Avec un peu de retard, la suite ^^ mercii en tout cas pour vos commentaires ^^ *va voir cette histoire de titre*
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De retour chez lui, l'Italien se laissa sombrer dans les coussins du grand canapé doré qui regardait son salon. Il dut s'assoupir car il n'entendit pas frapper à la porte, ni la voix qui demanda à le voir. Ses yeux s'ouvrirent sur le visage de Mathilde, sa domestique, qui lui secouait doucement le bras.
- Monsieur, Monsieur Rosenberg vous demande. Il dit que c'est urgent.
Il eu un mouvement de recul, surpris de la vision, puis répondit en fronçant les sourcils.
- Je viens demain à l'opéra, cela ne peut-il pas attendre jusque là ?
- C'est ce que je lui ai dit Monsieur, et que Monsieur dormait si profondément... Mais il insiste vivement. Il dit que c'est à propos d'un certain Monsieur Mobar... Mozart...
Il se surprit à lever les yeux au ciel lorsqu'elle écorcha le prénom de son ennemi. Son repos n'aurait pas duré bien longtemps... Il se leva en soupirant et se rendit à la porte où Rosenberg l'attendait.
- Vous re voilà... Votre maladie n'aura pas duré longtemps...
- Que voulez vous dire par là Salieri ?...
- Rien de bien important... Qu'a donc fait ce Mozart cette fois-ci ?
- Monsieur Salieri je ne puis vous décrire les inepties auxquelles se livre ce compositeur fou. Venez voir de vous même, votre présence est exigée.
Le concerné poussa un énième soupir et franchit le seuil de la porte. Mais le comte ne bougea pas le moins du monde. Il fixait un point vague quelque part dans la maison du compositeur, les deux mains sur le pommeau de sa canne bien au devant de lui.
- Puis je savoir ce que vous attendez ?
- Que vous retiriez cette tenue excentrique.
Salieri jeta un œil à sa tenue. Il n'avait pas pensé à se changer. Il leva une nouvelle fois les yeux au ciel.
- Je croyais que c'était urgent...
Rosenberg resta ferme.
- Moins que votre accoutrement.
- Voulez vous que nous parlions du vôtre ?
Subitement, Rosenberg se tourna vers la diligence qui les attendait et conclut:
- Le rouge vous va à merveille !
Il montèrent tout deux dans la voiture et se dirigèrent vers les lieux du drame.