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Le slash, kesako ? |
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Inscription: 25 Sep 2010 15:15 Messages: 6
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Crois en ce que tu peux, tant que tu es encore là. Note de l'auteur : Seul la création du dessus vient de moi, et encore j'ai pas fait grand chose dessus puisque l'image était en noir et blanc. Pour cette première fanfiction que je poste ici, soyez indulgent, Mesdames & Messieurs. C'est un couple que j'ai entièrement inventé, dans un monde d'aujourd'hui.
With Brant Daugherty & Andrew Cooper
[justify]Prologue
Je cours, je vole. C'est comme si j'étais tout à coup transporté dans les airs, que le vent parvenait à me soulever avec sa seule force. Le vent qui courait sur ma peau, qui soulever mes habits toujours en me tirant vers le haut, le ciel. Je fais toujours ce rêve, qui se transforme en cauchemar quand je me met à tomber. Comme si tous mes organes remontaient dans ma gorge, m'empêcher de respirer, de crier de hurler. Et chaque fois, il faut que je pense à une unique personne. Mon collège de bureau ? Non seulement mon patron, rien que ça.
Je me réveille toujours en sursaut, en sueur, au bord de la crise d'hystérie. Mes mains tatonnent mon lit, où je trouve le corps chaud de ma femme. Elle se réveille toujours, à demi-somnolente, me demande d'une voix cassée qu'est-ce qui se passe. Et toujours, je marmonne d'une voix coupée, que tout va bien, ce n'est qu'un rêve. Quand elle finit par se rendormir, c'est le plafond que je regarde, comme ce matin là, où quelques rayons percent à travers les volets à demi ouvert. Je n'aime pas lorsqu'il fait complètement noir, j'ai toujours eu l'impression que quelque chose allait m'engloutir. Un vrai gamin pas vrai ? Un enfant qui a des enfants, qui à peur de chose aussi stupide que le noir. Non, je n'ai pas peur de ce qui peut ramper dans ce chaos sinistre, j'ai seulement peur de ce que je ne peux pas voir. Je soupire, alors que j'humecte mes lèvres en fermant un instant les yeux. Ressongeant à ce rêve qui me réchauffe autant qu'il me refroidit. Je n'arrive pas à admettre tout ça, mais j'essaye de vivre avec. Bordel, j'ai une femme et une petite fille. Pourquoi faut-il que mes vices transparaissent maintenant ? Comment un homme aussi froid, et méprisant peut-il aller me hanter jusqu'à mes rêves ? Mes cauchemards ... ? Je passe rapidement mes mains sur mon visage, puis je me lève sans trop faire de bruit, la cuisine s'offre à moi, alors que je me prépare un café. Matiné banal où pas, je ne sais pas ce qui m'attends encore aujourd'hui. De la paperasse ? Un Patron qui viendra me reluquer de la tête au pied et me reprocher un noeud de cravate mal fait ?
Je m'apelle Dylan McAdams, j'ai 29 ans, employé dans l'une des plus puissantes entreprises d'électroménagers, avec une femme et une gosse, et peut être gay.
Où je tourne ? Quel chemin prendre ? Ces derniers temps, j'ai l'impression de perdre la tête. Ma femme s'en rend compte bien entendu, elle a même été jusqu'à appelé mon établissement pour reprocher des arcelements moraux sur ma personne. Helene, c'est une femme magnifique. Mais je crois n'avoir jamais réellement épprouver quelque chose pour elle. D'ailleurs, si mon coeur ne bat plus en sa présence, c'est qu'il n'y a plus rien ? Qu'il n'y a rien. Je pars de chez moi, pour commencer ma journée après m'être préparé. Jusqu'à que j'arrive devant mon entreprise. Jusque là, rien de passionnant. Que puis-je vous raconter de croustillant alors que je suis au bord du gouffre ? Que ma vie est celle d'un banal employé qui n'arrive pas à monter en grade parce qu'il ne sait pas faire une foutue cravate ? Cet homme ne m'aime pas, il m'en veut, il me dévore de l'intérieur. Et pourtant, je ne ressens rien de négatif. C'est là que vous vous dites que j'ai un grain. Que je suis fou.[/justify]
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