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 Sujet du message: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 22 Juil 2012 17:45 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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-Je ne vous donne pas de résumé mais, ce sera plus léger que mon premier post'...Bon, ce sera pas dans l'extrême niaiserie non plus !-

Les personnages ne m'appartiennent pas, ou alors dans mon imagination, et je ne touche pas d'argent avec..

Sur ce, bonne lecture !! :)


(Le prologue et le premier chapitre sont ensemble, vu qu'ils sont assez courts)
-De la haine à…?-

PROLOGUE :
POV Omniscient.
Il le détestait, lui. Lui et sa musique si envoutante, lui et son rire, sa démesure, son outrance… Il détestait tout chez lui. Pas parce que ce n’était pas bienséant, mais parce que c’était parfait. Tout ce qu’il faisait l’était. Même lui, Antonio Salieri ne pouvait le nier, Mozart était parfait, que ce soit depuis la composition d’une musique à sa dévotion pour celle-ci. Il était L’Aimé des Dieux, Le Prodige. Comparé à lui, l’Italien n’était qu’un compositeur amateur, faisant du travail grossier, bourru. Le pire, c’était que, malgré la place de second que ce Prodige avait dans le cœur de Joseph II, c’était toujours ce même prodige qui gagnait les félicitations. Oui, Antonio en était jaloux, jaloux qu’un homme si prétentieux ait plus de talent qu’il ne pourrait jamais en avoir. Jaloux d’une personne, jaloux d’un bonheur. Il ne se reconnaissait plus. Où était l’homme empli de fierté qu’il était ? Depuis que ce Wolfgang était arrivé, il n’était plus comme avant. Il n’aimait pas cette vulnérabilité que le musicien avait semée en lui. Il aimerait tant que tout cesse…

CHAPITRE1:
POV de Mozart :
Je me demande toujours pourquoi est-ce que Salieri me déteste. Je ne lui ai rien fait ! Bon, certes, je m’amuse à le narguer, lui disant que ma musique est meilleure que la sienne mais il devrait savoir que c’est faux ! Ho et puis, qu’il est énervant ! Lui et son égo surdimensionné ! Il dit que ma musique est faible, trop simple mais je vois bien qu’il est en extase dès qu’il en entend les premières notes ! C’est peut être dû au fait que je travaille avec Lorenzo, maintenant. Tout ceci est ridicule ! Ce n’est pas de ma faute si son ancien auteur veut travailler avec moi !! Et puis, pourquoi ne veut-il donc pas montrer ses sentiments ? Pourquoi se cache-t-il derrière son masque de faux-semblants ? Et pourquoi est-ce que j’essaye de l’aider ? Antonio me haï, je devrais en faire de même ! J’aimerais que tout soit aussi simple. Seulement, à chaque fois que je le vois, un autre sentiment se mêle à de l’admiration. Serais-ce...Non ! Ca ne peut être cela ! Je ne suis pas…
-Mozart. Dit une voix froide dans mon dos.
Je la reconnais immédiatement, c’est la sienne, celle de Salieri. Son ton est dur, méprisant. A force, je ne suis même plus surpris mais, cette fois, j’en ai marre. Vraiment.
-Que me vaut le plaisir de votre visite dans ma loge, Salieri ? Vous ne trouvez pas Rosenberg donc vous avez décidé de passer vos nerfs sur la deuxième personne que vous détestez ? Ho, suis-je bête ! Ce n’est pas que vous me détestez, c’est que vous avez un problème d’infériorité !
Cette dernière phrase, je l’ai dis avec moquerie. J’aime bien le faire sortir de ses gonds, c’est le seul moyen que j’ai de « tuer » son masque. Seulement, cette fois, ça n’a pas fonctionné. Voyant mon effarement, ce cher Italien me nargua :
-J’ai compris votre fonctionnement, monsieur le Génie. Vous essayez juste de jouer avec mes nerfs, je déteste que l’on se moque de moi, Mozart.
-Je ne me moque pas de vous…Pas encore. Répliquais-je.
Je la vois, dans ses yeux. Cette flamme qui anime ses prunelles sombres, qui rend son regard ténébreux. Je devine qu’il se retient de me rouer de coups, car cet Antonio peut faire preuve de violence. A la place de me mettre des coups de poings, il sort, me laissant avec ces quelques mots :
-Soyez prudent Mozart…Soyez prudent…


Des avis ? :3

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"Mozart & Salieri avait la même maîtresse. Maintenant, la question est de savoir si c'était ou non en même temps..."
"Allons-y !"
"Mon nom...Le nom que j'ai choisi...C'est -Le Docteur-..Lorsque l'on choisit un nom, c'est comme une promesse que l'on fait. Et voilà celui qui a trahi cette promesse"
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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 22 Juil 2012 18:31 
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Tu vas me faire le plaisir de poster la suite !
J'adore ce début ^^


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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 22 Juil 2012 19:05 
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mama500 a écrit:
Tu vas me faire le plaisir de poster la suite !
J'adore ce début ^^

Merci ^^'

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 22 Juil 2012 22:09 
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Mon avis ? Et bien ça me donne vraiment envie de découvrir la suite, tu as réussis à capter mon attention, Wolfy à l'air intrigué par Tonio, tandis que celui-ci le hait...

Je veux savoir la suite :)

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https://www.facebook.com/Mikelangelo.Loconte.Officiel?fref=ts Si il y a une seule page à aimer c'est bien celle-ci.


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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 22 Juil 2012 23:14 
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-Voici la suite !-



CHAPITRE 2:
POV Omniscient
Mozart venait de terminer sa représentation de L’enlèvement au sérail qui fût une véritable réussite. Le public s’était même levé pour acclamer le jeune compositeur. Une chose l’avait cependant refroidi. Cette chose était encore l’attitude de Salieri. L’Autrichien qui le voyait, généralement, émerveillé d’entendre cet opéra n’avait guère été subjugué. Avait-il fait une faute ? Mal compté les mesures ? Oui, il était frustré car, bien qu’il préférait mourir plutôt que de l’avouer, Antonio était son modèle. Ce dernier arriva justement pour la deuxième fois de la journée dans la loge, cette fois flanqué de Rosenberg. L’intendant n’était pas un personnage joyeux, que du contraire. Il n’aimait pas la musique, et détestait Wolfgang. C’est d’ailleurs avec un plaisir non-dissimulé que cette vipère lui lança :
-Pas mal...Pour un amateur.
Avec son rire cruel, cet homme dépourvu d’amour partit, laissant l’Italien et Mozart seuls. Ce dernier, n’aimant pas le silence qui s’était installé entre les deux musiciens lança une question dépourvue de tact :
-Pourquoi me détestes-tu ?
-Des familiarités, Mozart ? Lui lança avec froideur Salieri.
-Tu n’as pas répondu à ma question.
-Laissez-moi tranquille. J’étais juste venu vous dire que votre Opéra est un tel affront à la noblesse que je ne puis laisser passer cela. J’en ferai part à Joseph II.
-Je ne te laisserai jamais tranquille, t’embêter est une seconde nature chez moi.
-Je m’en doutais…
Un nouveau silence s’était installé entre eux, toujours ce même froid pesant. Encore une fois, ce fût Wolfgang qui combla le blanc.
-Réponds.
-Plaît-il ?
-Pourquoi me détestes-tu ?
-Parce que VOUS êtes prétentieux, que vous croyez que votre musique est…
-Vous ne savez donc pas pourquoi ma musique est parfaite ?
-Non.
Il y eu un moment de silence durant lequel Wolfgang réfléchissait. Enfin, il sortit ces mots qu’il pensait gentils :
-Votre problème, maestro Salieri, c’est que vous ne comprenez pas tout à la musique, sinon vous sauriez pourquoi mes mélodies sont si parfaites.
Ce fût trop pour l’Italien. Il empoigna le col de Prodige et le plaqua contre un mur.
Il était empli de colère et de haine, il se retenait pour ne pas frapper cet insolent.
-Vous croyez tout connaître de la musique ?! Vous êtes d’une prétention rare ! Vous voulez me faire passer pour un amateur ?! Moi, Antonio Salieri, le musicien officiel de la Cour ?! Vous êtes un être abject, Mozart !
-Si je n’avais pas dit vrai, pourquoi vous seriez-vous énervé ? Disait ledit Mozart d’un air détaché.
-Je vous déteste Mozart !!! Vous et votre prétention ! Vous m’exaspérez et votre musique encore plus ! J’ai passé toute ma vie à jouer alors, ce n’est pas vous qui allez me dire ce qu’est la musique !
-Vous croyez connaître la musique ?! Vous êtes un idiot ! Vous ne savez pas composer ! Si votre « musique » était vraie, elle serait composée avec vos sentiments et non avec les exigences ! Vous n’êtes pas un vrai musicien et maintenant, laissez-moi !!
Voir l’Amadeus aussi énervé convainquit Salieri à sortir des coulisses. Il ne l’avait jamais vu comme ça. Il comprenait : il venait de toucher un point sensible chez l’Autrichien.
POV Mozart

Je n’ai jamais été aussi énervé. Cet homme…Comment ose-t-il ?! Il insulte la musique, il n’y connaît rien! Pourtant, il est bon musicien…Si seulement il était vrai dans ses sentiments…Si seulement il ne portait pas ce Masque d’indifférence…


J'ai bientôt fini le chapitre suivant ^^'

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 23 Juil 2012 09:11 
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Juste une chose... LA SUITE :D


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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 24 Juil 2012 22:31 
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Une toute petite suite parce que c'est un tout petit chapitre :
____



CHAPITRE 3 :
POV omniscient

Ca faisait trois semaines que les deux musiciens ne s’étaient plus croisés. Salieri continuait à venir aux représentations de Mozart mais il partait sitôt que la dernière note terminait. Entre-temps, Wolfgang s’était fiancé à la cadette de la famille Weber : Constance. Malgré l’amour qu’il portait à cette demoiselle, et la joie qu’il avait à l’idée de se marier avec elle, il ne pouvait s’empêcher de penser à Salieri ou plutôt, à sa musique. C’était étrange pour lui, le fait de dissocier les deux. Pour lui, la musique faisait partie d’un être, c’était le cas pour tous. Pour tous sauf pour…Antonio. Il soupira. La musique de l’Italien pourrait être parfaite ! Si seulement elle n’était pas tachée par les faux-semblants. Cet homme…Wolfgang était convaincu qu’il n’avait pas toujours été cette personne froide, sans cœur capable des pires bassesses pour triompher. Il était sûr que ce n’était qu’un masque, une illusion. Que l’Italien avait juste travesti ses sentiments, caché ses émotions et que, derrière ce Masque, c’était un homme bon. Il ne savait pas s’il essayait de se convaincre ou si s’était la stricte vérité. Toujours est-il qu’il allait le découvrir, et il savait qu’il n’y avait qu’un seul moyen…

Le blondinet était attendu dans la demeure le l’empereur, ce jour-là. Il y avoyait une excellente occasion d’aller voir Salieri dans son bureau. Et quelle ne fût pas sa surprise lorsqu’il vît que celui-ci était justement en train de parler avec Joseph II lorsqu’il arriva. Wolfgang voyait bien que l’Italien essayait de ne pas croiser son regard. Ca le faisait bien rire. Ainsi donc, l’homme pour lequel il avait une grande admiration avait peur de lui !
-Messieurs, j’aimerais que vous travailliez sur un opéra tous les deux. Annonça sa Majesté aux deux musiciens.
Wolfgang accepta immédiatement, ainsi que Salieri. Ils avaient un délai d’un mois.
« Avec ce prétentieux, un second mois n’aurait pas été de trop » pensa Antonio.

Avant que les deux musiciens ne se séparent pour monter dans leur berline, Antonio prît le poignet du jeune prodige et lui dît :
-Ecoutez-moi bien, Mozart. Si on compose cet opéra, vous devrez m’obéir, c’est clair ?!
-Vous voulez que je sois soumis ? Demanda l’Autrichien avec un regard assez suggestif.
L’Italien retira sa main, choqué par le sous-entendu, mais il se reprît bien vite, trop vite au gout de l’Amadeus.
-Au revoir Mozart.
Antonio entra précipitamment dans sa berline et, lorsqu’il ne put distinguer Mozart par l’ouverture de cette dernière, s’effondra presque sur la banquette.

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 25 Juil 2012 12:55 
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J'adore Antonio qui tente de ne plus rien montrer de ses sentiments avec le ptit Wolfgang qui fait tout pour le faire mousser x')
Vivement la suite :D
Baci !

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 25 Juil 2012 14:23 
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La suite :)
____

CHAPITRE4 :
POV omniscient

Antonio attendait que l’Autrichien vienne chez lui, mais ce ne fût pas le cas. Ils auraient dû commencer la composition de cet opéra il y a 5 jours !! Ils avaient pris du retard et l’Empereur était très strict sur les délais.
Excédé comme jamais, il décida de rendre visite au musicien. Ce que ce Mozart pouvait être agaçant !!
Lorsque l’Italien ouvrit la porte de sa demeure, il se retrouva nez-à-nez avec le jeune prodige. Celui-ci abordait un sourire dont lui seul avait le secret. Salieri le trouva très mignon, comme ceci. Préoccupé par sa pensée mais néanmoins décidé à avoir une petite discussion avec le musicien, il oublia vite cela. Il allait ouvrir la bouche, mais l’Autrichien le coupa :
-Si tu ne viens pas à moi, je viens à toi.
La remarque aurait pu être innocente, s’il ne l’avait pas dévisagé avec insistance.
-non, mais Mozart, qu’est-ce qui vous permet ?!
Ledit Mozart s’approcha d’Antonio. Ils n’étaient plus qu’à une dizaine de centimètres l’un de l’autre. Des pensées qui n’auraient pas dû voir le jour naquirent dans l’esprit du plus âgé. Des choses peur recommandables à l’égard d’un homme ainsi que d’un futur mari.
Les mains du Musicien officiel devinrent moites, il commençait à avoir très chaud. Wolfgang posa une de ses mains froides sur le cou de l’autre. Dans le but, à la fois de le « refroidir » mais aussi de se rapprocher de lui, afin que leurs lèvres se touchent. Ces dernières n’étaient qu’à quelques millimètres de distance, c’est alors que Salieri eut une réaction à laquelle Mozart ne s’attendait pas. L’Italien empoigna l’Amadeus et le colla contre un mur, les yeux aveuglés par la rage.
-Pour qui te prends-tu ?! Tu débarques, toi et tes mots suggestifs, tu essayes de m’attirer vers toi et tu me ronge avec ta musique ! Tu n’en as pas assez de me torturer ?!
-Tu aimes les murs ? Le questionna posément le Salzbourgeois de naissance.
-Pardon ?!
-C’est la seconde fois que tu me colle à un mur.
Cette fois, Salieri ne se retint pas et asséna un coup de poing au jeune Prodige. Lorsque celui-ci, tombé sous l’effet du choc, se releva, il avait une trace rouge sur la joue droite et les yeux incendiés de colère.
-Vous n’êtes qu’un…Qu’un salopard ! Cracha-t-il, d’une voix vibrante sous la haine, votre musique est aussi minable que vous, et votre talent est aussi illusoire que l’amour des courtisans !! Vous êtes pathétique! Vous n’avez même pas assez de personnalité pour avoir osé vous imposer, vous vous pliez aux exigences comme un...Oui, vous êtes un soumis ! Un pauvre soumis ! Je vous admirais, je croyais que cette froideur n’était qu’un masque mais j’avais tord, vous êtes vraiment cruel !! Ce n’est pas une protection !
Après avoir prononcé ces mots, Mozart quitta la demeure de son rival à grands pas, laissant le propriétaire des lieux en état de choc. Il était maintenant à genoux, comme si toutes les choses que lui avait dit Mozart l’avait enfoncé.
Sur ses joues, une larme coula, une seule larme..

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 25 Juil 2012 14:48 
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Oh my gosh Salieri est sortit de ses gond mais Mozart aussi :X
C'est électrique ici !
Je me dis que j'ai quand même mal pour Wolfy Tonio n'y a surement pas été de main morte !
Vivement la suite ! :D
Baci !

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MessagePosté: 25 Juil 2012 15:51 
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Encore un nouveau chapitre, un peu plus long, cette fois :
____

CHAPITRE5 :
POV Salieri

Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris, moi qui ne suis pas de nature violente… Maintenant, ça va faire un scandale à la cour. Mais…Est-ce cela qui m’importe réellement ? Si je suis congédié, je ne pourrai plus jamais voir Mozart. Et, même si cet homme est mon rival, je dois avouer que je me suis attaché à sa musique. Seulement à la musique ? Je ne sais pas…

POV Omniscient

Salieri était pris dans un doute. Aimait-il juste la musique est Mozart ou y avait-il plus ?
Plus il essayait de passer à autre chose, d’oublier que le visage de l’Autrichien venait s’immiscer dans sa tête. La quittait-il seulement ? Toutes ses questions torturaient le musicien officiel, qui noyait ses soucis dans les méandres de l’Absinthe.

Une semaine était passée et rien n’était commencé. Les deux musiciens étaient aussi malheureux, mais s’occupaient de manière différente. Tandis que Mozart préparait son mariage avec Constance, Salieri, lui, passait ses journées à boire et passait ses nuits avec des femmes qu’il oubliait le lendemain.
Seulement, il fallait bien qu’ils fassent cet opéra et, au vu du retard qu’ils avaient pris, ils devraient passer leurs journées ensemble… et Salieri savait qu’il devrait aller s’excuser…

Il restait moins de 3semaines aux musiciens pour faire cet opéra, ils n’avaient plus de temps à perdre ! Ils devaient s’y mettre. Seulement, pour cela, il fallait que l’Italien aille présenter ses excuses à Mozart. C’est donc tout tremblant qu’il se rendît dans la demeure le l’Autrichien. Il avait peur. Peur de quoi ? Peur de se faire rejettera. Oui, il avait peur d’être délaissé par son rival pour une raison qui lui échappait. Il s’annonça et attendît. Le Salzbourgeois de naissance ne se fit pas attendre. A le voir, le musicien officiel eut un petit sourire, mais lui fut renvoyé un regard dur, ce qui fait vaciller Antonio. Voyant cet instant de faiblesse, son collègue en profita pour lui dire :
-Vous voyez ce que ça fait de se faire gaugé comme ceci ?! Et dites-vous que je supportais ça tous les jours. Bon, vous me voulez quoi ?
Le manque de politesse avait surprit le musicien Officiel, mais il fît abstraction des usages, pour aller droit au but et en finir avec cette histoire.
-Nous avons un opéra à écrire, non ? dît-il, d’une vois douce.
-Vous et moi ?! Non, notre musique n’est pas compatible ! Cracha Mozart.
-Et pourquoi ça ? Continua doucement l’autre, doucement.
-Parce que vous ne faîtes pas de la vraie musique, je ne travaille pas avec des faux sentiments.
-Vous disiez croire que ce n’était qu’un masque.
-Et alors ?
-Si je tombais le masque, si je vous montrais réellement qui je suis ? Murmura Salieri qui s’était rapproché de Wolfgang.
Ce dernier était désorienté, il n’avait plus que l’odeur de son rival qui comptait pour lui.
-Bon...Réussît à articuler le prodige. D’accord.
Ils rentrèrent tous les deux chez Mozart, sourire aux lèvres..Tout s’était s’arrangé..Malheureusement, ce fût de courte durée

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 25 Juil 2012 18:13 
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Mais mais mais c'est quoi cette fin ? :cry:
Cette dernière phrase elle signifie quoi ?
Wolfy' Pardonne assez vite tant mieux :)
Mais je sais pas pourquoi cette phrase me fait penser à Constance ?
Bref' Vivement la suite ! ^^
Baci !

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 25 Juil 2012 23:09 
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Voilà toute la suite...(a)
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CHAPITRE6 :
POV Omniscient

Mozart et Salieri avaient passé les 3dernières semaines à la composition d’un opéra. Leur rivalité étant mise de côté, ils s’entendaient assez bien. Antonio avait tombé le masque, il se montrait tel qu’il était à Wolfgang, pour le plus grand plaisir de celui-ci. Les deux collègues avaient également oublié le fait que le jeune prodige avait essayé d’embrasser le musicien officiel de la cour.
Aujourd’hui, ils devaient aller présenter leur livret à Joseph II. Tandis que l’Empereur en regardait la composition, les deux musiciens-surtout Wolfgang- des regards inquiets. Salieri, essayait de le rassurer en lui souriant mais rien n’y faisait, l’Amadeus avait l’âme d’un enfant apeuré. Ce qui, au passage, avait le don d’attendrir Antonio.
Ce fût après les grandes félicitations de Sa Majesté qu’ils décidèrent de fêter ça ou plutôt, Salieri décida d’inviter Wolfgang à dîner chez lui.
***************************
Salieri s’était soigneusement habillé et avait fait en sorte que tout soit parfait. Il voulait remercier le jeune compositeur et puis, s’excuser.
Peu après avoir mis les derniers détails au point, il vît quelqu’un entrer enfin non, pas quelqu’un. Une personne normale ne rentrerait pas chez quelqu’un en sautillant.
-Wolgang. Salua l’Italien, arborant un grand sourire.
Etonné d’un accueil aussi chaleureux, ledit Wolfgang ne sût quoi dire, ce qui amusa Antonio :
-Vous avez perdu votre langue ?
-Je ne suis pas encore habitué. Murmura le jeune prodige.
-A quoi ?
-Votre gentillesse.
-Justement, Wolgang, je dois vous dire quelque chose.
Les yeux de celui-ci s’allumèrent en entendant cela. Salieri prît le Génie par la main et l’emmena-Oui, j’ai bien dit par la main- dans la salle à manger, où une magnifique table était dressée. Après s’être installé, le musicien Officiel de la cour commença un son discours :
-Mozart je…Je suis désolé. Désolé de vous avoir systématiquement rabaissé, de ne vous avoir donné que de la méchanceté et tout ceci parce que j’étais jaloux.
Salieri marqua une pause et remarqua que Mozart ne comprenait pas, alors il continua :
-J’étais jaloux, bêtement jaloux parce que votre musique est merveilleuse et que vous avez réussi à bousculer mes sentiments. Vous avez un talent extraordinaire, le talent que je n’ai jamais eu et que je n’aurai jamais. Et puis, vos paroles m’ont fait réfléchir et je me suis rendu compte que je vous faisais du mal, et je ne veux pas vous faire souffrir parce que…
Antonio s’empourpra sur le moment, sans que son collègue ne sache pourquoi.
-Ca va Antonio ?
-Oui, ne vous inquiétez pas. Heu… Je disais quoi déjà ?
-Peu importe…Peu importe.
Il l’aurait cru, si Mozart n’avait pas eu ce sourire malicieux…
Le repas se passa animé de discussions en tout genre, mais surtout sur la Cour. Wolfgang parlait aussi de la musique de Salieri. Il insistait pour jouer un morceau avec ce dernier. Quelque peu sous la contrainte, il accepta. Ils s’installèrent et Salieri voulût prendre une partition mais son ami l’en empêcha :
-Joue avec ton cœur.
Quel ne fût pas sa surprise lorsqu’il vît l’Italien composer une musique teintée de joie et d’amour. A cette mélodie, il devint jaloux, jaloux de la muse de cet homme qu’il désirait tant.
Lorsque la dernière note mourût dans le nouveau silence régnant, ils se regardèrent dans les yeux. Ceux du récent Viennois, dorés, brillaient d’une lueur enfantine tandis que ceux, plus sombres de Salieri étaient empreints d’une vague de passion. Sans trop savoir ce qu’il faisait, il s’approcha d’un Mozart immobile. Ce manque de réaction disparût vite lorsque leurs lèvres s’unirent. L’Amadeus enroula ses bras autour de coup de son « ami », dans le but d’approfondir leur baiser. Salieri était subjugué. Jamais, pour aucune des femmes qu’il avait côtoyées, il n’avait ressenti ce qu’il ressentait pour son homologue. Il savait, maintenant. La raison pour laquelle il ne voulait pas le faire souffrir : il aimait Wolfgang ! D’ailleurs, ce dernier lui posa une question, entre deux baisers :
-Alors, pourquoi ne veux-tu pas que je souffre ?
-Parce que…Parce que je t’aime.
Reprenant de plus belle leurs étreinte, ils se laissèrent aller dans des flots de passion incroyable. L’Italien n’en revenait pas, ce blondinet était tout à lui. Tout à lui ? Non..Il était...Il était…

Mozart était en train de se faire de plus en plus entreprenant lorsqu’il se vît repoussé. Il ne comprenait pas, pourtant c’était Salieri qui l’avait embrassé !!
-Que ? Commença-t-il.
-Non. Tu es avec Constance. Ne la rends pas malheureuse, elle te mérite.
Son Salieri avait dit cela avec froideur, il avait remit son masque. Mozart avait le cœur brisé, son rêve tombait à l’eau.
-Je vais y aller, bonne nuit, Monsieur Salieri.
Il s’en alla à grands pas tandis qu’Antonio, le cœur déchiré de sanglots s’effondra dur le sol. Il avait le cœur détruit..
CHAPITRE 7
POV Mozart.

Je suis prêt. Prêt à m’engager avec cette femme. Je ne l’aime pas, mais il ne me reste plus qu’elle et puis, elle est très gentille. Je devrais finir par l’aimer aussi non ? Non ! La seule personne que j’aime, c’est Salieri mais il ne m’aime pas, il ne veut pas de moi. D’ailleurs, depuis notre « dérapage », je ne l’ai plus vu. Il doit sûrement m’éviter parce que, l’homosexualité est malsaine « d’après la Cour ». Je n’aurai donc pas réussi à détruire ce masque qu’il s’est forgé. Je me regarde dans cette glace, je me trouve pitoyable. Je ais sûrement faire la pire erreur de ma vie.
Père arrive, il est derrière moi. A voir mon visage, il comprend que ça ne va pas, mais n’ose rien me dire. Il essaye de préserver mon bonheur. Mais quel bonheur ?! Je ne vois rien. Mon avenir sans mon Antonio n’existe pas !
J’inspire, la musique retentit. Je suis prêt...

POV Salieri.

Je le vois s’avancer, avec un immense sourire niais aux lèvres. Il l’aime, c’est évident. Voir cette joie pour une autre me déchire le cœur mais si Wolfgang est heureux, c’est la seule chose qui m’importe.
Je la vois, elle. Radieuse avec son sourire idiot. J’avoue, je la hais mais, c’est normal. Elle a ce que je désire le plus au monde. Soudain, je me rends compte. Je ne peux pas le laisser m’échapper. Je suis égoïste mais je ne peux pas…
-Si quelqu’un a quelque ch…
-Oui ! Je veux dire quelque chose ! Dis-je en me levant.
Je vois tout les regards vers moi, je me sens tout petit. Parfois, je devrais la fermer, vraiment.

POV Mozart.

Je m’apprête donc à échanger mes vœux avec cette femme. J’essaye de lui trouver des qualités mais rien n’y fait. Alors que le pasteur fait tout son petit blabla, Antonio se lève. Mais que veut-il, à la fin ?! Il m’a déjà brisé e cœur ! Il veut que je me retrouve seul ?!
-Qu’y a-t-il, Salieri ? Pourquoi me dérangez-vous en plein mariage ?
Mon ton froid me rappelle étrangement le sien, tout comme lui.
-Mozart, ne fais pas ça !
-Tu es en train de créer un esclandre, Antonio !
-Ne te marie pas à elle !
-Pourquoi ?
-Parce que…Je t’aime Wolfgang.
A ses mots, mon cœur bondit dans ma poitrine. Mon regard hébété lui fait croire à un refus. Il me regarde, les yeux baignés de larmes.
-Tu ne m’aimes pas…Je vois. Je… Je suis désolé. Je te souhaite beaucoup de bonheur, tu le mérites.
Il part de l’église, presque en courant. Je reste durant de longues minutes à rester planté là comme un idiot. Je ne peux pas le laisser partir.
-Wolfgang ? Mon chéri ? Pépie Constance.
Je me retourne, lui prends les mains et lui dit :
-Je suis désolé, mais je ne t’aime pas.
Je me retourne, sans recroiser son regard. Je veux retrouver Tonio, je dois le retrouver…

Je cours dans les rues, comme un fou. Je ne sais pas où il pourrait être ! Soudain, je me souviens. Il m’avait parlé d’un lac, lors de notre écriture sur l’opéra. Il m’avait dit qu’il l’aimait car c’était Le seul endroit où il pouvait être Lui. Effectivement, lorsque j’arrive, il est bien là, adossé à un arbre, délivrant ses sanglots. Emu par cette vision, je m’approche de lui et le serre dans mes bras. Il se retourne vers moi, voyant à qui il a affaire, il lance :
-Tu devrais être avec Constance.
-Pourquoi voudrais-je me marier avec elle alors que je t’aime, Tonio ?
Il se retourne vers moi, ses yeux pris dans le doute. Pour mettre fin à ses tortures, je l’embrasse fiévreusement. Il me rend mon baiser avec la même passion, si pas plus.
-Et toi ? Le questionnais-je.
-Quoi moi ?
-Tu m’aimes ?
-Si j’ai fait un esclandre dans une église pour t’empêcher de te marier, c’est que je t’aime, non ?
-M’ouais…Fis-je, faussement sceptique.
-Sinon, reprit-il avec regard suggestif, il y a un autre moyen de te montrer que je t’aime..
-Tu me le montres ? Dis-je, joueur.
-Avec grand plaisir.

_____
Epilogue :
POV Salieri

Pour Mozart..

Mon amour, je sais bien que tu n’es plus de ce monde, mais j’ose imaginer que, désormais, tu as rejoint ta place : Que tu es parmi les dieux. Merci pour tous les moments de bonheur dont j’ai eu droit, grâce à toi. Tu m’as rendu heureux et maintenant encore. Je ferai voyage ta musique, comme je te l’ai promis. Je te disais que ce que tu racontais était faux mais tu es bel et bien un Aimé des Dieux. Je t’aime Wolfgang, je t’aime depuis le début et j’espère qu’un jour, je te retrouverai, là-haut..

Ton Tonio.

Cette lettre, je l’ai déposée sur son drap blanc, peu avant qu’il ne rebouche le trou de la fosse. Je m’en souviens parfaitement, même avec les années. Je n’ai jamais plus demandé la compagnie de personne, intimement parlant. Mon seul amour avait été Mozart, et ce fût le cas tout au long de ma vie. Même maintenant, à crépuscule de ma vie, je l’aime encore..

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"Mozart & Salieri avait la même maîtresse. Maintenant, la question est de savoir si c'était ou non en même temps..."
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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 26 Juil 2012 00:49 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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C'est magnifique !
la fin a faillit me faire pleurer mais bon xD
C'est super bien écrit encore Bravo ! :)
Baci !

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 Sujet du message: Re: De la haine à....?Mozart/Salieri.
MessagePosté: 28 Juil 2012 11:03 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Aaaaaaah mais la voila la longue fic. Je promet de la lire, mais pas tout de suite ><


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