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 Sujet du message: [Finie] Condamné à l'aimer, Mozart/Salieri, G
MessagePosté: 23 Aoû 2013 21:09 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 02 Juil 2012 20:35
Messages: 26
Localisation: Entre l'enfer et le Paradis.
Coucou, Voici ma nouvelle fiction wamas.
J'espère qu'elle sera à votre goût.
Je dédis cette fiction à ma bêta d'amour : Aloisa_M
Une écrivaine extraordinaire, encore un énorme merci. <3

Bonne lecture :)



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"Voyons, mon cher Salieri écoutez moi un instant. "

Comment s'appelle-t-il déjà? Oh oui.. Rosenberg. Mon fidèle allié, d'une remarquable inintéressance. Comment Vienne peut croire que cet homme, qui me colle comme la dernière des ombres, est mon "ami".

"Je pense que l'empereur sera plutôt de votre côté que celui de Mozart.. mais soyons sur nos gardes.. il faut éliminé cet autrichien." Dit-il discrètement

Je souris de l'intérieur. Éliminer Mozart, une idée qui me tient vraiment à coeur. Cet enfant est si méprisable... d'une prétention ainsi que d'une arrogance inégalable mais pourtant sa musique me hante chaque nuit, toutes ses notes restent gravées me détruisant sans répit. Me faufilant, déguisant, chaque jour pour assister à ses répétitions pour m'enivrer de ce poison.. le regardant gesticuler et travailler sur son chef d'oeuvre.. Seulement, est-ce vraiment pour sa musique que chaque soir je quitte mon bureau beaucoup plus tôt? Ou.. pour lui?

"N'oubliez pas, Salieri, le couloir qui mène à l'allée central est fermé. L'empereur prépare une nouvelle salle à sa grandeur.."

J'incline la tête, puis me dirige pas à pas vers mon bureau. Passant devant la cour principale, j'entends quelques rires.. mais rien ne vaut celui de Mozart. Des jeunes filles, puériles, qui me regardent passer avec un sourire qui ne suggère aucune pensée innocente.
J'ouvre la porte de mon bureau, quand un froid me glace alors le sang.. mais pas n'importe quel "froid", cette personne pour laquelle je n'éprouve pas le moindre respect, mon meilleur ennemi, Wolfgang Amadeus Mozart.

"Tiens, Tiens, Maestro Salieri" dit-il d'une voix indécente.

Il est assis sur mon fauteuil posant ses pieds sur mon bureau en bois, écrasant quelques feuilles de partition vierges.

"- Sortez, Mozart!" Cris-je froidement

Celui ci se lève alors, quelques instants, puis se rassit immédiatement reprenant sa position initiale

"Depuis le temps, Salieri, vous devez savoir que vos ordres m'importent guère."

Notre rivalité était aussi belle, que lui... enfin, que sa chère musique.

"- Que faites vous ici, Mozart? Ne devriez-vous pas être en train de composer vos partitions médiocres?"

Celui-ci sourit, d'un sourire dont lui seul a le secret, entre la provocation et la tentation.

"- Si elles sont tellement médiocres pourquoi venez vous chaque soir les écouter?"

Mon corps se crispe, alors que son sourire grandit. Nos yeux ne se quittent plus, une fusillade de regard commence. Nous nous plongeons dans un silence indéterminable.

"Antonio, Antonio, Antonio, n'as-tu pas fini de jouer avec moi?" Questionne-il en tripotant la plume posée au coin du bureau et osant la familiarité.

"- Je pourrais vous reposer la question, Mozart." Dis-je fièrement.

Soudain, mon fidèle ennemi se relève et se plante face à moi toujours avec ce maudit sourire. J'aimerais le bâillonner pour toujours mais cette vision me renvoie à des pensées peu respectables.

"- La différence, mon cher Antonio, chuchote-t-il à mon oreille, c'est que je gagne.."

Ces paroles étaient juste.. comme toujours, aussi juste que sa musique, aucune faille, aucun soupçon. Il reçut le don pour la mélodie, le don pour la perfection et le don pour m'énerver..
Je le regarde encore, il est si près de moi...Fait-il exprès de me tenter? De se servir de moi? Lui, sa musique, son sourire, ses mots, ses lèvres... Me laissant quelques secondes dans le déni.

"-Avez vous perdu votre langue, Antonio?" Dit il en s'amusant.

Il me rappelle à l'ordre et en égarant tout contrôle, je le prends par le col de son uniforme et lui inflige un regard noir. Ce n'est pas tant ses paroles mais son attitude qui me rend fou, complètement fou.

"- Je vais vous montrer, Mozart, ce que nous allons vous faire ma langue et moi." Menace-je alors.

Après quelques secondes de réflexion.. je remarque soudain que le sens de ma phrase n'eut pas l'effet voulu. D'ailleurs, je compris moi même que le double sens était flagrant.. Je le détaille encore, mon rival, toujours à quelques centimètres de moi. Je perds pour la première fois toute crédibilité alors qu'à présent mes mains n'ont plus de force.

Quand à "L'Aimé des Dieux", quelque chose a changé chez lui.. mais pas n'importe laquelle.. son fidèle sourire. Oh certes, il est toujours aussi agaçant mais celui ci n'est plus provoquant, non, il a un mélange..
Il ressemble étrangement au même sourire que les filles croisées quelques heures auparavant... un sourire.. enjôleur.

"- Mais je vous en prie, Antonio, montrez-moi le châtiment que vous me réservez, vous et votre langue.." souffle-t-il près de mes lèvres.

Mon cœur s'emballe, que lui arrive-t-il au petit génie? Et que m'arrive-t-il à moi? Pourquoi ai-je cette envie, ce besoin, de vouloir répondre à cette requête? Je me sens attiré, électrisé, par ces mots. L'espace entre nos bouches se réduit, qui a avancé ? Aucune idée. Ai-je perdu la tête? Oui probablement. Quel est ce sentiment... sentiment?! Antonio Salieri éprouve des sentiments? Positif en prime? L'absinthe a du couler à flot.

"Antonio.." susurre l'autrichien à la chevelure dorée

Un mot, mon prénom. Comment résister? Je m'accapare de sa bouche.

Un doux poison ondulant dans mes veines. Meurtrière adrénaline. Mes mains se renferment sur ses épaules.
Nos lèvres s'accrochent, s'unissent. Seul, elles sont ordinaires. Ensemble, elles deviennent unique.
Le temps s'arrête. Les secondes doivent devenir des siècles, les heures peuvent être des semaines.
Je suis ivre, saoul, perdu, désorienté, mais quel bonheur.
Le paradis peut me tendre les bras, j'irais en enfer pour ceux de Wolfgang.

C'est seulement quand l'air vient à nous manquer, que nous nous détachons avec regret.

Malgré la passion, aucune langue n'a emprisonné l'autre. Peut être est-ce dû à cette même passion, et à cette peur de quitter ce que nous venons de nous apporter, une chose rare dont les humains rêvent depuis la nuit des temps :
Du Bonheur. Le bonheur d'aimer.

"Et bien, Antonio, vous êtes plus doué pour ça que pour la musique" Taquina Wolfgang

Un silence plana suite à cette déclaration.

"- Pardon?!" j'explose, indigné.

Mon monde se fissure à cet instant. Un réveil brutal me sort de cette fantaisie. Une douche froide
me submerge, me noie. Mon cœur augmente ses pulsations au rythme de la précipitation de ma colère.
Ma gorge se noue, étranglée par une corde de larmes, puis se desserre pour crier la vérité.

"Oh mais excusez-moi, Grand Mozart, de ne point avoir eu de don comme vous. De passer mon temps, à entretenir le peu de talent que j'ai comparé au votre tout ça pour des partitions où la médiocrité est omniprésente.
Compassion n'est point dans votre vocabulaire, mais si vous n'aviez pas eu ce que vous avez, si vous deviez vous acharner
comme les artistes normaux. Vous ne seriez rien comparer à moi. Rien du tout! " Je hurle, à pleins poumons.


Ma Rage revient au galop. Pense-t-il toujours que personne ne peut le détrôner? Lui, le grand génie? L'Amadeus!
Le doux poison, que j'avais ces dernières minutes, se transforme en venin mortel plus tueur que l'adrénaline récente.
Plus assassin que quiconque, avec qu'une seule victime en ligne de mire : Mozart.

Je tourne les talons et claque avec férocité ma porte. Inspirer le même oxygène que lui met devenu totalement abject.
Je me laisse guider par mon instinct et je navigue dans les couloirs du palais. Comment avait-il osé, après avoir partagé un moment pareil? Je pensais que mes sentiments étaient partagés à moment là. A croire que cet imbécile se jouait de moi...comme toujours.

Après encore quelques minutes de marche, j'entends des pas similaires arriver vers moi.
Inutile de me retourner pour connaitre l'auteur de ces bruits. Je continue comme si de rien n'était.
Je détourne un couloir.. Puis un autre.. puis un autre. Jusqu'à que je me retrouve dans une impasse.
Depuis quand un accès central est bloqué ?

"N'oubliez pas, Salieri, le couloir qui mène à l'allée central est fermé. L'empereur prépare une nouvelle salle à sa grandeur.."

Les paroles de Rosenberg me reviennent en mémoire. Pourquoi quand j'arrive enfin à me débarrasser de lui, il arrive à me pourrir la vie? Pire que cet Gamin Idiot.. D'ailleurs.. Où est il ?

La main qui se pose sur mon épaule suivi des frissons qui parcourent mon corps répondent à cet question.
Je pivote ma tête pour revoir mon plus grand pêché. Son abominable mouvement de lèvre est de retour également.
Mais cette fois, je ne me ferai pas berné par ses atouts. Je me précipite de reculer pour ne point tomber dans ses filets.
Seulement, un mur vient rencontrer mon dos et malheureusement pour moi, un ange se presse contre mon torse.

"- Il est formellement interdit d'emprunter un passage réservé à l'empereur, accuse Wolfgang, de ce fait je dois vous punir.
Et quel meilleur correction que celle dont vous m'aviez fait part, Antonio?"


Une désagréable chaleur s'empare de mon ventre. Je déglutis difficilement mais bruyamment à cette idée.
La rapidité du rythme cardiaque et l'adrénaline dévastatrice refont surface et tous les actions se répètent.
Seulement ce sont les mains de mon amant qui s'accrochent à moi et ce sont ses fantastiques lèvres qui s'écrasent sur les miennes.
Comme sur la chaise électrique, je reçois un éclair qui me fait sursauter.. la sanction est tombée, la torture commence alors.
Sa langue danse avec la mienne, la conduisant, l'emportant vers des ballets sensuels dont elle seule connait la cadence.

Le supplice devient intense quand Wolfgang se détache de moi, haletant. J'aimerais revivre de tout ça, pour toujours.
Je voudrais subir cette peine à perpétuité. Je deviendrais le plus grand criminel de Vienne s'il le faut.
Mais qu'en est il de mon bourreau ?

"Et maintenant?" Je demande, avec appréhension.

"-Maintenant, tu es libre de choisir.. mais sache que si Compassion n'est pas dans mon vocabulaire..
Antonio Salieri, lui, il y est.. et, il est même dans mon cœur." Ajouta mon rival


Voilà, comment je me suis retrouvé dans les bras de mon tortionnaire. Condamné à l'aimer.

_________________
"Si l'on était homosexuel, on serait surement ensemble." - Jérémy Ferrari
"Je pensais que vous me detestiez, moi et ma musique." - Tom Hulce (Amadeus)
"On tient, On etreint, La vie comme une maitresse.." - Florent Mothe & Mikelangelo Loconte

Et N'oubliez jamais : FOUTEZ LE BORDEL tout en criant "We Love You" ;) !


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 Sujet du message: Re: Condamné à l'aimer, Mozart/Salieri, G
MessagePosté: 23 Aoû 2013 21:53 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 17 Juin 2012 21:28
Messages: 132
Localisation: 221B Baker Street.
***Bonjour, je viens reviewer alors que je l'ai déjà fait, donc je sers à rien ici***
Awh, tu m'as dédiée ta fiction, de vrai de vrai! Même ici, mille mercis <3<3<3<3<3<3
Alors, comme je te l'ai déjà dit, ta fiction est magnifique. Vraiment. En général, j'ai un peu de mal avec celles écrites au présent, mais là...Waw! Ton écriture est hyper légère, on ressent vraiment les émotions de Salieri, ce mal qu'il a à s'avouer qu'il aime Mozart (toujours dans le déni lui..). Enfin bref, tu postes encore un chef d'oeuvre ici ! Bravo!

_________________
Image
"Mozart & Salieri avait la même maîtresse. Maintenant, la question est de savoir si c'était ou non en même temps..."
"Allons-y !"
"Mon nom...Le nom que j'ai choisi...C'est -Le Docteur-..Lorsque l'on choisit un nom, c'est comme une promesse que l'on fait. Et voilà celui qui a trahi cette promesse"
"You're always here to me, and I always listen, and I can always see you"


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