Forum - Le Monde du Slash

Un espace de discussion pour les adeptes du slash sous toutes ses formes

Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


Les dernières news du Monde du Slash !

BONNE ANNÉE 2024 À TOUS ET À TOUTES !!!

Nous sommes le 28 Mar 2024 18:16

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 57 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: [En cours] Arthur et Lancelot - Partie 1 : Rencontre avec le destin - G
MessagePosté: 30 Nov 2006 19:01 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Salut !

Alors, comme je l'avais dit dans le sujet sur ma fic Kaamelott, j'avais envie d'écrire une fic mettant en scène Arthur et Lancelot, mais pas basée sur la série. Je l'ai commencée et, comme j'ai bien avancé, je vous publie le début (avant-propos, prologue et chapitre 1). Je ne publierai pas les chapitres très souvent parce que cette fic est plutôt longue à écrire et j'en fais d'autres en même temps. Et je prévoie qu'elle soit très très longue (au moins 15 chapitres, vu comment je suis partie).

J'espère que ça vous plaira.

Il se peut que le rating change en route mais ça restera au pire du PG-13.

Cybelia.

------------------------------------

Avant-propos

La série « Kaamelott » a réveillé une envie que j’avais depuis déjà quelques mois : écrire une fiction slash entre Lancelot et Arthur en me basant sur la légende et sur les diverses lectures que j’ai eu sur le sujet.
Dans cette fic, j’ai volontairement omis ce qui concerne la Dame du Lac, et une partie de l’histoire d’Excalibur, pour me pencher sur la relation entre les deux hommes. Donc, si vous êtes familier de cette histoire, vous pourrez être surpris par certains points que j’ai décidé d’ignorer ou de modifier.
Mais, après tout, l’histoire d’Arthur, Lancelot et les Chevaliers de la Table Ronde est une légende… chacun peut donc y voir ce que son cœur souhaite.

¤¤¤

Prologue

L’histoire débuta le jour où le Roi Uther Pendragon rencontra la Duchesse Ygerne de Cornouailles au château de Tintagel et en tomba follement amoureux. Ne pouvant courtiser son aimée qui était déjà mariée au Duc Gorlois, il alla voir le Grand Enchanteur Merlin qui, grâce à un charme, lui fit prendre l’apparence de l’époux absent d’Ygerne. La Duchesse, pensant que son mari était revenu, s’offrit à lui sans hésiter. A l’aube, alors qu’il rentrait chez lui, le vrai Duc Gorlois fut attaqué par des brigands et tué. Uther n’eut alors pas d’autre choix que de montrer son vrai visage. Loin de le blâmer pour la tromperie dont elle avait été victime, Ygerne, qui était secrètement tombée amoureuse du souverain lors de leur première rencontre, accepta de l’épouser en secondes noces.
Neuf mois après cette nuit fatidique naquit un enfant aux cheveux blonds et aux yeux noisettes qui fut prénommé Arthur. Merlin, grand connaisseur du Passé, du Présent et du Futur, se présenta devant Uther et Ygerne et réclama en paiement de sa contribution au rapprochement des deux époux que leur fils lui soit confié afin qu’il l’élève comme son propre enfant.
C’est ainsi qu’à l’âge d’un mois, Arthur Pendragon, fils du Roi de Bretagne Uther Pendragon et de la Duchesse Ygerne de Cornouailles, devint le protégé du Grand Enchanteur Merlin.

¤¤¤

Chapitre 1 : Première rencontre

Arthur aimait se promener dans les bois. Son tuteur, Merlin, lui avait enseigné l’art de reconnaître les bêtes à leurs empreintes et l’herboristerie. Il passait donc une grande partie de ses journées à mettre en application ce qu’il avait appris. Mais, ce jour-là, le jeune homme avait du mal à se concentrer sur les traces de cervidés ou les plantes médicinales. Deux jours plus tard arriverait son seizième anniversaire et, à cette occasion, Merlin lui avait promis une grande surprise. Arthur, comme tous les jeunes gens de son âge, était curieux et son esprit vif bouillonnait à tenter de trouver de quoi il s’agissait. Alors qu’il revenait tranquillement vers leur maison située à l’orée des bois, il trouva son tuteur en pleine effervescence.
— Ah ! Te voilà enfin ! lui lança l’Enchanteur en le voyant approcher.
— Maître ? Que se passe t’il ?
— As-tu déjà oublié ? Nous partons demain dès l’aube pour Londres. Va vite préparer tes bagages.
— Oui, Maître !
Le jeune homme était ravi. Ainsi, sa surprise se trouvait à Londres. Cela lui laissait présager un présent de forte valeur pour que l’Enchanteur daigne parcourir un aussi long trajet.

***

Arthur dormit mal cette nuit-là. A chaque fois qu’il fermait les yeux, il était assailli par le même rêve où se bousculaient les images d’une épée plantée dans un rocher, du visage familier de Merlin et de celui, inconnu, d’un jeune chevalier. C’était surtout ce dernier qui troublait l’adolescent car il était d’une beauté incroyable : de longs cheveux noirs de jais encadraient une face à la peau mate, aux traits fins, où brillait un regard d’un bleu intense. A l’aube, lorsque le jeune homme s’éveilla, le visage de l’inconnu était gravé dans sa mémoire. Tout au long du trajet de la matinée, il ne put s’empêcher d’y repenser, se demandant si une telle personne existait réellement. Le soir, il s’interrogeait toujours et se décida à en parler à son Tuteur lors de leur halte pour la nuit.
— Maître ?
— Oui, Arthur.
— Cette nuit, j’ai vu un homme en rêve… et depuis que je me suis réveillé ce matin, je ne pense qu’à lui… Je me demandais…
— Tu veux savoir s’il existe ? Et si tu le rencontreras un jour ?
— Oui, répondit le jeune homme en baissant les yeux, soudain gêné par le regard perçant de Merlin.
— La réponse à tes deux questions est « oui ». Et si tu veux savoir si cette rencontre arrivera bientôt, je te dirai qu’il faut que tu sois patient.
Arthur ne put retenir un soupir de soulagement. Il était heureux d’apprendre qu’il pourrait un jour contempler le visage si beau de cet homme, mais, en même temps, il avait peur de cette rencontre. L’inconnu serait-il un ami ou un ennemi ?
— Va dormir, Arthur. La route est encore longue jusqu’à Londres.

***

Le lendemain matin, jour de ses seize ans, après une nuit encore agitée par les songes, le jeune homme reprit le chemin de la ville avec son tuteur. Vers midi, ils arrivèrent dans une grande plaine où de nombreuses tentes avaient été dressées. Alors qu’il pensait juste traverser l’endroit, Arthur fut surpris de voir Merlin s’arrêter près de l’une des habitations provisoires et descendre de sa monture.
— Maître ?
— Nous allons faire une halte quelques jours. Il y a ici plusieurs personnes de ma connaissance que je veux saluer. Mène les chevaux à l’étable que tu vois là-bas et viens me rejoindre.
L’adolescent obéit. Lorsqu’il revint auprès de son tuteur, celui-ci était en compagnie d’un homme à la carrure imposante, à la courte chevelure noire et à la barbe fournie.
— Mon cher ami, sourit Merlin, voici le jeune homme dont je vous parlais qui fête aujourd’hui ses seize ans.
— Il est bien gringalet, ton protégé, Enchanteur ! Il ne ferait jamais le poids face à mon Lancelot !
Arthur contemplait cet inconnu avec curiosité. Depuis son enfance, il avait peu côtoyé d’êtres humains, Merlin l’ayant volontairement confiné dans son domaine de la forêt. Il était impressionné par la taille des mains de cet homme qui avaient, à coup sûr, la force de briser une nuque. L’adolescent fut tiré de ses pensées par la voix de son tuteur :
— Seigneur Ban, il est sûr qu’Arthur est loin d’être à la hauteur de votre fils, mais il a la vaillance et le courage dont doit faire preuve tout gentilhomme. Et j’aimerais, en paiement des services que je vous ai rendus il y a maintes années, que vous autorisiez Lancelot à entraîner mon protégé pour faire de lui un vrai chevalier.
Arthur comprit que l’homme qui se trouvait devant lui était le Seigneur Ban de Bénoïc, Merlin lui ayant déjà parlé de la façon dont il l’avait aidé à repousser les Saxons qui avaient tenté d’envahir son domaine. Ban réfléchit un instant à la demande de l’Enchanteur, puis sourit :
— Mon fils est assez grand pour prendre ses propres décisions. Lorsqu’il aura rencontré ton Arthur, il décidera lui même s’il veut l’entraîner ou non.
Merlin acquiesça en silence. Il se tourna alors vers l’adolescent.
— J’ai beaucoup de personnes à voir aujourd’hui. Tu peux aller te promener du côté de la rivière et des bois mais sois de retour avant la nuit.
— Oui, Maître.

***

Arthur était heureux d’avoir quelques heures de liberté. Il parcourut rapidement le chemin qui menait à la forêt et y fit quelques pas. Au bout d’une heure, il trouva une petite clairière où il s’installa pour une courte sieste. Il fut réveillé par un son qu’il ne sut pas identifier immédiatement. Intrigué, il se dirigea vers la rivière d’où provenait ce qu’il comprit être le bruit d’une personne se baignant. Intimidé mais curieux, il se dissimula derrière un arbre épais afin de voir de qui il s’agissait. Il n’eut pas longtemps à attendre avant qu’une silhouette masculine n’émerge de l’onde. L’homme, vêtu uniquement de chausses, lui tournait le dos mais Arthur sentit son cœur s’accélérer : l’inconnu avait de longs cheveux noirs de jais qui lui tombaient jusqu’aux reins. Il plongea, permettant à l’adolescent de reprendre son souffle alors qu’il disparaissait dans l’eau. Lorsque l’homme émergea à nouveau, Arthur, prit d’une panique soudaine à l’idée de se faire prendre en train de l’espionner, fit un pas en arrière, marchant involontairement sur une brindille. L’inconnu, alerté par le bruit, se tourna vivement dans sa direction. Arthur sentit ses joues s’empourprer alors que son regard croisait celui, bleu azur, de l’autre homme. Il reconnut immédiatement le visage de son rêve. Figé, il ne pouvait détacher ses yeux de ces traits qui l’avaient comme envoûté. L’homme sourit et s’approcha. Arthur, affolé, fit volte-face et s’enfuit en courant dans les bois.

***

Le souffle court, il s’arrêta dans la clairière où il avait dormi et tomba à genoux. Il n’arrivait pas à croire ce qui venait d’arriver. Il venait de rencontrer l’homme de son rêve et la seule chose qu’il avait su faire, c’était s’enfuir comme un lâche. Honteux, Arthur se releva, prit d’une bonne résolution. Il retourna près de la rivière, bien décidé à parler à l’inconnu, mais celui-ci avait disparu. Déçu, l’adolescent revint vers le campement. Il avait besoin de parler à Merlin de ce qui venait d’arriver. Il trouva son tuteur près d’une tente, en grande discussion avec Ban de Benoïc.
— Arthur, tu tombes bien, lança le Chevalier. Approche, que je te présente mon fils !
Un peu intimidé, le jeune homme obéit et s’avança. Son cœur manqua un battement lorsqu’une personne sortit de la tente : c’était l’inconnu de son rêve ! Merlin lui adressa un regard entendu, puis fit les présentations :
— Seigneur Lancelot, voici mon protégé, Arthur, dont je vous ai parlé.
— Voici donc le jeune homme que vous aimeriez me voir entraîner, sourit le brun en dardant sur l’adolescent son regard clair.
— Oui, Monseigneur, répondit le magicien. Il…
— N’en dites pas plus, le coupa Lancelot en levant la main. J’accepte de faire de votre protégé un vrai Chevalier.
Il termina sa phrase sur un sourire. Arthur avait du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Il sursauta presque lorsque Merlin posa une main sur son épaule :
— Remercie le Seigneur Lancelot de sa bonté.
Il bredouilla en faisant la révérence :
— Je vous remercie, Monseigneur…
Le brun s’approcha et l’obligea à se relever. Discrètement, il souffla à l’oreille d’Arthur :
— Appelez-moi Lancelot, mon ami.
Le jeune homme s’empourpra et détourna les yeux. Un trouble étrange le prenait à chaque fois qu’il voyait l’autre homme. Il aurait aimé en parler à Merlin, mais sans savoir pourquoi, il avait peur de la réaction de son tuteur. Soupirant, il suivit des yeux Ban et son fils alors qu’ils s’éloignaient.
— Viens, Arthur, le Seigneur Bohort nous prête une tente pour la nuit. Suis-moi !
Il obéit, essayant en vain de chasser de son esprit les images de Lancelot se baignant dans la rivière.

***

Le lendemain matin, lorsque Arthur s’éveilla, il fut surpris de voir que Merlin n’était pas sous la tente. Un peu inquiet, il s’habilla rapidement et sortit. Il sursauta lorsqu’une voix s’éleva tout près de lui :
— Vous êtes matinal !
L’adolescent se retourna pour tomber nez-à-nez avec son futur précepteur. Lancelot souriait, son regard clair brillant d’une lueur intense.
— Bonjour, Seigneur Lancelot, bredouilla le blond.
— Pas de « Seigneur » entre nous. Après tout, je n’ai qu’un an de plus que vous. Et plus que votre enseignant, j’aimerais devenir votre ami… si vous le souhaitez.
— Bien sûr ! répondit vivement Arthur, le cœur battant à tout rompre.
La proximité de l’autre homme affolait ses sens. Il devait se battre contre son propre corps pour calmer le trouble qu’il sentait monter de plus en plus fort en lui. Lancelot ne semblait pas conscient des réactions qu’il provoquait et continua :
— Je suis vraiment ravi que vous veniez vivre quelques temps chez nous. Il y a peu de jeunes gens de mon âge au domaine de mon père et je m’y ennuie souvent.
— Vous n’avez pas de frères ou de sœurs ?
— Non. Mes parents ont eu beaucoup de mal à concevoir. C’est votre Maître, l’Enchanteur Merlin, qui leur a permis de me mettre au monde, mais, après ma naissance, il a annoncé à ma mère qu’elle n’aurait pas d’autre enfant. Mon père a sûrement quelques fils et filles illégitimes, mais, par égard pour son épouse, il ne les a jamais imposés au château. Et vous, Arthur, avez-vous une famille en dehors de Merlin ?
— Non. Il m’a élevé depuis mon plus jeune âge et je n’ai jamais connu mes parents. Il n’a jamais voulu me dire qui ils sont, m’expliquant que je le saurais en temps voulu.
— Tout ceci est bien mystérieux, sourit Lancelot.
Le blond acquiesça silencieusement. Tout en parlant, les deux jeunes gens avaient marché jusqu’à la tente de Ban de Benoïc. Alors qu’ils y arrivaient, Merlin en sortit, suivi de près par le maître des lieux.
— Arthur, je dois te parler ! lança l’Enchanteur.
Ils s’éloignèrent un peu des deux autres hommes et Merlin fit asseoir son protégé sur une souche d’arbre.
— Le Seigneur Ban va repartir dès demain matin pour son domaine d’Armorique. Je compte sur toi pour faire honneur à ton éducation durant ton séjour chez lui.
Arthur comprit immédiatement le non-dit derrière la dernière phrase de son tuteur :
— Vous ne venez pas avec moi ?
— Non, mon enfant. Il est temps pour moi de te laisser prendre ton envol. Je n’ai plus rien à t’apprendre, du moins pour l’instant, et des affaires importantes m’appellent au nord du pays.
— Vous allez me manquer, Maître.
— Toi aussi, Arthur. Mais ne t’inquiète pas, nous nous reverrons très vite.
Le jeune homme hocha la tête. Il était triste à l’idée de quitter celui qui l’avait élevé, mais, en même temps, il était impatient de commencer une nouvelle vie. Ils rejoignirent le père et le fils qui les attendaient près de leur tente. Ban les invita alors à les suivre à l’intérieur pour prendre un solide petit-déjeuner.

***

Arthur passa sa dernière journée avec Merlin à préparer son futur séjour en Armorique. Son tuteur l’avait tellement occupé qu’il n’avait pas eu un instant pour penser à ce qu’il allait advenir de lui. Le lendemain matin, à l’aube, les deux hommes se séparèrent. Arthur réussit à grand peine à retenir les larmes qui emplissaient ses yeux alors que l’Enchanteur lui faisait ses dernières recommandations.
— Sois heureux, mon enfant.
Arthur ne répondit pas. Il sentait que s’il ouvrait la bouche, il fondrait en larmes et il n’avait aucune envie de montrer sa faiblesse devant les hommes du Seigneur Ban de Benoïc et, surtout, devant Lancelot dont il sentait le regard posé sur sa nuque. Merlin l’attira à lui pour une brève étreinte avant de le repousser doucement.
— Va.
Le jeune homme hocha la tête et monta sur son destrier. La compagnie se mit en route. Arthur chevaucha à l’arrière du convoi un long moment en silence, la tête baissée. Il avait du mal à retenir son chagrin. C’était la première fois depuis sa plus tendre enfance qu’il quittait son mentor et il n’arrivait pas à se faire à cette idée.
— Je comprends votre tristesse, souffla une voix près de lui.
Il releva la tête et croisa le regard amical de Lancelot qui avait amené son cheval près du sien.
— Merlin est le seul qui, dans mon cœur, mérite que je l’appelle « Père ».
— Je l’ai deviné. Je suis certain que vous le reverrez bientôt.
— Moi aussi. Mais, même si cela me réconforte un peu, je suis triste de m’éloigner de lui… et je dois aussi avouer que j’ai un peu peur…
— Peur ? De moi ?
Arthur ne put retenir un sourire et répondit sans réfléchir :
— Peut-être…
Lancelot éclata d’un rire sonore qui réchauffa le cœur de son nouvel ami.
— Puisque nous avons une longue route pour nous rendre en Armorique, accepterez-vous ma compagnie à vos côtés ? demanda soudain le brun.
— Bien sûr, répondit vivement Arthur, les joues un peu rouges. J’en serai ravi.
C’est ainsi que les deux jeunes gens débutèrent le long voyage vers le domaine de Ban de Benoïc.

¤¤¤

A suivre...


Dernière édition par cybelia le 18 Aoû 2007 16:07, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 30 Nov 2006 19:16 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Juin 2005 20:02
Messages: 4339
Localisation: dans les bras du doctor
Arthur est tou mimi et j'adore merlin !


:suite:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 30 Nov 2006 21:30 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Aoû 2006 08:53
Messages: 452
j'aime beaucoup cette histoire!
j'ai hate de lire la :suite:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 30 Nov 2006 22:23 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Aoû 2006 17:37
Messages: 249
*saute au cou de Cybelia et lui fait un méga calin*

MERCIIIII!! c'est genial!! Quelle idée super!! Merci d'écrire sur ce couple^^

_________________
Lili, sympathisante de l'Alliance des Sadiques
Faire plaisir aux doudous, c'est bien. Les torturer, c'est MIEUX!!!!


A cheval sur ma bulle, je passe au dessus de mes rêves avant de me noyer dans la flaque poisseuse des réalités.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Arthur et Lancelot (titre provisoire ?) - G (pour l'instant)
MessagePosté: 02 Déc 2006 13:24 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Sep 2006 15:15
Messages: 2643
Localisation: vaste question...
Ah Ah ! Cybélia revisite l'histoire d'Arthur ! Si je comprends bien, Lancelot devrait plutôt flasher sur Arthur que sur Guenièvre, je me trompe ?

La suitttteeeeuh!

Polymnia

_________________
alias Etoilia sur ff.net

Puisse Polymnia, Muse grecque de la pantomime et de l'art d'écrire, m'inspirer pour toutes les histoires que je conterai.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 02 Déc 2006 15:09 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !

Inscription: 08 Mai 2006 17:40
Messages: 3343
Localisation: trop loin de certaines personnes
Je trouve ça sympas comme tout. C'est vrai qu'il est mimi arthur...
J'ai lu les dames du lac il a quelques années, °repense encore à la nuit entre Lancelot et Arthur° ° ah merde il y avit Guenièvre au milieu°
J'avais dévoré ce bouquin , mais je dois admettre que depuis Kamelott j'ai du mal à les imaginé autrement qu'en bande glandu suprême...Surtout Merlin, enchanteur qui réussit ces sorts c'est plus crédible pour moi :D
Je vais voir si ta fic pourra leur redonner un peu de noblesse... :)
La suite la suite!!!!!

_________________
"Garde en mémoire notre aurevoir, puisque tu pars, dans ton histoire"

Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 03 Déc 2006 14:51 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Mar 2005 19:46
Messages: 378
Localisation: Dans ma tête
Ouaaaah, Arthur est vraiment attachant comme ça et la scène de la rivière... miam...

On aura pas droit à un lemon? :wink:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Déc 2006 20:36 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:reviews: Je voulais vous mettre la suite, mais j'ai un problème pour poster... donc je ne la mettrai que demain, si ça marche.

Pour Boudidou et les autres qui n'ont pas encore posé la question : Il n'y aura pas de lemon dans cette fic.

Cybelia.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Déc 2006 19:01 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Ayant enfin réussi à débloquer mon problème d'ordinateur, je vous mets le chapitre 2 ! ^^

Cybelia.

---------------------------------------

Chapitre 2 : La fin de l’innocence

La troupe mit deux jours à atteindre la côte. A chaque instant, Arthur s’émerveillait de ce qu’il découvrait, ce qui amusait beaucoup Lancelot. Le blond avait réussi à calmer le trouble qui s’éveillait en lui lorsqu’il se trouvait près de son nouvel ami. Cette gêne n’avait pas complètement disparu, mais était suffisamment discrète pour que personne ne s’en aperçoive et qu’Arthur réussisse à discuter avec Lancelot sans rougir à chaque instant. Les deux jeunes gens discutaient beaucoup, le brun racontant la vie au château de son père, le blond celle auprès de Merlin. Son tuteur lui manquait beaucoup, mais il se rendait compte qu’il acceptait chaque jour un peu mieux son absence.
Lorsqu’ils arrivèrent au port, Arthur s’inquiéta :
— Je n’ai jamais navigué ailleurs que sur un lac…
— Soyez tranquille, tout se passera bien.
Lancelot fouilla dans son sac et en sortit une petite bourse qu’il tendit à son ami.
— Ce sont des plantes que ma mère prépare. Si vous sentez la nausée venir, vous en mâchez un petit peu, ça vous soulagera.
— Merci.
Ils entrèrent dans l’auberge où Ban avait retenu des chambres pour la nuit tandis que les hommes de troupe commençaient à embarquer sur les deux grands navires. Après le repas, Arthur et Lancelot se retirèrent dans la chambre qu’ils partageaient et se couchèrent. Comme aucun des deux n’avait sommeil, le blond demanda :
— Pour quelle raison votre père et vous avez-vous fait ce long trajet jusqu’en Bretagne ?
—Merlin vous a t’il tenu informé de la situation politique de notre pays ?
— Un peu.
— Depuis la mort du Roi Uther Pendragon, aucun souverain n’a réussi à unir le pays. Des alliances ont été formées. Mon père et d’autres, comme le Seigneur Bohort, ont prêté allégeance au Seigneur Leodagan de Carmelide. Nous sommes donc venu l’aider à repousser une invasion de Germains. Nous étions sur le chemin du retour lorsque vous nous avez rejoints.
— Je comprends mieux… Je suppose que vous devez avoir le mal du pays.
— Pas vraiment. J’aime l’Armorique et le domaine de mon père est très agréable, mais je trouve que la Bretagne est belle… et son peuple charmant.
Arthur se sentit rougir et remercia l’obscurité qui dissimulait son trouble. Il se morigéna pour sa réaction infantile. Lancelot, inconscient des tourments de son nouvel ami, continua :
— Je ne sais ce que l’avenir me réserve, mais j’aimerais beaucoup m’installer dans ce pays lorsque je serai en âge d’avoir mon propre domaine.
— Peut-être que cela se fera un jour.
— Peut-être… nous devrions dormir, il se fait tard.
— Vous avez raison. Bonne nuit.
— Bonne nuit, Arthur.

***

La traversée se déroula sans heurts. Grâce aux plantes que lui avaient donné Lancelot, Arthur ne souffrit pas de nausées et put donc profiter du voyage et de la vue, pour lui inhabituelle, de la mer. Ils chevauchèrent ensuite deux jours de plus avant d’arriver au domaine du Seigneur Ban. Là, ils furent accueillis par Elaine, la mère de Lancelot qui serra son fils dans ses bras en pleurant.
— Mère…
— Tu m’as tellement manqué, mon petit !
Au bout d’un long moment, elle le laissa s’éloigner et se tourna vers Arthur qui attendait patiemment.
— Qui est ce charmant jeune homme ?
— Mère, je vous présente Arthur, protégé de l’Enchanteur Merlin qui m’a confié la tâche importante de l’entraîner afin de faire de lui un chevalier.
— Je suis ravi de vous connaître, Madame, souffla l’intéressé dans une révérence.
— Tout l’honneur est pour moi, sourit Elaine.
Ban de Benoïc interrompit ces échanges de politesse :
— Ma chère amie, je suis sûr que Lancelot et Arthur sont fatigués après ce long voyage. Vous aurez tout le loisir de discuter avec eux demain.
— Vous avez raison, mon époux.
Des serviteurs conduisirent les deux jeunes gens à travers les couloirs du château. Alors qu’ils arrivaient dans un couloir, le brun lança à son ami :
— Ma chambre se trouve ici et la vôtre est la suivante. Si vous voulez me parler, ma porte vous sera toujours ouverte.
— Merci.
— A demain, mon ami.
— A demain.

***

Les jours, les semaines, puis les mois passèrent. Lancelot et Arthur étaient devenus plus proches que des frères et passaient leurs journées ensemble à s’entraîner ou à tout simplement discuter en parcourant la campagne environnante. A son arrivée au château de Ban de Benoïc, Arthur était un jeune homme élancé et d’apparence frêle. A présent, ses muscles avaient été affermis par les combats amicaux à l’épée ou à mains nues qu’il disputait chaque jour avec son ami. Sa carrure était devenue plus imposante, mais il gardait la souplesse qui lui donnait souvent un avantage contre Lancelot, plus massif et moins leste. Les femmes du château commençaient à se retourner au passage du blond, mais celui-ci les ignorait. Même s’il avait tout fait pour l’enfouir au plus profond de lui, le trouble qu’il ressentait lorsqu’il était aux côtés de son compagnon d’armes n’avait cessé d’enfler. Parfois, la nuit, Arthur se plongeait dans des songes dont il se réveillait en nage et les joues rougies par la honte. Il avait de plus en plus de mal à dissimuler son affection envers son ami et, lorsqu’il sentait qu’il allait craquer et dire ou faire quelque chose qu’il regretterait, il s’obligeait à plaisanter pour détourner l’attention de ses mains tremblantes ou de sa respiration difficile.

La canicule s’était abattue depuis deux jours sur l’Armorique. L’été n’avait pas encore débuté, mais il faisait si chaud que la plupart des hommes avaient délaissé leur lourd équipement pour se soulager. Ce jour-là, Lancelot proposa à son ami de s’entraîner au combat à mains nues, qui ne nécessitait aucune protection encombrante. Arthur accepta avec joie et, c’est en chausses et chemises qu’ils se rendirent dans la petite cour où ils s’exerçaient quotidiennement. Ils commencèrent le combat par quelques petites prises, puis se plongèrent sérieusement dans la joute. Alors que Lancelot allait prendre l’avantage sur Arthur, celui-ci remarqua une faille dans la position de son ami. Il lui crocheta la jambe gauche et le brun tomba sur le dos, entraînant son assaillant avec lui. Le blond se retrouva à califourchon sur les cuisses de son adversaire, lui tenant les mains au-dessus de la tête. Ainsi positionné, son visage se trouvait plus proche du visage de Lancelot qu’il ne l’avait jamais été. Le souffle court, il resta longtemps immobile, plongé dans le regard azur de son ami. Soudain, sans même se rendre compte de ce qu’il faisait, Arthur se pencha en avant et posa ses lèvres sur celles de Lancelot. Alors qu’une douce chaleur l’envahissait, le blond réalisa ce qu’il était en train de faire et il se redressa, honteux. Le rouge aux joues, il se releva d’un bond, reculant vivement. Sans attendre la réaction de son ami, il partit en courant en direction de sa chambre et s’y enferma.

Arthur ne quitta pas sa chambre de la journée, trop honteux de son geste. Il savait qu’il ne pourrait pas croiser le regard de son ami après ce qu’il avait fait. Pourtant, même s’il était mortifié d’avoir osé embrasser Lancelot, à certains moments, il fermait les yeux et sentait à nouveau avec délice les lèvres de son ami sur les siennes. Il ne savait plus où il en était. Sa plus grande peur était que Lancelot ne veuille plus jamais le voir. Il sentait qu’il ne le supporterait pas. Soupirant, il s’allongea sur son lit, essayant de chasser les idées noires qui envahissait son esprit. Le midi, il ne descendit pas pour le déjeuner mais une servante lui amena un plateau-repas.
— Maître Lancelot nous a dit que vous étiez souffrant et qu’il fallait vous porter ceci.
— Hum… effectivement, je ne me sens pas très bien. Merci.
La jeune femme sourit. Alors qu’elle allait quitter la pièce, l’attention d’Arthur fut attirée par un brouhaha provenant de la cour principale du château. Il se pencha à la fenêtre et demanda à la servante :
— Que se passe t’il dehors ?
— Un messager est arrivé il y a une heure. Une troupe de Saxons vient de piller et de brûler un village et il paraît que d’autres hordes viennent d’arriver. Les Seigneurs se préparent à partir pour les repousser.
— Les Seigneurs ? Vous voulez dire que Lancelot va aller se battre ?
— Oui. Puis-je me retirer ?
— Bien sûr. Merci encore.
La jeune femme sortit, laissant Arthur dans un profond désarroi. Une peur terrible s’empara de lui : et si Lancelot ne revenait pas de cette bataille ? Il savait qu’il s’en voudrait toute sa vie de n’avoir pas éclairci la situation avec son ami s’il lui arrivait le pire. Malheureusement, Arthur n’avait pas le temps d’aller lui parler car il vit la troupe s’ébranler et quitter le château.

***

Cela faisait maintenant trois jours que le Seigneur Ban et Lancelot étaient partis chasser les Saxons de leurs terres. Arthur se morfondait dans sa chambre, n’en sortant que pour les repas, ne pouvant continuer à prétexter être souffrant sans éveiller les soupçons. A table, il n’osait pas croiser le regard de Dame Elaine, de peur qu’elle ne lise son sentiment de culpabilité dans ses yeux noisettes. Le reste du temps, il le passait sur les remparts, scrutant l’horizon dans l’espoir de voir revenir les combattants, en vain.

Ce soir-là, alors qu’il descendait dîner, il vit avec angoisse un messager essoufflé entrer dans la salle à manger où je trouvais déjà Dame Elaine. Il se précipita à l’intérieur, un mauvais pressentiment lui étreignant le cœur. Lorsqu’il entra, le messager avait déjà commencé :
— … gravement blessé et va être ramené très vite au château. J’ai devancé le convoi pour vous prévenir et que vous ayez le temps de tout préparer pour son arrivée.
Devant l’air catastrophé d’Elaine, Arthur comprit que la personne concernée était soit Lancelot, soit son père. Les jambes tremblantes, il s’approcha de la femme et souffla :
— Qui ?
— Lancelot, répondit-elle simplement. Venez m’aider à préparer sa chambre.
Dans un état second, Arthur la suivit jusqu’aux appartements de son ami. Des servantes firent le lit avec des draps propres tandis que Dame Elaine sortait ses flacons d’onguents et de remèdes.

A peine une heure plus tard, un attelage arrivait dans la cour et un brancard de fortune fut monté dans la chambre de Lancelot. Le jeune homme était étendu dessus, inconscient et fiévreux. On l’installa précautionneusement sur son lit après lui avoir ôté ses vêtements trempés de sueur. Voyant qu’il y avait du monde pour s’occuper de son ami, Arthur préféra sortir. Il ne supportait pas de voir Lancelot aussi mal en point : son cœur se soulevait et il tenait à peine sur ses jambes. Il retourna s’enfermer dans sa chambre et s’assit sur son lit, adossé au mur. Il pouvait entendre les bruits assourdis provenant de la pièce voisine et ça le rendait fou. Les mains sur les oreilles, il se laissa tomber à plat-ventre, le visage enfoui dans son matelas. Son esprit tourmenté finit tout de même à s’apaiser assez pour qu’il s’endorme.

***

Arthur passa deux jours atroces, envahi par la peur de voir mourir Lancelot. Son sentiment de culpabilité n’avait jamais été aussi fort et, cette fois-ci, il tomba réellement malade, ne parvenant plus à se nourrir. La servante qui s’occupait de lui, Cybelia, lui apportait ses repas qu’il touchait à peine et des nouvelles de son ami. Ce matin-là, après une nuit encore agitée par des cauchemars, Arthur fut réveillé par l’ouverture de la porte de sa chambre. Il ouvrit un œil, surpris de voir que Cybelia, qui venait d’entrer un plateau dans les mains, avait un grand sourire aux lèvres.
— J’ai une bonne nouvelle : Maître Lancelot s’est réveillé ce matin.
A ces mots, le jeune homme sentit son cœur s’emballer. Il s’assit dans son lit et interrogea :
— Vraiment ?
— Oui. Et il a demandé à vous parler. Dame Elaine lui a expliqué que vous n’étiez pas encore réveillé mais que vous iriez le voir plus tard. Il n’a presque plus de fièvre et sa blessure cicatrise bien.
Arthur ne put retenir un soupir de soulagement.
— Vous devriez manger. Maître Lancelot ne serait pas ravi de vous voir aussi fatigué.
— Vous avez raison, Cybelia. Merci pour cette bonne nouvelle.
— Je vous en prie. Si vous avez besoin de moi, je serai aux cuisines ce matin.
Lorsqu’elle fut sortie, Arthur commença à manger. Il fut surpris de voir que son appétit était à peu près revenu à la normale. Tout en dégustant le pain frais et les fruits, il se demandait ce qu’il devait faire : il avait envie de voir Lancelot, de s’assurer de ses propres yeux qu’il allait mieux, mais il avait peur de sa réaction. Il se morigéna : son ami voulait le voir alors qu’il avait failli mourir, il ne pouvait pas lui refuser cette visite.

***

Le cœur battant à tout rompre, Arthur entra dans la chambre de Lancelot. Dame Elaine était assise près du lit de son fils, une broderie dans les mains. Son fils lui parlait de la bataille et s’interrompit en voyant le blond entrer.
— Arthur, mon ami !
A ces mots, le jeune homme fut un peu rassuré. Sa plus grande peur était que Lancelot le rejète mais aussi qu’il ait parlé de ce qui s’était passé à sa mère.
— Vous nous avez fait une grosse frayeur, sourit Arthur en s’approchant.
— C’est ce que ma chère Mère n’arrête pas de me dire. Asseyez-vous près de moi !
Ne voyant aucun siège, le blond s’installa au bord du lit, un peu intimidé.
— Vous êtes bien pâle, mon ami, s’étonna Lancelot. Avez-vous été souffrant ?
— J’étais inquiet pour vous.
Le brun sourit chaleureusement. Arthur ne put parvenir à déchiffrer la lueur nouvelle qui éclairait le regard de son ami. Il sentait que celui-ci voulait lui parler de quelque chose d’important, mais qu’il ne le pouvait pas à cause de la présence de Dame Elaine. L’attitude de son ami l’intriguait. Il se promit de lui parler dès qu’ils seraient seuls ; il avait de toutes façons des explications à lui donner au sujet du baiser et ne voulait plus se dérober.

¤¤¤

A suivre...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Arthur et Lancelot (titre provisoire ?) - G (pour l'instant
MessagePosté: 16 Déc 2006 15:00 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Sep 2006 15:15
Messages: 2643
Localisation: vaste question...
:suite: :suite:

Polymnia

_________________
alias Etoilia sur ff.net

Puisse Polymnia, Muse grecque de la pantomime et de l'art d'écrire, m'inspirer pour toutes les histoires que je conterai.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 16 Déc 2006 17:35 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Juin 2005 20:02
Messages: 4339
Localisation: dans les bras du doctor
j'ai eu peureeeeuuuh lol


j'adore quand arthur est inquiet ! vivement la suite ^^


:suite:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Déc 2006 15:52 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 07 Sep 2006 21:07
Messages: 463
Localisation: Belgique
Coucou !
Comme j'adore Kaamelott et aussi les livres Les Dames du Lac (ah, et n'oublions pas le film Disney Merlin l'Enchanteur, avec le hibou au rire si contagieux ! mdr --> rien que d'y penser), je ne pouvais que trouver très intéressante l'idée d'une nouvelle version écrite par toi. ^^ Donc je viens de lire ces deux premiers chapitres.
L'avantage de ne pas se baser sur Kaamelott, c'est qu'on arrive beaucoup mieux à prendre les personnages au sérieux, tout de suite ! ^^ Et puis, comme tu écris très bien, on oublie vite les détails qui ne collent pas avec ce qu'on a lu ailleurs (d'autant plus que, de toute façon, on sait qu'il existe déjà plusieurs versions de l'histoire). Bref, j'ai beaucoup aimé ce début de fic, et particulièrement cet Arthur très gêné d'être troublé par Lancelot (c'est trop mignon ! ^^). Je ne manquerai donc pas de lire la suite. Au fait, je me demande si Lancelot avait remarqué quelque chose avant ou non. Parce qu'il n'avait pas l'air d'y faire attention, mais ça ne veut rien dire... Je suis très curieuse de voir ce qu'ils vont se dire quand ils pourront enfin se parler seul à seul, en tout cas !

_________________
Image Image Image

~ French Slashers ~
(communauté Live Journal pour fans de slash francophones ou francophiles)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Déc 2006 16:21 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2006 21:11
Messages: 49
Localisation: Au cabaret vert
étant une inconditionelle du pairing Arthur/ Lancelot je ne peux que adorer

:suite:

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 02 Jan 2007 21:41 
Hors ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:reviews:

J'espère que la suite va vous plaire toujours autant... je n'ai pas trop eu le temps d'écrire donc il risque d'y avoir pas mal d'attente pour les chapitres suivants.

Cybelia.

---------------------------------

Chapitre 3 : Révélation des sentiments

Il fallut deux semaines à Lancelot pour se remettre complètement de ses blessures. Arthur avait passé presque toutes ses journées à son chevet, mais la présence de Dame Elaine les avait empêchés de parler librement. Lorsqu’il put enfin se lever, le jeune homme insista auprès de sa mère pour qu’elle le laisse. Elle eut quelques réticences, mais, heureusement pour lui, le retour du Seigneur Ban et des autres combattants détourna l’attention de la maîtresse de maison. Un grand banquet fut organisé pour célébrer la victoire sur les Saxons. Lancelot fut contraint d’y assister aux côtés de son père. Arthur, assis à l’autre bout de la table, ne pouvait quitter des yeux son ami. Alors que la nuit tombait, le blond décida d’aller se coucher. Il était fatigué et déçu de n’avoir toujours pas pu discuter avec Lancelot.

Il entra dans sa chambre, ôta son pourpoint et, en chemise et chausses, il s’allongea sur son lit. Il allait s’endormir lorsqu’il entendit des coups frappés discrètement à la porte. Intrigué, il alla ouvrir et se figea : Lancelot se tenait devant lui, un air indéfinissable sur le visage.
— Puis-je entrer ?
Arthur s’effaça pour le laisser passer et referma soigneusement. Il était soudainement nerveux de se retrouver enfin seul avec son ami. Lancelot fit quelques pas à l’intérieur, puis se retourna vers lui :
— Je ne vous ai pas réveillé, au moins ?
— Non, je venais juste de me coucher, mentit le blond. Voulez-vous vous asseoir ?
— Non merci, je suis bien debout. Je me suis assez reposé pendant deux semaines. Je viens vous voir parce qu’il faut qu’on parle de ce qui s’est passé avant mon départ.
Arthur gardait les yeux baissés, gêné. La honte de son geste revenait le perturber. Il bredouilla :
— Je… je suis désolé… je ne sais pas pour quelle raison j’ai fait ça… je vous promets que ça n’arrivera plus jamais. Je ne veux pas perdre votre amitié…
Il sursauta lorsque Lancelot se planta soudain devant lui et souleva son menton pour l’obliger à le regarder en face. Arthur plongea dans les iris azurs qui le fixaient. Il retenait inconsciemment son souffle alors que le visage de son ami se rapprochait de plus en plus. Lorsque les lèvres de Lancelot se posèrent sur les siennes, il ferma doucement les yeux. Il avait l’impression d’être dans le plus doux des rêves. Au bout d’un très long moment, son ami s’écarta légèrement de lui et murmura :
— Vous ne pouvez pas savoir depuis combien de temps j’en rêve !
— Vr… vraiment ? balbutia Arthur, sous le choc.
Lancelot s’écarta un peu plus en souriant largement.
— C’est l’espoir que votre geste n’ait pas été un accident qui m’a donné le courage de me battre contre la mort.
La main du brun caressa tendrement la joue du blond.
— Les quelques jours que j’ai passé loin de vous ont été une vraie torture. J’avais peur que vous ayez quitté le château avant mon retour…
— Je n’ai jamais pensé à partir, répondit Arthur… mais je pensais que vous ne voudriez peut-être plus me voir…
Lancelot prit la main de son ami dans la sienne et l’attira vers le lit où ils s’assirent, face à face.
— Jamais je ne pourrais vous laisser vous éloigner de moi, je ne le supporterai pas. Et puis, j’ai promis à Merlin de veiller sur vous…
Le nom de son tuteur éveilla une nouvelle peur au fond du cœur d’Arthur. Il pâlit et dégagea ses mains de celles de son ami.
— Que vous arrive t’il ?
— Merlin… il le savait… Il savait quels sentiments allaient nous animer avant même que l’on se rencontre. Il y a une chose que je ne vous ai jamais avoué… Quelques jours avant mon arrivée au camp de votre père, j’ai rêvé de vous.
— Vraiment ?
— Oui… répondit le blond, un sourire pensif sur les lèvres. J’ai demandé à Merlin si je vous rencontrerai un jour et il m’a dit d’être patient. Mais, déjà, je savais qu’un lien particulier allait se tisser entre nous. J’étais fasciné par votre visage et par vos yeux. Lorsque je vous ai vu pour la première fois…
— Au bord de la rivière, l’interrompit Lancelot.
Arthur rougit violemment au souvenir de cette scène. Et le trouble qui l’avait envahi à l’époque revenait le perturber. Il ouvrit la bouche pour tenter de continuer sa phrase, mais son ami ne lui en laissa pas le loisir. Il posa sa main sur la nuque du blond, l’attirant à lui pour un baiser des plus doux. Arthur sursauta lorsque la langue de son ami vint caresser ses lèvres. Curieux, il entrouvrit la bouche et là, il sut qu’il était à tout jamais perdu. Ils se goûtaient l’un l’autre, ne parvenant pas à se rassasier. Enfin, ils furent contraints de se séparer par manque de souffle.
Ils restèrent un long moment immobiles, se contentant de plonger leurs regards l’un dans l’autre, leurs respirations reprenant peu à peu un rythme normal. Arthur finit par murmurer :
— Qu’allons-nous faire ?
— Que voulez-vous dire ?
— Les sentiments qui nous animent ne sont pas… moraux…
— Personne n’a besoin de les connaître à part nous, sourit Lancelot en lui caressant tendrement la joue. Nous serons prudents. Je n’ai aucune envie de vous perdre…
— Vos parents…
— Ne vous inquiétez pas pour eux. J’ai déjà dit à mon père que, lorsque vous repartirez en Bretagne, je vous suivrai. Je ne peux pas imaginer vivre sans vous, Arthur.
Le cœur du plus jeune se gonfla d’allégresse à ces mots. Un élan spontané le poussa dans les bras de son ami qui referma doucement son étreinte sur lui. Ainsi enlacés, ils basculèrent lentement sur le lit et finirent par s’endormir.

***

A son réveil, Arthur fut surpris de sentir un corps chaud contre le sien. Les évènements de la veille au soir lui revinrent doucement en mémoire. Il était heureux, ainsi blotti contre Lancelot, le visage enfoui dans le cou de son ami… de son amour… Même s’il n’avait jamais éprouvé ce sentiment auparavant, il savait instinctivement que les élans qui le poussaient vers le brun étaient tout simplement de l’amour, le plus pur et le plus noble des sentiments. La main de Lancelot caressa soudainement son bras. Arthur se redressa afin de contempler le visage fin de cet homme qui, il le sentait, allait partager sa vie durant de longues années. Il fut surpris par l’air grave de son ami.
— Que vous arrive t’il ?
— Je dois retourner dans ma chambre. Si un domestique me surprend à sortir de chez vous au petit matin, j’aurais des explications à donner à mon père et je n’en ai aucune envie.
Arthur soupira. Il savait que son ami avait raison, mais ça lui déchirait le cœur de le laisser s’éloigner, même d’une si petite distance. Lancelot s’assit et lui adressa un regard encourageant.
— Ne vous en faites pas, tout ira bien.
Ils s’embrassèrent tendrement, puis le brun sortit. Une fois seul, le blond se recoucha, essayant d’imaginer comment leur relation allait évoluer. Il sursauta lorsque des coups furent frappés à la porte. Le battant s’ouvrit sur Cybelia, la servante, apportant l’eau pour la toilette. Alors qu’elle posait le baquet sur la table, elle lança :
— Le Seigneur Ban aimerait vous voir dès que vous aurez pris votre petit-déjeuner.
— Merci.
Elle ressortit. Arthur ôta sa chemise et se lava, se demandant ce que le père de Lancelot lui voulait.

***

Dès qu’il eut terminé son repas, Arthur se dirigea vers la salle du trône où l’attendait le Seigneur Ban de Benoïc et une personne qui tournait le dos à la porte. Le jeune homme reconnut immédiatement la silhouette du nouveau venu. Son cœur fit un bond dans sa poitrine alors qu’il se précipitait vers Merlin, qui s’était tourné vers lui. Il tomba dans les bras de son tuteur qui l’accueillit en riant.
— Maître ! Quelle bonne surprise !
— Mon cher Arthur !
Le Mage repoussa doucement son protégé pour le regarder.
— Comme tu as grandi ! Et tu t’es étoffé ! Tu es un homme à présent ! Les entraînements du Seigneur Lancelot t’ont été profitables à ce que je vois…
A la mention du nom de son ami, le blond ne put s’empêcher de rougir. Une lueur amusée apparut dans le regard de son mentor et Arthur sut qu’il avait compris que leur relation avait atteint une nouvelle dimension. Au même moment, Lancelot entra dans la pièce. Il parut surpris de voir Merlin, mais sourit en le saluant et vint prendre place près de son père.
— Seigneur Ban, j’aimerais tout d’abord vous remercier pour la bienveillance dont vous avez fait preuve envers Arthur.
— Je vous le devais, mon ami, sourit son hôte.
— A présent, il est temps pour nous de retourner en Bretagne.
Le jeune homme eut un hoquet de surprise. Instinctivement, il se tourna vers Lancelot qui paraissait aussi abasourdi que lui.
— Tu es prêt pour ton destin, Arthur. Et celui-ci t’attend à Londres. Nous devons y être avant le solstice d’été qui aura lieu dans deux semaines. Nous devons donc partir dès demain.
— Si vite ? gémit le blond.
Lancelot se leva :
— Père, je requiers l’autorisation d’accompagner nos amis en Bretagne.
— Je me doutais de ta requête, mon fils, sourit Ban. Ton absence sera difficile, surtout pour ta chère mère, mais nous n’avons pas le droit de t’empêcher de suivre ta destinée. Tu as ma bénédiction.
Ban se tourna vers Merlin et Arthur :
— Je vous fournirai tout ce dont vous aurez besoin pour le voyage. Vous n’avez qu’à demander.
— Merci, Seigneur, répondit l’Enchanteur en s’inclinant.
— En attendant, mes enfants, vous devriez commencer à préparer vos bagages.
Les deux jeunes hommes acquiescèrent et quittèrent la pièce ensemble. Ils remontèrent vers leurs chambres. Alors qu’ils arrivaient à un détour du couloir, Lancelot se pencha vers son ami et souffla à son oreille :
— Je vous avais promis que je ne vous quitterai plus…
Arthur sourit. Il prit la main de son compagnon dans la sienne et l’attira dans sa chambre. Une fois la porte refermée, leurs lèvres se retrouvèrent pour un baiser fougueux.
— Je crois que je n’aurais pas supporté de vous perdre, souffla le blond.
— Vous ne me perdrez jamais. Mon cœur et mon corps vous appartiennent…

***

Le lendemain matin, un petit convoi quitta le château du Seigneur Ban de Benoïc. Merlin chevauchait en tête. Arthur et Lancelot le suivaient. Trois gardes, volontaires pour escorter leur jeune maître, les accompagnaient. L’un d’eux fermait la marche derrière un chariot de vivres. Tout avait été prévu pour leur voyage. Un bateau les attendait pour les ramener en Bretagne. Ils arrivèrent à proximité de Londres la veille du solstice. Il faisait une chaleur étouffante et, profitant de leur après-midi de liberté, Arthur et Lancelot décidèrent d’aller se rafraîchir dans une rivière proche. Un peu intimidé, le blond n’osa pas ôter sa chemise alors que son ami se dévêtit entièrement.
— Voulez-vous que je me retourne ? demanda Lancelot, amusé.
Embarrassé par sa pudeur, son ami répondit d’une voix faible :
— Oui… s’il vous plait…
Le brun plongea dans l’onde clair, tournant le dos à son compagnon qui en profita pour se déshabiller. Nu, Arthur se glissa à son tour dans l’eau fraîche. Il sursauta lorsque Lancelot émergea de l’onde juste devant lui. Ses longs cheveux bruns étaient collés autour de son visage mat et gouttaient sur ses épaules. Sans un mot, il attira le blond contre lui et l’embrassa fougueusement. Arthur ne pouvait ignorer le désir qui s’était emparé de son ami mais eut peur et le repoussa un peu brusquement.
— Il ne faut pas ! lança t’il, effrayé.
— Je suis désolé… souffla son compagnon, l’air désappointé. Je ne voulais pas vous brusquer.
— Ce n’est pas cela… Quelqu’un pourrait nous surprendre…
— Oh…
Lancelot sourit à nouveau.
— Ne vous inquiétez pas. Je me suis assuré que personne ne viendra jusqu’ici avant la nuit…
— Comment…
— C’est mon secret, souffla le brun. Venez…
Il tendit la main. Arthur hésita un court instant avant de la prendre. Lancelot l’attira contre lui, l’embrassant à nouveau. Leurs corps s’embrasèrent alors que leurs peaux se touchaient, leurs bouches se dévoraient, leurs mains se caressaient. La fièvre qui s’était emparée d’eux les consumait à petit feu. C’était la première fois, pour chacun d’eux, qu’ils connaissaient le bonheur de l’amour physique. Leur étreinte était maladroite, mais le désir les guidait et ils atteignirent ensemble l’apogée du plaisir, enlacés au milieu de la rivière.
Après avoir repris quelque peu leurs esprits, les deux jeunes hommes sortirent de l’eau, enfilèrent leurs chausses et s’allongèrent sur la berge, côte à côte. Au bout d’un moment, Arthur se glissa vers son ami, posant sa tête sur le torse musclé de Lancelot et l’enlaçant. Le brun posa ses doigts dans la chevelure blonde et bouclée de son amant qui murmura :
— Je vous aime…
Arthur entendit les battements de cœur de son ami s’accélérer. Il se redressa, posant son menton sur ses mains croisées, plongeant son regard noisette dans les yeux azur de Lancelot. Celui-ci souriait largement. Il souffla à son tour :
— Je vous aime aussi… mon Arthur…
Le blond déposa un baiser sur la poitrine de son compagnon, au niveau du cœur, puis se réinstalla. Il ne savait pas quel était le destin auquel Merlin avait fait allusion, mais il savait qu’il ne pourrait plus jamais s’éloigner de Lancelot, que sa vie était maintenant liée à celle de son ami.

¤¤¤

A suivre...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 02 Jan 2007 21:49 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2006 21:11
Messages: 49
Localisation: Au cabaret vert
C'est génial, c'est émouvant sans être guimauve, c'est vraiment excellent, j'adore ton style :D

:suite:

pas patiente moi ? C'est fort possible :mrgreen:

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 57 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages


Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com