présenter et vous demander de bien vouloir me faire la faveur de me laisser assister à vos répétitions.

Choqué, oui je l’étais… Comment décrire cette femme ? D’ailleurs, comment la cerner ? Elle était trop proche de Salieri pour être blanche comme neige, comme je la voyais… Le compositeur Italien ne l’aurait pas envoyée. Aussi sournois soit-il, il ne jouerait pas avec une femme, surtout avec celle-ci à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

M’approchant de la chanteuse si douce, je l’enlaçai brièvement, ravi de pouvoir enfin faire sa connaissance.

_ Je suis Wolfgang Amadeus Mozart, me présentais-je gaiment. Mais vous pouvez m’appeler Wolfgang. Quel est votre nom ?

Je demandais ça par politesse, évidemment, puisque je le connaissais déjà. Mes rapports conflictuels avec Salieri ne me permettaient pas de prendre de risques avec elle. Son rire cristallin résonna quelques secondes, alors qu’un sourire amusé habillait ses lèvres.

_ Je m’appelle Maria Sylviano.
_ La compagne de Salieri ?questionnais-je en essayant de ne pas paraître trop curieux.
_ Non, juste une amie de longue date, me sourit-elle.
_ Bien. Mais je vous en prie, installez-vous !l’incitais-je en la conduisant au premier rang pour qu’elle ait une vue parfaite. Vous rappelez-vous à quel moment de la représentation vous êtes partis ?

Je le savais parfaitement, bien sûr, mais je n’avais pas envie qu’elle remarque l’intérêt que je portai à celui qui m’avait brisé le cœur. Mais, en y réfléchissant bien, ce n’était pas mon œuvre qu’il avait renié, il avait juste voulu prendre soin de son amie. Peut-être avait-il apprécié finalement…

_ Fin du premier acte, me répondit Maria gentiment. Je n’ai pu savourer que les premières notes de second acte.
_ Bien, alors nous reprendrons de là, l’informais-je ravi qu’elle ait apprécié.

Et c’est exactement ce que je fis, menant mon orchestre avec un enthousiasme débordant. Quand la dernière note mourut dans les airs, ses applaudissements retentirent. Elle se leva pour venir me féliciter et discuta brièvement de musique. Maria était une passionnée et avait très bon goût. Une vraie bouffée d’air entre les inepties de Rosenberg et les critiques infondées de Salieri.

_ Il me faut malheureusement m’en aller, s’attrista-t-elle. Antonio va s’inquiéter et je n’ai pas besoin de ça.
_ Oh, vous partez déjà, soupirais-je.

Maria me fit un petit sourire d’excuse. En moins de 2h, elle avait gagné non seulement gagné mon respect mais aussi mon affection. C’était vraiment une personne extraordinaire. Elle était non seulement talentueuse –elle m’avait accordé la faveur d’entendre sa voix magnifique- mais aussi drôle et cultivée. J’étais sincèrement peiné de la voir s’en aller, et l’étreignais en oubliant les usages. Sans faire plus de manières, elle me rendit mon accolade et me quitta après des au revoir précipités.

J’étais tout de même soulagé qu’elle ne craigne pas Salieri, parce que je n’aurais pas supporté l’idée qu’il fasse du mal à Maria. Sa visite m’avait empli d’espoir et de joie. Non, le départ de Salieri n’était pas dû à son dénigrement de l’œuvre que j’avais composé en songeant à lui, mais en plus il viendrait la voir dans son intégralité. En plus, théoriquement son cœur était toujours à prendre…

Me rappelant brusquement que l’élu de mon cœur serait présent dans l’auditoire ce soir, je me précipitai dans les coulisses, m’agitant frénétiquement pour me préparer à la représentation.
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Merci pour tous vos messages, ça me touche beaucoup :D

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 20:26 
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J'aimais bien l'image de Maria et d'Antonio devant la cheminée :D
Allez Mozart tu peux le faire !
:suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 20:57 
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Il y a quelque chose que j'adore dans ta fiction (en plus du fait que ce soit du Mozart/Salieri bien sûr :mrgreen: ) : Maria.
C'est vraiment un personnage que j'adore :bravo:
Douce et gentille, pas étonnant que Wolfi s'en fasse une amie :)
Et elle contraste avec Antonio, qui s'obstine à rester froid et cassant. Assume toi Tonio ! Et courage Wolfgang !!! *pompom girl mode*

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 03 Fév 2011 22:51 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Localisation: quelque part sur scène entre deux actes
oh cette suite est superbe ! que dire à part que j'adore
notre cher cantatrice va-t-elle jouer les intermédiaires ? lol

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 04 Fév 2011 16:27 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Pov omniscient

La foule affluait dans la salle de l’opéra. Antonio Salieri détestait copieusement entendre ces oies piaffer sans même savoir de quoi elle parlait. Jamais il ne l’admettrait mais le compositeur Italien vouait une véritable adoration aux œuvres du prodigue Autrichien. Ses mélodies étaient des caresses sur son âme torturée. Mozart avait, sans le savoir, les clefs de son cœur.

En attendant le début de la représentation, Antonio Salieri songea à la journée étrange qu’il avait passé. Tout se déroulait à merveilles lorsqu’il était allongé près de sa si chère Maria, mais l’arrivée de Mozart l’avait chamboulé. Passer d’une chaleur affectueuse au masque de froideur qu’il arborait pour ces gens de la cour lui avait fait réaliser qu’il ne voulait plus de cette vie de faux-semblants. L’indifférence qu’il s’efforçait d’exprimer vis-à-vis de Mozart le fatiguait. Maria lui avait souvent fait la réflexion qu’elle avait du mal à reconnaître l’homme avec lequel elle avait grandi quand elle le voyait à présent. Ça l’effrayait lui-même beaucoup…

Ce qui avait surtout étonné le compositeur Italien, ce fut la réaction du prodigue Autrichien quand il l’avait interrompu alors qu’il passait un agréable moment avec Maria. Il n’aurait pas su décrire l’émotion qu’il avait lue dans ses yeux, mais il savait que son orgueil n’avait pas été blessé uniquement par sa désertion lors de la représentation. Il y avait quelque chose d’autre, de beaucoup plus profond qu’une querelle entre musicien. Cela troublait énormément l’Italien.

La représentation commença enfin, sortant Salieri de ses pensées. L’enthousiasme et la précision avec laquelle Mozart dirigeait sa troupe lui valut une nouvelle fois l’admiration de Salieri. Son travail était vraiment remarquable, encore meilleur que ses précédents ouvrages. Salieri pensa avec tristesse que l’amour qu’il portait à Constance devait lui avoir soufflé les notes de ses brillantes compositions.

Une nouvelle fois remué par cette représentation de génie, dont il n’avait fait qu’écouter la partie musicale, Salieri se força malgré tout à afficher une moue méprisante pour ne pas se trahir auprès des gens de la cour.

_ Alors, mon bon Salieri, qu’en avez-vous pensé ?le questionna l’empereur d’humeur joyeuse.
_ Tout simplement une insulte à la noblesse, majesté. Que penseront les autres pays en voyant que vous laissez cet intrigant soulever votre peuple contre votre pouvoir ? Il faut avorter tout risque de rébellion en retirant Les Noces de Figaro de l’affiche au plus vite, lui conseillais-je avec un regard dédaigneux vers le compositeur de talent qui saluait son public.
_ Oh, mais vous avez bien raison Salieri !s’exclama l’empereur à la surprise de l’Italien. Je dois voir ça au plus vite avec Rosenberg ! Je vous laisse Salieri, peut-être pourrons-nous nous voir demain, je l’ignore, mais je dois vous laisser pour le moment.

Et l’empereur partit à toute vitesse sous le regard de Salieri encore éberlué. Il n’avait pas voulu que Mozart tombe en disgrâce auprès de l’empereur, il n’avait même pas songé que ce dernier l’écouterait. Dans un premier temps, le compositeur Italien voulu rattraper le souverain, mais une idée s’imposa à lui. Si Mozart disparaissait de la cour, l’obsession que lui vouait l’Italien ne pouvait qu’en faire de même, et tout redeviendrait normal. Avec le talent dont il faisait preuve, Mozart n’aurait aucun problème à faire valoir son don pour la musique dans un autre pays, et tout le monde s’en porterait mieux. Oui, voilà où était la solution à tous ses problème, et aussi cruelle soit-elle, il comptait bien l’appliquer… même si ça lui brisait le cœur de savoir que Mozart allait bientôt disparaître de sa vie…

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Pov Mozart

Mes Noces de Figaro avaient été retirées d’affiche… Motif : incitant à la remise en cause du pouvoir royal. Mon public Viennois ne voulait plus de moi, il ne me restait plus qu’à faire mes valises pour partir dans un autre pays et croiser les doigts pour faire la rencontre de personnes plus humaines que Salieri.

Salieri… l’homme qui m’avait brisé le cœur… J’étais persuadé qu’il était derrière tout ça. Même si cette pièce avait reçu des réactions mitigées, certains l’avaient acclamée mais seul l’avis négatif de Salieri comptait dans cette cour de faux-semblants écrasants. Da Ponte voulait allait le trouver, mais je n’en avais plus la force. Je ne savais plus quoi faire pour l’approcher, et maintenant que j’étais certain qu’il avait détesté les compositions que je lui dédiais secrètement, je n’avais plus aucune raison d’essayer non plus.

J’étais également déçu de ne pouvoir profiter plus longtemps de la délicieuse compagnie de Maria, mais comme elle connaissait Salieri depuis bien plus longtemps que moi, je ne cherchais même pas à lui faire mes adieux comme je devinais qu’il m’interdirait de la voir. Elle allait tellement me manquer…

Ma mésaventure désastreuse m’aura au moins appris quelque chose : les hommes sont encore plus insensibles que les pires femmes en amour. On ne m’y reprendrait pas à m’attacher à un homme sans cœur tel qu’Antonio Salieri, ah ça non ! Maintenant je l’aimais et je le détestai en même temps. J’avais mis tant d’espoirs en lui que je ne m’en retrouvai que plus déçu maintenant qu’il avait organisé ma chute.

Pourtant je savais que c’était lui et personne d’autre, il était le seul à pouvoir me satisfaire par son amour… Il m’avait conquis dès la première fois. Je n’étais pas tombé amoureux de cette carapace froide et en apparence vide, mais de la flamme de passion qui habitait ses yeux quand je le mettais en colère. C’était d’ailleurs pour cette raison que je le provoquais sans cesse, même si mes résultats n’étaient pas très concluants… Il fallait croire que je n’attisai ni l’intérêt, ni même la passion du virtuose Italien qui accaparait mon cœur…

C’est dans cet état d’esprit sombre que j’achevai mon paquetage. J’allais voyager léger. Peut-être pourrais-je me rendre en Italie, retracer le parcours de Salieri pour connaître mieux l’individu qui me posait tant problème. Mais j’en revenais toujours à lui… Pourquoi ne pouvais-je pas me le sortir de la tête ? J’allais devenir fou avec ça !

J’avais perdu Constance, l’espoir que j’avais de conquérir le cœur de Salieri s’était envolé et je m’étais heurté à la désapprobation de l’empereur. Il ne me restait plus qu’à tout recommencer dans un autre pays, en espérant ne pas tomber amoureux d’une sombre âme…

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Pov omniscient

Un grand bal était donné par l’empereur. Le compositeur Italien et sa protégée avait bien évidemment étaient conviés. Maria était de toute beauté ce soir, elle illuminait la salle. Salieri était fier de l’avoir à son bras, c’était son seul réconfort en sachant que Mozart avait déjà quitté le pays. L’empereur ayant appris que Maria chantait, il demanda à Salieri de l’accompagner au piano afin de leur donner un petit concert improvisé. La protégée du maestro avait une voix chargée d’émotions qu’il était très agréable d’écouter, ce qui lui valut les acclamations bien méritées de son public.

_ Bravo, mon amie, applaudit l’empereur ravi. Mais quelle voix magnifique !

Maria s’inclina respectueusement devant l’empereur. Ce dernier fit face à la foule avec un sourire rayonnant aux lèvres.

_ Mes très chers convives, je suis heureux de vous annoncer que notre ami Antonio Salieri est désormais notre maître de chapelle impériale !

Les applaudissements fusèrent, gênant Salieri qui n’appréciait pas d’être acclamé pour un travail qu’il trouvait médiocre et qui ne s’attendait pas à être élevé à ce poste. Le sourire doux que lui adressa Maria fut la seule véritable récompense qu’il aurait pu attendre, et encore, la culpabilité le rongeait toujours.

_ Et je vous annonce aussi que Mozart a cessé de nous insulter avec ses ouvrages incitant à renier la noblesse. Il a décidé de quitter le pays après son échec cuisant.

Toujours aussi hypocrite, la cour applaudit la ‘’décision’’ de l’empereur. Pour Salieri, c’était une énorme erreur. Il ne prit pas la peine d’applaudir cette idiotie, et, se retournant vers son amie, il lut une peine sincère et un grand déroutement. Peut-être le connaissait-elle trop, ou peut-être n’était-il pas assez inexpressif en sa présence, il l’ignorait, mais il suivit l’infiltration de la suspicion qu’elle avait en cernant dans ses yeux la culpabilité qui le rongeait. Le compositeur put voir la colère grandir dans ses yeux qui s’assombrissaient. Il n’eut pas le réflexe de rattraper son poignet assez tôt, sa main avait déjà giflé sa joue. Le son se répercuta dans toute la salle de réception, faisant converger sur eux les regards avides des vautours de la cour, friands de ce genre d’accrochage.

Ne lui laissant même pas le temps de la supplier de se retirer pour discuter de ce sujet sensible en privé, Salieri n’eu plus qu’à la suivre alors qu’elle quittait la pièce d’un pas rageur, l’appelant avec désespoir. Malgré ses nombreuses supplications, Maria ne se retourna pas vers son ancien ami, ne faisant qu’accroître son sentiment de mal-être. Comme elle connaissait parfaitement le dédale de rues de la ville, elle n’eut aucune peine à le semer.

Une fois certain d’avoir perdu sa trace, Antonio Salieri eut besoin d’un moment avant de réaliser quels étaient ses projets. Il courut pour rejoindre sa demeure, se moquant bien que les passants le dévisageaient telle une bête curieuse. Sa chère Maria s’y trouvait. Elle était justement en train de balancer aux feux les arias qu’il avait composés pour elle la veille. S’il subsistait encore le moindre doute qu’elle était dans une rage noire, il s’évapora lorsque la main de Maria heurta avec violence la joue de l’Italien pour la seconde fois de la journée.

_ Maria, je peux t’expliquer…
_ M’expliquer quoi ?hurla-t-elle. Ta bassesse ? Ta soif de gloire ? Ton ignorance ? Tu me dégoûtes ! Je refuse de vivre sous le même toit qu’un inconnu, je m’en vais. Je vous souhaite une bonne continuation, Monsieur le maître de Chapelle Impériale, cracha-t-elle avec un mépris palpable.
_ Non ! Maria ! Attend ! Je peux t’expliquer, c’est un accident !débita Salieri affolé tout en tentant de la retenir. Je ne voulais pas le faire tomber, je ne pensais pas que l’empereur m’écouterait !
_ « Une insulte à la noblesse » !cita Maria. Tu pensais vraiment qu’il allait laisser passer ça, aussi stupide soit-il !
_ Je ne voulais pas faire tomber Mozart en disgrâce, chuchota-t-il en baissant la tête honteux.

Rien que cet aveu lui coutait beaucoup, car il admettait sans le dire qu’il n’avait absolument rien contre le travail talentueux de son rival. Bien d’autres seraient passés à côtés de cet aveu muet, mais Maria le connaissait trop pour faire l’erreur.

_ Expliques toi, exigea-t-elle froidement en croisant ses bras sur sa poitrine.

Antonio Salieri expira longuement, se préparant à passer le plus humiliant moment de sa vie, celui où il devrait admettre à la seule personne qui importait vraiment à ses yeux qu’il nourrissait une passion contrenature pour son rival…

Les minutes qui suivirent furent une véritable torture pour Salieri. Il fuyait le regard de son amie, buttait sur tous les mots, parvenait difficilement à s’exprimer de façon cohérente… Il se sentait si bête, si nu devant les yeux émeraude de Maria.

_ C’est une plaisanterie, une mauvaise blague, rassure-moi, blanchit Maria éberluée à la fin de son discours.

Salieri baissa la tête, trop honteux pour croiser son regard. Il ne lui avait pas dit toute la vérité, évidemment, il n’en n’avait pas trouvé le courage. Sans le savoir, il aggravait son cas. Bien sûr, elle l’avait deviné, et l’entêtement dont il faisait preuve pour essayer de lui dissimuler l’amour qu’il éprouvait pour Mozart l’énervait prodigieusement.

_ « Insulte » ! « Rébellion » ! « Intrigant » !énuméra-t-elle rouge de colère. Et tu croyais vraiment que l’empereur ne t’écouterait pas ?
_ Maria je suis dés…
_ Je me moque bien que tu sois désolé !me coupa-t-elle hystérique. Ce n’est pas à moi que tu devrais dire ça ! Et puis à quoi ça sert que je me tue à te faire la morale ? Je ne te reconnais même plus… L’Antonio Salieri que je connais est mort, et enterré…

Les larmes lui montèrent aux yeux, devant le compositeur de plus en plus désemparé et incapable de réagir correctement. Toujours digne, elle effaça les perles salées qui perlaient de ses yeux émeraude. Le compositeur s’avança d’un pas et tenta de la prendre dans ses bras pour la réconforter, mais elle recula immédiatement, secouant délibérément la tête.

_ Non, je n’en peux plus. Tu n’es pas celui que j’ai connu. Depuis que je suis revenue, tu te montres froid, manipulateur et cachottier, même avec moi.

Ses yeux se remplirent une nouvelle fois de larmes, mais elle usa de toute sa détermination pour les retenir. Se détournant sans un regard de plus pour son ancien ami et amant, Maria se dirigea dans la chambre qu’il lui prêtait et fit ses bagages rapidement, sous les yeux effarés de Salieri.

_ Non ! Je t’en prie Maria ! Ne fais pas ça ! Je vais faire des efforts pour changer !lui promit-il avec un empressement traduisant son affolement.

Sans prêter attention à ses supplications, Maria acheva sa valise et descendit l’escalier majestueux pour se rendre sur le pas de la porte avec. Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir ladite porte, Salieri se jeta à ses pieds, s’agrippant de toutes ses forces à sa taille fine, ses yeux ruisselants de larmes.

_ Je t’en supplie Maria !sanglota le compositeur Italien. Reste ! Ne me fais pas ça ! Je t’aime ! Tu le sais bien !
_ Tu ne m’aimes pas, rectifia Maria sans pour autant en être offensée.
_ Mais bien sûr que si !s’entêta Salieri en se relevant. Et je vais te le prouver !

Et sur ces mots il l’embrassa avec une douceur infinie. Le baiser fut agréable aux deux anciens amants, mais il manquait quelque chose. Ils s’aimaient, mais pas assez pour être un couple car tous deux recherchaient autre chose. Malgré le plaisir de ce baiser, Maria se recula pour regarder Antonio.

_ Tu le sens aussi bien que moi, soupira-t-elle tristement. Il y a quelque chose qui manque. Tu as beau m’aimer, je ne suis pas ton âme-sœur, je ne suis pas lui.

Salieri était mortifié qu’elle sache qu’il était attiré par un homme. Depuis qu’elle était arrivée, il priait tous les dieux du ciel pour qu’elle ne s’en aperçoive pas, mais visiblement ça n’avait pas fonctionné.

_ C’est contrenature, ignoble, innommable, ça ne devrait même pas exister, siffla Antonio. Je me dégoûte.

Il ne comprit pas la soudaine vague de larmes qui dévala les joues de celle qui le connaissait si bien.

_ Alors je suis une aberration, chuchota-t-elle la tête baissée. J’aime une femme.

Le sang du compositeur de la cour se glaça à cet aveu. Mais qu’avait-il fait ? En reniant cet amour qu’il éprouvait pour Mozart, il avait réprouvé celui qui chauffait le cœur de sa douce Maria ! Décidemment, il n’avait aucun talent avec les mots…

_ Maria, je… je ne voulais pas dire ça, je…, balbutia-t-il.
_ De toute façon ça ne change rien, le coupa Maria en retrouvant son calme. La cour t’a pourrie par ses hypocrisies, tu n’es plus le même.
_ Alors dis-moi ce que je peux faire pour me rattraper, la supplia l’Italien désemparé. Je t’en prie, je ferais tout ce que tu voudras !

Maria prit quelques secondes pour y réfléchir puis le fixa dans le fond des yeux pour évaluer sa sincérité. Satisfaite de la détermination qu’elle y lu, elle lui posa son ultimatum.

_ Rétablis la vérité, admet tes tords et répare tes erreurs. Quand tout cela sera fait, je pourrais penser à revenir vers toi.

Déposant un dernier chaste baiser sur les lèvres de l’Italien, Maria le regarda encore quelques secondes, les yeux noyés de larmes, et monta dans sa berline avant que son cocher claque le fouet, l’emportant loin du compositeur au cœur déchiré.

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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 04 Fév 2011 19:38 
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Ouais Maria power :D
:suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Quand la haine prend le dessus sur...- Salieri/Mozart PG
MessagePosté: 04 Fév 2011 20:01 
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Slash ou non, telle est la question...
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ah cette fiction est géniale, très bien écrite. Et j'adore le personnage de Maria ! Vite la suite !

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