juste une fic comme ça, je sais c'est très court, comme d'hab...
Je suis si fatigué… fatigué de tout, de cette vie d’errance. Pourquoi ne pourrais-je pas avoir un foyer et une famille comme mes autres ?
A la place, je jongle entre plusieurs emplois. La plupart du temps je suis engagé comme déménageur. Mon rêve aurait été de travailler dans la police, et pourquoi pas d’être inspecteur, mais on ne confie pas la vie des citoyens à un homme comme moi.
J’ai déjà essayé, tous me disent que j’ai le profil idéal, tout se gâte quand ils découvrent mon casier judiciaire…
Quelques erreurs de jeunesse suffisent pour détruire la vie d’une personne.
Aujourd’hui, j’ai été embauché comme gardien du musée de la ville, ils avaient besoin de gros bras pour protéger leurs trésors. Alors je guette, je scrute les moindres détails, signale le moindre comportement louche.
Mon regard est tombé sur cet homme, il a l’air jeune et insouciant. Ce garçon aux cheveux longs est planté devant une sculpture depuis quinze minutes. Soudain il bouge, il a dû se sentir observé car il me fixe et me sourit. Etonné je vois ses lèvres bouger avant de saisir le sens de ses mots.
« Cette statue vous ressemble »
Intrigué par cette révélation, je m’approche de lui et lève les yeux vers la pierre. Le choc.
Je me suis cru face à un miroir, si le marbre ne datait pas d’il y a quelques siècles, on aurait pu jurer que j’avais servi de modèle à l’artiste. J’ai été tiré de ma réflexion par la voix du visiteur.
« Je m’appelle Daniel Dupuis, et vous ?
- Jim, Jim Mortensen
- C’est incroyable à quel point vous vous ressemblez. »
La statue est celle d’un guerrier indien, torse nu il arbore des peintures de guerre sur le visage et avait un air concentré.
- « je crois être un peu plus vêtu que lui.
- Oui, mais vos âmes se rejoignent.
- Pardon ?
- Vous semblez être comme lui, un chasseur attendant sa proie. Je vous devine renfermé.
Vous avez dû beaucoup souffrir.
- Mais… je… »
Troublé qu’il ait pu me mettre à nu aussi facilement et en si peu de temps, je m’éloigne.
Pourtant ses paroles me hantent . Il a raison, j’ai souffert, et tout ça en vain puisque je ne suis pas heureux.
Pris de remords, je veux le retrouver mais n’y parviens pas. J’espérais qu’il soit encore près de mon double, mais il n’y a personne. Alors que je m’apprête à faire demi tour, je remarque un morceau de papier.
C’est lui, il a simplement écrit une chose qui va me marquer à vie.
Remember
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All I want is you ...
une conscience ? pas besoin ^^ CQOPC !