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Voila j aiecrit ca tout a lheure et suivant lavis d Orlidom et de Crystal qui mon donne leur avis dessus je la met en ligne donne moi vite votre avis. Je crains qu il ny ai beaucoup de fute Scilia tu peux raler
Le téléphone sonne. Il est deux heures du matin, mal reveillée, je décroche. C´est Fabre. Il m´agace ce type il me dit qu´il y a un problème dans les immeubles de la périphérie de la ville, qu´il faut que je vienne l´aider à faire les interogatoires. Il ne me dit meme pas ce qui se passe. J´ai beau lui dire que je veux dormir rien n´y fait. Ce type est une con c´est incroyable. Je me lève je m´habille. Un rixte sans doute. Qu´est ce qui m´a pris de devenir flic ? je ne me rapppelle meme plus. Je prend ma voiture je mets la radio en marche c´est Cabrel qui chante..
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon coeur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises.
J´arrive déja. Cette chanson je l´adore mais elle est triste. Je ne sais pourquoi, elle me rapelle ma propre vie. Grise, terne, sans interet. Je descends. Je marche vers les tours d immeubles de la périphérie. Fabre m´attends. Il me montre une forme, étendue par terre :
- C´est quoi, je demande.
- Un cadavre
Merci. J´aurais pu le deviner seule mais si je pose encore une question il va me tuer c´est sur. Je vais donc me renseigner auprès du médecin que je connais bien. Des cadavres, il en a vu moi aussi. Il a l´air fatigué
- C´est quoi ?
- Un suicide..... Une jeune fille meme pas vingt ans. Elle a sauté du balcon.
Il tire le drap pour que je puisse voir. la tete n´a pas trop cogné. C´est étonnant. Il acquiesse mais ca ne change rien au diagnostique. Je la regarde. Elle est jeune et pale, plutot jolie enfin elle l´était. La roideur de la mort l´a figée. Elle parait triste meme morte. Je regarde autour de moi c´est gris, les immeubles sont gris les abris bus sont tagés, détruits les poubelles brulés. Les gens sont gris aussi. Je hoche la tete, je regarde doc :
- D´après toi, pourquoi elle a sauté ?
- Je sais pas je pense que la vie lui disais plus rien ; ou alors c´est un chagrin d´amour mais elle n´a pas laissé de lettre et je crois qu´elle a un mec.
Il hoche tristement la tete. Comme nous sommes tous les deux agenouillé près de la fille, nos regards sont automatiquements attirés vers son visage.
„Elle disait que vivre était cruel“, chante Cabrel. „Ce qui m´attends je l´ai déja vécut“. Sans doute que c´est ca, pas de confiance en l´avenir la lassitude de la vie à dix sept ans. L´age, est la seule différence que je percois entre la fille allongée là et celle de la chanson. Fabre s´approché et me montre trois personnes :
- Ce sont les parents et le copain, allez leur poser des question peut-etre qu´on apprendra quelque chose.... peut-etre que c´est pas un suicide.
- Fabre..... Quand on veut tuer quelqu´un, on ne lui fait pas escalder la rembarde du balcon. Je te rapelle que l´on a retrouvé des traces de ses chaussures sur la rembarde. Accident ou meurtre, ces marques n´existeraient pas....
Doc explique ca d´une voix calme. Qu´on remette en cause son diagnostique, il s´en fout mais il voudrait rentrer chez lui moi aussi.
- On ne sais jamais. Dépechez-vous. Le ton est sec je n´ai qu´à obtempérer. J´acquiesse il s´éloigne. Doc me regard et me fait :
- Il veut pas entendre parler de suicide... Doit avoir une soeur ou une amie qui s´est suicidée.
Sans doute. Doc diagnostique facilement les maux de l´ame chez ses semblables. Moi pas. Je préfère comprendre les morts eux ne parlent pas.... Je n´aime pas mes semblables ils m´agacent, en règle générale. Il y a des exeptions comme Doc mais pas beaucoup. Leur sottises leur vanité, les mensonges, leur petitesse la monotonie des choses....
Je me relève difficilement mon genoux me fait mal. Souvenir d´une autre histoire triste aussi. Je me dirige vers la famille. La mère est une petite femme usée. Elle semble déja avoir soixante ans elle n´en a que quarante. Elle travaille dans une usine toute la journée. Elle pleure je ne peux pas la consoler. Sa douleur me touche c´est la première fois depuis longtemps. Le père est un grand type costaud, jeune, il devait avoir un peu de charme mais maintenant il est imbibé d´alcool. Il ne doit pas faire grand chose à part piccoler et taper sur sa femme qui arborre des bleus sur ses bras dénudés. Il semble éprouver de la douleur malgrés les brumes de l´alcool. J´apprends qu´ils ont deux autres enfants. Ca me rappelle une autre chanson de Cabrel décidément.
Je me suis enfuie avec ce voyou
D'un village des alentours,
Aujourd'hui il s'étouffe dans son alcool,
Et me laisse seule
Avec nos trois gosses à nourrir.
À la fabrique c'est pas facile,
C'est pas non plus très dur,
Mais ce sont ces heures qui défilent,
Et puis cette horloge sur le mur.
Je les interroge, ils ne savent rien. Leur fille était toujours calme. Non elle n´a pas changé ces derniers temps. L´aurait il remarqué ? Pas sur. Elle était toujours un peu triste me dit sa mère. Lorsque je lui demande si sa fille avait des reves d´avenir, sa mère me réponds qu´elle ne le sais pas. Elle ne parlait jamais de l´avenir. Une enfant qui ne parle jamais d´avenir c´est étrange. Presque tout les jeunes ont un reve meme secret. Enfant on dit, „plus tard, je serais coiffeuse, maitresse, ou astronaute...“. Elle non. Je me tourne vers le copain. Il est hébété. L´aimait-il ou bien est-ce parce qu´il ne comprend pas trop ce qui se passe ? Il a le profil type de la petit frappe. Un charme classique de ceux qui on l´air de n´avoir peur de rien. Typique. Il me fait l´effet d´un petit con déja bien abrutit par la vie, qui imite les grands, son père sans doute ou son frère en piquant le sacs des vieilles ou en trafiquant à droite à gauche de la came. Sans doute l´aurait elle épousé. Il aurait peut-etre finit par la frapper. Le père devait ressembler à ca jeune. Je hoche la tete. Il me dit qu´elle est une fille bien pas une „pute“. Super. elle porte pas de jupes trop courtes pas de hauts provoquants. Elle parle pas aux autres keums, elle a pas beaucoup d´amis proches. Une meilleur amie : une jolie fille arabe qui vient d´arriver et qui pleure. Son copain parle de la morte au présent. Il est triste malgrés tout, il ne l´aimait peut-etre pas, mais c´était une chic fille. La meilleur amie, Samira, fond en larme dans mes bras j´essai de la consoler. Elle me dit que son amie était déprimé. Qu´elle voulait plus vivre. Meme, elle disait qu´elle voulait pas avoir une vie pourrie comme sa mère, qu´elle voulait pas avoir de gosses d´un abruti qui la traite comme une boniche. Elle voulait aller à la Fac et faire du droit mais elle savait qu´elle pourait pas parce que son père voulait qu´elle travaille à l´usine, se marie avec son petit ami, Samira me précise qu´elle l´aimait pas, et ai des gosses comme „une fille normale“... Le copain la traite de menteuse, le père lui promet une raclée et la mère pleure. J´éloigne la fille de la furie des deux hommes. Je la confie à une fliquette en uniforme pour qu´elle la ramène chez elle. Avant qu´elle ne s´en aille je prends sa dépostion et je lui demande de venir le lendemain au commissariat. Elle dit oui et s´éloigne avec la flic.
Je convoque les parents le lendemain au commisariat. Je retourne vers Fabre qui est là avec l´autre commisaire Berthold. Lui c´est plutot un type bien. Il m´agace assez fréquement mais il est loin d´etre con. Je tends le papier sur lequel est inscrit la déposition de la petite.
- C´est un suicide ca peut pas etre autre chose.
Il se détourne les yeux pleins de larmes. Je pose ma main sur son bras et je lui dit que je suis désolé il se dégage et s´en va.
- L´ambulance est repartit avec le corps. Tu peux rentrer chez toi on continuera demain .
C´est Berthold. Il me tutoie moi aussi je l´aime bien malgrés nos fréquentes disputes. Je retrouve Doc près du parking
- Tu peux me remener ? je n´ai pas de voiture.
- Oui
Je remet la radio :
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises.
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur.
Décidement je suis abonnée. Doc assit à coté ricane amèrement. „C´est notre soirée“. Tout à fait d´accord. Il me propose un verre, j´accepte c´est comme ca que se termine nos soirées de services communes. Chez lui ou chez moi à prendre un verre. Il est célibataire. Sa femme s´est tirée avec un avocat. Je pense que le cynisme de Doc la dérangeait, leur couple battait de l´aile depuis longtemps.
On discute mais le coeur n´y est pas. Cette affaire m´a touché je sens une boule dans ma gorge. Je prends congé et rentre chez moi pour finir ma nuit.
Le lendemain et les jours qui suivent sont plus gris et plus mornes que d´habitude. J´ai revu la petite Samira et lui ai présenté une psy, qu´elle voit régulièrement. Les parents sont attérés. L´enterrements de leur fille aura lieu dans deux jours. C´est la mère qui me l´a dit elle m´a regardée dans les yeux et m´a dit :
- L´enterrement à lieu dans deux jours.... J´aimerais que vous veniez...
Elle n´a pas pu continuer. Elle pleurait trop, le spectacle était pitoyable, j´ai accepté je ne sais pas pourquoi, mais pas par devoir en tout cas comme l´insinue Mlle. Chapiro la psy qui bosse avec nous. Je ne l´aime pas. Elle ne m´aime pas non plus ca tombe bien. Nos engeulades sont célèbres. Mais comme je suis plus calme qu´elle, c´est elle qui crie et c´est moi qui prends après coup.
Le jours de l´enterrement, je me suis habillée avec soin, tout en noir. Je me suis rendu à l´église avec Doc. Il a décider de venir aussi je pense que, bien qu´il ne le dise, pas cette histoire l´a touché.
Ca à débuté par la messe. J´étais assise entre Samira et la mère de la suicidée. J´ai horreur des églises et de crucifix et des curés. Je suis profondement até. Lorsque le curé a cessé de radoter, nous avons suivi le cercueil jusqu´au cimetière. Devant la tombe j´ai baissé la tete et les larmes me sont montées aux yeux. Ce n´est pourtant pas le premier enterrement auquel j´assiste. J´ai assisté à celui de mon meilleur ami, à celui d´une amie qui s´est ouvert les veines. Je n´ai pas pleuré. Je n´ai pas pu. C´est la première fois depuis longtemps que je me sens si mal. Si triste pour cette fille que je ne connaissais pas mais qui me rappele ma propre vie. Mon adolescence, heureuse pourtant mais pendant laquelle j´ai souvent crains une vie morne sans lendemains, car chaque jour ressemble au précédent. Une vie grise comme ces tombes. Les larmes ont coulées toutes seules, je les ai essuyées. J´ai présenté mes condoléances puis je suis retournée à ma voiture avec Doc et Samira.
Samira pleurait. Je l´ai ramené. Je lui dit que si elle a besoin d´aide, elle peut venir me trouver à n´importe quelle heure du jour ou de la nuit. Elle sais où j´habite. Doc corrige nous trouver. Il l´aidera si elle en a besoin. Elle sort nous fait au revoir. Je pleure de nouveau. Doc me passe son bras autour des épaules essai de me consoler mais pleure avec moi. Finalement on se calme et on rentre chez soit.
Ce soir je suis assise devant mon ordinateur. Cabrel passe sur mon lecteur de Cd . Samira est venu elle dort à l´étage. Elle ne voulait pas rentrer. Depuis la mort de son amie, elle déprime et risque, de faire une betise irréparable. Elle vient souvent ici, on discute, elle reste dormir. Ca me fais une fille de temps en temps.
Je me suis assise devant mon ordinateur mon seul ami, lors des soirées d´hivers où je suis désormais seule. J´écris cette histoire en pensant aux jours gris à venir qui ressembleront à hier. La mère de la morte, m´a dit, que se suicider était égoiste. Donner la vie aussi. On pense à soi, mais pas vraiment à l´enfant. La vie est dure et l´avenir incertain. Donner la vie implique beaucoup de responsabilités. On ne pense pas toujours à l´avenir que l´on donnera à nos enfants, ni au modèle qu´on leur fera. Malgrés moi, les larmes coulent de nouveaux. Le genre humain me dégoutte. Les adultes surtout.
Mais je retournerai au commisariat demain. Ma seule consolation sont les discutions avec Doc ou Samira qui me font parfois me sentir utile.
Cabrel chante toujours. Je ne devrais pas écouter ca. Je devrai faire comme Doc, sortir un peu, essayer de draguer ou me noyer dans le travail. Toute à l´heure, le téléphone a sonner, c´était Berthold, il me demandait de venir. Une hitoire de jeunes drogués ou protistués, je n´ai pas bien compris, je m´en moque d´ailleur. La misère humaine me laisse de glace. Je laisse un mot à Samira et je sors. Les sentiments ne m´atteignent plus. Cette affaire ressemble à celle du mois dernier.......... Aujourd hui ressemble à hier.
Mon grand-père était un marin,
Il a dû mourir sur une île,
Mon père avait une ferme,
Et moi je suis sa seule fille.
Je me suis enfuie avec ce voyou
D'un village des alentours,
Aujourd'hui il s'étouffe dans son alcool,
Et me laisse seule
Avec nos trois gosses à nourrir.
À la fabrique c'est pas facile,
C'est pas non plus très dur,
Mais ce sont ces heures qui défilent,
Et puis cette horloge sur le mur.
Le premier rêve qui passe
M'aide à tenir jusqu'à midi,
Où j'ai quelques minutes d'espace
Pour prendre un sandwich,
Boire un café, et m'asseoir.
Autrement c'est moi et la machine,
Jusqu'à ce que la sirène le décide,
Jusqu'au bout de l'après-midi,
Jusqu'au bout de ma vie.
Malgré moi mon cœur s'en retourne
Vers cette maison dans les terres,
Où j'ai passé tant d'années d'amour
À danser sur les bras de mon père.
Ces histoires de marins perdus,
Ces orages sur le lac Erié,
Ces navires à jamais disparus,
Avec leurs voiles grandes
Comme des morceaux de ciel.
Oui mais c'est ma vie qui a été gâchée,
Et c'est moi qui ai eu tort
De laisser cette fabrique
Pour bien utiliser mon corps.
Moi je vais rentrer chez moi ce soir,
Je vais regarder mes mains,
Je vais me dire qu'au moins une fois
J'aurais aimé avoir la chance
D'aller plus loin.
Mais je vais travailler ici
Et oublier tout ce que je souhaite,
Peut-être ne jamais rencontrer
L'homme dont le nom
Est sur l'étiquette.
Ce sera moi ou la machine
Jusqu'à ce que la sirène le décide
Jusqu'au bout de l'après-midi
Jusqu'au bout de ma vie.
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises.
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
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) mais tout simplement parce qu'elle a une très belle fin qui pourrait être gâchée par une suite... Après, tu fais ce que tu veux... 
) est génial et ta façon d'entrer dans les personnages pour exprimer leur psychologie, le cynisme... impressionnant...
Pour être sure qu'elles arrivent bien ici... 