Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: [En cours] Crescendo | Mozart/Salieri PG13
MessagePosté: 12 Jan 2011 18:55 
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Disclaimer :
Les personnages ne m'appartiennent pas (Hélas !) je ne touche aucun argent pour cela.

Résumé :
Aucun je trouve que ça gâche toujours un peu l'histoire.

Note :
(Musique) Renforcement, enflement par degrés les sons de la voix ou des instruments. (Wiktionnaire)

Cette première partie m'a été fortement inspiré par la fic "Admettez le" de Kilia =)


I


Quelle ivresse ! Quel plaisir enfin de goûter aux chaudes lèvres du succès ! Mozart s'exaltait au milieu de l'auberge ce soir logée sous l'enseigne des folies de sa troupe d'artistes. Les verres s'entrechoquaient, les bouches se baisaient , les langues se déliaient, les chants remplissaient la salle d'une gaieté appuyée de longs rires francs pendant que certains dansaient sur des tonneaux empilés, sur les vieilles tables de bois ou sur le comptoirs du patron. Hommes et femmes envoyaient valser soucis d'argents et de cœur pour cet instant si bon et si court... La douce parenthèse s'était ouverte depuis quelques heures déjà et le compositeur prodige était toujours au centre des attentions. Il était porté sur toutes les épaules, hautement félicité, et pendant qu'il embrassait sa victoire, les musiciens se livraient à diverses compositions sur Antonio Salieri, brillamment improvisées. Sous les regards pleins de désirs de ces mesdames, Wolfgang Amadeus Mozart se délectait de cette victoire durement acquise.
**


Dehors, l'objet des moqueries avançait lentement vers la petite bâtisse de bois, maudissant silencieusement chacun de ses pas dans la fraicheur de la nuit. L'envoyer, lui, annoncer une nouvelle commande à cet insolent de Wolfgang ! L'empereur était impatient paraissait il, d'entendre la nouvelle merveille de cet élu des dieux. Quel affreux asservissement... Le si célèbre Antonio Salieri, compositeur officiel de la cour, réduit au vulgaire rôle de messager parce que cet imbécile de Rosenberg était indisposé pour la journée. Quelle humiliation...
Il détestait Mozart, s'en était devenu maladif, l'obsession de ses journées, l'insomnie de ses nuits, le virus de son existence. Sa musique était fantastique, trop pour lui, c'était un coup de poignard à chaque note, des larmes qui refusaient de sortir pour se répendrent douloureusement en lui et ces chemins enflammés traçaient en lui toutes les partitions du génie, les lui jouant minute après minute, sans que jamais il n'ai assez de volonté pour les chasser à tout jamais. C'était un véritable enfer que connaissait Salieri depuis que Mozart avait débarqué à Viennes, un gouffre sans fond qui se creusait en lui. Aimer sans jamais pouvoir se l'avouer sans immenses souffrances était devenue sa malédiction. Il descendait doucement dans un bienheureux enfer et les croches qui lui écorchaient la peau, jouissance.

Il passa avec dégout la porte de bois terne par laquelle sortaient quelques couples d'un soir et pénétra dans la demeure éphémère de son rival. Il aperçut immédiatement celui qu'il était venu chercher, debout, sur une des vieilles tables, au centre de la salle, rieur, exécutant de grands signes de la plume qu'il tenait à la main. L'atmosphère euphorique se saisit soudainement de lui, il la rejeta violemment, fermant son cœur à toutes les joies qui le répugnaient ici. Mais le temps de son effort le trahit et une voix grave remarqua

- C'est Salieri ! Le comploteur vient boire à la coupe du vainqueur !

Les doigts se pointèrent, les regards se firent haineux et moqueurs et son ennemi se tourna vers lui du haut de son maigre pied d'estale, un sourire malin suspendu à ses lèvres. Il ouvrit les bras, sauta jusqu'à lui et fit mine d'aller le serrer dans ses bras.

- Mais quel honneur ! Le grand Salieri lui même est venu me féliciter de mon indéniable succès !

La réplique associée au geste déclencha le rire de son public. Irrité et prit d'une frustration dont il ne s'expliquait l'origine, il répondit très froidement.

- Je ne suis pas ici pour cela Monsieur Mozart, je dois vous parlez. Mais c'était très amusant, vraiment...
finit il en durcissant le regard. Wolfgang fit un grand geste de la main qui manqua de le faire tomber, l'alcool aidant.

- Sortez ! MONSIEUR Salieri veut me parlez !

Les regards se tournèrent les uns à la rencontre des autres, s'interrogeant sur l'attitude à adopter. Il reprit, plus fort, et ils quittèrent l'auberge, certains hébétés, d'autres râlants contre ce jaloux de Salieri qui venait gâcher leurs vies jusque leur ivresse. Les remarques ne déstablisisérent pas leur objet qui avait toujours les yeux fixés sur Mozart. Lorsque le dernier homme ivre fut sortit par deux hommes et que l'on eu refermer la porte sur eux, Mozart quitta brusquement son air sérieux et demanda, les yeux luisant d'une impatience enfantine.

- Mon œuvre vous a plut n'est ce pas ?
- Mozart... répondit il froidement, croyez vous que l'homme que je suis soit venue jusqu'ici au beau milieu de la nuit pour féliciter le fou que vous êtes.
- C'est donc cela qui vous dérange...!
Sous le silence éloquent de celui qui lui faisait face, le petit génie poursuivit.
- Que je sois plus fort que vous Salieri !
Dit il malicieusement, la plume à présent posée sur le torse de son adversaire. Ce fut profondément gênant pour l'Italien d'avoir cet homme aussi prés de lui. Il se sentit menacé, comme si la souffrance et le bonheur contenu dans cet homme pénétrait sous sa peau, et malgré tout ses efforts, le contact devint très vite insupportable. Calmement mais fermement, il attrapa le poignet de Mozart et l'ôta de sa chemise blanche pour le replacer sur sa longue veste rouge. Étrangement, il ne se sentit pas aussi bien qu'il l'avait espéré une fois tout contact rompu.

- Ne faites pas l'enfant Mozart, votre musique ne vaut rien, elle me repousse autant qu'il est possible.
- Il n'est pas possible d'être repoussé par mes merveilleuses harmonies.
Certes... Mais il fallait jouer le jeu pour ne pas perdre la face.
- Je ne suis pas ici à ce sujet Mozart.
- Mais cela ne change rien au fait ! Ma musique vous touche, cessez de le niez !
- Ce n'est pas le but de ma visite. Je
- Allons ! Je le lis sur votre visage Salieri !

Il semblait fort amusé de son petit jeu et poursuivait sans relâche son camarade. Salieri se sentait oppressé, il ne pouvait tourner le pas ou le regard sans que le visage du petit blondinet ne surgisse de nul part. Ses questions l'inhibaient, il lui fallait désormais fournir un effort conséquent pour ne pas laisser paraître sa faiblesse. Il transpirait, ses pensées couraient, se cognaient, s'entrechoquaient, se mêlaient, c'était une véritable cacophonie qu'il n'arrivait à suivre que très difficilement. Ses deux "moi" luttaient rudement, tandis que l'accent de Wolfgang ravivaient sans cesse le combat.

- Cessez vos pitreries
- Admettez que vous êtes touché par mes harmonies.
- Vous m'épuisez...

La main gauche toujours dans le dos, sa main droite vint massez ses sourcils. La tête baissée, les yeux fermées, il se haïssait, il haïssait ce monstre au fond de lui qui l'étouffait, le menaçait constamment, l'obligeant à dire milles mensonges blessant pour l'homme qu'il tenait en si grande estime.
Mozart profita de cet instant pour porter une dernière attaque.

- Je suis peut être un fou Salieri, mais je ne me suis pas perdu pour quelques gloires éphémères.
- Restez à votre place Mozart. Et puisqu'il faut vous parlez ainsi, votre musique ne trouve chez moi aucun écho. Elle me passe sur la peau, m'effleure à peine. Ce que vous faites m'afflige autant que ce que vous êtes.

Ce dernier s'approcha du visage d'Antonio et murmura doucement, malicieusement.

- Vous mentez, vous êtes comme les autres : vous nous aimez, moi et ma musique.
- TAISEZ VOUS !
Hurla t-il inconsciemment. Ce cri mit fin au combat interne qui se menait en lui, il s'en trouva soulagé, respira de nouveau normalement. En face de lui, Wolfgang ne cacha pas sa blessure. Il fit le tour de l'intrus pour atteindre la sortie et, sans tourner le regard, il lâcha, accompagné d'un vif geste du bras.

- Soit. Je me tais et vous laisse seul avec votre triste humeur Monsieur Salieri.

Il ferma la porte derrière lui. L'auberge était maintenant remplie de la seule présence du compositeur Italien et de ses hantises.

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Dernière édition par sasha42 le 11 Fév 2011 14:10, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 12 Jan 2011 19:27 
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Méchant Tonio ! J'aime comment cela commence je te reprocherais juste un truc...

Tu n'as pas honte de t’arrêter comme ça ? :P


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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 12 Jan 2011 20:06 
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loool ! Il faut bien que je coupe à un moment donné :o Mais j'ai déjà quasiment toute la fic dans mon ordi alors la suite ne tardera pas des masses ^^ Sauf si vous n'aimez pas xD

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 12 Jan 2011 21:02 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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oh ouais une nouvelle ! Merci beaucoup pour ce beau début :suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 01:44 
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Aaah voici !!! Enfin, la voilà publiée cette fiction :mrgreen:
Tu sais bien évidemment ce que je penses de tout ça ;) C'est vraiment un excellent départ !
:maiseuh: Tonio ! Enfin faut pas rejeter le pauvre Wolfi comme ça :mrgreen:
Ravie de t'avoir inspirée en tout cas ;)

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

- Mikelangelo Loconte -

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 03:34 
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ma propre insomnie me permet de découvrir ce merveilleux début, bien hâte d'avoir la suite pour me faire un avis plus global !

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Seth Gabel aka Lincoln Lee
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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 15:06 
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Merci ^^ Je posterai la suite ce soir ou demain ^^

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 19:03 
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Localisation: quelque part sur scène entre deux actes
sasha42 a écrit:
Merci ^^ Je posterai la suite ce soir ou demain ^^


j'ai hateeeeeeeee

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 20:09 
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Localisation: Jamais Loin de mon MP3 pour la musique ^^
Une nouvelle Mozart/Salieri ^^ Hate de voir la suite le début est superbe ! :bravo:

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Mais d'où vient,L'émotion étrange,Qui me fascine,Autant qu'elle me dérange? Florent Mothe

Place je passe,je suis roi de mes reves,souverain des libertés! Mikelangelo Loconte

Mes erreurs, mes douleurs, mes pudeurs, mes regrets, mais pourquoi faire? Solal


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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 20:11 
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Chose promise chose dû ! Voila la suite, j'attends vos avis avec impatience ^^


**



Il avait été incapable d'esquisser le moindre mouvement, ni de formuler le moindre mot pendant quelques longues minutes, tétanisé de sa propre réaction. Mozart avait réussit à le faire sortir du calme dans lequel il s'entretenait depuis des années, dans un calme qui faisait à présent parti de son être entier, qui le protégeait de ses sentiments, qui jamais ne le trahissait. Cet homme avait un pouvoir terrifiant sur sa personne, il semblait capable de faire la pluie et le beau temps de son existence, cela l'effrayait, que sa vie ne dépende plus de lui même, qu'il soit capable de le détruire.
Il avait besoin d'une journée de répit, une brève trêve avec son être propre. Il lui fallait souffler avant de sombrer dans une folie démentielle...

Il était déjà presque dix heures et Antonio Salieri se levait à peine. Cela faisait prés de dix ans qu'il ne s'était pas accordé ce luxe et il lui semblait avoir dormit une éternité. Il ne revêtit pas ses habits de noir et blanc et opta pour un ensemble bordeaux, beaucoup plus conforme à ses activités du jour. Il dégusta son petit déjeuner sous l'œil intrigué de sa domestique qui n'avait jamais vu son employeur dans un tel état. Il paraissait enclin à enfin jouir de la vie. Après cette matinée fort calme, il se décida à sortir de chez lui, fit appeler une voiture et se fit conduire chez une de ses maîtresses, la belle actrice, Irène.
Elle fut surprise de le trouver là, lui qui d'habitude ne venait la visiter qu'à l'approche de la nuit. Néanmoins, c'était un homme qui ne se refusait pas, et elle lui ouvrit grand la porte. Il s'assit devant le thé qu'elle lui proposa poliment.

- Le costume à changé mais l'homme reste le même n'est ce pas ?

Il releva la tête de sa petite tasse de porcelaine et la dévisagea. Elle rit.

- Tu vois, c'est de ça dont je te parle Antonio ! Tu as changé ton costume sombre et tes habitudes sévères, mais tu ne parle toujours pas. Ces derniers temps, c'est même pire, tu ne parle plus du tout, pas même de tes compositions. Quelque chose te tracasse ?
- Non.
Répondit il simplement en reposant sa tasse sur la petite table marbrée. Il s'enfonça dans le grand fauteuil de velours rouge et croisa les jambes. A travers ses yeux sombres, elle put apercevoir le désir. Elle soupira.
- Est ce que tu veux monter ?
Proposa t-elle en désignant les escaliers qui menaient à sa chambre.

Il accepta l'invitation et monta calmement les marches drapées d'un tapis bleu océan. Il s'assit sur le lit pendant qu'elle ôtait sa grande robe blanche. Puis, il s'approcha d'elle, lentement, et baisa ses épaules nues, fermant les yeux. Ses lèvres glissèrent jusqu'à sa nuque tandis que sa main gauche maintenait fermement la tête de son amante, lui interdisant de faire le moindre mouvement. Il resta un long moment dans cette position, les yeux toujours fermée sur une réalité qu'il s'efforçait d'apprécier. Mais le sort ne devait pas l'épargner, et il entendit au fond de lui jouer une mélodie, il l'entendit jouer tout bas d'abord, puis elle prenait confiance, grandissait. Cette musique... Il ne la connaissait que trop bien, c'était celle de Mozart... Il crut devenir fou, sa main resserra son étreinte, ses paupières se plissèrent, ses dents se serrèrent. Il essaya vainement de reprendre le contrôle mais tout s'était déjà joué une demi seconde plus tôt ; lorsqu'il avait écouté les notes au lieu de leur fermer son être entier. Devenu son propre bourreau, il s'infligeait les remords et les terreurs de la victime, on s'acharnait sur sa personne. Mozart jouait pour lui un méchant requiem, s'en était finit de lui. Il retourna brusquement sa compagnie contre lui et la poussa contre le mur. Elle sembla étonnée mais non mécontente, l'air sauvage qui venait d'envahir son Antonio le rendait affreusement excitant. Elle voulut le débarrasser de ses vêtements rouges, il l'en empêcha violemment, tenant ses mains prisonnières au dessus de sa tête. Tout fut très rapide, très brusques. Rapidement, il fit tomber son pantalon et sa veste de soie, colla tout son corps contre celui de sa victime et ne s'arrêta qu'au moment où son corps le décida pour lui. Irène n'était en rien effrayer du comportement de son camarade. Elle avait eu affaire à des cas similaires avec plusieurs de ses autres amants. Elle prenait même un plaisir plus malin encore à se prêter au jeu, à exciter la transe de l'homme qui était à présent en elle, mordillant son corps, griffant son dos et son torse. Il s'arrêta enfin, la fatigue le gagnant, il resta serré contre sa partenaire, les mains crispés, comme accrochées au mur. Elle serra dans ses bras le corps de son amant en sueur et le remercia. Il ne répondit pas, reprenait son souffle. Il tendit l'oreille : le requiem s'éloignait.

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 13 Jan 2011 21:13 
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bravissimo j'adore
pauvre Tonio il en voit de toutes les couleurs
a propos je suis sure que le rouge lui va très bien

:bravo: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 14 Jan 2011 01:14 
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Toujours aussi bien, mais c'est trop court c'est frustrant. En tout cas hâte de poursuivre la lecture.

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 15 Jan 2011 11:18 
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Merci ^^ la suite ce soir surement, je vous reserve une petite surprise de notre Wolfgang préféré ^^

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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 17 Jan 2011 20:20 
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:suite: :suite: :suite:


Oups, pardon, je fais les choses à l'envers. :lol: :lol:

D'abord, Bienvenue sur cette section :)

Ensuite, eh bien que dire de cette fic a part que je l'adoooore ? :wouah:
J'aime beaucoup, la detresse de Salieri est poignante et tellement bien d'écrite, surtout le passage avec le Requiem de Mozart, tout simplement splendide !!!
:bravo: :bravo: :bravo:

*Mode modo on*
J'ignore si c'est déjà fait, mais n'oublie pas que tu dois prendre connaissance des règles de la section et donc tu verras que ton titre n'est pas en règle, il te manque le Paring et le Rating de cette superbe fic :)
Merci :)
*Mode modo off.*


Bon, j'en étais ou moi... ? Ah oui ! :suite: :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: Crescendo
MessagePosté: 17 Jan 2011 20:29 
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Localisation: Entre deux virtuoses.... :D
Tu sais ce que j'en pense ?
Je suis JUSTE FAN ! :D

Comme l'a dit ma Jumelle, Salieri est vraiment poignant dans sa souffrance.
:suite:

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[center]"Parce que l'histoire de Mozart et Salieri, c'est une histoire d'amour avant tout. Et c'est pour ça qu'elle est compliquée. Je pense que si on arrive à s'aimer, on pourra sublimer nos rôles, les pousser à l'extrême, jouer avec. Et Mozart et Salieri, selon moi, c'est une histoire d'amour qui s'est assombrie. "

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