Forum - Le Monde du Slash

Un espace de discussion pour les adeptes du slash sous toutes ses formes

Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


Les dernières news du Monde du Slash !

BONNE ANNÉE 2024 À TOUS ET À TOUTES !!!

Nous sommes le 29 Mar 2024 13:45

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: La maison près de la mer
MessagePosté: 14 Juin 2006 20:01 
J'ai eu une inspiration subite cet après-midi. Donc voilà, je met ce que ça donne ici^^
Mais c'est des images que j'ai dans la tête depuis longtemps, en fait.



L’horizon s’assombrit un peu.

Son pâle blanc d’Eden est devenu gris perle. Des nuages cotonneux et sombres on déferlé dans le ciel, comme pour imiter la mer, loin au-dessous.

C’est beau ce ciel. On dirait une estampe d’encre noire oubliée sous la pluie.

Oui une pluie, une pluie de printemps, pas froide, non, mais pas très chaude non plus. Suffisamment oscillante pour nous faire trembler légèrement, tandis que le vent hésite entre un souffle tiède exhalé des sables et une brise fraîche et marine, un peu salée, minérale.

Le ciel est beau comme ça. Triste, mais beau. Le paysage a des relents de mélancolie. Le sable est toujours blanc, est toujours tiède. Mais son blanc est devenu un blanc vide, absent. Comme celui du ciel. Un abîme de lumière froide. De l’encre noire.

Impersonnel mais absolu.

Il ne fait pas froid, pas vraiment. Pourtant j’ai l’irrépressible envie de frissonner. C’est à cause du ciel, de la mer, de cette impression de trop et de pas assez en même temps. De tout et de rien. Tout est là, rien ne manque.

Pourtant ce tout, à l’intérieur de lui-même, est tout vide.

La mer, plate, couleur d’azur. On dirait une grande couverture qui vient recouvrir le sable comme on recouvre un long oreiller blanc et doux. Une couverture d’un azur profond, avec dans ses replis les plus profonds des nuances cobalt, des reflets de saphirs sous les éclaircies, et des ourlets de dentelle blanche et écumante.

Tout est plat. Le long bleu de la mer, le long blanc du sable, et l’estampe noir et blanche du ciel qui se mêle de gris, maintenant.

Tiens. Des larmes, salées, comme l’eau de mer. Elles font des petites perles, dans le sable.

C’est joli.

Je souris, sous mon rideau de mélancolie.

Je suis un vase qui se remplit de tristesse, petit à petit. Je vais presque déborder. En fait je déborde déjà un peu. C’est pour ça qu’il y a des petites perles d’eau sur le sable.

Mais, ça me fait un peu plaisir.

Peut-être que c’est le soulagement de relâcher ce qu’on a en trop. Peut-être que c’est le soulagement que le paysage, si mélancolique, me comprends, moi, et me fait un écrin. Un écrin de chaleur rafraîchissante.

Pourtant rien n’est passé.

Mais je tremble que ça n’arrive jamais. Je n’ose pas espérer, ce serait un peu fou. Pourtant, ça fait du bien d’y croire. Un peu mal. Comme un gros coussin de bonheur avec une aiguille plantée quelque part au milieu, mais qu’on arrive pas à trouver.

Mon regard dérive, toujours un peu plus, insensiblement, vers la droite. Là-bas, sur la plage, elle est là. La maison près de la mer. Celle que j’aurais aimé avec toi dedans.

Ses murs sont gris. La peinture c’est écaillée. On dirait un squelette vide. Les porte gisent par terre. Des marées trop haute on laissé leur marques et leurs algues sur sa façade autrefois blanche. Je sais que si je rentre à l’intérieur, je trouverais des rares meubles, brisés, tordus, morts. De l’eau qui clapote contre les pieds des chaises. Des miroirs brisés.

Elle se meurt. J’aurais voulu la ressusciter. Avec toi, avec moi, avec nous dedans. Je sais qu’on pourrais. J’avais vu ça en rêve, j’avais vu ça quand je me perdait dans ma petite mer d’espoirs.

J’avais imaginé…

Je nous avais vu, assis sur la plage, dans le sable, près de notre maison à nous.

Tu avais un grand pull blanc, à rayures bleu marine, en grosses mailles de coton. Il sentait bon le frais, il sentait bon le toi. J’aimais bien, en imaginant, être juste près de toi, prêt à toi, comme ça, dans le sable.

Nos pieds nus dans le sable tiède. Le vent frais qui ferais bruisser les herbes sèches, derrière nous sur les dunes. La mer, bleu comme un ciel d’après-midi d’été, scintillante sous un soleil doré qui nous aimerais. Le sable d’un blanc-beige doux. On dormirais tout l’après-midi, en parlant moins vite que les gens, d’habitude, pour faire comme si le temps passait plus lentement. Peut-être qu’il nous entendrais.

Plus loin, sur la plage, face à la mer, il y aurais notre maison.

Son pied enfoncé dans le sable. Ses quatre longs murs d’un blanc immaculés. Traversés, horizontalement, par deux grosses rayures bleu marine. Le toit de grandes tuiles bleu-gris accueillerais des mouettes toute la journée. La porte de bois peinte en blanche, toujours ouverte. Comme la porte de derrière, qui donne sur la cuisine.

Quand on entre par cette porte, avec ses quatre carreaux de verre, blanche elle aussi, on était dans une grande pièce, avec la cuisine dans un coin, séparée de la salle à manger par un comptoir de bois blanc. La pièce, légèrement plongée dans une ombre fraîche. La lumière qui rentrait par la fenêtre et la porte, se reflétant sur le plancher peint en blanc, lui aussi. La longue table, avec une corbeille de fruits. Des grenades, du raisin, des figues. Le grand comptoir. Il avait du sable un peu dans tous les coins sur le sol, à force de laisser les portes ouvertes.

Il y aurais le grand escalier blanc, avec quelques marches, surtout l’avant dernière, qui grincerais. Et ça te réveillerais toujours un peu quand je descendrais la nuit pour me chercher un verre d’eau. On le partagerais toujours après, d’ailleurs. Tu aurais toujours soif en te réveillant. Le parquet du premier étage lui grincerais un peu aussi, d’ailleurs.

Puis il y aurais la chambre. Notre chambre.

Celle où on voudrais toujours prolonger les instants, les secondes particulières, les minutes qu’on voudrais ne pas laisser s’échapper.

Elle ne serais pas si grande, mais pas si petite non plus. Une petite pièce contenant de grands espaces dans les plus minuscules de ses recoins.

Elle serais carrée, un plancher blanc, le lit au milieu, contre le mur du fond. Un vieux et grand lit, profond et mou. Un lit-bateau tout simple, à barreaux, tout blanc. Il a l’air si profond. Des oreillers joufflus et de gros édredons blancs et aériens, nuageux, dans lesquels on s’enfonce avec délice, comme dans de la neige tiède et douce. A droite, une commode blanche, en bois, avec le dessus en marbre veiné de gris. Il y aurais un grand vase de verre, posé dessus, toujours rempli de fleurs. Des grands lys blancs, le plus souvent.

C’est parce que tu saurais que j’aime ces fleurs.

Posé sur le mur, un peu en retrait des lys, un grand miroir encadré de bois blanc. Il refléterais les rayons dorés du soleil, le matin.

Le matin, quand je me réveillerais à côté de toi, toi dans mes bras, moi dans tes bras, notre bonheur entre nous deux. Le soleil chaud et doré du matin qui nous caresserais alors me serais aussi précieux et aussi chaud et brillant que ton sourire, ou les petites phrases enjouées qu’alors tu me dirais.

Tu irais dans la salle de bain, puis je te rejoindrais. Puis nous irions déjeuner sur la plage, comme d’habitude. Avant d’aller se promener au port, parmis les grands mats blancs et les voiles bleues.

Oui, j’avais imaginé…

Mais maintenant, sous le ciel d’estampe, dans cette atmosphère de rien et de tout, je me demande si un jour tu voudrais m’aider à faire revivre cette maison près de la mer.

Avec toi dedans, avec moi dedans.

Avec nous dedans.


Haut
  
 
 Sujet du message: Une estampe délavée
MessagePosté: 14 Juin 2006 20:54 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Mai 2006 22:49
Messages: 708
Localisation: Région Parisienne
Un paysage figé. Une vieille photo en noir et blanc. Un peu de bleu, la seule couleur présente dans ce tableau, mais un bleu triste. Beaucoup de blanc. Et l'autre, celui qui est absent: une lumière... éteinte?

Tres beau texte. à côté de "mélancolique" que tu as utilisé, le mot qui me vient à l'esprit est "romantique".

_________________
Image
Image

Nitta-chan: roliste, slasheuse, graphiste... et auteur à ses heures perdues... Mais surtout:
[French Echelon]


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Une estampe délavée
MessagePosté: 14 Juin 2006 21:01 
Nitta-chan a écrit:
Tres beau texte. à côté de "mélancolique" que tu as utilisé, le mot qui me vient à l'esprit est "romantique".

Effectivement, c'est assez lié de toute façon^^


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 14 Juin 2006 21:07 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Mai 2006 22:49
Messages: 708
Localisation: Région Parisienne
:) J'ai juste essayé de décrire ce à quoi ton texte m'a fait penser... Mais en fait, en y repensant, j'y vois plus de "lumière" que de "tristesse"... Je vois aussi un grand calme...

je sais pas faire des review, je suis désolée... Je ne pense pas par phrases, mais par mots...

calme, pleinitude, lumineux, douceur, nostalgie (mmm, c'est évident, ça...) je trouve qu'il y a de l'espoir dans ton texte... ai-je vraiment bien tout compris? Il est tout seul et j'y trouve de l'espoir...

_________________
Image
Image

Nitta-chan: roliste, slasheuse, graphiste... et auteur à ses heures perdues... Mais surtout:
[French Echelon]


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 14 Juin 2006 21:13 
Nitta-chan a écrit:
:) J'ai juste essayé de décrire ce à quoi ton texte m'a fait penser... Mais en fait, en y repensant, j'y vois plus de "lumière" que de "tristesse"... Je vois aussi un grand calme...

je sais pas faire des review, je suis désolée... Je ne pense pas par phrases, mais par mots...

calme, pleinitude, lumineux, douceur, nostalgie (mmm, c'est évident, ça...) je trouve qu'il y a de l'espoir dans ton texte... ai-je vraiment bien tout compris? Il est tout seul et j'y trouve de l'espoir...

Oh mes des morts bien choisis sont parfois plus évocateurs que des phrases, t'inquiète pas^^
J'aime bien des reviews^^

Mais t'as raison, pis "compris" est un bien grand mot, je sais pas s'il y a quelque chose à comprendre^^
Mais oui, de l'espoir, y en a toujours un peu^^


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 14 Juin 2006 22:03 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Mai 2005 21:37
Messages: 550
Localisation: sur mon blog ^^
J'ai trouvé ce texte très beau ^^'

Franchement, il y a des textes ki m'impressionnent tellement ke j'appréhendes de faire la review paske je me dis ke il faut qu'elle soit à la hauteur du texte, et ça demande du travail ^^''' lol

Bon. Pour rationnaliser ce ke g dans la tête en ce moment, voila en gros ce ke g retenu :
- écriture superbe (mais bon, ça c habituel donc pas besoin de s'apesantir ^^'')
- la visualisation, mais là aussi, on a l'habitude dans ton style...

Mais ce ke je retiens précisément par rapport à ce texte en particulier :
- la mélancolie, comme ce qu'à dit nitta chan, malgré le fait que finalement, ce texte ne le soit pas dans ce qu'il raconte : ce qu'on voit finalement, c'est un fantasme (pas ds le sens ds lequel j'emploie habituellement ce mot ^^''' lol). Et avec un fantasme, on est plutôt dans l'espoir finalement... *sho ki se rends compte ke tout a été dit précédemment* ^^'''
- On peut pas s'empêcher en lisant ce texte d'être la personne... la figure non révélée portant ce fameux pull à rayures.... ^__^

... et voila, la review est super nulle :( lol dsl.....


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Juin 2006 11:38 
Shotoku a écrit:
Franchement, il y a des textes ki m'impressionnent tellement ke j'appréhendes de faire la review paske je me dis ke il faut qu'elle soit à la hauteur du texte, et ça demande du travail ^^''' lol

Mais c'est Nitta-chan qui déteint sur toi ou quoi? Vous avez finis, tous les deux!^^ Déjà rien que le fait de prendre le temps de faire une review ça prouve l'intérêt quand même...c'est l'intention qui est importante...

Shotoku a écrit:
- la visualisation, mais là aussi, on a l'habitude dans ton style...

Ben vi, les images sont très importantes^^

Shotoku a écrit:
- la mélancolie, comme ce qu'à dit nitta chan, malgré le fait que finalement, ce texte ne le soit pas dans ce qu'il raconte : ce qu'on voit finalement, c'est un fantasme (pas ds le sens ds lequel j'emploie habituellement ce mot ^^''' lol). Et avec un fantasme, on est plutôt dans l'espoir finalement... *sho ki se rends compte ke tout a été dit précédemment* ^^'''

C'est pas grave, chaque personne répète d'une façon différente, c'est ça l'intéressant...
Mais j'apellerais pas ça un fantasme...plus un rêve, c'est la même chose...c'est des sortes de flash-images que t'as à certains moments où tu te sens bien dans la vie, quand tu est sur la plage par exemple, ou quand ya du soleil, et que t'as de petites images comme ça qui naissent dans ton esprit, une peu comme ça, dans l'absolu...t'y attaches pas de projet ni d'espoir particulier, mais tu aimes les conserver parce qu'elles veulent dire des choses pour toi^^

Shotoku a écrit:
- On peut pas s'empêcher en lisant ce texte d'être la personne... la figure non révélée portant ce fameux pull à rayures.... ^__^

Un peu comme je te l'ai dja dit, et comme je l'ai dit au-dessus, cet personne n'a pas vraiment de visage, même dans les images dont je te parlais...c'est plus une présence, qu'une personne.
Mais c'ets peut-être un peu normal étant donné que le texte est à la première personne et qu'elle s'adresse à la personne au pull justemment.
D'ailleurs j'écris de plus en plus à la première personne, depuis que j'ai essayé avec ma nouvelle pour le concours, je trouve que ça donne un dimension très intéressante et plus prenante au texte...
*a découvert un truc, heureux*
Mais c'ets plus dur d'écrire à la première personne, on s'implique plus...

Shotoku a écrit:
... et voila, la review est super nulle :( lol dsl.....

Au contraire, si j'arrive à répondre autant, c'est certainement pas qu'elle est nulle

Nitta-chan, Sho, vos reviws ne sont PAS nulles^^


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Juin 2006 13:18 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Mai 2005 21:37
Messages: 550
Localisation: sur mon blog ^^
Citation:
c'est des sortes de flash-images que t'as à certains moments où tu te sens bien dans la vie, quand tu est sur la plage par exemple, ou quand ya du soleil, et que t'as de petites images comme ça qui naissent dans ton esprit, une peu comme ça, dans l'absolu...t'y attaches pas de projet ni d'espoir particulier, mais tu aimes les conserver parce qu'elles veulent dire des choses pour toi^^

okok, je vois ce dont il est question... ^^

Citation:
Mais c'ets plus dur d'écrire à la première personne, on s'implique plus...

Mmm... je sais pas... On peut aussi s'identifier même temporairement à un de ses personnages et parler à travers sa bouche (et donc être complètememtn impliqué), même si effectivement, en disant "je", on s'encombre pas de toute la personnalité propre au personnage qu'il faut respecter... Enfin j'ai jamais essayé d'écrire ce genre de texte, donc bon... ^^'
... oui, sans doute que ça doit quand même inciter à réfléchir d'avantage à soi pour donner qqch de réellement personnel, sans écart pour romancer les choses ^^


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Juin 2006 15:44 
Shotoku a écrit:
Mmm... je sais pas... On peut aussi s'identifier même temporairement à un de ses personnages et parler à travers sa bouche (et donc être complètememtn impliqué)

Oh ben ça, je dirais que ça dépends. Quand on parle à la pemière personne, soit parfois, voulu ou non, le personnage prends certains de nos traits de caractères et quelques aspects qui nous sont personnels, soit on s"immerge"dans le personnage et, même en étant très impliqué, en se sentant presque "devenir lui",il n'a rien à voir avec nous, et il peut même être radicalement différent.
C'est ce que j'ai remarqué même avec la 3e personne dans certains romans, parfois, les auteurs faisait intervenir un personnage qui disait ou pensait des trucs avec lesquels j'étais pas du tout d'accord, voir mêm qui me mettait en rage, et je me disais: "mais c'est pas possible que l'auteur pense ça, je le connais, il est pas comme ça". Pis après réfléxion, on se dit que c'est pas l'auteur qui pense ça, mais le personnage, et que l'auteur est un auteur magistral qui arrive à s'effacer complètement derrière ce qu'il raconte et à nous immerger dedans.

Shotoku a écrit:
même si effectivement, en disant "je", on s'encombre pas de toute la personnalité propre au personnage qu'il faut respecter...

Ben comme je disais, pas forcément!^^
En disant "je", c'est toujours plus délicat peut-être mais, on tous cas, on ne se débarrasse jamais de toute la personnalité propre au perso. Ou alors si c'est uniquement toi qui transparait, ça devient de l'autobiographie et là c'est complètement différent. Que tu dise "je" en choissant de faire transparaître du "toi" dans ce "je", ou que tu dise "je" en te glissant dans le personnage comme dans un nouveau corps, ça impliquera toujours un travail et des efforts, différents, maisqui seront toujours là je pense.

Shotoku a écrit:
... oui, sans doute que ça doit quand même inciter à réfléchir d'avantage à soi pour donner qqch de réellement personnel, sans écart pour romancer les choses ^^

Ben je pense que tout dépends de l'effet que tu veux donner. On peut faire un autobiographie romancé, remarque^^
Mais en tous cas c'est vrai, et je parle en conaissance de cause, que par exemple créer de toutes pièces un personnage en choisisant de lui appliquer des traits de caractères, de goûts ou des réactions qui nous sont propres - en faire un avatar de soi-même, en gros-, ça cimplique comme tu dis beaucoup de réfléxion sur soi, et même je dirais de l'analyse de ce qu'on est/pense/fait, ect...mais c'ets très intéressant^^


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Juin 2006 06:13 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Juil 2004 12:43
Messages: 2767
Localisation: Entre Shannon et Misha !
Bon, c'est à mon tours de te dire ce que je pense de ce texte.
Je suis d'accord avec tout ce qui t'a été dit plus haut, donc je ne vais pas repeter.
Ce que je vais ajouter, c'est que je trouve que ce texte te ressemble. Tu te rappelle, je te disais comment je te voyais l'autre jour, et bah voilà, ca colle, surtout avec tout ce blanc!
Meme les mots employés par Nitta-Chan me rappellent toi!
Ce texte est vraiment magnifique!
On en discutera plus longtemps à un autre moment si tu veux. Parce que Deauville m'attend lol.
Bisous à toi
Tatu

PS: Je ne peux pas m'empecher de dire quand meme que Melancolie et Romantisme sont effectivement les maitres mots de ce texte.
Je pense qu'on a dut tous rever cette maison un jour, et c'est ce qui fait qu'un texte nous touche, le fait qu'il soit universel tout en etant exessivement personnel!
Bisous

_________________
Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo")
[Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !

Image Image Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 29 Juin 2006 13:14 
Woah....THE Tatu review....^^

tatunette a écrit:
Ce que je vais ajouter, c'est que je trouve que ce texte te ressemble. Tu te rappelle, je te disais comment je te voyais l'autre jour, et bah voilà, ca colle, surtout avec tout ce blanc!

Ah oui, ça colle à ce que tu m'avais dit, tu trouves? En quoi? Pas que la blancheur quand même?

tatunette a écrit:
On en discutera plus longtemps à un autre moment si tu veux. Parce que Deauville m'attend lol.

D'accord^^
Bonne plage^^

tatunette a écrit:
PS: Je ne peux pas m'empecher de dire quand meme que Melancolie et Romantisme sont effectivement les maitres mots de ce texte.

Peut-être bien oui. Jy ai absolument pas réfléchis en l'écrivant. Tu as vu, au fait, pour la chambre par rapport au morceau de piano?^^

tatunette a écrit:
Je pense qu'on a dut tous rever cette maison un jour, et c'est ce qui fait qu'un texte nous touche, le fait qu'il soit universel tout en etant exessivement personnel!

Je ne cacherais pas qu'on dise que ça puisse être universel quelque part ça m'énerve parce que j'aurais préféré qu'il soit juste personnel et qu'il me concernce que moi. Disons que la métaphore que renferme la maison, ou l'image en creux que produit la maison elle, est peut-être universelle, mais la maison là en question est personnelle.


Haut
  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Attributs de sujet:

Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com