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Auteur Message
 Sujet du message: [En cours] Couteaux carottes G
MessagePosté: 30 Aoû 2011 22:01 
Désolées pour le titre, mon amie et moi on savaient pas trop quoi mettre :mrgreen:
Petite fic sans prétention, partant juste d'un gros délire et d'un dessin :D
Bonne lecture ! Donnez votre avis :D

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Des flammes, des cris, des sirènes d'ambulances incessantes, tout cela se mélange dans son esprit. Elle a peur. Tout ce qu'elle a vu, tout ce qu'elle a entendu ne cessent de la tourmenter. Elle venait d'avoir 10 ans et pourtant plusieurs vies s'étaient écoulées devant ses yeux en un instant. Mais c'était trop dur, beaucoup trop dur à surmonter.
Les ténèbres lui offraient une main salvatrice si tentante. Ils lui offraient le néant, l'ablation de ce terrible secret...

Il est si facile d'oublier...


9 ans plus tard...


Londres. 19e siècle. Ce soir là, une soirée des plus importantes se déroulait en plein milieu de la capitale. Tous les nobles et personnes indispensables à ce genre de festivité étaient réunis pour fêter l'union des familles Burdon et Buston. Alors que la fête battait son plein, la porte s'ouvrit sur un duo des plus attendus de la soirée, Sir Gregory Sebastian Hideripper qui avait à son bras Lady Amber Katherina. A peine entrés, ils étaient déjà entourés d'une dizaine d'invités en tout genre, cherchant par n'importe quel moyen à s'attirer leurs faveurs.
Il faut bien avouer que cet étrange association en étonnait plus d'un.
Sir Gregory était un des hommes les plus populaires de la haute société, surtout auprès des femmes hypnotisées par sa beauté glaciale. Grand, élancé, une crinière noire mi-longue, et des yeux gris polaire qui se posaient avec un détachement non feint sur chaque personne qu'il entrevoyait, il avait tout de l'homme parfait.
Et quoi de mieux pour accompagner un homme parfait qu'une femme parfaite ?
En effet, si les femmes ne pouvaient détacher leur regard de cet Apollon, les hommes, eux, avaient tout autant de mal avec son amie.
Lady Amber était, elle, resplendissante d'une beauté enfantine. Une longue chevelure rousse ruisselant dans son dos telle une cascade, des yeux verts brillant d'un éclat malicieux, une taille moyenne et quelques taches de rousseur, faisaient de cette jeune personne une des femmes les plus prisées de la soirée.

Alors que celle-ci s'était éloignée de son protecteur, un jeune audacieux décida de l'aborder.
« M'accorderiez-vous cette danse ? Demanda-t-il en un sourire charmeur qui pourtant sonnait faux.
La jeune femme le considéra un instant avec un sourire en coin.
- Veuillez m'excuser, mais votre invitation ne suscite en moi aucun entrain particulier, je me vois donc dans l'obligation de refuser cette charmante, mais déplacée, proposition. »
Étonné par cette réponse négative, le prétendant ne put qu'esquisser un sourire ébahit. Ayant surpris le regard qu'elle avait échangée avec son chaperon, il comprit que ce refus ne venait pas directement d'elle, mais de cet homme pour qui il éprouvait soudainement une intense antipathie.
Une rage sans nom vint alors ce mêler à son orgueil blessé et son amour propre bafoué. Changeant brusquement d'attitude, il jeta un regard noir à la jeune femme et lui cracha :
« Je vois bien que vous me trouvez indigne de votre personne, néanmoins, je ne vous croyait point femme à vous laissez manipuler par celui qui m'apparait maintenant votre amant !!
Une expression de sincère surprise se peignit sur les traits délicats d'Amber.
- Greg ?! S'exclama-t-elle, oubliant pour une fois tous les codes que lui avait rabâchés ce dernier.
Sentant monté en lui une impression de puissance, le jeune effronté poursuivit d'une voix qu'il voulu digne :
- Parfaitement !!
Et soudain, dans la salle, retentit un franc éclat de rire provenant de la jeune Lady hilare.
- Mais vous n'y êtes pas du tout mon pauvre ami, je suis certainement tout sauf l'amante de Sir Gregory, finit-elle par répondre, amusée.
Avant que le jeune homme ne puisse répliquer, une voix grave mais mélodieuse retentit derrière lui.
- Qu'est-il arrivé de si amusant pour que nous ayons pu tous profité de votre rire si...
Le visage du chaperon parlait pour lui, mais il cherchait tout de même dans son vocabulaire le moyen d'exprimer sa pensée.
- Si... Original ? Tenta-t-il.
Le jeune inconscient se retourna brusquement, pour laissé éclater sa fureur.
- Parfaitement ! Répéta-t-il sans se rendre compte du ridicule de la situation.
- Ceci répond t-il a votre question ? Demanda Amber, toujours hilare.
- En effet... C'est pathétique...
La voix de Sir Gregory laissait entrevoir une lassitude certaine, déjà ennuyer par cette situation grotesque.
- J'en ai assez que vous vous payez ma tête ! S'écria-t-il. De toute manière je vous ait percé a jour ! Dès demain, tous le monde sera au courant de votre liaison secrète !
- Mais mon cher ami, savez-vous qu'en proférant ce genre de menace, qui soit dit en passant n'est que divagation, vous risquez de perdre cette misérable, ennuyeuse, pathétique, inutile et absurde chose que semble être votre vie ?
Durant la longue tirade du gentilhomme, Amber eu un frisson involontaire en reconnaissant le regard sombre et implacable de son tuteur, celui qui faisait poser tant de questions à la jeune femme.
Elle le connaissait si peu finalement...

Amber risqua un coup d'œil vers son tuteur. Son visage était comme d'ordinaire fermé, mais la jeune femme le connaissait depuis maintenant assez longtemps pour savoir qu'il était dans une colère noire. D'ailleurs, dès que la porte du fiacre fut fermé, elle eut droit aux réprimandes qu'elle savait proche.
« Ne t'avais-je pas dit d'être parfaite ? Je n'ai guère apprécié le fait que tu m'aie appelé par ce diminutif ridicule que tu t'évertues à me donner depuis que je t'ai recueillit. Tu me déçois une fois de plus, comme toujours...
La Lady en herbe allait une fois de plus baisser la tête sous cette critique qui la touchait en plein coeur, mais cette fois-ci, pour on ne sait quelle raison, elle décida de prendre son courage à deux mains pour dire ses quatre vérités à cet homme.
- Mais à part cet homme, personne n'a entendu ! Protesta-t-elle vivement. En présence des autres invités, j'ai suivit à la lettre tes directives. De toute façon, cette fois-ci tu n'as pas à me jeter la pierre, c'est toi-même qui m'a autorisé à me moquer de ce prétendant ridicule !
Si un regard pouvait tuer, l'impétueuse jeune femme ne serait plus qu'une de ses innombrables victimes.
- Si tu savais interpréter correctement mes regards, nous n'en serions pas là, tu cherches pitoyablement une excuse. Ridicule.
- Mais serais-je de la mauvaise foi que j'entends là ? Ironisa-t-elle.
- Ne fais pas l'enfant. Je ne connais pas ce genre de choses et tu le sais pertinemment, répliqua-t-il d'une voix égale. Fin de cette absurde discussion. »
Le voyage pris fin dans un silence pesant.

De retour dans sa chambre, Amber se jeta sur son lit envahit de poupées et peluche en tout genre, saisit son oreiller et le projeta de toute ses forces sur le mur.
« Quel goujat ce Greg de malheur !! s'écria-t-elle avec colère.
- Merci. Je te retourne le compliment, s'éleva sa voix grave et légèrement amusée.
- De rien, il venait du coeur !
- Parce que moi non, tu crois ? Sale gamine insolente.
- Bonne nuit !!! cria-t-elle au comble de l'énervement. »

Plusieurs heures après cette petite joute verbale, Amber allait parvenir à s'endormir lorsqu'elle fut brusquement sortie de sa torpeur par la sonnerie du téléphone. Elle descendit les marches à toute allure, sa longue chemise de nuit voletant derrière elle. Elle parvint juste à temps devant le combiné pour décrocher.
« Résidence Hideripper ?
- Bonsoir je voudrais parler à Ren, répondit une voix claire teintée d'un léger amusement.
- Je suis désolé, mais il n'y a aucune personne du nom de Ren ici. »
Soudain Gregory surgit rapidement derrière elle pour s'emparer du téléphone.
« Laisses, cela ne te concerne pas. Retournes te coucher, tu ne devrais pas être réveillée à cette heure.
- Mais c'est le bruit de la sonnerie qui m'a réveillé ! Ce n'est pas de ma faute ! Protesta-t-elle.
- Dis- donc, je vous trouve bien impertinente ces derniers temps jeune fille. Retournez-vous coucher immédiatement ! Ordonna-t-il d'un ton sans équivoque. »
N'ayant d'autres choix que d'obéir, Amber s'en retourna, non sans une moue boudeuse affichée sur ses lèvres. Elle ne pu donc entendre la réplique ô combien intellectuelle du mystérieux interlocuteur à qui parlait son protecteur:
« Et bien quand je te disais que tu n'as jamais eu aucun succès auprès des filles ! »

A suivre...



Alors ? :mrgreen:


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