Encore pas tres Yuri, je sais que j'ai promis mais il y en a un peu. Merci a Luna.
Ben...voila
Esi
Beatrix arriva dans la maison de sa demi-sœur plus tôt que prévu, elle était nerveuse. Passer une après-midi avec Myrtille ? Elle s’était repentie cinq secondes après accepter. Sans frapper à la porte la jeune fille entra dans l’appartement. Comme tous les jours il était complètement silencieux. Tellement, que ça faisait un peu peur penser qu’il y avait deux personnes. Au loin sonnait le bruit des voix de la télé.
Elle entra dans le salon.
.- ¿Anna ?- Appela la jeune fille. Elle n’obtint pas de réponse, donc entra dans la chambre de sa belle mère.
Anna Goutte, dormait, mi-nue. Beatrix la regarda. Elle était si jeune et belle! Qu’est ce qu’une fille comme celle-ci a pu voir dans son père. Quand ils se marièrent Anna avait 19 ans. Elle avait 26 a présent. Bien trop jeune pour être mère. Bien trop jeune pour pouvoir s’occuper correctement de Myrtille. Bien trop jeune...et si belle.
Beatrix savait que trouver sa belle mere irresistible n'était pas correct, mais tout de meme. C'était meme un peu incesteux si on pensait. Mais elle n'aimait pas penser cela, Anna n'était pas sa 'famille'. Anna bougea un peu et Bea put voir son dos. Apres un minute dobservation elle se rapella de la raison de sa visite.
Elle recula et frappa à la porte. Anna se réveilla. Elle mit une chemise a la hâte et alla rencontrer sa belle fille.
.-Bea ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Beatrix sourit, elle aimait bien le désordre d’Anna, son irresponsabilité.
.-Je vous ai téléphone hier soir pour vous dire que je viendrais prendre Myrtille pour nous promener et…
La femme lui coupa la parole.
.-Oui, ok, je me rappelle.- Elle passa une main par ses cheveux. Et retint un bâillement.- La petite a passé toute la journée a crier, alors je crois qu’elle sera calme.
.-Merci.
.-Mais de rien- ironisa Anna.
Beatrix laissa sa belle belle-mère et se rendit à la chambre de Myrtille. Elle lisait. Quand elle m’était du sien Myrtille pouvait être une fillette extraordinairement intelligente.
.-Myrtille- appela la jeune doucement, de peur d’interrompre sa lecture.
Elle leva sa tête et sans un mot prit un anorak rouge et le mit.
.-On s’en va ?
.-Oui, on ira en marchant, a un parc près d’ici, ça te va ?
La petite opina. Elles sortirent de la chambre. Myrtille était nerveuse. Mais elle ne voulait pas que sa sœur le sache.
Elles sortirent. Anna les regardait sans rien dire. Elle était heureuse de pouvoir se libérer de Myrtille, Anna adorait sa fille, mais des fois elle l’épuisait totalement.
.-Amusez-vous.-dit-elle avec une certaine ironie.
Elles sortirent. Myrtille touchait les murs doucement, avec la pointe des doigts. C’était l’hiver et les rues étaient presque désertes. Cela convenait parfaitement à Beatrix. La petite regardait tout avec admiration.
.-Ça fait longtemps que tu ne sort pas ?
Myrtille ne répondit pas. Elle se laissait traîner par la manche. La jeune soupira, avec beaucoup de chance rien de mal ne se passerait. Et elles pourraient rentrer normalement. L’enfant lui faisait un peu pitié, elle dirait à Anna de la promener un peu parfois.
Le vent les foutait le visage mais Myrtille semblait adorer. Ça faisait Beatrix penser, avec un peu de honte à un animal qu’on aurait mit en liberté depuis un long temps enfermé.
.-On va aller a un parc.-répéta Beatrix.
.-Je sait, tu me l’as dit.-Commenta la fille.
C’était difficile avec Myrtille de savoir quand elle écoutait et quand non. Elles arrivèrent a l’entré du parc, Beatrix pris la main de sa sœur. Mais la cadette ne bougea pas. Beatrix soupira.
.-Qu’est ce qui se passe Myrtille ?
Elle regardait la rue de l’autre cote.
.-Je veux marcher encore.
Beatrix savait que tout avait trop beau. Elle ne voulait pas avoir a ce disputer avec Myrtille. En plaine rue, même s’il n’y avait personne.
.-Pourquoi ?-Demanda l’aînée.
.-Je veux aller vers un autre endroit- expliqua Myrtille. Elle regardait sa sœur avec des yeux suppliants.
Beatrix opina. Si cela pouvait maintenir sa sœur calme tant mieux.
.-D’accord, viens.- Beatrix tendit sa main et la petite la pris.-Ou veut tu aller ?
Myrtille n’était plus avec elle, il n’eut pas de réponse. Elles marchaient sans direction, Beatrix traînait sa petite sœur dans les quartiers les plus calmes et la fillette, parfois gémissait ou grognait. Ses petites lèvres bougeaient tout le temps. Elle parlait avec soi-même.
Soudain, une fille apparut à l’autre bout de la rue. Et Myrtille la regarda.
.-Elle, je la connais.- dit la petite en pointant.
Et elle se lâcha de la main de Beatrix. Et commença à courir. La jeune ne perdit pas de temps et saisit le bras de sa demi-sœur. Elle commit deux erreurs. Beatrix prit le bras de l’enfant trop fermement et trop rapidement. Myrtille détestait la violence. Elle essaya de se débattre mais Bea serrait trop fort.
Alors Myrtille cria, elle cria fort et dans un ton constant, sans perdre l’air, désespérée Bea, la secoua.
.-Myrtille, Myrtle, calme toi.- Suppliait Beatrix.
Dans son désespoir elle n’avait pas vue la jeune fille croiser la rue, pour se trouver de leur cote.
.-Tais-toi Myrtille!- Cria la voix.
Myrtille n’écouta pas mais Beatrix se retourna vivement.
.-Comment vous savez son nom.
L’inconnue secoua pris l’enfant par les épaules et le secoua.
.-Calme, toi.
La fillette, ferma les yeux et la bouche. Puis elle les ouvrit.
.-Ça va ?- demanda la jeune femme.
.-Qui étés vous ?- Dit a son tour Myrtille, allant prendre la main a sa sœur.
Elle sourit, ses yeux noirs luisaient. Beatrix pris le temps de la considérer, peau noire, yeux noirs, robe blanche.
.-Pardon, je suis Esi, étudiante de psychologie.
Beatrix lui tendit la main. Souriante la fille la pris. Bea se sentait mal à l’aise d’avoir eut besoin de quelqu’un pour s’occuper de sa sœur, mais au même temps elle remerciait aux cieux de lui avoir envoyé cette future psy de la patrie à l’aide.
.-Beatrix Goutte. Je peux vous poser une question ?
.-Bien sur.
.-Comment saviez vous le nom de ma sœur ?
Esi sourit.
.-Vous l’avez appelée, et Myrtille est un nom qui attire l’attention, croyez moi.
Bea sourit. Sa petite sœur, s’était cachée derrière elle et regardait les nuages, l’air absent.
Esi la regardait. Elle s’approcha de l’aînée.
.- Autiste ?-Demanda t-elle
.-Schizophrénique.-Corrigea Bea.
La fille opina.
.-Rare.
.-Il n’y a plus de soleil. Rentrons.
Les deux jeunes filles se retournèrent pour voir Myrtille. Qui après avoir dit ça continuait à scruter les nuages. Beatrix lui pris la main.
.-Bon, ok, merci beaucoup – Elle ? Elia ? Quelque chose comme Esa, ou Hesse.-Esi…
.-Oui, Esi. C’est loin votre maison ?
.-Euh…non.-Reconnut Bea
.-Je vous accompagné alors.-Ce fut une affirmation plutôt qu’une question.
Beatrix sourit, elle se sentait un peu perturbé par cette demande. Elle était sure que cette fille avait des doutes sur sa capacité pour s’occuper de Myrtille. Sans répondre elle commença a marcher, Esi la suivait, et se rapprocha d’elle.
.-Vous étés sa nounou ?
Dire oui l’aurait livré d’expliquer sa situation familiale mais elle passerait comme la pire des nounous.
.-Demi-sœur.
Myrtille analysait Esi et sa sœur, elle connaissait cette fille. Cette peau noire, ces bouclettes en folie. Myrtille était sure. Elle voulait parler a Bea mais pas maintenant. Après quand la fille s’en irait, elles parlaient encore, Myrtille entendait les voix mais ne comprenait pas, elle était loin trop loin.
.-Tu l’emmènes toujours se promener ainsi ?
.-C’est la premier foi.
.-Tu est gentille de d’emmener la petite se promener.-Elle vu que myrtille marchait sans regarder devant t-elle.- Elles est souvent comme ça ?
Beatrix regarda sa sœur. Elle était comme ça….presque toujours. Le regard perdu, elle lui pressa la main avec force, la fille retourna la tête.
.-Myrtille.
Pas de réponse.
La jeune se retourna vers Esi.
.-Oui. Mais c’est normal je pense, quand ils sont schizophrénique.
Esi mordit sa inférieur, et regarda le sol puis les yeux de Bea.
.-Enfaîte, non, elle devrait avoir un peu plus de conscience, si elle prend de la méditation, elle la prend non ?
.-Oui- répondit Beatrix- Comment ça plus de conscience ?
.-Enfaîte si el prend des médicaments elle ne devrait plus être comme ça, perdue, ébahie.
Beatrix s’arrêta. Préoccupée, elle aimait Myrtille plus de ce qu’elle en avait l’air.
.-Comment ça ?
L’arrêt fit que la petite retourne dans ce monde. Esi, parlait.
.-Myrtille devrait être plus consciente, elle ne devrait pas crier comme ça. Si tu étais sa nounou, se serait normal, elle pourrait se sentir mal avec des inconnus, mais tu es sa sœur.
Myrtille ne dit rien, elle savait. Sa psy, disait la même chose, elle ne devrait pas être comme ça. Elle ne devrait pas ‘les voir’ ni ‘les entendre’. Les voir…cela lui rapellait que….
Flash Back
Anna avait emmené Myrtille ‘là-bas’ a nouveaux. La fillette n’aimait pas cet endroit. Pas du tout, en fait sa mère non plus, elle était nerveuse. Elle aurait bien aimé crier, mais sa mère lui avait prévenu que si elle le faisait son père saurait qui avait cassé huit plats dans une attaque de furie. Le bar était plein.
Anna avait pris sa fille dans ses bras. On l’avait laisse entrer avec la petite. C’était presque rigolo comme à la seule mention de’ schizophrénie’ tout le monde reculait.
La jeune femme savait que Myrtille ne devrait pas entrer mais la laisser dans la voiture pendant un temps lui faisait peur. Myrtille regardait, plus de garçons que de filles un garçon tenait un autre par la taille, il l’approcha à sa bouche. Une fille heurta sa mère. .-Faites attention maman.- Dit elle.
Près de l’une des tables deux hommes se parlaient Myrtille reconnut l’un deux comme son oncle. Sa mère la déposa a terre. .-Attends là Myrtle. Elle vit sa mère s’éloigner et parler avec son oncle, puis elle se sentit confuse, trop de gents, trop de bruits. Elle commença á trembler. Une fille s’approcha. .-Ça va petite. La tête de la fillette tournait, elle ne lui répondit pas. Esi, c’était la jeune, la pris dans ses bras et lui donna de l’eau. Sa mère arriva. .-Merci.- Dit Anna gênée. Puis ils sortirent. Sa mère gronda son oncle très fort. Elle lui di t des choses horribles. Il haussa les épaules. .-J’avais une compte à régler avec un pédé.
Il s’en alla. La mère de Myrtille pleura tout le chemin de retour. Myrtille n’aimait pas son oncle, elle ne comprenait pas pourquoi sa mère l’aimait.
_________________ '' Ferme tes yeux, faint que tu dors, ainsi, je pourrais peut-etre te parler...''
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