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Coucou tout le monde, je vous poste une nouvelle petite fic après avoir été absente pendant plusieurs mois, pour diverses raisons.
J'ai écrit la fin mais pas encore le milieu(mais je sais plus ou moins ce que je vais y mettre) alors qu'en pensez vous?
- Allez, dis oui, s’il te plaît !
Il n’en pouvait plus, cela faisait bien une semaine que Mattiew le suppliait de l’accompagner à cette stupide fête foraine. Continuant tout de même à l’ignorer, Alexis reprit sa tasse de café en main. Il ne remarqua que quelques minutes plus tard que son amant avait cessé de geindre. Ce soudain calme lui fit relever la tête. Il aperçut alors la raison de ce silence inhabituel. Les larmes avaient, en effet, succédé aux gémissements désagréables et envahissaient maintenant les yeux verts de son amant. Prenant alors conscience de l’importance qu’avait conféré Mattiew à sa requête, Alexis desserra ses lèvres pour une activité autre que celle de l’absorption minutieuse de son breuvage. Cependant, le jeune homme le devança
« Je n’ai donc que si peu d’importance pour toi pour que tu me refuses toute sortie avec toi ?
- Crois-moi, tu ferais vraiment mieux de te taire au lieu de dire de telles absurdités dès le matin. »
La dureté du propos fit baisser la tête au jeune amant, et cela bien qu’il fut habitué à une telle froideur de la part de son compagnon. Voyant l’air blessé apparaître sur le visage de son vis-à-vis, Alexis reprit d’une voix légèrement moins abrupte :
« Je te rappelle tout de même que nous sommes allés au restaurant que tu préfères la semaine dernière.
- Je sais, j’aurais seulement voulu aller pour une fois à la fête foraine avec mon n’amoureux plutôt qu’avec mon frère, répliqua Mattiew, qui avait retrouvé sa gaieté au ton presque attentionné de son amant, d’une voix enfantine. Voix à laquelle, Lex avait du mal à résister. Et cela eut l’effet escompté.
- Est-ce si important pour toi d’aller à une fête pour adolescents ?
- Ca me ferait, en effet, vraiment plaisir, oui. » Toute trace d’enfantillage avait disparu de la voix du jeune homme, ne subsistait qu’un ton étrangement calme et posé. C’est cela qu’y fit prendre conscience à Alexis d’un autre enjeu, enjeux dont il ignorait tout, sauf l’importance.
« D’accord, d’accord, lui répondit-il, mais je te préviens tout de suite, cette sortie n’aura pas lieu avant samedi, j’ai une entreprise à gérer, moi. »
L’adulte se leva à cette réplique et commença à traverser la pièce. Toutefois, avant de passer la porte, il jeta un dernier regard à son amant. Celui-ci était, maintenant, en train de compter à l’aide de ses doigts le nombre de jours le séparant de samedi. A cette vue, l’adulte s’aperçu qu’il souriait, chose rare pour lui. Ce gamin avait véritablement un effet assez dévastateur sur lui, mais il ne regrettait rien, ni son emménagement, ni d’avoir accepter cette sortie à la fête foraine. Après tout, cela ne pouvait pas être si horrible que cela, non ?
La semaine s’écoulait doucement et depuis qu’il avait accepté la requête de son amant, ce dernier ne cessait de le suivre du regard, de l’épier, comme s’il s’attendait à découvrir quelque chose, à voir apparaître un soudain refus, un changement d’avis, sur son visage. Et pour dire vrai, cette constante surveillance commençait sérieusement à l’énerver. Il avait véritablement l’impression de passer un test dont il ignorait tout. Dans deux jours, il serait à cette festivité juvénile. Dans deux jours, il espérait qu’il connaîtrait le fin mot de l’histoire. Lui qui, il y a encore quelques jours, refusait catégoriquement d’aller à cette fête foraine, était maintenant obsédé par celle-ci. Elle semblait, en effet, détenir les réponses au comportement étrange de son amant. Il ne lui restait donc plus qu’à attendre l’arrivée du week-end. Une exclamation de son interlocuteur lui fit reprendre conscience du lieu où il se trouvait. Son bureau. Son satané bureau et cette satanée pile de travail qui l’empêchaient, comme toujours, d’avoir une véritable conversation avec Mattiew. Son voisin manifesta une fois de plus son mécontentement à être ignorer ainsi, par un raclement de gorge, fort peu élégant. Plus que de jours se répéta-t-il, avant de rediriger, définitivement, son intention sur les paroles que débitait son associé.
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, j'suis sûre il en fait ce qu'il veut d'Alexis ^^!
