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MessagePosté: 25 Aoû 2005 17:29 
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Le slash, kesako ?
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:P Le chapitre 7: Apprendre

Un petit lime dans ce chapitre mais hétéro ! Vivi, c’est pas *encore* entre Théo et Joey!!! Comme d'habitude, POV Théo et Joey mais cette fois-ci une petite nouvelle... POV Marianne aussi!! (Franchement, je me suis beaucoup amusée à l'écrire ^________^ Allez, bonne lecture!


Théo entra dans sa chambre, ferma la porte lentement et s’assit à son bureau. Ses mouvements étaient lents et sacadés comme ceux d’un automate, il se voyait agir comme s’il n’avait pas était dans son corps, comme si son âme flottait au dessus de lui et se regardait elle-même. Peut-être pour mieux se moquer, pour mieux contempler sa vie pathétique qui se résumait au salon, à la salle à manger, à la salle de bain et à la chambre à coucher… Une vie enfermée entre quatre murs sans voir aucun visage hors de cette maison qui l’emprisonnait. Une vie irréelle à vrai dire. Une vie sans fondements, sans avenir… sans but en fin de compte.
Il prit dans sa main l’un de ses crayons de bois et ouvrit lestement un tiroir pour en tirer une feuille vierge.
Ecrire. Il y avait penser tout à l’heure mais l’envie n’y était pas. Dessiner peut-être ? Mais quoi ?!!
Il hésita une seconde à déchirer la feuille encore vierge de toute esquisse idiote et puéril et se jetter sous une douche bien froide… Au moins ça lui remettrait sûrement les idées et surout, ça lui dirait peut-être pourquoi il abait permis à un certain jeune homme aux yeux de métal de venir le voir au plus profond de la nuit après avoir coucher avec sa mère ! Oui, il en avait bien besoin de cette réponse parce que sa tête lui tournait tellement qu’il avait bien envie de se la dévisser un bon coup et de la jetter par la fenêtre.
Ridicule ! Simplement parce qu’il avait fait preuve d’un sembant inhabituel de tendresse à son égard il avait secouer la tête dans le mauvais sens et qui plus est sans s’en rendre compte. Complétement insensé même ! Joey avait certainement pensé qu’il l’invitait à… à… Non, quand même pas à ce point !
Théo posa la mine tremblante de son crayon sur la feuille et commença à dessiner ce qui devait, normalement, ressembler à un visage penché vers la droite. Seulement, ses pensées ne semblaient pas vouloir se concentrer plus que cela. Elles étaient toutes tournées sans exception vers un certain jeune homme qui étaient certainement en train d’emmener sa chère génitrice au septième ciel et cela le mettait encore plus hors de lui ! Bien sûr, sa mère avait agi de la manière la plus odieuse qui soit en passant devant lui sans même un soupçon de cette amour que logiquement, dans l’esprit maternel, elle devait lui témoignait ! Bien sûr, Joey avait été d’un gentillesse sans borne en agissant comme il l’avait fait ! Bien sûr qu’il ne devait pas tous de suite monter sur ses grands chevaux et croire que tout ce qui importait le jeune homme était de l’inclure sur sa liste personnelle. Lui aussi, très certainement même, pourvait faire preuve d’un peu de compassion à l’égard de ses… semblables ! Mais Théo ne devait pas oublier que Joey était avant tout un prostitué, un manipulateur, un faiseur de troubles… Il avait tenté de l’embrasser… Qui sait ce qu’il tentera encore !
Théo retira ses lunettes et croisa les bras, s’adossant de tous son poids sur le dossier de la chaise. Les yeux dans le vague, il repensa alors à quelque chose qui lui avait au moins deux fois traverser l’esprit depuis le début de la soirée. Ce sentiment qui le mettait hors de lui quand il réussissait à s’en débarasser… pour s’y reperdre de plus belle juste après. Cette chaleur tout compte fait agréable qui l’avait envahi lorsque les doigts de Joey avaient frôlé sa main dans le hall d’entrée… puis lorsque ces mêmes doigts sétaient attardés dans ses cheveux et sur sa joue, sa paupière… Même si ses intentions n’étaient pas ce que l’on pourrait appeler très catholique… Joey avait quand même réussi à le réconforter. A le réchauffer. Toute ce qui serrait alors son cœur à le briser en mille morceaux s’était évaporé l’espace d’un instant… Les lèvres de Joey qui se posent et forment une trace brûlante de douceur sur sa peau…
Il inspira profondément et enfouit ses mains dans les poches de son pantalon. Ses doigts entrèrent en contact avec un tissu fin et en chiffon… La serviette ! Théo la sortit et la serra quelques secondes, perdu dans ses pensées. Puis il se décida à l’ouvir et à lire une fois de plus les quelques mots qui y étaient maladroitement inscrits.
A cette allure, Joey risque de gagner la partie se dit-il en soupirant.


-Joey… Tu viens me rejoindre…
La voix lente et doucereuse le sortit de ses pensées. Il se tourna vers l’endroit d’où elle venait et découvrit une Marianne, car elle était pour le moins unique au monde, allongée de tous son long sur le lit encore fait… sans autre vêtement qu’un petit string en dentelle mauve. Elle lui souriait de toutes ses dents et tendit les bras vers lui.
-Tu me l’as promis il me semble. Hmm, je n’attends plus que toi mon bel étalon.
Elle ronronna bruyamment et écrata les jambes devant un Joey statique debout en face d’elle. Il réprima un rire pour le moins moqueur qui lui aurait certainement valu quelques sous en moins et se baissa vers sa valise encore pleine. Avec une vitesse digne d’un mec qui n’aurait qu’une idée en tête : fuir, il prit un caleçon et ouvrit la porte de la salle de bains en faisant un signe d’attente à Marianne.
-Il faut que je prenne une petite douche avant ma chère…
-Non, Joey ! commença-t-elle à raler.
-Estimez-vous heureuse… , lui dit-il alors en passant la tête par l’entrebaillement, certain la prenne après, moi je pense à vous avant tout.
Un petit clin d’œil et il referma la porte. Enfin seul.
Car il en avait vraiment besoin cette fois-ci et franchement, il allait l’apprécier sa douche !
Joey tourna le verrou, juste au cas où on ne voudrait pas lui sauter dessus sans prévenir, et soupira. Ses épaules s’affaissèrent alors qu’il finissait de retirer son t-shirt blanc et défaisait sa braquette. Encore une nuit blanche très certainement. Il ne s’en plaignait pas mais bon. Que pourrait-il bien donner pour passer une nuit calme à dormir tranquillement dans un grand lit douillet ? Beaucoup de choses à vrai dire. Sauf peut-être l’argent qui allait lui être rendu à la fin de son séjour dans cette splendide demeure. Il y avait de quoi travailler en pleine nuit non ?
Il se débarassa de son jean et commença à faire couler l’eau dans la douche, réglant le débit et la chaleur afin d’en profiter le mieux du monde. Il en avait rêvé de cette foutu douche. L’eau lui avait toujours apporté un certain réconfort et il aimait s’y sentir seul et protégé de tout, entre les quatre cloison, fermer les yeux et laisser tous ce flux emporter les traces de ces actes passés. Un moyen comme un autre de s’apaiser le corps et l’esprit. Tiens…
Alors qu’il vérifiait ses poches de jean pour une éventuelle lessive il retrouva pliée en six la feuille qu’il avait sans pitié volé derrière le dos d’un certain jeune homme aux yeux verts qui hantaient ses pensées depuis le début de la journée. Cette fameuse feuille qu’il n’avait pas pu lire faute de lunettes ô combien utiles ! … Lunettes qui d’ailleurs trônaient fièrement sur le rebord du lavabo. Quelle belle coïncidence !
Esquissant un sourire de victoire, Joey chaussa ses verres de contact et s’assit entre le lavabo et la douche qui continuait à couler pour ne pas attirer l’attention de Marianne. Il allait être long mais bon, c’était beaucoup trop tentant… Alors il commença à lire…
« Et contre sa peau le vampire se colla…


Ou est-elle ! Mais ou est-elle ?!!!
Théo était à quatre pattes en train d’essayer d’habituer ses yeux à l’obscurité du dessous de son lit quand Emma entra dans la chambre, les bras chargés d’un grand monticule de linge fraichement repassé.
-Théo ! J’ai besoin d’aide s’il vous plaît !!!
Le jeune homme releva la tête de dépit mais changea vite d’expression à la vue de la pile de vêtement qui menaçait à tout moment de lui tomber dessus. Il se mit en vitesse sur les pieds et la rattrapa de justesse, prenant pas la même occasion tous le haut de la pile et le déposant sur la chaise.
-Emma ! Tu aurais pu m’appeler plus tôt non ?!! La gronda-t-il.
La vieille gouvernante allait répliquer que ce n’était pas à lui de faire son boulot quand elle remarqua la poussière qui ornait ses cheveux noirs et les lunettes tombées tout au bout de son nez. Elle lui remit en place et lui ébouriffa gentiment la tête.
-Qu’avez-vous encore trafiquer pour vous mettre dans un état pareil ?
Cette fois-ci, c’était à elle de le gronder. Après tout, qui le ferait dans cette maison si ce n’était elle ?
Théo rit et leva les mains pour se justifier.
-J’ai mis la tête sous le lit !
-Quelle idée ! Vous aviez au moins décidé de faire un peu de reangement ?
-Heu…
Emma soupira exagérément et lui sourit.
-Hmm, vous cherchiez quelque chose alors ?
Théo fit la moue.
-Moui. J’ai perdu une page d’une de mes histoires et… enfin… J’aurais bien aimé la retrouver avant…
-Avant que des yeux trop curieux ne se posent dessus je suppose. Encore une histoire qui ne doit pas tomber entre toutes les mains.
Elle posa le reste des vêtements sur le lit et ouvrit l’armoire en vue de les ranger comme il convenait de le faire et comme elle était sûr que Théo ne le ferait pas.
-Elle n’est sûrement pas loin.
Mais le jeune homme n’en était pas si sûr !! Il s’agissait de l’histoire dont les feuilles manuscrites s’étaient éparpillées plus tôt… quand Joey… Pff !
Si ça se trouve, il l’avait tout simplement laissée dans un coin de son bureau… Il n’était pas un maniac du rangement comme pouvait lui reprocher Emma donc… ce n’était pas impossible. En tout cas il l’espérait.
-Il arrive, entendit-il soudain.
Théo se tourna vers Emma.
-Comment ?
-Je disais… Il arrive, répéta-t-elle avec la même incertitude dans le ton de sa voix.
Il su immédiatement de quoi elle voulait parler. Ou plutôt… de qui… Mais pour Théo il était impossible de mettre un visage sur cette personne qui allait dans peu de temps passer la porte de cette maison et refaire de sa vie un enfer encore plus douloureux. Son cœur se serra au souvenir de moments passés tantôt dans le salon… tantôt ici, dans sa propre chambre…
-Je sais, se contenta-t-il de murmurer.
-Il revient.
Comme dans un film. L’être redouté revient une fois encore nous hanter et nous détruire un peu plus. Il. Lui. Et personne d’autre.
-Oui.
-Mais n’ayez pas peur Théo.
Emma s’était soudain avancé vers lui et l’avait pris dans ses bras.
-Vous devez être fort. Ne rien laisser paraître. Ne rien dire. Je sais que ça sera dur mais… mais…
-Tu seras là, lui dit-il en souriant tendrement. Et c’est ce qui compte pour moi Emma.

« Et contre sa peau le vampire se colla…
[grand trait tout noir… Dans la marge :]
Le meilleur moyen de rendre les choses encore plus pathétiques qu’elles ne sont déjà ! »
Joey stoppa sa lecture, amusé. Il se parle à lui-même lorsqu’il écrit ! Intéressant…
« [quelques lignes plus bas…]
Hansel agrippa ses poignets et les maintint fermement au-dessus de sa tête, essayant de ne pas trop serrer, de ne pas lui faire de mal.
Le jeune homme emprisonné entre son corps et le mur ne bougeait plus. Et même si son visage restait baissé, les tremblements qui prenaient ses épaules trahissaient ses larmes.
-Tu veux me… commença Lloyd, non sans mal et sans relever les yeux.
-Non, risposta violemment le vampire.
-Mais… c’est ta mission, non ? On te l’a ordonné…
Hansel ne répondit rien.
C’était le vérité. On lui avait confié cette mission. Tuer l’Elu coûte que coûte pour la survie du monde d’En Haut. A quoi servirait-il de le nier. Lloyd lui-même le savait désormais. C’était son But… Ce pour quoi sa vie avait un sens ces derniers temps… Cette mission, cet ordre somme toute simple et facile à accomplir… Mais… Il y avait cela… Mais. Il ne savait plus ce a quoi pourrait bien lui servir la survie de ce monde. Ce qu’il adviendrait de lui après avoir achevé sa mission. Il y avait… cela. Le simple fait qu’il ne puisse plus faire un seul geste devant lui.
Lloyd se sentait totalement impuissant face à la force surhumaine d’Hansel. Néanmoins… s’il devait mener à bien ce pour quoi il est là aujourd’hui… pourquoi ne s’en réjouirait-il pas ? Il devrait bien mourir un jour alors, pourquoi pas maintenant ?Il avait la chance de pouvoir mourir de sa main ! Une chance qui n’est donné qu’à trop peu de gens. Ce cœur qui ne bat plus que pour lui s’arrêtera par lui, et ces bras l’envelopperont au moment de son dernier soupir. Peut-être même pourra-t-il goûter à ses lèvres une dernière fois avant de s’endormir à tout jamais… Il se tenait contre le mur, à sa merci, et tout ce qu’Hansel ferait de lui il l’accepterait.
Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Pourquoi maitenant alors qu’il avait enfin la possibilité d’être heureux ?
Il releva ses yeux en larmes et les plongea dans le regard intense qui ne cessait de l’interroger.
-Tue-moi si c’est bien cela ta mission. Il vaut peut-être mieux pour tout le monde que je disparaisse. Même si ce monde ne mérite pas de survivre… il a quand même le droit de vivre ? Les hommes ont le droit de vivre ! Tu dois me tuer !
Hansel fut soudain prit de tremblements. Il ne savait plus où il était… ni ce qu’il faisait. Ces mains refusaient de lui obéir alors que son esprit était en proie au plus grand duel… Le tuer ? Oui… mais…
Il lâcha ses poignets et porta la main à sa dague. Il dégaina. Lloyd ne bougeait pas, ses yeux semblaient vides et pourtant, les larmes ne cessaient d’en couler. Etait-il prêt à mourir ? Mourir pour ce monde qui l’avait depuis toujours fait souffrir ? Non. Hansel en avait la certitude. Pas Lloyd, pas ce garçon qui avait fait battre son cœur plus vite que ses pensées. Pas lui qui il y a encore quelques heures se nichait tendrement dans ses bras et lui procurait une chaleur à la limite de l’Enfer… mais tellement plus agréable… Pensait-il seulement qu’il en viendrait à porter la pointe de sa lame à sa nuque ? Il lui demandait de le sacrifier… Il offrait sa vie qui lui était si précieuse ! Il lui ordonnait de le faire pour sauver ce monde ! Mais eux ? Mais lui-même… Qui pourra le sauver après cela ?
Hansel baissa les yeux et vit les longues mains, douces et fines, pâles, tremblantes… Elles trahissaient sa peur, sa douleur, son cœur qui ne pouvait plus maintenant que se plier à la volonté du démon devant lui, son regard faisait face à sa propre mort.
Hansel leva la dague, prêt à tout moment à l’abattre sur le corps frêle et fragile qui se tenait sans bouger devant lui, les yeux désormais clos… Il ne pouvait plus les voir ! Ces douces pupilles émeraudes… Il ne pourra plus jamais les voir… Jamais… Jamais plus il ne pourra le prendre dans ses bras… Jamais plus il ne pourra savoir ce que cela fait de… d’aimer. « Tu dois le tuer ! C’est un ordre ! L’être des ténèbres, le démon qui déclenchera l’Apocalypse… C’est le Mal incarné. » Le Mal ? Lloyd est… le Mal ? « Tu dois me tuer… Les hommes ont le droit de vivre… » Mais toi ? Pourquoi ne l’aurais-tu pas ce droit ?! Le Mal ? Pourquoi es-tu si doux alors ? Pourquoi aimes-tu de tout ton cœur si vraiment… Pourrais-tu mettre si cher dans ce cas. Pourrai-je autant t’aimer…
La dague rettomba dans un coin à l’autre bout de la pièce dans un tintement sonore. Hansel s’éloigna de Lloyd et se recroquevilla au milieu de la chambre, le visage contre genoux, cachant desespérément les larmes qu’il ne pouvait plus retenir. La douleur. Il ne ressentait plus que la douleur au creux de son coeur. Le mal qu’il allait lui faire… Il priait de toute son âme pour qu’il lui soit fait à lui.
Lloyd ouvrit les yeux au son de la dague qui retenti contre le sol. Hansel était par terre, loin de lui… Si loin… Il pleurait… Le jeune homme se précipita vers lui et s’agenouilla, mesurant ses gestes.
-Hansel, murmura-t-il.
Portant une main à sa tête, il caressa tendrement ses cheveux bruns et d’une autre, frôla son épaule, se rapprochant un peu plus de lui.
-Je ne peux pas, entendit-il alors, je ne peux pas te tuer. C’est au-dessus de mes forces.
-Hansel.
Lloyd se pencha et embrassa ses cheveux, releva les mèches qui tombaient sur son front brûlant et le baisa à son tour, les mains posées sur ses épaules, l’entourant de sa chaleur mortelle.
Hansel releva lentement la tête et le fixa intensément. Ses yeux] (1) (2)
Joey leva les yeux et fixa droit devant lui.
Il ne cesserait jamais de se dire qu’il avait vraiment toutes ses chances avec cet écrivain en herbe. Un grand romantique qui plus est… Enfin, ce n’était pas deux pages qui allaient l’aider à cerner la personnalité renfermée de Théo. Si ça se trouve il va les faire mourir dans d’atroces souffrances au cours du prochain chapitre… Ce n’est qu’une ruse pour que l’on s’attache à ses personnages.
Il rit doucement.
Ce serait intéressant de connaître la suite. Rien que pour savoir un peu ce qui traîne dans les rêves de sa petite victime. Ses rêves… et ses fantasmes.
Il reporta son attention vers la feuille de papier froissée qu’il tenait toujours.
-Plutôt pas mal, murmura-t-il pour lui-même.
Il était rentré dans la tête de Théo pendant ce cours instant, il le savait bien, tout comme il savait que Théo n’en avait jamais eu envie. Sans doute lui sauterait-il au cou s’il savait et certainement pas pour le serrer dans ses bras. Donc, mieux valait trouver le bon moment pour remettre la feuille manscrite à sa place. Ce ne serait pas une mince à faire mais s’il ne le faisait pas Théo se douterait de quelque chose. Peut-être même était-il déjà en train de la chercher à l’heure qu’il est.
-Joeyeyeyeyeyeyeyey ?
Tiens ! On dirait que je suis en train de me faire désirer.
-Viens là mon chou !!!!
Joey se remit sur ses pieds et commença à se déshabiller. Oops, il avait oublié de prendre sa douche !

Mince, mais que fait-il cet idiot ! Elle ne le paye tout de même pas à rester dans la salle de bain… Et puis…
Marianne se redressa sur les coudes, guettant le moment où la porte s’ouvrirai sur le sujet de son attente.
Et puis, un beau mâle au parfum de sueur ne l’a jamais dérangé…
-Joeyeyeyey !!!! Tu me fais attendre un peu trop à mon goût !
Le temps c’est de l’argent ! Un garçon comme lui devrait le savoir et s’en inquiéter un peu plus !
-Oui oui… J’ai presque fini…
Et l’eau de la douche qui n’en fini pas de couler ! C’est une véritable torture ! Faire patienter si longtemps une belle femme comme elle est impardonnable… Enfin, Joey saurait très certainement comment s’y prendre pour lui faire changer d’avis à ce sujet. Hmm, sans aucun doute… Il était de loin l’amant le plus doué qu’elle ai pu avoir depuis quelques temps. Ils sont si rares de nos jours… Contenter les femmes de sa trampe n’est pas une mince à faire et Joey s’en sortait on ne peut mieux. Une homme avec autant d’expérience… et si jeune… qu’elle chance elle avait eu de le croiser à cette soirée ! Et quelle chance elle avait eu de croiser sa très chère amie qui les avait présenté !
Et la voilà, en cette magnifique nuit étoilée, allongée sur ce lit de soie et de dentelle, à moitié nue…

A moitié nue ?
Non, ce n’est pas comme cela que je vais me faire désirer voyons !
Marianne fit prestement glisser ses mains le long de son ventre et sous les ficelles de son string qu’elle entraina dans leur course, se retrouvant dans le plus simple appareil possible. Elle sourit de contentement et se rallongea, pliant sensuellement un genoux et gardant ses doigts près de son nombril. Joey ne résisterait pas très longtemps !

Quoique, si quelques billets pouvaient bien reposer également sur elle, Joey n’hésiterait plus. Comme il était facile d’attirer les hommes de son genre avec simplement une ou deux pièces rajoutées à leur « salaire » ! Et lui n’échappait pas à la règle… Bien qu’il le vaille bien quand même.
L’eau s’arrêta enfin et elle put entendre le froissement des vêtements que l’on tente de passer.
-Joeyeyeyey, viens comme tu es maintenant… Sans plus attendre. Je me morfonds seule sur ce lit…
Un ordre est un ordre. Elle le voulait tel qu’il se présenterait. Si possible, elle espérait qu’il n’ait pas eu le temps d’enfiler quoi que ce soit.
La porte grinça lentement… et fini par s’ouvrir entièrement. Joey avait quand même eu le temps de remettre son jean mais pas de le fermer… Sur son torse dénudé et légèrement bronzé se perdaient encore quelques gouttes d’eau abandonnées et ses cheveux bruns brillaient sous la faible mais suffisante lumière de la lampe de chevet.
Marianne ronronna et se passa délicatement la langue sur sa lèvre supérieure.
-Un véritable dieu, souffla-t-elle en tendant une main impatiente vers lui.

Joey lui offrit son sourire le plus charmeur, celui auquel personne n’aurait pu résister, et secoua la main en signe de protestation.
-Vous m’envoyez flatté.
Prestation réussi ! Il devait tout tenter pour faire bonne figure après tout. Il l’avait fait attendre plusieurs fois dans la soirée et ce ne serait certainement pas à son avantage. Donc, faisons la grimper au rideau sans oublier les préliminaires !
Il tendit également le bras vers Marianne et la rejoins sur le lit. Ses mains se posèrent sur ses genoux et les lui écartèrent afin de pouvoir coller la totalité de son corps contre elle. Gardant ses doigts contre les jambes qui se croisèrent autour de ses fesses, il prit possession de sa bouche en un doux baiser qu’il voulait le plus chaste possible… Mais c’était bien entendu sans compter l’impatience de Marianne qui infiltra de suite sa langue entre les lèvres du jeune homme et l’empêcha de respirer pendant au moins une bonne minute.
Essouflée, elle finit par abandonner sa bouche et posa ses lèvres tout près de son oreille.
-Enlève ton pantalon…
Joey ronronna de plaisir en sentant des doigts experts glisser contre son entre jambe et ouvrir à la va vite les premiers boutons de son jean. Il n’était, malheureusement pour elle, pas de cet avis… et stoppa la main tentatrice qui commençait déjà à le caresser plus profondément.
Marianne grogna de protestation… puis ne pu retenir un soupir de plaisir lorsque ce fut la main de Joey qui s’aventura entre ses jambes frémissantes…
Ses soupirs se transformèrent progressivement en gémissements sonores qui retentissaient sur les murs.
Marianne reprit soudainement la bouche de Joey contre elle et lui souffla difficilement…
-Pas besoin de l’enlever… Fais le avec…
Le jeune homme sourit discrètement en promenant ses lèvres sur les seins de la femme et s’exécuta.

Ca faisait bien une heure qu’elle hurlait son nom sans cesse et de plus en plus fort… Même s’il écoutait le morceau de musique le plus bruyant qu’il puisse avoir, Théo n’aurait certainement pas réussi éteindre les gémissements de sa mère qui provocaient des échos écoeurants dans sa tête. Il avait bien essayé d’écrire, encore une fois, mais par manque de… concentration… il avait fini par écrire « Et ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants » et avait transformé sa feuille de brouillon en ballon improvisé qui s’était fait envoyer paître ailleurs. Quelques autres feuilles de dessin qui, elles non plus, n’avaient pas eu beaucoup de chance, s’étaient reconverties en confettis et décoraient la majeure partie du sol de la chambre.
Après avoir essayé de se boucher les oreilles avec tout ce qu’il avait pu se mettre sous la main, Théo avait fini par opter pour la chose la plus simple. Couché sur le ventre, la tête enfouie sous deux ou trois oreillers, il tentait de chasser de son esprit les images de sa mère et Joey en train de faire mumuse.
Non mais ! Elle pourrait quand même faire un peu moins de bruit ! Aucun respect pour les autres celle-là ! Et dire que c’est ma mère ! Et dire que je sors de son ventre, quoiqu’elle en dise ! Et dire qu’Elle ! Elle réussi à avoir une vie sexuelle à son âge !!!
Un grognement se fit entendre de dessous les oreillers.
Et voilà qu’il se mettait à jalouser sa mère parce qu’elle poussait des hurlements de plaisir alors que lui… n’arrivait même pas à se masturber sans en ressentir de la honte !
Elle paye pour se faire prendre ! Toi tu n’as pas à faire ce genre de marché !
Bien sûr que je n’ai pas à faire ça vu que d’habitude je ne fais tout simplement…rien.
-Yaaa, il faut vraiment que j’arrête de me poser toute ces questions idiotes !
Théo se libéra de sa mini grotte improvisée et s’assit en tailleur sur son lit. Il regardais passivement ses chaussettes et faisant la moue quand il remarqua une chose inhabituelle… Le silence…

Joey s’allongea de tout son long près d’une Marianne dont la peau brillait de sueur. Elle se tourna sur le côté et entoura possessivement sa taille de ses bras afin de poser plus confortablement sa tête sur le torse du jeune homme. Ce dernier ne bougea pas… guettant le moindre bruit, le moindre soupir qui lui prouverait bien qu’elle s’endormait.
Lorsqu’un ronflement sonore emplit la pièce, il se dit qu’il était enfin libre.
Avec une douceur et une lenteur experte il se dégagea des bras lourds de Marianne et se leva, attentif à tous ses mouvements. Enfin debout, il ramassa son pantalon et son caleçon qu’il enfila et alla chercher ses autres vêtements dans la salle de bain. Sans moins de prudence, il ouvrit la porte et sortit dans le couloir… où il put respirer normalement.
Voilà une bonne chose de faite !
Maintenant… Il savait ce qu’il avait à faire. Il avait rempli sa part de travail, il serait très certainement payer au plus fort, donc tout aller pour le mieux désormais… Mais c’était sans compter la lumière qui passait sous la porte de la chambre de Théo. Une lumière qui l’attirait irrésistiblement.
Il lui avait demandé… et il avait répondu… alors pourquoi n’irait-il pas… Et puis, il lui avait aussi promis autre chose…
Alors sa main se leva lentement et frappa doucement sur le bois noir. Si doucement qu’il craint de ne pas avoir été entendu.
Et si il dormait ? Après tout, il semblait si fatigué tout à l’heure, ce ne serait pas étonnant qu’il se soit assoupi…
Et si il ne vient pas ouvrir… Si il ne VEUT pas ouvrir ? Il n’allait quand même pas essayer de rentrer sans son accord ?… Non ?
Ses doigts se posèrent sur le bec-de-canne et le caressèrent durant de longues, très longues secondes pendant lesquelles la porte restait désespérément fermée.
Il n’ouvrira pas.
Joey soupira… et allait retirer sa main lorsqu’il sentit la poignet se baisser et la porte s’ouvrir.

A suivre… (j'adore finir mes chapitres comme ça.. Je ne sais pas pourquoi... ^_____^)


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MessagePosté: 25 Aoû 2005 17:53 
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Moi, je sais ! C'est parce que tu es une auteuse sadique qui adore faire languir ses lectrices impatientes ! :wink:

Au fait, c'est quoi les (1) (2) qu'il y a après le texte de Théo ?

:suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 25 Aoû 2005 18:06 
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A oops, c'était juste des petites notes que j'avais mis en dessous mais que j'ai oublié de rajouter... En fait, l'extrait qui est dans ce chapitre est tiré d'une autre de mes histoires... Voilàààààà!!!! :D


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MessagePosté: 25 Aoû 2005 18:12 
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Je poste le chapitre 8: Oser

:roll: Et quelque chose me dit que celui ci passe à des choses un peu plus sérieuses...

Joey prit un air gêné devant le regard accusateur de Théo. Qu’avait-il bien pu faire encore qui ait mis le jeune homme en colère, un état totalement contradictoire par rapport à tout à l’heure. Un autre aspect de la personnalité de Théo sans doute… Et sans doute aussi ne voudra-t-il pas en parler. Si, bien sûr, il acceptait de lui parler, ce qui à première vue, ne serait pas chose facile !
-Hum, bonsoir…, murmura Joey en souriant un peu.
Théo ne prit pas la peine de répondre et se contenta de hocher la tête. Puis il baissa les yeux et rentra dans la pièce, laissant la porte ouverte.
Et bien, il m’invite implicitement à rentrer, c’est déjà ça, se dit Joey en ne se faisant pas prier. La chambre était sombre, seule une petite lampe posée sur le bureau l’éclairait de sa faible lueur. Les rideaux étaient tirés, le lit à moitié défait et des vêtements trainés de ci de là, parsemés par endroits de bouts de feuilles déchirées où on pouvait encore deviner quelques mots perdus. Une chambre d’adolescent en fin de compte.
-Vous n’avez pas d’ordinateur ?
Théo, qui essayait tant bien que mal de plier un ou deux pulls et de les ranger convenablement dans son armoire, le regarda en coin quelques secondes durant et finit par dire d’une voix grave.
-Pourquoi en aurai-je un ?
-Et bien… Joey s’appuya sur le bord du bureau et croisa les jambes… ce serait bien plus pratique pour écrire… et puis vous ne seriez pas obliger de gâcher des feuilles, il vous suffirait d’effacer la page et de recommencer… autant que vous le voudriez…
Le jeune homme s’adonna à sa tache pendant quelques instants encore sans rien dire, laissant Joey comme un idiot planté derrière lui à tenter de dire un truc qui pourrait l’intéresser… Après tout, il ne pouvait pas lui sauter dessus comme ça, il se devait avant tout de détendre l’atmosphère, à elle en avait bien besoin d’ailleurs !
Cependant, Joey ne s’ennuyait pas, il avait une vue plus qu’appétissante (Bah oui, c’est Joey hein, on peut pas le refaire…^^)…
Théo se retourna enfin et, sans lui jetter un seul regard, se dirigea vers le lit. Là, il s’accroupit à côté et fronça les sourcils pour discerner quelque chose en dessous.
-Heu… Vous voulez que j’allume une plus grande lumière ?
-Non, il n’y a plus que cette lampe qui fonctionne encore. Et puis, je n’en ai pas besoin.
En effet, Théo avait enfin ressorti la tête du dessous de son lit et en avait, par la même occasion, sortit un ordinateur portable poussiéreux. Il souffla vigoureusement dessus et frotta le boitier avec un pan de sa chemise. Ceci fait, il s’approcha de Joey et le posa sur le bureau à côté de lui.
-Voilà… J’AI un ordinateur.
Sans un mot de plus, il repartit à la recherche de la jumelle de la chaussette bleue qu’il tenait dans la main.
Joey sourit discrètement et passa un doigt sur l’ordinateur qu’il ouvrit précautionneusement.
-Ca m’étonne que vous sachiez encore où vous l’aviez rangé ! La marque est vieille, il doit avoir deux ou trois ans…
-Oui, je l’ai depuis trois ans et demi je crois.
-Alors, vous vous y êtes quand même intéressé…
-Non, c’est un cadeau d’anniversaire.
Joey releva la tête vers lui.
-Qui ça ?
Théo s’arrêta. Il parut d’un coup plus triste, plus mélancolique…
-Un ami.
Joey voulait en savoir plus, les mots lui brûlaient les lèvres, le torturaient… mais il savait néanmoins que le cœur humain pouvait enfouir les pires secrets, les plus douloureux, et que cela ne ferait qu’empirer les choses s’ils étaient trop rapidement rendus à la surface. Alors, il ravala ses désirs, se racla la gorge et reposa son attention sur l’ordinateur portable. Il était noir, assez imposant quand même et devait dater de l’âge de pierre (façon de parler bien sûr).
-Il faut un cable non ? Demanda Joey de la manière la plus innocente possible.
-hm ? Répondit Théo, déranger en plein rangement.
-Il ne doit pas fonctionner très longtemps sans alimentation…
Théo se retourna enfin.
-Heu… Quelques heures tout au plus je pense… La prise doit être dans un débarras de la maison. Je ne sais plus à vrai dire, je ne m’en suis pas servi très longtemps.
Joey aquiesca de la tête et poussa la langette sur le côté gauche de la machine qui émit un son ensommeillé tout d’abord, puis finit par montrer quelques signes de vie. Il marche encore malgré toute la poussière qui a dû s’accumuler dedans !
L’écran resta noir durant une minute qui parut interminable à Joey, puis s’aclaira tout doucement sur la marque de l’ordinateur et rama jusqu’à l’écran prinicipal. Là, il n’y avait en tout et pour tout que deux dossiers et la poubelle vide. Le bureau était vierge de toute image personnelle et le vieux model Windows ne disait rien à Joey, pourtant féru de haute technologie.
Un petit coup d’œil vers un Théo ronchouillard qui partait une fois de plus en excursion à travers sa chambre et marmonnait des mots comme « chaussette » ou « caleçon »… Il l’avait bien laissé allumer la machine… C’est qu’il ne devait rien y avoir de trop secret à l’intérieur… donc aucun mal à regarder ce que pouvait contenir « Nouveau Dossier » et « Nouveau Dossier 2 »… Nan !
N’ayant aucune souris, Joey dû s’accoutumer au mini joystick qui ornait le milieu du clavier. Une petite chose qui donnait beaucoup trop de fil à retordre mais bon… Il lutta pour que le petit icône arrive enfin à destination et double-cliqua sur le dossier.
Une minute de chargement plus tard (oui, il est vieux ^^), une série d’images s’afficha. Des photos.
Un nouveau regard vers Théo… qui ne faisait pas même une fois attention à la présence de Joey, trop absorbé par son travail ô combien interminable… (ranger sa chambre : quel enfer !)
Une dizaine de photos de maigre qualité sans illustré quelconque. On pouvait voir Théo que quelques unes, en train de poser à côté d’un autre garçon plus grand aux cheveux rouges remontés en piques, vêtu d’un manteau de cuir noir délavé trop grand qui découvrait parfois une de ses épaules et d’un jean déchiré au niveau des genoux. Plutôt mignon, de petits yeux étrécis d’une couleur bleu clair, une peau parsemée de taches de rousseurs… Souriant à pleine dents, tenant Théo par les épaules qui essayait de se dégager, amusé… Sur une autre, Théo posait son menton sur l’épaules du plus grand en enserrant son bras, comme s’il lui murmurait quelque chose… Encore une autre, Théo, toujours, était assis dans l’herbe, levant les yeux vers le ciel et se protégeant le visage d’une main, tandis que son ami avait posé sa tête sur ses genoux et semblait dormir.
Quelques images plus tard se présentait enfin celui qui avait du prendre les photos. Cette fois-ci, c’était garçon qui ressemblait étrangement à Théo. Les cheveux noirs, la peau blanche, peut-être un peu plus grand… mais le même regard, intense et silencieux, secret, mystérieux, d’un vert profond. Il ne portait pas de lunettes et ses vêtements semblaient trop grands. Un long pull dont les manches cachaient ses mains, les cheveux en bataille… Il posait avec le grand aux cheveux rouges et… cette fois-ci… ce dernier avait passé ses mains autour de la taille du plus petit et enfouissait son visage au creux de son cou alors que l’autre regardait vers l’objectif, à priori pris par surprise. Sur une autre photo, le grand paraissait dire quelque chose à son ami. Celui ci avait l’air surpris, il avait levé une main vers sa bouche et écarquillait les yeux… Que pouvait-il bien lui dire qui le mette dans un état pareil ?
Une photo ne parle pas et c’est bien dommage. Curieux de nature, Joey maugrééa des reproches « Hm, moi au moins, j’essaye de donner un titre à mes photos… hm hm »
-Il le demandait en mariage.
Joey sursauta et sentit une chaleur incommensurable monter à ses joues. Même si cela ne pouvait pas se voir de l’extérieur, il sentait la honte des personnes pris sur le fait.
Théo se tenait derrière et regardait aussi les images par dessus son épaule. Les mains derrière le dos, il semblait très calme, un peu nostalgique aussi.
-Comment ? demanda Joey
-Je disais, il le demandait en mariage…
Joey parut surpris.
-C’est bien cela que vous vouliez savoir non ?
-Oui oui… heu… C’est très… très…
Le jeune homme sourit légèrement et contourna Joey pour atteindre l’ordinateur et le tourner vers lui. Là, il sélectionna une des dernières photos et laissa Joey la regarder.
Sur celle-ci, on pouvait voir le grand roux soulever le plus petit dans ses bras et l’embrasser. Autour d’eux s’étendait un horizon de film à l’eau de rose, un champ de fleurs roses et blanches, un soleil de fin de soirée, un ciel bleu clair… aucun nuage… aucun.
-Je suppose que la réponse était oui… murmura Joey, un sourire tendre aux lèvres.
-La réponse était : « tout de suite » !
Théo rit doucement, se remémorant certainement des souvenirs, des images animées de ces moments passés. Mais son regard gardait néanmoins un reflet triste…
-Qui est-ce ?
Silence… Soupir…
-Des… des amis, répondit simplement Théo.
-C’est de là que vient… le cadeau ? demanda innocemment Joey…
-hm…moui.
Théo baissa les yeux et repartit vers les derniers vêtements qui traînaient (ça commence à être nickel là -_-).
Joey fronça les sourcils. Voir ces photos, ces ordinateur, le rendait triste… Et Théo avait l’air si heureux sur ces images ! Pourquoi était-il si renfermé maintenant ? Qui étaient ces gens ?
Il soupira et arrêta l’ordinateur. Il émit un bruit étrange, comme un râle, et vira au bleu… avant de retrouver l’état dans il était quelques minutes plus tôt.

Théo entendit l’ordinateur s’éteindre. Enfin. Il ne voulait plus le voir.
Il se dirigea vers le bureau que Joey quittait pour le bord du lit, et prit la machine qu’il fourra dans le fond de son armoire, sous une pile de vêtements trop petits, donc un endroit qu’il ne toucherait plus de si tôt.
Pourquoi avait-il cédé ? Pourquoi lui avait-il montré ? Il était clair que Joey l’allumerait et fouinerait dedans… Mais la seule vue de cette machine était en elle même un souvenir trop douloureux… non… un sentiment douloureux pour un souvenir heureux.
Leurs visages revenaient déjà sans cesse à son esprit. Yann… Lucas… Tout était si noir à présent que Théo ne discernait même plus le nombre de mois, d’années qui le séparaient d’eux.
Les derniers vêtements sales trouvèrent leur place dans le bac près de la salle de bain et les feuilles de papier déchirées dans la poubelle (Quelle logique !). Joey était assis sur le bord du lit et se mirait les pieds d’une manière très intéressée.
-Vous aimez la technologie ?
Quelle question idiote ! (L’auteur parle aussi en fait)
-J’adore ! Répondit Joey. Ecran plat, ordi portable avec graveur de cd et dvd… Internet… Ces petits gadgets et autre qui vous permettent d’allumer la lumière en frappant dans ses mains… C’est génial ! Pas vous ?
-Je ne m’y suis jamais intéressé… enfin, pas plus que ça. J’aime la simplicité.
-Bien, nous avons une vision bien différente de la simplicité alors !
Théo sourit.
-Oui, vous pensez que vos gadgets vous rendent la vie facile. Pour moi, écrire avec une feuille de papier et un stylo est cent fois plus facile que de taper sur un clavier.
-Parce que vous n’avez pas l’habitude. Ecrire avec un crayon pendant des heures ne vous donne pas des douleurs au bout du poignet ?
-Hm, parce que… vous n’avez pas l’habitude certainement…
Ils se regardèrent en coin.
Théo sourit discrétement. Il ne voulait pas que Joey voit que parler librement avec lui le mettait à l’aise, lui faisait plaisir. Cela pouvait paraître idiot mais il devait garder ses limites. Joey ne perdait pas le nord si facilement, il ne fallait pas non plus qu’il lui indique du doigt…
Joey s’appuya sur les paumes de ses mains et leva la tête vers le plafond.
-Mmm, en tout ces, ils ont l’air vraiment heureux… murmura-t-il.
-Pardon ?
Après le rangement quasi sommaire de la chambre, Théo s’attaquait à son bureau où des dizaines de feuilles volantes menaçaient à tout moment de prendre un allez simple vers le dessous poussiéreux de son lit.
-Je veux dire, les deux jeunes hommes sur les photos… Ils semblent si bien…
-Ah…
Pourquoi recommmence-t-il avec cette histoire ? Il est décidément trop curieux !
-Oui. Ils le… Ils le sont.
-Vous aussi.
Théo s’arrêta. Que voulait-il dire ?
-Pour…
-Vous semblez heureux aussi. Beaucoup moins timide.
-…
Une réponse vite…
-C’étaient mes amis, c’est normal non, de se sentir à l’aise en compagnie de ses amis…
-« C’étaient » ? Je dois comprendre qu’ils ne le sont plus ?
-Non, c’est simplement une manière de…
-De parler je sais.
Théo se retourna vers Joey. Ce dernier gardait ses yeux levés vers le plafond. Il ne lui avait pas parler séchement mais il y avait eu une pointe d’impatience, de frustration dans son ton. Pourquoi voulait-il savoir ? Pourquoi lui posait-il toutes ces questions sinon pour l’attirer dans ses bras… dans son piège… Il s’y prenait toujours comme cela avec les personnes qui lui resistent ?
-Au fait, murmura Joey en le fixant d’un coup, vous allez mieux depuis toute à l’heure ?

Comment faire pour savoir ? Comment ne pas le brusquer ? Comment engager une conversation simple sur les choses les plus importantes, sur toutes ces questions qui lui hantaient l’esprit ? Joey ne savait pas comment s’y prendre. Théo cachait beaucoup trop de choses et il était en même temps normal qu’il ne veuille pas lui en parler mais néanmoins.. Il commençait à le fasciner, à le torturer…
C’est pas vrai ! Tout ce qu’il voulait, c’était savoir… Pourquoi pleurait-il tout à l’heure… Ce n’était pas entièrement dû au comportement de sa mère. Ce mystérieux Mx devait jouer un rôle lui aussi…
Théo ne lui répondait pas. Il ne le regardait pas non plus. Il se contentait de rester debout, les yeux baissés, le visage une fois de plus cachait par les mèches noirs ébènes. Il était si beau. Il ne cessait de le penser ! S’il ne se retenait pas il se lèverait tout de suite et l’embrasserait…
-Pourquoi vous en inquiétez-vous ? entendit-il alors.
Quelle question ! Oui, il était l’amant de sa mère, oui il voulait l’attirer dans son lit, oui il ferait tout pour le faire craquer mais NON ! Il avait quand même un cœur !
Heu…
Enfin, il pouvait s’inquiéter de temps à autre pour ses contemporains… Ohlàlà ! Qu’est-ce que tu nous fais mon vieux…
-Les tensions ne me réussissent pas beaucoup.
-Où plutôt… ce n’est pas bon pour les affaires…
Bien, passons au-dessus de cette remarque somme toute assez cruelle.
-Je m’inquiète pour vous. Il vous faut une raison pour cela ?
-Vous n’avez pas besoin de vous en faire. Je ne suis qu’un gamin qui pleure pour un rien et qui n’a pas besoin qu’on le lui rappelle.
-Vous pleurez là ?
-Je n’ai rien à vous dire…
La voix de Théo faiblissait, tremblait…
-Peut-être pourriez-vous m’expliquer un p…
-NON !!!
Le jeune homme éclata soudainement, serrant les poings, retenant ses larmes… Ses yeux émeraude fous de rage et de tristesse hypnotisèrent Joey.
-Retournez fair hurler ma mère ! C’est cela votre boulot ! Je ne vous payerai pas pour être mon psy… Ni pour RIEN d’autre d’ailleurs ! Allez vous en !
Sans un mot, Joey se leva et se dirigea vers la porte. Il ne savait pas bien pourquoi il faisait ce que Théo lui ordonnait. D’ordinaire, il n’aurait pas céder. Mais ses yeux… Il ne pouvait pas expliquer ce qu’il ressentait en voyant ses yeux si désespérés.. Il ne les supportait pas. Il allait faire une bêtise, mieux valait qu’il parte.


Ca ne pouvait pas être aussi facile ! Il ne pouvait pas simplement lui demander de lui expliquer alors qu’il ne le connaissait que depuis deux jours… alors qu’il n’était là que pour amuser la maîtresse de maison ! Pas ça ! Il ne pouvait pas parler de ça !
Et pourtant… Il s’en voulait. Joey n’avait fait que s’inquiéter pour lui, il avait peut-être bien été sincère… d’ailleurs. Pourquoi avait-il réagi comme cela ?
Il devait se l’avouer. Il amait la présence de Joey. Elle était apaisante. Sa voix, grave, mielleuse, ses yeux… Il commençait à l’apprécier. Il commençait à parler avec lui alors pourquoi ne pas… lui faire un peu confiance ? Il devait lui expliquer.
Joey posait la main sur la poignet quand Théo se décida à s’avancer vers lui et à poser rapidement sa main sur son épaule.
Un gémissement le fit reculer. Joey porta sa main là où Théo avait posé la sienne et se tourna vers lui. Il écarquilla les yeux devant le regard interrogateur de Théo, et gêné sourit légèrement et lui faisant signe de la main que tout allait bien.
Mon œil, se dit Théo. Tout prouve le contraire oui !
-Qu’est-ce que vous avez ?
-Rien, rien ! nia-t-il !
-Ouais, c’est ça ! Vous voulez me faire croire ça ? Enlevez votre chemise !
Le regard de Joey changea du tout au tout.
-Hmm, je ne pensais pas que ça irait aussi…Aïeuh !
Il suffisait de lui toucher les épaules pour le calmer. Ca avez du bon en fin de compte ^^
-Enlevez votre che-mi-se !
-Ok, ok ! Si vous me le demandez aussi gentiment…
C’est comme cela que Joey se retrouva torse nu devant Théo… qui devait baissé les yeux pour cacher la couleur qu’avaient prises ses joues. Sa peau était légèrement matte, imberbe, vierge de toute imperfection… et douce… enfin ! Elle semblait douce ! Des muscles bien dessinés, des épaules larges… Il était vraiment beau, vraiment sex.. Stop !
Des tracés de sang partant des épaules recouvraient le haut de son dos, des griffures, sûrement faites par des doigts !
Théo retint son fou rire.
-Oui… oui, c’est bon. Je sais, maugréa Joey.
-Je comprend pourquoi elle criait maintenant.
-Oui, je suis un vrai étalon au lit ! Certaines femmes ne peuvent pas se retenir…
-Mouais… Il faut désinfecter ces plaies. Elles saignent encore.
-Ca va être dur de…
-Suivez moi.
Théo se dirigea vers la salle de bain en faisant signe à Joey de le suivre. Ce dernier ne se fit pas prier et entra à son tour.
C’était une petite pièce blanche avec une douche toute simple, un lavabo et une armoire de toilette. Théo ouvrit cette dernière et en sortit le désinfectant et quelques cotons.
Joey chercha une chaise, mais n’en trouvant pas… il s’assit pas terre.
Lorque Théo le vit ainsi sur le sol, il soupira et s’accroupit derrière lui. Les griffures étaient assez profondes… Elle n’y était vraiment pas allé de mains mortes…
Le jeune homme réprima un autre fou rire. Les larmes lui montaient aux yeux.
-Votre mère est une vraie tigresse.
-C’est vrai ? Je ne le savais pas ! Elle pousse de tel cris que je me demande si on ne l’égorge pas plutôt!
-Vous l’entendez… à chaque fois ?
-Oui, elle ramène des hommes pratiquement tous les mois.
-Mm. Je dois… Ouille ! Attention !
-C’est de l’alcool… Ca vous piquera un peu, c’est normal. Vous êtes trop douillet !
-Pff, moi, douillet ? Je n’ai rien dit quand elle me les a faites, ces écorchures ! J’aurai pu crier aussi…
-Mais vous êtes un « vrai étalon », vous n’y avez pas pensé une seule seconde je suis sur.
-La douleur était insoutenable ! Mais je n’ai pas faibli !
Théo sourit.
-Voilà… c’est fini. Vous pouvez remettre la chemise…
-Un autre conseil ?
Joey se tourné légèrement vers lui.
-Un conseil ? Il ne vaut mieux pas qu’elle recommence sinon vous ne résisterez plus très longtemps.
-Hm, je lui demande de se couper les ongles peut-être.
-Ah ! Essayez toujours ! Je ne donne pas cher de votre salaire.
Théo s’adossa à l’armoire. Joey se retourna complètement, à genoux sur le carrelage blanc de la salle de bain.
-Voilà pourquoi je préfère le faire… avec des hommes, murmura-t-il en plongeant ses yeux dans les émeraudes étrécies, perdues dans leurs pensées.
Il posa ses mains de chaque côté des jambes de Théo et se pencha lentement vers lui, ne le quittant pas du regard, guettant chaque geste, chaque souffle…
Théo écarquilla les yeux, entrouvrit ses lèvres et glissa un peu sur le sol, ne sachant par où se dérober, pris entre les bras puissants.
Il ne pouvait quitter son regard metallique, soudain brûlant…brillant… avide…
Joey se retrouva au-dessus de lui, le dominant, sa peau si proche de son corps, son visage à quelques milimètres du sien. Il ne pouvait plus se retenir… Il ne pouvait plus attendre…
-Joey, chuchota Théo. Il ne tremblait pas, il ne cherchait pas à s’enfuir… Il ne faisait que le regarder, attendant, peut-être même suppliant des yeux. Il était si beau…
Le souffle de Joey se fit plus dur, ses membres frissonnaient…
Il libéra une de ses mains de son poids et la porta lentement à la joue de Théo, immobile. Il caressa d'un pouce un de ses sourcils, la courbe fine de son nez, la comisure de ses lèvres... Puis, il se pencha encore un peu plus, puis encore, encore... les mots s'échappaient de ses lèvres tandis qu'elles se rapprochaient...
-Je te l'ai promis..., souffla-t-il
Théo sursauta légèrement...puis ferma lentement les yeux...
-"Ce soir, je t'embrasserai..."
Leurs lèvres se rencontrèrent.
Un simple frôlement timide... incertain... doux...
La main de Joey descendit vers son épaule et passa derrière son dos. Il l'attira alors à lui doucement et affirma la pression de sa bouche contre celle de Théo. Ses lèvres étaient encore plus douces que dans ses rêves, son odeur encore plus exquise...sa saveur enivrante...
Joey s'éloigna, pendant deux secondes, puis en reprit possession, il ne pouvait pas les quitter, il ne voulait pas... Son autre main s'enfouit dans ses cheveux de jais, le rapprochant encore plus. Il devait se contrôler... Juste un baiser, un seul... Rien de plus... Encore un peu plus longtemps, quelques secondes...
Il sentit une main agripper son bras et se poser sur son torse. Lentement, elle remonta vers sa nuque puis sa joue... Les lèvres de Théo se colèrent d'elles-même contre les siennes, reclamant un peu plus de temps.
Leur bouche commencèrent à se mouvoir l'une sur l'autre, à se caresser doucement. Elles se goutaient, se découvraient. Le bras de Joey souleva Théo et le colla contre l'armoire. Cette danse le rendait fou.. Les lèvres de Théo qui exploraient les siennes le rendaient fou... Ses mains vinrent caresser son dos, descendre le long de ses côtes, remonter vers sa nuque, ses cheveux.
Théo ne se souvenait de rien, seulement cette sensation, cette chaleur sur sa bouche, dans le creux de son ventre, la peau de Joey sous ses doigts, les mains de Joey sur lui,ce baiser de feu... Soudain il sentit la langue de Joey courir sur ses lèvres.
Il se détourna brusquement.
Qu'était-il en train de faire?
Il était dans les bras de Joey, contre l'armoire... Et il l'embrassait!!!
Joey sourit tendrement devant la mine comlètement perdue de Théo. Il le libéra de ses bras et caressa sa joue du dos de la main.
-Ca vous a plu? demanda-t-il en reposant ses lèvres sur sa tempe.
Théo resta immobile. Il était rouge comme une pivoine, les yeux hagards... Il n'osait pas regarder Joey.

A suivre...

Voilà, maintenant, je me mets au chapitre 9 parce qu'il n'est pas encore écrit :P


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MessagePosté: 25 Aoû 2005 18:26 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Ga... :sourire: C'est trop beau ce baiser... wouah !!!

:suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 25 Aoû 2005 23:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 01 Avr 2005 21:05
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Localisation: sais pas trop
kawa!!!! luna en train de faire des bond et de danser....wahaaaaaaa


la suite!!!

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elle s'occupe d'aviateurs...c'est pratique pour s'envoyer en l'air. ha! ha! ha!
(de retour)


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MessagePosté: 05 Juil 2006 22:34 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 10 Nov 2004 00:34
Messages: 2004
Localisation: Sous ma couette
*HS on*

Tatsu, pourrais-tu aller te présenter s'il-te-plaît! C'est ce qu'on demande à tout membre avant de poster. Merci.

*HS off*

Gred

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Membre de la Confrérie des Chieuses.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006 16:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 16 Aoû 2006 23:05
Messages: 119
Localisation: A la cour de Louis XV (ben quoi, on peut rêver, nan ?)...
*mode groupie on*

Waaaaaw ! :shock: :shock: Je dirais même plus : WAAAAAW !!! :shock: Mais elle est du tonnerre de chpouik, cette fic ! J'adore ! C'est super kawaï tout plein !
J'adore les relations chassées-croisées entre Théo et Joey, et ce baiser, ce baiser ! Romantique comme j'adore !
J'aime aussi beaucoup le personnage de Théo, très torturé, travaillé, recherché, ciselé avec art ! Sa façon d'être un homme et un enfant, d'être honteux avec assurance (ou d'assumer avec honte, je n'arrive toujours pas à me décider), de comprendre, de s'exprimer à demi-mot mais avec clarté, de ne pas savoir ce qu'il chercher mais de désespéré de ne pas le trouver, d'attendre quelque chose ou quelqu'un dont il ignore tout, d'être divinement vieille école et fleur bleue (pas du tout préjoratif :wink: ), c'est tout bonnement grandiose ! J'attend la suite avec impatience ^^

*mode groupie off*

Affectueusement,

Tata Gabby

_________________
"Tout homme devrait avoir droit à minimum 24 heures de Liberté par jour..." (R.Magritte)


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 09:04 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 12 Juil 2006 07:43
Messages: 210
moi aussi j'aimerais bien avoir la suiteeeeeeeeeeeeeee


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MessagePosté: 01 Oct 2006 13:24 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Peux-tu rajouter le rating dans le titre de ta fic ? Merci.

Cybelia.


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 Sujet du message: Histoire d'Ames-Fiction originale
MessagePosté: 01 Oct 2006 20:39 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Messages: 2643
Localisation: vaste question...
Bonsoir Ayasashi,

J'aime beaucoup cette petite fic qui décrit la progression des sentiments et les tourments qui vont parfois avec. J'apprécie ce genre d'histoire où on se doute qu'une scène d'amour va se produire à un moment ou à un autre, mais pas tout de suite, comme ça on a le temps de se "préparer psychologiquement" à la "scène chaude" :wink:

Comme l'a dit un jour une membre du forum (Nitta-Chan je crois): "j'écris ce que j'ai envie de lire" et je crois que c'est que tu fais (et moi aussi !)

Continue sur ta lancée

Polymnia

PS: pour le personnage de Théo, ce ne serait pas le petit frère d'Harry Potter des fois ? Yeux vert émeraude, cheveux noirs, lunettes...

:wink:

_________________
alias Etoilia sur ff.net

Puisse Polymnia, Muse grecque de la pantomime et de l'art d'écrire, m'inspirer pour toutes les histoires que je conterai.


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 Sujet du message:
MessagePosté: 18 Oct 2006 22:01 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 27 Fév 2006 22:19
Messages: 281
Localisation: france
j'aime bcp "histoire d'âme" et je la connaissais bien avt que tu m'en fasses la remarque mais c'est tjrs bon de ce faire de la pub mdr ta fic est drôle et à la fois touchante mais il en ressort en même tps une certaine mélancolie et j'ai l'impression que qd la réalité va les rattrapper ce soit principalement Théo qui en souffre... J'adore les contes de fée (malgré leur mysoginie) car ils finissent tjrs bien du moins pour les gentils... ta fic me fait un peu penser à une autre d'un registre bcp plus dramatique "Le trésor du placard" sur fpress (âme sensible sabstenir!!) (je n'ai aucun lien avec l'auteur et je ne touche rien pour lui fr de la pub) :D


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 Sujet du message: Re: Histoire d'Ames-Fiction originale
MessagePosté: 28 Juin 2015 22:12 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 20 Juin 2015 08:19
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J'ai beaucoup aimé. En particuliers la relation qui s'établit tout doucement entre Joey et Théo ainsi que les petites complications qu'ils risquent de rencontrer. C'est très agréable à lire, dommage qu'il n'y ait pas de suite.
Sinon j'ai pu apercevoir une petite faute de rien du tout dans le second paragraphe du chapitre 1. A la première ligne on trouve avait avoir, je pense qu'il faudrait le remplacer par devait avoir.
Voilà, bonne continuation à toi.


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