Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: La petite fille et le musicien
MessagePosté: 21 Juin 2005 14:37 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Bon, alors voici une toute petite nouvelle qui vous surprendra probablement de ma part. Vous constaterez que ça a une certaine odeur de conte, et d'inertie apparente de l'action. En fait, vous me croirez ou pas, j'ai mis plus de quatre heures à écrire ces deux pages et demi à peine de texte. C'est là qu'on voit que je ne suis pas efficace en écriture... -______-' Enfin, tout cela pour vous expliquer que certaines n'y trouveront strictement aucun intéret, et que le je les comprendrai, parce que le récit proprement dit peut vraiment sembler... oui, c'est cela, sans aucun but reconnu. J'aurais éventuellement quelques indications à donner pour mieux le comprendre et alors, peut-être, l'apprécier, mais je préfère laisser le plaisir de la découverte naturelle à chacun, et éviter toute forme de spoiler, même dans la simple forme de la nouvelle.

Donc, voilà, je n'en dis pas plus, à part que je ne me rends honnêtement pas compte de ce que ça vaut sur ce coup-là... je doute un peu de la façon dont quelqu'un extérieur à moi-même pourra le prendre, mais nous verront bien...



La petite fille et le musicien


La petite est assise à son bureau de bois. Elle est en train d’apprendre ses leçons, avec le grand livre de l’école rempli d’images. Elle ne les comprend pas toutes, mais sait qu’elle doit travailler pour, un jour, peut-être, parvenir à connaître la nature de chaque chose en ce monde. Il y a dans la chambre une certaine odeur de renfermé, et il fait trop chaud à cause du singulier soleil qui brille derrière les vitres de la grande fenêtre. Soudain, alors qu’elle était très concentrée sur son travail, d’étranges accords font lever la tête de la petite fille. Le son est grinçant, et traverse sans ambages les vitres. Comme elle n’a jamais rien entendu de tel près de sa petite maison, elle ouvre la grande fenêtre pour mieux entendre. Ca crisse, ça sursaute, mais cela forme une mélodie qui donne envie de danser. La petite fille se demande quel instrument peut bien produire semblable musique. Elle sort et s’avance quelque peu sur le plateau de la colline où est située sa maison, pour essayer de voir enfin d’où provient cet air baroque. Mais rien à faire, la source musicale ne veut pas se dévoiler. Emportée par sa curiosité, la petite fille commence à descendre la colline, sans même prendre la peine de refermer sa fenêtre ou de prendre sa badine. Ce n’est qu’une fois en-bas qu’elle jette un dernier regard un peu coupable vers sa chambre et son livre qui l’attend ; mais elle a trop envie de savoir. Elle se met en route, suivant le son grinçant et mélodieux.

Elle traverse ainsi plusieurs champs d’herbe bien verte ; la marche la fatigue car elle doit lever les pieds pour avancer parmi les brins touffus, où peu de fleurs peuvent se frayer un passage. Parfois, elle tombe, s’accrochant le pied dans toute cette végétation. De temps en temps, elle détache un ruban de sa jupe et l’accroche autour d’une touffe plus haute, pour être bien sûre de ne pas se perdre au milieu de ces grandes étendues couleur prairie. La musique joue toujours mais, si elle lui semble se rapprocher progressivement, elle n’en atteint toujours pas l’origine, et cela surprend la petite fille. Comment un instrument pourrait-il porter aussi loin ? Elle continue, toujours plus opiniâtre à mesure qu’elle sent son but se rapprocher, même si de gros nuages gris commencent à s’installer dans le ciel. Elle prend garde à moins tomber et presse le pas, car elle craint de devoir rentrer trempée. Une fois, elle dérange un serpent qui regagnait sans doute son trou. Elle sursaute, regrettant de ne pas avoir emporté son bâton. Mais à son étonnement, le reptile poursuit rapidement son chemin à travers les herbes, ne lui prêtant plus aucune attention.

Elle arrive finalement aux abords d’un bouquet d’arbres, tripotant un brin d’herbe entre ses doigts. Accrochant un nouveau ruban à la première branche venue, elle s’enfonce sous le couvert de ce petit bois. Il lui semble faire de plus en plus sombre, et elle ne voit bientôt même plus le soleil à travers les feuillages. Mais les notes, elles, sont toujours là pour la guider. Et comme pour la rassurer, elle se font plus guillerettes et primesautières, et la petite fille ne peut bientôt plus empêcher ses pieds de s’élever du sol terreux, ses jambes de caracoler de temps en temps au détour d’une cabriole de la mélodie, qu’elle retient bien vite. C’est tout juste si elle pense encore à jalonner son chemin de rubans rouges. Sa tête lui semble légère, toute occupée par la joie que le mystère de sa quête lui procure ; la musique, d’ailleurs, est de plus en plus proche. Elle la sent tout à-côté d’elle.

Et enfin, elle voit le joueur. Là, derrière ces quelques derniers troncs. La petite fille se précipite, pour déboucher dans une immense clairière. Le temps, à présent d’un bleu ardoise, a transformé les plaines, leur donnant une couleur sinople qui fuse dans ses yeux. Et pourtant, ils ont l’habitude de ces teintes fraîches, depuis le temps qu’elle habite dans cette contrée reculée. Elle les cligne quelques instants, s’accoutumant aux intensités nouvelles. L’air strident résonne à ses oreilles, mais ce n’est pas désagréable, au contraire. Cela fait battre son cœur plus fort. Hormis les quelques arbres qui cerclent presque le lieu, la seule tache dans ce vert prégnant est un homme assis à même l’herbe, tenant un bien curieux instrument dont la petite fille n’aperçoit que trois fins tuyaux par-dessus son épaule. Elle s’approche doucement, pour ne pas déranger, et observe le musicien, à la dérobée. Il semble porter un chandail de laine blanche écrue, et un rectangle de tissu à carreaux est passé autour de ses épaules. Ses cheveux, bruns clairs, ont à peine le temps de boucler légèrement sur sa nuque.

Après un petit moment, la fillette ose s’approcher plus près. Le joueur cesse alors sa musique et tourne la tête pour la considérer. Les herbes possédaient peut-être une couleur d’une force exceptionnelle, et pourtant la petite fille réalise qu’elle n’est certainement rien comparée à ce vert-là. Clair. Naturellement coruscant. D’un éclat semblant à la fois attendre et être satisfait. Il lui adresse un simple sourire et se remet à souffler dans son instrument. La petite va s’asseoir à son côté. Elle est un peu étonnée par ce garçon jouant au milieu de nulle part et portant une jupe, comme elle. Le tissu est en tartan bleu et vert, parcouru de rayures croisées formant des carreaux ondulés par la plissure. Le dessin trompe-l’œil a un effet hypnotique ; on ne distingue bientôt plus les frontières du graphisme et les deux teintes froides et humides finissent pas se mêler. Elle remarque alors que le rectangle d’étoffe couvrant les épaules du musicien n’est que le prolongement de ce curieux vêtement. Aussi discrètement que possible, elle observe le visage. C’est bien un jeune homme comme tous les autres, avec une légère barbe brune, un nez pointu de sylphe, des lèvres entrouvertes et pincées sur la fine embouchure de son instrument. Celui-ci ressemble à une grosse outre au bout de laquelle on aurait agencé une flûte. Les doigts du musicien s’agitent dessus, sautillant de trou en trou pour faire varier les notes et créer les accords si magiques qui entraînent l’esprit et même le corps dans leur humeur. De l’autre côté, en plus du col où il siffle, la fillette remarque que les trois tuyaux passés derrière son épaules sont reliées par un gros fil blanc. La petite fille s’amuse doucement du pompon le terminant qui danse à-côté de sa joue. Le joueur lui sourit du coin des lèvres sans cesser son air.

La mélodie suivante est plus calme, plus mélancolique. Les exclamations de l’instrument se font plus longues, plus grave, et résonnent bien plus profondément. La cadette s’en laisse imprégner, en abandonnant son regard à dériver sur les bois sombres qui les entourent… le village qu’on aperçoit très loin, là-bas, par l’ouverture du cirque d’arbres… et à nouveau la clairière, toujours plus verte… Elle ignore pourquoi, mais elle a bientôt envie de pleurer. Peut-être est-ce le sympathique instrument qui sonne à la fois plus solennel et plus intime… plus guttural. Comme pour avertir : profitez bien de tout ce que vous avez, de tout ce qui vous a fait ; vous ne serez peut-être plus tout cela un jour. La petite fille réalise alors qu’elle n’est plus tout à fait une petite fille, et cela la prend à la gorge et la tenaille. Elle ne sait même pas depuis combien de temps elle a quitté la maison. Et les notes roulent à nouveau les unes sur les autres, geignant, avant de glisser en une longue plainte monocorde qui vibre dans la poitrine, comme les vagues déferlantes de la grande Mer, beaucoup plus loin au Nord. Elle baisse la tête sur sa jupe rouge à carreaux qui n’a plus de rubans. Elle ne veut pas pleurer pour rien, puisqu’elle n’est plus une petite enfant. Mais son cœur lui est lourd, lourd de toutes ces notes, de tous les effluves nostalgiques qui sortent des trois bourdons. Le joueur cesse.

Il décroche une autre outre, plus petite, du côté de son épaisse ceinture de cuir et la lui donne. La fillette se désaltère, en profitant surtout pour ravaler son chagrin. C’est une simple eau très fraîche. Après avoir bu à son tour, le musicien ouvre la grande bourse de peau blanche à fermeture d’argent suspendue sur le devant, par-dessus son pittoresque habit. Il en sort un quignon de pain et un petit morceau de fromage, enveloppée dans un bout de fine étoffe. Manger fait du bien à sa compagnie inattendue, la remplissant à nouveau d’un peu de chaleur. Il lui offre ensuite d’essayer de jouer à son tour, pour voir. La petite prend place à l’embouchure de l’outre et souffle quelques notes ; elles sont affreusement éraillées mais cela les amuse tous les deux.

La plus jeune cède à nouveau rapidement sa place ; mais à cet instant, une pluie froide commence à s’abattre sur l’endroit. Elle lève des yeux affolés vers les nuages grisâtres et barbeaux qui ont définitivement envahis le ciel. Le musicien déplie alors le large rectangle de tissu de ses épaules et en fait une cape de pluie pour la petite. Puis il se remet à jouer, avec plus d’énergie, comme s’il pouvait chasser les nues de son seul souffle, ou de sa seule musique. La fillette, entièrement abritée sous le tartan bleu et vert, se niche bientôt contre la laine rustique et bouclée. Elle écoute attentivement la nouvelle mélodie plus décidée que toutes les autres. Elle se déverse, implacable, toujours fluide, comme une sorte d’incantation montant crescendo. L’instrument crisse, toujours juste et beau, rappelant le combat de deux oiseaux, il gémit, roule encore, mais exprime cette fois l’espoir et la puissance. Cachée sous la longue étoffe colorée, la cadette contemple à nouveau le vert de la plaine, rendu malachite par l’eau, le vert impérial, presque noir, du bois, et l’anthracite du ciel, tous perdus dans la fumée du crachin. Tout se mêle. L’eau fait couler le paysage. On se croirait dans un tableau pastoral austère, qu’un temps accéléré déstructurerait et effacerait trop vite. Tout se mêlera. Tout finira noir ou vert.


Lorsque peu de temps après la pluie se calme enfin, et que le joueur peut apaiser sa mélodie progressivement, jusqu’à finalement la faire cesser, la petite est déjà endormie. Il rabat tranquillement son plaid sur son dos, se relève et la soulève doucement pour l’installer à son tour en travers de ses épaules, ses petits pieds et mains reposant sur son torse, la tête enroulée dans le creux de son cou. Prenant son bagpipe sous un bras, assurant sa prise de l’autre en saisissant les frêles poignets, il repart en direction du petit bois. Il récupère tous les rubans rouges qui tranchent comme de petits coquelicots au milieu des champs, et ramène ainsi sa curieuse agnelle à la maison. Reprenant la fenêtre grande ouverte, il pénètre dans la chambre et l’installe dans son lit, sous sa couverture familière. Puis il dépose les rubans sur la table de nuit… n’en gardant qu’un seul, qu’il range dans sa sporran blanche à présent vide, avant de ressortir et admirer encore les immenses étendues vert tendre.

Et dans ses rêves, la petite fille entend le son d’une cornemuse qui s’éloigne.

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MessagePosté: 21 Juin 2005 17:59 
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Ma petite n'Halfinou à moi. Je ne peux pas te faire une longue review comme je le souhaiterai mais je voulais te laisser un petit mot pour te dire que je trouve ton texte très beau et merveilleusement écrit (je vais avoir besoin de le relire avec un dictionnaire à côté de moi, mais ça ne me dérange pas plus que ça!^^).

Le voyage "initiatique" de la petite fille est très bien décrit et j'aime cette image des rubans qu'elle laisse derrière pour retrouver son chemin et que le joueur utilise. J'adore vraiment l'instrument qui est la cornemause et je pouvais entendre son son tout en lisant ta fic.

Les images sont superbes, très bien décrites, très visuelles, je m'imaginais ta fic comme un petit court-métrage ou en forme "dessin-animé" un peu artistique avec une grande présence des couleurs.(je ne sais pas si tu saisis mon idée). Et ce silence empli de la cornemuse...

J'adore, je viendrai le relire!

Bravo Half! Tu es vraiment très douée!

Poutoux.
Gred

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Membre de la Confrérie des Chieuses.


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MessagePosté: 22 Juin 2005 09:31 
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Aaaaaah! Gredou! Merci pour ta rev! Ca m'a fait très plaisir de la trouver, et surtout d'apprendre que ça t'avait plu! ^^

Citation:
(je vais avoir besoin de le relire avec un dictionnaire à côté de moi, mais ça ne me dérange pas plus que ça!^^).

Juste pour info, bagpipe et sporran sont typiquement écossais, c'est pourquoi je ne les utilise que quand le point de vue switche sur le joueur. Ils signfie respectivement cornemuse, et la petite bourse suspendue devant le kilt.

Citation:
Le voyage "initiatique" de la petite fille est très bien décrit et j'aime cette image des rubans qu'elle laisse derrière pour retrouver son chemin et que le joueur utilise. J'adore vraiment l'instrument qui est la cornemause et je pouvais entendre son son tout en lisant ta fic.

*vraiment ravie ^_______^*

Citation:
Les images sont superbes, très bien décrites, très visuelles, je m'imaginais ta fic comme un petit court-métrage ou en forme "dessin-animé" un peu artistique avec une grande présence des couleurs

Vi, je crois voir! J'ai effectivement essayé de donner cet aspect très visuel... avec des vues de dessus très larges, notamment... enfin, je suis contente si tu as été sensible à tous ces détails! ^^

Grand merci encore!

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MessagePosté: 22 Juin 2005 11:26 
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Slash ou non, telle est la question...
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C'est vraiment très beau et très bien écrit
*Valmont étonnée par le vocabulaire riche de la half*
Bon je sais c'ets pas très original mais bon
:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

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"outside the government, beyond the police"
"Captain Jack: Nice to meet you, Martha Jones.
The Doctor: [Irritated] Oh, don't start!
Captain Jack: I was only saying 'hello'!"

Non non je ne suis pas monomanique en ce moment


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MessagePosté: 31 Juil 2005 00:12 
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Je sais, je te fais pratiquement jamais de reviews, mais là, j'ai dû m'arrêter, obligée. Juste le titre m'a intrigué. Ca donnait déjà une odeur de conte, comme tu dis.

C'est la première fois qu'un de tes textes me prend comme ça, aussi fort. Peut être que c'est parce que j'entends la musique que tu as écrites, peut être parce que je n'ai jamais mis de mot sur les émotions qu'elle me procurait quand je la joue ou l'écoute et que de les voir écrites me met réellement les larmes aux yeux. Puis, il y a cette fraîcheur que procure cette petite fille...

Citation:
Comme pour avertir : profitez bien de tout ce que vous avez, de tout ce qui vous a fait ; vous ne serez peut-être plus tout cela un jour. La petite fille réalise alors qu’elle n’est plus tout à fait une petite fille, et cela la prend à la gorge et la tenaille. Elle ne sait même pas depuis combien de temps elle a quitté la maison.


Ce moment là est magnifique, ainsi que la description de l'air que chante l'instrument. Puis, le rapport à la maison, on réalise ainsi qu'elle fait son premier voyage, que cela aussi, la grandit.

Citation:
Et les notes roulent à nouveau les unes sur les autres, geignant, avant de glisser en une longue plainte monocorde qui vibre dans la poitrine, comme les vagues déferlantes de la grande Mer, beaucoup plus loin au Nord.


Les mots qui racontent la musique, les seuls sons qu'il faut écouter en silence.

Citation:
Elle ne veut pas pleurer pour rien, puisqu’elle n’est plus une petite enfant.


Je l'imagine serrant les points, cherchant son courage pour ravaler ses larmes...

Citation:
Puis il dépose les rubans sur la table de nuit… n’en gardant qu’un seul, qu’il range dans sa sporran blanche à présent vide, avant de ressortir et admirer encore les immenses étendues vert tendre.

Et dans ses rêves, la petite fille entend le son d’une cornemuse qui s’éloigne.


J'aime bien la fin....toute en douceur.

Autant tes poèmes sont criants de vérités, tes texte subtils et tes mots parfaits, autant ce texte me crie "un autre chose" que j'avale plus goulument encore.

Merci

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MessagePosté: 01 Aoû 2005 08:29 
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Aaaaah Mailine! Si tu savais ce que tu m'as fait plaisir en m'offrant une review aussi émouvante pour ce petit texte que je croyais bon pour l'oubli!Dix mille mercis! J'ai été bien surprise en la trouvant et me suis régalée en la lisant. Si je puis toucher les gens avec mes écrits, ça me procure vraiment beaucoup de joie, surtout lorsqu'ils prennent quelques instants pour me le dire. :)

Alors merci infiniment, Mailine, et je suis sincèrement ravie de t'avoir émue. ^^

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MessagePosté: 04 Aoû 2005 10:15 
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De rien. Et s'il te prend à nouveau l'envie d'écrire un texte sur la musique, je serai la première à me ruer dessus ^^

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MessagePosté: 04 Aoû 2005 10:29 
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Localisation: Entre Zénon et Severus, Forster et Marilyn...
Mais... J'adore! :D

D'abord parce que ça a l'odeur d'un conte en moins naïf, et que ça a le merveilleux.
Et puis parce que c'est bien écrit (enfin, bon, ça toujours avec toi! ^^)...
J'y ai vu un court voyage qui laisse le sourire aux lèvres et le coeur un peu serré...
J'ai beaucoup aimé le moment où elle découvre le musicien, et la déscription du paysage. C'était beau... J'avais envie d'y être. Et puis les descriptions de mélodies, parce qu'on les entends, non, plutôt on les ressent, grave ou joyeuse.
C'est beau...
:bravo:
(z'en veux d'autres comme ça... - j'edn demande trop? :roll::lol:)

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«-Tu es un drôle d'animal, Forster Tuncurry. Fou le soir, malade le matin, normal le midi. Et l'après-midi?
-Tout à la fois. Ou autre chose... Qui sait?»
L'escalier C, Elvire Murail.


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MessagePosté: 04 Aoû 2005 16:16 
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Merci beaucoup la tite fraise, tu m'as fait très plaisir aussi! ^^

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