Il me semble important que tu saches ce que je pense de ta réaction de ce matin. Je veux bien comprendre que tu n’accepte pas leur relation. Je comprend que le fait qu’ils soient deux hommes te gêne. Je me doute de la douleur que tu as du ressentir face à celui qu’Adrien aime. Mais tu n’avais pas le droit de réagir comme tu l’as fait. Pas le droit de traiter Elliot de monstre, tout ça parce qu’il sort avec le garçon que tu aimes. Pas le droit de lui jeter tant d’insultes et de haine au visage. Tu n’as pas le droit de les juger, pas le droit de dire qu’ils sont anormaux. Elliot croyait que tu était son amie, tes paroles l’ont profondément blessé, il a beaucoup pleuré. J’ai pensé que cette réaction n’était du qu’à la colère du moment, mais tu a recommencé. Je veux te dire que tu n’as pas le droit de faire couler leurs larmes sans t’en soucier outre mesure. Pas le droit de dénigrer le fait qu’ils s’aiment après tout ce qu’ils ont subit. Tu ne sait rien de ce qu’ils ont pu endurer, rien des cris et des souffrances par lesquels ils sont passés.
Je te croyait juste, tu as toujours dit que la tolérance était ton credo, que jamais tu ne jugerais les gens, enfin, que tu essayerais. Mais il semblerait que tes mots n’aient pas atteint ta pensée, qu’ils ne soient qu’une façade pour masquer ce que tu es. Je te croyais aimable et douce, il m’avait paru que tu savais pardonner et que tu souhaitait son bonheur. Il semblerait que je me sois trompée sur toi et, bien que ce ne soit pas la première fois que cela m’arrive, cela me fait tout de même vraiment mal au cœur. Je voulais aussi te dire que la tolérance ce n’est pas que des mots, c’est aussi des actes et des réactions face à certaines situations.
J’ai été très étonnée quand ils me l’ont appris. Je n’aurais jamais imaginé….mais au fond, cela ne changeait rien pour moi. Ils étaient les mêmes, mon meilleur ami et le garçon qui m’aide à faire mes exercices de physique. Je ne pense pas que le fait qu’ils s’embrassent me pose de véritable problème mais soit. Si jamais le fait qu’ils se « montrent » devant toi te gêne, tu pourrais le leur dire, ils auraient fait un effort. Elliot et Adrien te considéraient comme quelque un qui serait toujours là pour eux. Je croyais que tu serais toujours là pour eux, comme nous serions toujours là pour toi. Adrien ne savait pas que tu l’aimais. Il t’as toujours considérée comme une amie, presque une sœur, mais jamais rien de plus. Elli a super mal vécu le fait que tu dises qu’Adrien n’avait pas le droit de te faire des avances. Avances qu’il ne t’as jamais faites. Adrien t’en veux vraiment de l’avoir fait pleurer. Il lui avait promis que plus jamais il ne pleurerait.
Tu nous as trahit, c’est vrai, et nous t’en voulons beaucoup. Les garçons ont beaucoup de rancœur vis-à-vis de toi. Mais moi je sais qu’au fond, tu t’es toi-même trahie, révélant tout ce que tu était vraiment. Je m’en veux tu sais, plus que je ne t’en veux presque, de t’avoir fait connaître les garçons. Vraiment beaucoup, parce que je me suis promis de ne pas les faire souffrir. Et que j’ai rompu ma promesse. Alors voilà, si jamais un jour tu reviens à la raison, que tu te rends compte que tout ce que tu as dit n’était pas justifié, alors peut être que nous te reparlerons. Mais plus jamais tu ne seras pour nous la douce Rachel, l’amie sur laquelle on pouvait compter et que l’on avait envie de protéger. Je crois que plus jamais nous ne pourrons te considérer comme avant. Jamais.
Désolée, j'ai vraiment pas le courage de faire faire une beta lecture, je l'ai relu deux fois, mais je n'ai pas changé les mots ni les tournures de phrase. Pas vraiment slash, mais un profond besoin de parler de ça. Parce que j'en souffre beaucoup, autant moralement que physiquement (me suis battue avec elle), et que ça me libère un peu....
_________________ Lili, sympathisante de l'Alliance des Sadiques Faire plaisir aux doudous, c'est bien. Les torturer, c'est MIEUX!!!!
A cheval sur ma bulle, je passe au dessus de mes rêves avant de me noyer dans la flaque poisseuse des réalités.
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