lorsqu'il n'y a rien à la télé, aucune nouvelle fic à lire, un manque d'enthousiasme pour écrire la suite de ses propres fics, ben ça donne ça:(désolée )
Elles étaient parties visiter le château de Cawdor, afin d’y trouver un peu d’inspiration au milieu de ces vieilles pierres gorgées de souvenirs. Anhelo et Jessika étaient assises sur la pelouse devant l’entrée principale, Anhelo essayait en vain d’aligner des mots sur un carnet noir tandis que son amie regardait le ciel tout en mâchouillant un brin d’herbe.
« Jessika : Alors ? »
« Anhelo : Toujours rien, c’est magnifique mais bon, ma Muse a décidé de se mettre en vacances sans me prévenir. Si on allait voir à l’intérieur ce que cela donne peut être que l’inspiration viendra, on sait jamais ! »
« Jessika : Bah de toutes façons ça peut pas être pire ! »
« Anhelo : Si, je pourrai très bien ne plus réussir à me servir de mes mains, ou alors être amputé de mes bras ou bien encore être morte ! »
« Jessika : Ne parle pas de malheur ! »
Alors qu’elles discutaient joyeusement, elles ne virent pas qu’elles avaient rejoint le guichet d’entrée.
« Guichetière : Mesdemoiselles, c’est votre tour ! »
« Anhelo : désolée, cela fait combien ? »
« Guichetière : Deux livres. »
Après avoir réglé, elles rentrèrent dans le château datant du XIV em siècle.
« Anhelo : Rappelle-moi pourquoi tu as voulu me traîner en Ecosse ? »
« Jessika : Tu es trop stressée, tu as besoin de te détendre, l’Ecosse est un très beau pays, dont les décors ont inspiré de nombreux écrivains …… »
« Anhelo : Ah maintenant je me souviens c’est pas parce que pas loin il y a le tournage d’un de tes films préférés ? »
« Jessika : Non, ça c’est la cerise sur le gâteaux. »
« Anhelo : Mouais dis plutôt que c’est le gâteaux en lui même ! »
« Jessika : Mais euh c’est pas vrai ! »
« Anhelo : Jessika regarde c’est Sean Biggerstaff ! »
Jessika tourna rapidement la tête vers l’endroit qu’Anhelo lui indiqué de l’index, mais elle ne vit qu’un touriste américain au ventre passant au-dessus de la ceinture de son pantalon, la casquette vissée sur la tête (alors qu’ils avaient déjà pénétré dans la pénombre du château) et la caméra en bandoulière.
« Jessika : C’est pas drôle ! Je suis sûre que demain mon cou va me faire souffrir le martyr ! »
« Anhelo : Si j’avais cinq minutes je pleurerais ! Oh si c’était drôle, t’aurais du voir la tête que tu faisais ! »
La visite commença dans un calme relatif, les deux amies riaient encore, discrètement, de cette mauvaise blague, il faut dire que lorsqu'elles étaient à deux le fou rire n'était jamais bien loin, alors que le guide les menaient dans les différentes pièces composant le château.
« Jessika : Alors ? »
« Anhelo : Toujours rien et c’est pas en me le demandant toutes les trois minutes que ça reviendra plus vite. »
Depuis quelques semaines, Anhelo avait ce qu’on appelle communément le syndrome de la page blanche, ce qui inquiétait Jessika qui piétinait d’impatience à l’idée de lire ses prochains écrits. C’est pour cette raison que cette dernière avait décidé d’emmener son amie en Ecosse en espérant que celle ci y retrouverait son inspiration, perdue lorsque son petit ami l’avait plaqué.