Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: To Read With Precaution- PG13
MessagePosté: 05 Sep 2010 20:12 
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Le slash, kesako ?
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Bonsoir à tous je viens vous présenter Timothy et Jules, qui sont deux personnages inventés par Last Thoughts alias Jules, et moi même Ptikiwi alias Tim. Ils ont vu le jour sûr le plus incroyable de tous les forums rpg que la terre ait connu, je veux bien sur parler de "To Read With Precaution" qui restera à jamais gravé dans nos cœurs. Le forum ayant fermé ses portes nous avons décidé de poursuivre l'aventure Tim et Jules, une histoire hors du commun que j'espère vous prendrez plaisir à lire.

[pour se faire une idée Tim est à l'effigie de l'acteur Robert Downey Jr et Jules à celle de Jude Law le magnifique xD ♥ ]

~~~~~~~~~
Contexte : La ville de Sydney est devenue un repère des plus étranges depuis qu'Elena, une jeune fille passionnée de littérature à rendue, et ce grâce à un mystérieux pouvoir, les personnages de livres à la vie.

C'est Ainsi que Timothy Lampkin plus connu sous le nom de la Bête dans le conte merveilleux de la "Belle et la Bête" se retrouve, avant même de connaitre la fin de son histoire, dans le Sydney de notre époque...

Jules un jeune adolescent fiévreux et mal dans sa vie décide de fuir le milieu aristocratique pour découvrir les merveilles de ce monde qu'il chéri tant. Prenant connaissance de se qui se trame en Australie le jeune Photographe prend le large pour Sydney, à la conquête de la liberté, en ignorant qu'il va bientôt faire face à la plus étonnante rencontre de toute sa jeune existence, l'amour...

Cette histoire est très importante pour Last Thoughts et moi puisqu'elle est le symbole d'une merveilleuse rencontre et d'une grande amitié C'EST LE BONHEUR ULTIME (c)Last Thoughts, moi aussi je t'aime xD J'espère qu'elle vous plaira et que vous prendrez plaisir à nous lire, des bisours et bonne lecture ^o^

Last Thoughts commence à poster avec Jules et je suivrez avec Tim, et ainsi de suite si cela vous intéresse ;)

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Deux étions et n’avions qu’un cœur
S’il est mort, force est que dévie
Voire, ou que je vive sans vie
Comme les images, par cœur...

[François Villon]


Dernière édition par ptikiwi le 13 Déc 2010 20:14, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg]
MessagePosté: 05 Sep 2010 20:22 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Que dire de plus que Ptikiwi n'ait déjà dit ?! Je ne sais pas, je t'aime aussi <3 ^^ Bref, voilà premier rp de cette fabuleuse histoire ^^

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L’après-midi était déjà bien avancée. Le soleil poursuivait sa course dans le ciel, et le vent était de la partie. Notre petit british était de forte bonne humeur. Il s’était levé tôt ce jour-là, ce qui ne changeait, il est vrai, pas grand chose comparé à d’habitude. Il avait sauté de son lit, avait pris une douche à vitesse grand V dans le petit appartement qu’il avait déniché quelques jours auparavant, et s’en prendre la peine de manger un morceau il avait attrapé son appareil-photo, son pardessus et avait claqué la porte, dévalé les escaliers et sortit de l’immeuble en respirant à plein poumons, après avoir souhaité le bonjour à la petite vieille qui habitait juste en dessous de son appartement. Elle le faisait rire, c’était le genre de personne âgée avec un sacrée tempérament.

Et il avait passé son énième journée à se balader dans Sydney, ville qui lui paraissait absolument fabuleuse. Depuis qu’il avait pris la décision de quitter Londres et qu’il était arrivé dans la ville australienne la plus renommée, il se sentait incroyablement bien. Libre. Comme si faire ce choix avait été le point de départ d’une nouvelle vie, loin des faux-semblants, des préjugés et de l’hypocrisie qu’il connaissait en Angleterre. Bien qu’il ait quitté la maison familiale pour mener sa propre vie loin de toute cette superficialité qui caractérisait le milieu social duquel il provenait, il se rendait assez souvent chez lui, et ce pour son petit frère, Adam, qui apparemment souffrait de son départ. S’il avait hésité un tant soi peu d’abandonner sa ville natale, c’était bien à cause de lui. D’ailleurs, il était bien la seule personne qu’il regrettait véritablement ici. Il avait bien des amis là-bas, mais ça n’était pas pareil, et puis ils savaient pertinemment que Jules agissait sur des coups de tête, cela ne les avait donc pas surpris qu’il décide du jour au lendemain de se rendre à l’autre bout du monde. Mais Adam, il le laissait seul avec ses parents, ce qui ne l’avait pas trop réjoui sur le coup… Cependant, son frère était bien grand maintenant il saurait leur tenir tête… A moins qu’il ne devienne comme eux, ce que Jules ne souhaitait pas le moins du monde. En vérité, il lui manquait déjà.

Mais pas question de repartir. Tout était si passionnant ici, il avait déjà rencontré des gens très intéressants, et déniché un petit boulot dans un café pas très loin de son immeuble, ce qui lui permettrait d’avoir des rentrées d’argent, ce qui n’était pas négligeable bien qu’il possède une certaine somme sur son compte en banque grâce à l’héritage de sa grand-mère paternelle. Et puis il avait l’impression, qu’enfin, il pouvait véritablement agir comme il le voulait, quand il le voulait, et surtout s’il le voulait; sans interdits ou obligations.

Et il y avait cette histoire de personnages de livres qui prenaient vie qui le fascinait. A Londres, tous ses amis s’étaient plus ou moins moqué de lui, bien que connaissant le tempérament un peu rêveur et avide de changements de Jules, mais il n’en avait cure. Les gens interrogés sur la chose paraissaient si convaincus, et depuis qu’il était arrivé Sydney, il avait aperçu nombre de personnes ayant un comportement vraiment étrange, ce qui le confortait dans son idée que toute cette rumeur était véridique. Et il trouvait cela tout bonnement extraordinaire. Tout ce qui sortait de l’ordinaire attisait sa curiosité pouvant parfois être maladive. Depuis son arrivé, il avait épluché tous les articles de journaux portant sur le sujet, écouté toutes les conversations dans la rue ou bien dans le café où il travaillait. Pour lui, si les gens refusaient de croire à ce genre de chose, c’est juste qu’ils avaient peur de la nouveauté et qu’ils se complaisaient dans un conformisme certain, ce qu’il rejetait par tous les moyens.

Appareil-photo en mains, il avait pris des dizaines et des dizaines de clichés dans la journée, jouant sur les effets de lumières, de couleurs. Il avait développé cette passion pour la photographie il y avait quelques années, durant l’année de ces seize ans s’il se souvenait bien. Parce qu’une photo, c’est un moment volé, une émotion éphémère, des sentiments sincères emprisonnés sur du papier glacé, témoin de son époque éternellement. C’était juste un moyen de garder le passé avec soi, de préserver un instant, unique ou pas, sans que le temps n’y ait d’impacts. Une photo, c’est la mémoire en image.

Plutôt fatigué par cette virée, Jules avait pris le chemin de son appartement, non sans continuer de prendre des photos ici et là. Il se réjouissait de n’être plus très loin de son immeuble, parce qu’ils commençaient à avoir sérieusement mal aux pieds, quand son portable se mit à vibrer dans la poche de son jean. Se questionnant sur l’identité de la personne qui l’appelait, il décrocha. Il aurait du s’en douter, c’était Adam. Souriant, content d’avoir son frère au téléphone, il se mit à déblatérer sur la ville géniale qu’était Sydney, non sans oublier de prendre des nouvelles de son côté. Mais alors qu’ils étaient en pleine conversation, Jules se fit bousculer assez violemment et mit quelques secondes à réaliser qu’il n’avait plus son appareil photo en mains. Il releva la tête en regardant les passants, et aperçut un homme qui courait, son appareil à la main.

-Oh putain le… Merde, Adam, j’te rappelle, d’accord ? j’te rappelle !

Il s’était mis à courir comme un forcené, fourrant son portable dans la poche de son pardessus, lâchant un flot d’injures plus ou moins vulgaires :

-Hé toi là-bas ! sale *** arrêtes toi ! Mais arrêtez le, bordel !

Il savait que comme dans toutes les grandes villes, il fallait faire attention à ses affaires, mais Jules avait tendance à être un peu tête en l’air parfois, ce qui lui valait ce genre de problèmes. Il courrait toujours à la même intensité, mais l’homme devant lui était très certainement habitué à ce genre de choses et Jules peinait à combler la distance qu’il y avait entre eux, d’autant plus que ça faisait maintenant plusieurs minutes qu’il courrait ainsi, bousculant passants et démarcheurs, et que sa promenade de la journée l’avait vraiment fatigué. Mais l’idée de se faire voler un appareil qui valait les yeux de la tête le mettait hors de lui. L’homme s’engouffra dans une station de métro, Jules dévala les escaliers à sa suite, l’imita en sautant les barrières, s’entraînant les vives protestations des vigiles, leur échappa en hurlant qu’il payerait plus tard.

Il coursa son pickpocket dans les dédales sous-terre, mais il le perdit momentanément de vue, débouchant sur une station noire de monde, avant de le reconnaître un peu plus loin, remit le turbo et quitta la plate-forme trop peuplée. Il discerna l’homme tourner à droite un peu plus loin et accentua sa vitesse qui tendait à ralentir en jurant de nouveau, cet enfoiré allait bien trop vite. Tournant à son tour, il entra violemment en collision avec une chose indéterminée, ce qui le fit perdre son équilibre et se planter de tout son long.

Un peu sonné, il eut du mal à reprendre ses esprits ; il entendait vaguement une personne qui semblait le réprimander avec véhémence mais il ne comprenait pas vraiment que ça lui était adressé. Il se secoua mentalement et se releva péniblement en grimaçant sans faire attention à la personne qui se trouvait derrière lui, regardant droit devant lui, à gauche puis à droite : Rien à faire, il avait perdu la trace de son pickpocket. Jurant de nouveau, exténué, il se pencha en posant ses mains sur ses genoux et en reprenant sa respiration, courroucé.

-Pays de merde !

Se retournant, s’intéressant enfin à la personne qu’il avait percuté, il découvrit un homme. Plutôt baraqué, avec une certaine prestance. Agacé, mécontent de s’être fait volé son bien, il explosa sans véritables raisons en s’adressant à l’homme en question.

-Mais vous pouviez pas faire attention et regarder devant vous putain!? Non mais c’est pas croyable ça ! J’aurais pu le rattraper si vous ne vous étiez pas mis en travers de mon chemin ! Vous pourriez au moins vous excuser !!!!

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“Tre reads the dirty ones. I’ve read a few. It’s flattering and sort of weird at the same time. I don’t really know what to think about young girls thinking about old men like that. But the ones I have read were very well-written and as long as kids these days are still being creative and writing, then I think it’s cool."

                                          [Billie Joe on Green Day slash fanfiction]


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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg]
MessagePosté: 05 Sep 2010 20:26 
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Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les évènements comme ils arrivent. [Epictète]


Chaque jour est une bénédiction. Quel est l’idiot qui a dit ça déjà ? Probablement pas Lampkin pour qui chaque seconde sur cette terre était devenue un véritable calvaire. Il aurait donné n’importe quoi pour être un jour, rien qu’un jour en paix avec cette ville. Sydney avait ceci de particulier qu’elle choisissait ses habitants, les menant par delà des sentiers inconnus et si on ne croyait pas au miracle il aurait mieux valut croire au destin. On dit que la vie est comme un très longs chemins. Tandis que certaines personnes, dites les plus chanceuses, traversent des routes parfaitement lisses et parsemées de jolies fleures, d’autre comme Timothy gravissent des trottoirs pleins de fissures et de mégots de cigarette. On dit aussi qu’on ne choisit pas son destin mais que c’est lui qui vient vous chercher. Lampkin ne croyait pas en toutes ces ‘sornettes ‘ jusqu’au jour ou ses plus profondes convictions furent mises à mal par un événement tout à fait improbable. Et s’il arrivait parfois que deux trottoirs ,si différent puissent-ils être, se croisent et se bousculent, quelles auraient étés les conséquences d’une telle improbabilité ?


Un après midi dans la vie de Timothy Lampkin ça commence comme ça.
Figé devant son appartement, bras croisés et le regard lointain, notre ami songeait aux probabilités. Il resta un moment immobile à regarder le ciel, alors que son chapeau virevoltait au loin. Combien y avait-il de chance que ce maudit couvre chef s’envole, emporté par ce qui semblait être un corbeau ? Oiseau de malheur se dit Lampkin en poussant un soupire. Il ajusta ses lunettes de soleil et reprit sa route. C’est ce qu’on appelle, il me semble, rester stoïque face à l’adversité. A dire vrai, à l’intérieur de lui-même Lampkin bouillonnait. Il en avait assez de tous ses pièges mais la journée venait tout juste de commencer. Autant dire qu’il n’était pas au bout de ses surprises, il y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester sous sa couette. Dommage pour lui celle ci avait accidentellement pris feu ce matin même. Et oui, croyez le ou non il arrive que des grilles pains sautent sur des lits pour les détruire. Saleté de machine, se dit Lampkin en rejoignant le café de la rue d’en face. Pas de déjeuner c’est déjà révélateur d’une mauvaise journée. Après s’être remplit la pense- façon de parler puisque la serveuse avait préféré servir ses vêtements plutôt que son assiette- Lampkin se dirigea vers les toilettes pour tenter tant bien que mal de réparer les dégâts.

Il avait retiré son haut pour le laver soigneusement, mais il eut beau frotter et frotter sa jolie chemise blanche vira au rouge et son pantalon sentait toujours bon le pan-cake. Cerise sur le gâteau il se rendit vite compte qu’il s’était trompé de toilette lorsqu’une femme hurla au pervers. Pauvre folle, se dit Lampkin en sortant du café. Et qu’on ne t’y reprenne plus ! S’écrièrent les deux bons gros policiers qui, venues manger leur bon gros donuts, avaient été alertés par les cris. A moitié nue dans la rue Timothy n’eut d’autre choix que d’enfiler ses vêtements encore trempés, histoire ne pas attirer encore plus l’attention. Déjà des femmes lâchaient le bras de leur mari pour lui lancer des regards aguicheurs à vous faire pâlire de honte. Il faut dire que Lampkin était un homme séduisant, disons qu’il avait le charisme et la carrure animale d’une autre époque. Bien qu’il eut souhaité le contraire son charme ne laissait personne indifférent.

La journée était presque terminée, du moins c’est ce qu’il désirait par-dessus tout, que la nuit tombe enfin et lui rende un brin de gaieté, qu’il rentre dans son appartement pour ne plus jamais en ressortir. A priori le sort en avait décidé autrement et Lampkin ne rentrerait pas tout de suite chez lui. Épuisé, effaré par les évènements il ne manquait plus qu’il tombe malade pour clore ce stupide mercredi de mai. Les nuages surplombaient maintenant la ville toute entière et un vent glacial vint lui fournir sa dose de frisson pour toute l’année. C’est alors qu’au détour d’une ruelle Lampkin vit fondre sur lui un jeune homme. Le choc fut si violent que notre ami s’écroula de tout son long sur le trottoir. Déboussolé, il mit un certain temps avant de réaliser ce qu’il venait de se passer. A vrai dire il était tellement en colère que quelques secondes suffirent à le remettre sur pied. Fou de rage Timothy se mit à crier au seigneur qu’il allait faire un meurtre si tous ces déboires n’en finissaient pas. Ce n’était pas croyable, ces gens se croyaient donc tout permis ? Bientôt Lampkin fit face au garçon qui l’avait renversé. Ne pouvant se contenir d’avantage il le réprimanda avant de craquer définitivement et de lui mettre un bon poing au visage.

-M’excuser ? M’excuser ! Ça c’est la meilleur ! Ce n’est pas moi qui coure comme un demeuré dans une rue pleine de gens. C’est plutôt vous qui devriez vous excuser de me faire perdre mon temps !

Lampkin avait définitivement perdu le contrôle de lui-même et si on ne l’avait pas retenu, il aurait probablement mis toutes ses forces dans la bataille. Son adversaire était un jeune homme assez faible, il n’eut aucun mal à le mettre à terre. Mais c’est seulement lorsque leur regard se croisèrent véritablement qu’il pris conscience de son erreur. Ce garçon n’était pas la cause de tous ses malheurs, il ne le connaissait même pas, et pourtant il n’avait pas hésité à lui faire payer les affres de sa journée. Une lueur de regret put se lire dans ses yeux noisette, c’est alors qu’un homme, probablement un policier, l’attrapa avec force pour le clouer contre le capot d’une voiture, en effet la journée était loin d’être terminée...

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg]
MessagePosté: 06 Sep 2010 13:03 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Petit passage en mode modo pour vous demandez d'ajouter un rating dans votre titre!

Merci!

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Merci Kamiel pour ma signature!


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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg] P
MessagePosté: 06 Sep 2010 15:46 
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Hun dessolée j'ai rectifié ça :)

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg] P
MessagePosté: 10 Déc 2010 22:22 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Boooon, je ne sais pas trop si y en a vraiment qui lisent, mais bon dans le doute.... Je mets quand même la suite ^-^ :D

********

    Si on lui avait dit ce matin là qu’il finirait enfermé avec un parfait inconnu dans une cellule de l’un des postes de police de Sydney, il aurait très certainement pris cela pour une plaisanterie. Or, le hasard, ou le destin, Jules avait tendance à croire parfois à l'un, parfois à l’autre selon les situations; fit que c’est ce qu’il se passa. Mais pour comprendre la chose, il faut revenir quelques minutes en arrière.

    Jules, bien trop téméraire et impulsif, n’avait pas cette capacité à anticiper les choses, lorsqu’il agissait en suivant son instinct, ce qui arrivait bien trop souvent. Il aurait du se douter que si son altercation verbale, injustifiée il faut le dire, avec l’homme qu’il avait entraîné dans sa chute dégénérait et qu’ils en venaient aux mains, il serait incontestablement à la merci de l’inconnu. En effet, il n’était pas exceptionnellement fort physiquement, pour ne pas dire plutôt fragile; et l’homme qui lui faisait face semblait, lui, posséder une robustesse certaine. Mais voilà, les mots sortaient tout seul lorsqu’il était hors de lui, et le pauvre homme qui s’était trouvé devant lui à cet instant précis en avait malheureusement fait les frais.
    Comme je l’ai dis, il n’avait pas prévu que cet individu lui réponde par un violent crochet du droit, ce qui eut le mérite de le laisser assommé quelques secondes, une douleur aiguë, lancinante, dans la mâchoire; son vis-à-vis n’y étant vraiment pas allé de main morte. Par réflexe, il lui administra également un coup de poing avec toute la puissance possible, se doutant malheureusement qu’il ne réussirait pas à lui rendre exactement la pareille, ce qui touchait son ego. Les yeux de l’homme brillaient de colère, Jules tentait de se libérer de son emprise avec ardeur, manquerait plus qu’il soit tombé sur un véritable flingué, quand soudain, le regard de l’inconnu changea d’aspect et notre anglais, toujours en train de se débattre, fut surpris par la vitesse à laquelle cet homme semblait être passé d’une émotion à l’autre. Il n’eut pas le temps de réfléchir davantage à la question puisque son agresseur disparu de son champ de vision. Très vite, il sentit quelqu’un le contraindre à se relever. Il voulut se libérer de la poigne de l’agent de police, mais il n’y parvint pas et ressentit de nouveau une vive douleur à la mâchoire alors qu’on le plaquait lui aussi sur la carrosserie de la voiture pour calmer son agitation. Il grogna et poussa des jurons, protestant vivement en disant qu’on lui avait volé un appareil-photo, qu’il fallait retrouver le malfrat qui avait commis cet acte irréparable, mais il se tut, de mauvaise grâce, après qu’on lui ait dit qu’il aggravait son cas.

    Ils se retrouvèrent tous deux à l’arrière de la voiture, menottés comme de vulgaires voyous, alors qu’on les menait très certainement à la gendarmerie. Le flic avait allumé la radio et il parlait vivement avec son collègue. Derrière, entre Jules et l’homme qu’il avait renversé, un silence de mort planait. Buté, le londonien fixait boudeusement le repose-tête du conducteur, ignorant superbement l’autre homme. Agacé, il repris la parole en s’adressant aux deux policiers:

    - Je vous répète que je me suis fait volé un appareil-photo, libérez-moi je n’ai rien fait ! Sinon je porte plainte contre abus de pouvoir !

    Le conducteur ricana, ce qui eut pour effet de frustrer un peu plus le jeune homme, qui se renfrogna un peu plus.

    - Mais oui c’est cela, vous irez porter plainte, quand vous serez calmé ! En attendant, violence sur la voie publique, ça vous dit quelque chose ?

    Jules se renfonça un peu plus dans son siège, courroucé. Ca non, on ne le traitait pas comme ça ! Il ferma férocement les yeux quelques instants pour se calmer, cela ne servait à rien de s’énerver, il le savait. Mais penser qu’il aurait pu être tranquillement chez lui, affalé dans son canapé avec la musique à fond, en train de regarder les clichés qu’il avait pris durant la journée, et qu’au final il se retrouvait menotté dans une voiture de flic parce qu’on lui avait volé son bien le rendait fou de rage.

    Et voilà comment il se retrouvait enfermé avec cet homme dans une mini prison depuis un certain temps maintenant. Ne pouvant rester calme bien longtemps, il quitta la place qu’il avait occupé pendant de longues minutes et vint se plaindre en s’approchant des barreaux. Il était fatigué, las, courroucé et dégoûté, et la forte douleur qu’il éprouvait toujours dans la mâchoire entraînait chez lui exaspération et nervosité. D’autant plus que l’autre homme ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche, ce qui l’insupportait au plus haut point.

    - Vous allez nous laisser sortir oui, maintenant qu’on a répondu à vos questions ? Je vous préviens je porterais plainte pour séquestration abusive et arbitraire si vous ne nous laissez pas partir !

    Bien sûr, seul des mises en garde et moqueries lui répondirent, ainsi que la confirmation qu’ils resteraient coincé ici très certainement pendant encore quelques heures, histoire que, soi-disant, ça leur donne une leçon. La mort dans l’âme, il repris sa place initiale, c’est à dire à l’extrémité de la cellule, l’inconnu se trouvant à l’autre extrémité. Adieu nutella, adieu sommeil et lit douillet… Pourquoi avait-il dit que Sydney était une ville géniale déjà ?

    Ayant usé de toutes les occupations possibles et inimaginables que son esprit avait trouvé pour ne pas songer à la douleur qui le taraudait , ce qui dura aux alentours d’une heure, Jules se résigna à s’intéresser un peu plus à l’individu qui se trouvait ici à cause de lui, le détaillant plus ou moins discrètement. Grand, brun, des traits marqués, une expression totalement indéchiffrable sur la tronche, une certaine prestance émanait de lui. Jules en conclu qu’il devait posséder un certain potentiel de séduction auprès des femmes. Non mais c’est vrai quoi ! Un grand brun avec un air mystérieux, et elles étaient toutes sous le charme ! Enfin, là n’était pas la question, le problème était que cet homme était ici par sa faute puisque c’est lui qu’il l’avait agressé verbalement alors qu’il ne lui avait strictement rien fait. Il comprenait d’ailleurs parfaitement sa réaction, si jamais quelqu’un un jour lui était rentré dedans et lui avait parlé comme il l’avait fait, il serait sans doute sortit de ses gonds.

    Jules faisait parti de ces gens qui ne supportent pas avoir tord, et surtout le reconnaître devant la personne concerné. Mais bon, peut-être devait-il faire un effort ? Après tout, cet homme n’était sûrement pas méchant, et peut-être avait-il à l’origine d’autres projets pour cette soirée-là. Et voilà qu’il se retrouvait dans une prison sale et inconfortable au possible. Le british ouvrit la bouche dans l’intention de dire quelque chose, et la referma l’instant d’après, ne trouvant pas vraiment quoi dire. Finalement, agacé par le silence pesant qui s’était installé, il se décida à communiquer.

    - Je ne voulais pas m’en prendre à vous, vous savez…

    Bien, ça n’était pourtant toujours pas des excuses. Mais Jules n’arrivait pas à se résoudre à lui dire qu’il était navré, et puis il y avait quelque chose de bizarre chez cet homme, pourquoi diable ne disait-il rien ?

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“Tre reads the dirty ones. I’ve read a few. It’s flattering and sort of weird at the same time. I don’t really know what to think about young girls thinking about old men like that. But the ones I have read were very well-written and as long as kids these days are still being creative and writing, then I think it’s cool."

                                          [Billie Joe on Green Day slash fanfiction]


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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg] P
MessagePosté: 11 Déc 2010 14:03 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Eh, je n'avais pas encore vu cette fic, mais je me suis rattrapée :D
Je viens de tout lire d'un coup et je dois dire que j'aime beaucoup. Les personnages, bien que mystérieux, sont très attanchants, et le contexte original.
N'hésitez pas à poster la suite, je la lirai bien volontier.

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg] P
MessagePosté: 13 Déc 2010 17:21 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Hey Glasgow!

Merci beaucoup pour ta review, merci de nous lire.
Elle nous fait très plaisir.

Ptikiwi devrait bientôt poster la suite ;)

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution [fanfiction sous forme de Rpg] P
MessagePosté: 13 Déc 2010 20:11 
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Merci Glasgow ça fait super plaisir je poste la suite pour la peine =D


De cette agression il ne retint qu’une vive douleur à l’arcade. Son adversaire n’était donc pas aussi faible qu’il l’avait soupçonné. Dans un élan de rage le gamin avait bien faillit le surprendre, mais Lampkin était un homme robuste et qui plus est avait l’habitude de se battre. Ses lunettes gisaient maintenant sur le sol en un millier de petits morceaux de verre noir. A l’intérieur nous pouvions voir le reflet de personnes venues attiser leur curiosité. Regroupés autour des deux hommes elles semblaient ravies du spectacle, il y aurait quelque chose de palpitant à raconter à la famille. Lorsque la police avait attrapé Timothy Lampkin pour l’étaler sur le capot de la voiture, certain avaient même pris des photos. Quelle humiliation pour notre ami qui tenta tant bien que mal de dissimuler son visage ! Il se jura que sans ces foutues menottes il en aurait étranglé un. Mais n’aggravons pas notre cas, Lampkin accompagna sans broncher les policiers jusque dans leur jolie voiture. Là il retrouva son acolyte blondinet qui était encore en train de clamer son innocence.

Il ne savait pas s’il regrettait de l’avoir agressé ou s’il ne souhaitait point, au contraire, lui en faire voir d’avantage. C’était incroyable, il n’avait jamais rencontré de personnage aussi insouciant que ce garçon. Une vraie tête brûlée, et il en rajoutait encore et encore, sans ce soucier des conséquences que ses incessants bavardages allaient engendrer. Lampkin avait adopté une attitude étrangement calme. Il n’était pas pour le moins inquiet et préférait ce complaire sous sa carapace habituelle. Passer la nuit dans une cellule n’était pas envisageable, quoi que cette place ne lui soit pas si inopportune. Il fallait pour cela considérer le nombre de fois où Lampkin avait frôlé les barreaux depuis son arrivé en Australie. Qu’il ait tué un homme et ce même par légitime défense n’était pas pour le rassurer, sans compter les nuits d’ivresse et les quelques bagarres de rue dans lesquels il avait joué un rôle non négligeable. De la sueur et du sang, il était dans sa sphère. Aujourd’hui ce n’était pas la crainte qui l’avait retenue mais la honte de s’être ainsi emporter. L’autre n’était qu’un jeune insouciant à qui ont avait volé son appareil photo, ce qu’il tentait tant bien que mal d’expliquer à la police. Voilà donc la raison de leur affrontement, l’histoire d’un gamin qui avait perdu son joué et d’un homme harcelé par sa propre existence.

Pendant un long moment Lampkin décida d’ignorer son voisin qui lui se complaisait dans sa bêtise. Peut être n’avait-il pas d’idée de là où ils allaient être conduits, la cage à lions ou plutôt la cage à poules si ont va par-là. Glorieux non, mais Lampkin était habitué à être traité de la sorte, comme un vulgaire animal. L’autre en revanche, il ne douta pas qu’il puisse être choqué par ce qu’il allait voir, avec ses allures de petit prince. C’était un jeune homme fort agréable à regarder, la vingtaine, le genre de poupons que les gamines s’arrachent, se dit Lampkin en lui adressant quelques regards discrets. Le coup qu’il lui avait assigné quelques minutes plutôt allait assurément lui laisser une vilaine marque, Timothy sans voulut presque d’avoir défait un si joli visage, mais bon il s’en remettra ! Lui aussi avait pris cher dans la bataille et il peinait maintenant à fermer l’œil droit. Douleur lancinante à l’arcade il ne douta pas qu’elle puisse être ouverte et s’indigna à l’idée de devoir se faire recoudre. S’il faut savoir une chose sur Lampkin c’est qu’il déteste par-dessus tout, les objets pointus. Couteau, piqûre, aiguille… Rien que la sonorité de ces mots pour le faire pâlir et frissonner d’angoisse. Traumatisme, sans doute lié à un souvenir d’enfance, bien qu’il n’en garda quasiment aucun de sa famille et de sa vie antérieure. Il ne restait plus rien que le souvenir du jour où il avait été maudit, de celui ou les fous l’avaient livrer en spectacle, et sa rencontre avec Belle... Cette femme, la reverrait-il un jour ? Au fond il ne l’espérait pas, elle s’était jouée de lui, le traitant comme un enfant, le rendant si impuissant qu’il en avait oublié qui il était vraiment. Les femmes sont sources de problème et l’amour… N’en parlons pas.


Lorsque l'on regarde Timothy avec attention, la première chose qui saute aux yeux demeure sa froideur, son désintéressement à l’égard de tout ce qui est extérieur à lui-même. Probablement de l’indifférence, en tout cas, rien qui incite à la communication. Et voilà comment Timothy Lampkin se retrouva entre quatre murs avec le garçon le plus bavard qu’il eut connu de toute sa longue et ennuyeuse existence. Actuellement il aurait du se trouver assis dans un vieux fauteuil de son vieil appartement miteux, celui qui lui ressemblait tant. Sa vie était un véritable capharnaüm, tapissé de partitions de musique, d’odeur de tabac frais et de romans délabrés. Cet homme sentait la solitude à plein nez, et pourtant. Le garçon à qui il avait dispensé un désintéressement total depuis près d’une heure, se décida à venir l’importuner de ses futilités. Celui ci semblait vouloir s’excuser, enfin c’est ce que Timothy en conclu après qu’il lui ait avoué, non sans efforts, qu’il n’avait pas voulu s’en prendre à lui. Ces quelques mots sonnèrent douloureusement dans la gorge du blond qui devait souffrir atrocement du crochet de son voisin de cellule. Mais il n’y avait pas que ça, il semblait tout bonnement incapable de se repentir. Ce qui leur faisait un point en commun car Timothy n’était pas près d’ouvrir la bouche pour regretter son geste. Mais, plus les heures passaient et plus il regrettait cependant d’avoir pris cet innocent pour le punching-ball de tous ses malheurs. Se remémorant les incidents de la journée Timothy se souvint de son lit en feu, du corbeau qui lui avait volé son chapeau, de la serveuse maladroite et de la femme hystérique. Mais n’était-ce pas lui, la cause même de tous ses malheurs ? Il avait été trop distrait, trop absent à l’instar de d’habitude. Il ne comprenait pas cet égard si soudain, lui qui prenait toujours attention au moindre détail, à la moindre fissure. Peut être était-ce du à ce jour si particulier, le jour de son trentième anniversaire. Sans en prendre réellement conscience cette nouvelle année passée dans la solitude la plus extrême l’avait grandement affecté. Et voilà qu’il en commençait une autre, plus dure que la précédente et moins douloureuse que la prochaine. Pour couronner le tout il allait passer sa plus belle soirée d’anniversaire dans une cellule avec pour seuls amis un inconnu et un gardien de prison. Remarque ce n’était pas plus mal que de rester enfermé chez soit à se morfondre.

Après de longues minutes de réflexion, le mystérieux Timothy Lampkin brisa la glace qu’il avait instauré entre lui et son acolyte blondinet. Après tout, il lui devait aussi quelques excuses, et quand bien même cela allait le mettre mal à l’aise, il ne reverrait probablement jamais ce garçon et ne pourrait pas s’en faire d’avoir était pour quelques instants un homme compatissant, pour ne pas dire sensible. Il se releva finalement et appela le gardien qui grogna à l’idée de devoir abandonner son sandwich. Lampkin murmura quelques mots à son oreille et le dit gardien acquiesça d’un geste de la tête. Il s’en alla est revint quelques minutes plus tard avec une poche à glace. Timothy le remercia et s’en retourna vers le jeune homme qui le regardait d’un air plus qu’interrogateur. Il lui fit bientôt face et dans un geste réfléchit examina sa mâchoire. Tandis que le garçon grimaçait de douleur Timothy resta plus calme et déconcertant que jamais. C’est alors qu’il lui adressa la parole, pour la première fois depuis leur petit accrochage.

-Vous devriez éviter de parler autant. Tenez, cela vous évitera quelques douleurs.

Enfin Lampkin se recula et lui tendis le sac de glaçons, il se dit que cela allait être un véritable soulagement pour le garçon, pour sûre, il n’y était pas aller de main morte…

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution- PG13
MessagePosté: 13 Déc 2010 20:37 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
Merci beaucoup pour cette suite. C'est toujours aussi plaisant à lire.

ptikiwi a écrit:
[...]d’un homme harcelé par sa propre existence.
J'aime beaucoup cette façon de résumer Lampkin, ça illustre bien ce que je ressens de lui.
Sinon, même s'il semble vouloir paraître tellement dur, j'adore son petit geste envers Jules à la fin.

:suite: :suite:

ptikiwi, j'aime beaucoup ton avatar :mrgreen:

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution- PG13
MessagePosté: 13 Déc 2010 20:44 
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Le slash, kesako ?
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Et oui Timours fait le dur mais il a un cœur en marshmallow ( faut pas le dire ; p )

Merci beaucoup à toi de nous lire *_* :heart:

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 Sujet du message: Re: To Read With Precaution- PG13
MessagePosté: 17 Déc 2010 21:23 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Voilà la suite! :)

*****

    L’inconnu ne semblait pas vouloir daigner ouvrir la bouche, même après que Jules ait pris sur lui-même pour lui exprimer un semblant de remord. Et bien, soit. Il n’allait pas non plus se préoccuper de lui si ce dernier ne lui exhibait uniquement de l’indifférence. Il promena son regard dans la cellule, et frissonna un instant. Il se sentait vraiment… étranger à ce genre de chose. C’était sale, c’était croupissant. Et quand bien même il revendiquait un absolu rejet de ses origines aristocratiques, ces dernières semblaient parfois lui coller à la peau. On pouvait les deviner. Que ça soit dans ses manies, certaines de ses attitudes. Ses paroles, aussi. Elles pouvaient parfois en étonner plus d’un, lorsqu’il commençait à utiliser un langage noble qui semblait venir d’une autre époque, langage qui contrastait férocement avec les gros mots qu’il utilisait à tout bout de champ, comme pour se prouver qu’il pouvait être différent, qu’il était différent. Cette façon qu’il avait eu de s’indigner de la façon dont les agents de police l’avait traité, relevait, là encore, de ce milieu social qu’il reniait.
    Et quand il réalisait les faits, quand il prenait conscience des comportements qu’il adoptait, comme si tout lui était dû, comme si, parfois, on lui devrait plus de respect qu’un autre ; ces comportements qui semblaient être tout droit calqués sur ceux de celui qu’il ne voulait plus considérer comme son père, alors oui, à ce moment-là il avait envie de vomir.

    Son voisin de cellule amorça enfin un geste, Jules reporta son attention sur sa personne, soulagé que l’homme lui permette d’oublier un instant ses mauvaises pensées. Sortant de son mutisme, il repris conscience de la douleur qui le lançait toujours, douleur qu’il avait momentanément oubliée. Il l’observa s’approcher des barreaux qui les retenaient prisonnier et apostropher l’un des policier qui semblait être en grande conversation avec son sandwich, il haussa un sourcil. Que faisait-il donc ? Quand, après s’être emparé de ce que le flic lui tendait, l’individu vint vers lui, Jules repris immédiatement une expression neutre, indifférente. Malheureusement, et sa fierté en fut violemment mise à mal, il ne put étouffer un léger gémissement de franchir ses lèvres alors que l’autre semblait examiner sa mâchoire. Il en fut profondément vexé, et avait dans l’intention de lui lancer un truc particulièrement cinglant, mais l’homme le fit taire en lui adressant, enfin et c’était pas trop tôt, la parole.

    Jules fut partagé entre deux sentiments à l’écoute de son intervention. Le premier, la susceptibilité. Non mais, pour qui se prenait-il celui là, avec ses grands airs suffisants ? Il ne le connaissait pas le moins du monde et monsieur se permettait de lui donner des conseils, non mais il nageait en plein délire là ! Il se renfrogna, rechignant à prendre le sac de glace qui lui tendait, pourtant il en avait fichtrement envie. D’un autre côté, l’autre faisait un effort pour se montrer aimable et comment dire… Compatissant ? Non, ça n’était pas vraiment le mot, notre petit anglais n’arrivait pas à mettre un mot dessus. Le problème, c’est qu’en acceptant la chose, il montrait par là-même qu’il souffrait, ce qui n’était pas envisageable… Oui mais, si l’inconnu agissait ainsi, c’est qu’il avait déjà remarqué qu’il avait mal, puis c’était peut-être aussi une façon de s’excuser de l’avoir frappé…shit. Il n’y avait donc plus aucune raison de refuser, malheureusement. De mauvaise grâce, il saisit la poche de glace et attendit un moment que l’homme s’éloigne pour l’apposer sur sa mâchoire endolorie en fermant les yeux, muscles crispés. Ca ne faisait pas du bien à court terme, ça brûlait même, mais il savait bien qu’après un temps il allait pouvoir se détendre un peu.

    - Merci.

    Et pourtant, ça lui en coûtait de le remercier, mais il n’était pas non plus ingrat, et il faut dire que la glace lui procurait un soulagement profond, bien qu’il soit quand même vexé, ce qui se voyait à sa moue offensée. De nouveau, un silence s’installa. Jules ne savait pas quoi dire, et de toute façon qu’y avait-il à dire. Ils ne se connaissaient pas et s’étaient battus, soit. En sortant d’ici, leur vie respective reprendrait leur cours sans qu’ils se rencontrent à nouveau. Ils ne se verraient plus. Ne deviendraient ni des amis, ni même des connaissances. Seraient de nouveau des parfaits inconnus. Alors à quoi bon ? Cette rencontre serait fortuite, comme le nombre incalculable de personnes que l’on croise une seule fois dans notre vie, qu’elles nous ait laissé une bonne ou une mauvaise impression.

    - Vous n’en voulez pas ?

    Jules se doutait qu’il n’aurait, au pire, pas de réponse, au mieux un retour négatif, mais il préférait lui demander, dans un soucis d’équité.

    En ce qui concernait son inconnu, Jules ne savait pas trop de quel côté il le plaçait. Il aurait été tenté de le mettre sans condition dans la case : rencontre déplaisante. Néanmoins, il y avait quelque chose de présent chez cet homme qui le faisait hésiter quant à son jugement. Un je ne sais quoi étrange, quelque chose d’inqualifiable, le blondinet n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, ce qui l’agaçait prodigieusement soit dit en passant. Un coup, l’homme lui paraissait incroyablement insupportable, et l’instant d’après, il le touchait, enfin non ça n’était pas le terme exact il… semblait plus humain. Pas qu’il ne paraissait pas humain en temps normal mais… mince alors, Jules n’arrivait pas à exprimer ça. C’était vraiment bizarre. Comme s’il avait une double personnalité, comme s’il jouait un rôle.

    Si notre jeune adulte était si frustré de ne pas cerner l’homme qu’il avait en face de lui, c’est parce qu’il avait toujours cette manie d’observer les gens et leurs agissements, qu’il essayait de comprendre, de justifier. Avec lui, il n’y arrivait pas. Cet homme avait vraiment une aura étrange.
    Jules ferma les yeux un instant, la glace faisait peu à peu son effet. Même s’il aurait une marque de ce coup de poing un certain temps, ça permettrait à la blessure de dégonfler un minimum. Secouant la tête vigoureusement, il ne put réprimer un sourire amusé de venir fleurir sur ses lèvres, pourquoi donc se casser la tête à essayer de déchiffrer l’autre homme puisque de toute façon ils ne se verraient plus, une fois sortis d’ici. Il se compliquait vraiment la vie pour rien.

    Mais dieu ce qu’il s’ennuyait. Changeant de position, commençant à être ankylosé, il détendit ses jambes en les allongeant sur le sol. Tout ce qu’il voulait, c’était rentrer chez lui et s’affaler sur son lit pour un long sommeil réparateur. Il avait bien envie de venir de nouveau importuner ceux qui les surveillaient, mais l’autre avait sans doute raison, plus il se tairait plus vite il sortirait d’ici.

    - Vous vous appelez comment ?

    Ne me demandez pas ce qui le poussa à poser cette question, il n’en avait pas la moindre idée, encore une fois c’était sortit tout seul, et puis Jules aimait bien savoir à qui il parlait, mettre un nom sur les visages qui se trouvaient dans son champ de vision. Et puis ils n’avaient que ça à faire, non ?

    S’intéressant à un petit trou dans le mur à sa droite, il pensa un instant à ses parents. Il voyait d’ici la réaction qu’ils auraient eu, apprenant qu’il se trouvait dans une cellule à des milliers de kilomètres de Londres. Ils étaient tellement prévisibles. Ils lui auraient parlé de comportement inacceptable et inconsidéré pour quelqu’un de son rang, lui auraient dit que c’était un affront, qu’il ne méritait pas de porter leur nom et tout un discours particulièrement rasoir. En cela, il fut presque heureux d’avoir commis un acte qui leur aurait fait honte, uniquement dans un esprit de contradiction. Plus ils se désolaient de son comportement, mieux c’était, au fond.

    Reportant son attention sur son ‘camarade’ de galère, il se demanda un instant si lui aussi avait une vie compliquée.

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“Tre reads the dirty ones. I’ve read a few. It’s flattering and sort of weird at the same time. I don’t really know what to think about young girls thinking about old men like that. But the ones I have read were very well-written and as long as kids these days are still being creative and writing, then I think it’s cool."

                                          [Billie Joe on Green Day slash fanfiction]


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