Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 27 Nov 2013 22:04 
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Bon, vous m'avez boostée pour que je me bouge un peu, du coup, je me dépêche tan que j'ai un peu de temps.

4

Au fil des jours, une imperceptible complicité se tissait entre les deux hommes même si aucun d’eux n’était vraiment enclin au bavardage intempestif. C’était juste comme une indéfinissable sensation de bien être, une quiétude, une atmosphère de confiance réciproque.

- Qu’est-il arrivé à ta jambe ? demanda un jour Angel avec sa spontanéité habituelle.

James se montra plus hostile que d’ordinaire dans sa réponse mais lâcha malgré tout :

- Un accident de voiture.

Une ombre avait rapidement traversé son front et estompé un peu de la douceur naturelle de ses yeux clairs. L’espace d’un instant infime, il avait paru happé par des souvenirs lointains. Alors, pour être sûr de ne pas relancer le sujet, il déclara :

- Je crois que c’est terminé, tu veux voir ?

Angel s’étira, les membres un peu engourdis par les heures de pose infligées par le peintre et se dirigea vers la toile. Il resta interdit un long moment.

- Est-ce que ça te plaît ?
- C’est…wow.

Fidèle à lui-même, il s’était pourtant préparé à asséner une phrase détachée pour cacher son enthousiasme mais ce simple portrait l’avait secoué plus qu’il ne l’aurait imaginé. Il tarda à trouver les mots pour exprimer son trouble et demanda finalement :

- Comment fais-tu pour voir… pour voir ça en moi.
- Voir quoi ?
- Ce regard, cette force et…
- Cette fragilité ?

A ces mots, le fier jeune homme se rembrunit mais concéda d’une voix presque fébrile :

- Je ne pensais pas que ça se voyait.
- On a tous des démons intérieurs et c’est dans les yeux qu’on les devine le mieux.

En entendant cette réponse, Angel eut la désagréable sensation d’être percé à jour. Il se passa distraitement la main dans l’encolure de sa chemise, découvrant une partie de son épaule. Réalisant son geste, il se reprit mais James avait eu le temps d’apercevoir de larges marques rouges sur sa peau, il demanda sans détours:

- C’est quoi ces traces ?

Au moment où il avait posé la question, il avait su qu’il aurait mieux fait de s’abstenir. C’était trop direct et, manifestement, trop personnel, tout autant que l’avait été celle posée par le jeune homme concernant sa jambe. Mais c’était trop tard pour reculer. Angel se raidit immédiatement et se ferma au dialogue.

- Mes démons ne sont pas si intérieurs…
- Angel…
- On va en rester là, tu veux bien !

Si les mots n’étaient pas réellement inamicaux, le ton, lui, était parfaitement glacial. Implacable. Puis, il se dirigea vers la porte d’un pas rapide afin de lutter contre l’émotion qu’il ne parvenait à contenir et qu’il ne voulait pas exposer devant le peintre. Il sortit sans un regard malgré l’averse qui redoublait et inondait les trottoirs parisiens.
James n'aimait pas l'idée de le voir partir de cette manière. Sans doute craignait-il qu'il ne revienne pas. Alors, mu par une soudaine inspiration, il ouvrit sa porte d'entrée. Angel n'avait pas bougé du perron. Il était assis sur les premières marches, impassible. Trempé par la pluie battante. Le peintre se demanda s'il pleurait, c'était difficile à apprécier avec toute cette eau. Il attrapa un parapluie et vint s'asseoir à côté de lui sans dire un mot. Il attendit simplement.

- Mon père est mort quand j'avais quatorze ans. Et ma mère a épousé ce décérébré deux ans plus tard. Un homme rustre, sans esprit et qui s'écoute parler.
- C'est lui qui t'a fait ces marques ?

Les cheveux collés par la pluie recouvraient entièrement le regard du jeune homme et il parlait sans tourner le visage vers son interlocuteur. Il semblait fixer un point inexistant en face de lui. Il tarda à répondre.

- Il a compris très tôt ce que j'étais.
- Ce que tu étais ?
- Que je préférais les hommes...
- Oh...
- Il n'a pas fait que me battre...

Les mots devenaient pénibles et la voix baissait d'intensité. James sentit qu'il devrait lui arracher ce poids qu'il avait sur le cœur avec beaucoup de patience s’il voulait comprendre l’origine de cette tristesse profonde. Dans ses yeux trop brillants, il devinait des larmes difficilement contenues que sa fierté ibérique refusait de laisser couler…

- Angel...

Le jeune homme inclina légèrement son visage vers le blond, rappelé au présent par le son très doux de sa voix.

- Qu'est-ce que cet homme t'a fait ?

Angel ne se braqua pas cette fois-ci. Pourquoi diable se sentait-il tellement en confiance avec cet inconnu qui avait juste su croquer un peu trop de lui dans un simple portrait ? Peut-être justement parce qu’il percevait cette bienveillance présente dans chaque inflexion de sa voix, cette indulgence et cette immense générosité qu’il devinait dans le bleu profond de ses prunelles.

A présent, il grelottait légèrement mais semblait ne pas s'en rendre compte. Il prit son inspiration sans cesser de fixer le vide et murmura :

- Il venait le soir dans ma chambre, il s’allongeait de tout son poids sur moi… J’avais beau me débattre, je ne pouvais pas m’y soustraire. Les coups de ceinture, c’était juste pour s’assurer que ma mère ne m’entende pas crier.

Il fit une nouvelle pause et déglutit. Sa voix s’était teintée d’un mélange de colère contenue et d’amertume.

- Il disait que ça me passerait l’envie d’essayer avec d’autres. Qu’il faisait ça pour mon bien. Parce qu’il m’aimait.

James passa une main dans ses mèches dorées et laissa filer quelques longues secondes avant de réagir, laissant à son jeune ami le temps de calmer sa respiration puis doucement, il posa sa main sur son épaule et déclara dans un souffle :

- Ce n'est pas ça, aimer, Angel.

Enfin, le garçon le regarda dans les yeux. La braise contre la glace. Le feu contre l’océan bleu des prunelles du peintre.

- Alors, montre-moi, lança-t-il avec une pointe de défi mêlée d’une vraie fragilité.

James hésita. Il avait peur de le blesser davantage, il sentait bien que le jeune homme détestait se montrer si vulnérable. Il y avait une sensualité folle dans la fierté de ce jeune adulte écorché vif et l’artiste était plus que quiconque sensible aux fêlures de l’âme.

Alors sans lâcher le parapluie, il glissa les doigts fins de sa main gauche dans les cheveux mouillés qui lui faisaient face. Il dévia vers sa nuque et l’attira tout doucement vers lui d’une légère pression qui était comme une invitation. Angel se laissa guider par ce léger mouvement et leurs lèvres se rencontrèrent. Celles du peintre, un peu rêches, imprégnées de thé à la bergamote et de l’iode des embruns marins de sa maison de bord de mer. Celles de son modèle, douces comme une peau de pêche, au goût de chocolat chaud. Deux univers différents. Et pourtant, une parfaite alchimie. Un pur moment d’éternité.

Une passante toussota les ramenant à la réalité. James retira sa veste, la posa sur les épaules trempées de son cadet et l’invita à se lever.

- Viens, il faut rentrer te sécher.

A suivre

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 28 Nov 2013 10:16 
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:wouah: quel sublime chapitre!!!

james et angel ont trouvés une certaine forme de complicité faites de silence.
et puis viens la question d'angel. la jambe de james a été blessé dans un accident de voiture. c'est tout ce qu'il conçoit à lacher.

et lors d'un geste presque anodin et d'une épaule découverte c'est james qui questionne. d'où viennent ces marques sur l'épaule d'Angel,
et si angel au début se referme quand james le rejoint sur les marches du perron il se livre sans détour.
Un beau père violent, mais pas que...
un beau père qui a abusé de lui sous couvert qu'il l'aimait.
james a raison, ce n'est bien sûr pas de l'amour. et voilà que maintenant angel lui demande de lui montrer ce que c'est aimer. et ça :wouah: encore une fois.
:suite: :please:


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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 28 Nov 2013 14:58 
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Ce chapitre est très intéressant, il marque un net tournant dans les relations entre James et Angel, dont les liens commencent à se resserrer, grâce au portrait (j'aime la façon dont tu fais intervenir l'art dans la vie).
:bravo: :bravo:

J'attends avec impatience la suite, j'espère que tu auras le temps de la finir avant d'être prise par le temps !


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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 28 Nov 2013 20:03 
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Bon sang, vous êtes plus rapides à commenter que moi à poster :shock: :shock:
ça fait très plaisir ! Merci :oops: :oops: :oops:

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 29 Nov 2013 09:42 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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N'ayant pas eu le temps de le faire plus tôt je viens de lire tous les récents chapitres et j'aime décidément toujours beaucoup :D Tu nous offres des personnages vraiment attachants et la relation qui se met petit à petit en place entre eux est très belle.
Vivement la suite!!

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 01 Déc 2013 16:44 
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Un nouveau chapitre de transition.

5.

Lorsque Mélanie entra chez lui, elle trouva James avec une tasse de thé fumante entre les mains, soufflant négligemment sur son contenu et, à l’autre bout de la pièce, Angel, les cheveux encore humides, avec une grande serviette sur les épaules, le regard perdu. La gêne entre eux était palpable et sentant ce léger malaise, elle préféra ne poser aucune question.

- C’est qui ? interrogea le brun pas franchement affable.
- Charmant accueil, répondit la jeune femme, sur la défensive.

James soupira. But une gorgée de son thé et fit les présentations. Mélanie regardait Angel avec méfiance. Lui la regardait avec défiance. Et cela ajoutait un peu plus d'électricité dans l'air.

- Tu veux voir ? demanda le peintre pour détendre l’atmosphère en indiquant la récente toile à son assistante.

Elle s’exécuta, curieuse et tout aussi désireuse d’échapper à l’ambiance pesante qui régnait dans la pièce.

- Oh James, c’est magnifique, tu n’avais plu peint de cette façon depuis…
- Je sais, la coupa-t-il.

Elle croisa son regard, légèrement vacillant, et posa sa main sur sa joue pour une légère caresse à peine effleurée mais remplie de toute l’affection qu’elle lui portait. Il sourit doucement.

- Je t’ai dit de ne pas t’en faire pour moi.
- Mais ce tableau…
- Je sais, répéta-t-il.

La petite brune tourna alors la tête vers le jeune homme sur sa chaise et le détailla plus minutieusement. Il avait suivi la scène et affrontait son regard sans baisser les yeux. Des prunelles métalliques, orageuses et d’une intensité rare. Elle se demanda encore comment James savait lire au-delà de cette attitude rebelle et hostile qu’elle ressentait chez lui. Ce port altier, cette nonchalance à la limite de l’arrogance, c’était tout ce qu’elle fuyait d’ordinaire chez les gens. Mais son ami avait toujours eu le chic pour voir au-delà des apparences.

- Je vais rentrer, lança enfin Angel avec un ton indéfinissable.

Il marqua une pause avant de s'exécuter, observant son hôte à la dérobée. Comme une attente. Mais au regard légèrement contrarié qu’il afficha, la réaction de James ne fut probablement pas celle qu’il attendait. Ou qu'il espérait.

- Mélanie va te raccompagner.

La dite Mélanie s’étrangla presque. Plus vraiment le choix. Le peintre se leva, attrapa un épais pull bleu marine et le tendit à son invité.

- Enlève ta chemise et mets ça, tu vas finir avec une pneumonie.
- Ce n’est pas nécessaire.
- Ne fais pas l’enfant.

La dernière réplique était presque autoritaire et Angel, vexé, s’y plia de mauvais gré sans remercier. Avec une certaine effronterie dans les yeux, il défit les boutons de la chemise qui lui collait à la peau sans lâcher son hôte du regard, découvrant un torse finement ciselé à la musculature parfaite. Puis, il enfila le pull sans cérémonie. Enfin, il se dirigea vers la jeune femme avec une légère impatience.

Mélanie conduisit sous la pluie battante sans un mot. Angel, enfoncé dans son siège les bras croisés ne semblait de toute façon pas disposé à la discussion. Au bout d’un moment, elle n’y tint pourtant plus :

- Ce n’est en tout cas pas pour ton amabilité que James t’apprécie.
- Non, c’est pour mon cul et ma plastique parfaite, cracha-t-il presque du tac au tac.

Elle pila. Il fut surpris et jura.

- Descends !
- Quoi ?
- T’es qu’un p’tit con arrogant. Si ça plaît à James, c’est son problème mais moi je ne supporterai pas davantage un petit merdeux comme toi dans ma voiture. C’est mon ami et je ne tolère pas qu’on parle de lui en ces termes.

Il se mit à rire d’un rire froid. Il détacha sa ceinture de sécurité et la regarda à nouveau bien dans les yeux pour déclarer d’une voix polaire :

- Vous êtes comme tous les autres. Vous jugez les gens sans rien savoir, sans leur laisser de seconde chance. C’est ce que lui ne fait pas. Il ne juge pas sur les apparences.

Il posa sa main sur la poignée de la porte.

- Attends. Je suis désolée.
- Je m'en fous.

Elle soupira en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce que ce garçon pouvait se montrer buté !

- Je te raccompagne. James me tuerait si je te laissais sous la pluie.
- D'accord, mais tu me racontes.
- Je te raconte? Je te raconte quoi ?
- Votre conversation de tout à l’heure. La personne qui le hante.

Elle tressaillit légèrement. Elle voulut feindre l'incompréhension et l'ignorance mais il la devança.

- C'est bien de cela qu'il s'agit, non? D'un amant ? De quelqu'un qui compte pour lui.

De quelqu'un qui compte plus que moi...

Mélanie pesa le pour et le contre. Trahir les secrets de James était impensable mais après tout, le passager à ses côtés avait peut-être besoin de savoir où il mettait les pieds. De plus, sa question trahissait une certaine anxiété qu'elle mettait sur le compte d'un attachement sincère à son ami. Elle se fia à son intuition.

- Il s'appelait Raphael... souffla-t-elle du bout des lèvres.
- Un prénom de peintre, quel cliché pour un artiste !
- Et Michel-Angelo, ça te dit quelque chose An-gel ?

Bon, c'était de bonne guerre. Et ça le fit sourire. Il allait finir par l'apprécier cette petite brune assez directe. Elle lui raconta le strict minimum, qu'il s'agissait d'une histoire ancienne dont il tournait difficilement la page. Il sentit qu'elle n'avait rien dit de l'essentiel mais il pouvait comprendre sa réticence. Et puis après un temps mort, elle osa demander doucement :

- Il te plaît? James. Il te plaît, n'est-ce pas?

Le sourire qui apparut sur les lèvres du garçon était si naturel et si authentique que cela la toucha. Encore quelques minutes auparavant, elle ne l'en aurait pas cru capable. Mais après tout, il n'y avait que James, sa douceur, sa simplicité pour susciter ce genre de sourires chez quelqu'un. Si rebelle et sauvage soit-il.

A suivre

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 02 Déc 2013 11:12 
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que s'est-il passé entre angel et james? james est légèrement distant. angel attend quelque chose de lui, un pas, que james ne compte pas faire. il y a de l'électricité entre eux! est ce que james n'a pu aller jusqu'au bout, l'a t-il rembarré.

en tout cas ce n'est pas lui qui le raccompagne mais Melanie qui a vraiment du mal avec l'arrogance, ou la fausse arrogance d'Angel.
angel questionne. Il obtient un prénom. Raphël!
et quelque chose me dit que Raphaël n'est plus de ce monde et que l'accident de james, conducteur, ou passager n'y est pas étranger. ceci en tout cas expliquerait cela!

joli chapitre de transition qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponse et on ne peut donc faire pour le moment que des suppositions.

:suite: :court: :please:


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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 03 Déc 2013 22:44 
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C'est une bonne idée de mettre Mélanie en avant dans ce chapitre "de transition" ! Elle est un très bon personnage "secondaire", qui a en réalité un rôle essentiel dans l'histoire qui se passe entre les personnages principaux.
Tu sais lui donner de l'épaisseur, la rendre attachante, presqu'aussi complexe que James et Angel... :bravo: Quant à l'évolution de la relation entre ces deux-là, on attend avec impatience de connaître

:suite:


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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 04 Déc 2013 18:05 
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Glasgow a écrit:
Tu nous offres des personnages vraiment attachants et la relation qui se met petit à petit en place entre eux est très belle. Vivement la suite!!
Tu sais bien que venant de toi, c'est toujours un sacré compliment :)
mumu71 a écrit:
joli chapitre de transition qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponse et on ne peut donc faire pour le moment que des suppositions.
Tu as de bonnes intuitions, comme toujours ! :mrgreen:
rhoda a écrit:
Tu sais lui donner de l'épaisseur, la rendre attachante, presqu'aussi complexe que James et Angel...
Merci, il faut toujours une femme sous la main, tu sais un peu comme Miss Hudson avec Sherlock et Watson ;-)

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 04 Déc 2013 18:08 
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Chapitre 6

Angel n’était pas revenu le lendemain, ni le surlendemain et James ne pouvait pas lui en vouloir. Il s’était montré pour le moins distant après les confidences du jeune homme et après ce baiser imprudent. Il savait qu’il n’avait pas été juste avec lui. Angel avait, pour une fois, parlé avec son cœur, sans aucune méfiance, lui dévoilant une blessure d’orgueil qu’il gardait au fond de lui… Et au lieu de le réconforter, James s’était fermé. Il était lui-même incapable d’exorciser ses propres fantômes.

Pourtant, il aurait été idiot et malhonnête de nier son désir devant la fragilité de ce garçon qui s’était pour ainsi dit offert à lui en toute confiance. Mais il n’y pouvait rien. La distance était une forme d’instinct de survie. Pour se protéger et surtout, le protéger, lui. Il pouvait faire du mal aux gens qu’il aimait et il préférait les préserver en restant loin. Le baiser, c’était déjà trop…

Et puis en ce jeudi d’automne, mieux valait qu’il soit seul. Parce que c’était justement la date. Celle qu’il redoutait, qui réveillait d’anciennes cicatrices jamais vraiment refermées. Et le cérémonial était le même. Toujours. Indéfectiblement. Il commençait par une carafe en cristal remplie de whisky qu’il buvait seul à sa table dans son atelier, dans la pénombre, en proie à de macabres souvenirs qui semblaient le suivre comme s’il était possédé. C’était son moyen d’expier ses fautes. D’oublier. Le temps d’une nuit, le temps que l’alcool entame son lent processus d’amnésie pour lui donner l’illusion que la vie continuait comme avant.

Il appelait ça, la thérapie éthylique…

Mélanie elle-même ne l’aurait pas reconnu, l’amertume et le cynisme prenaient le pas sur sa douceur innée. Il devenait méconnaissable. La part d’ombre que la jeune femme pressentait mais qu’elle n’avait jamais vu. Parce qu’elle aussi, il avait toujours voulu la préserver.

Il fit tourner son verre entre ses doigts, imprimant son regard bleu dans le liquide ambré. Il sentit la brûlure douce de la première gorgée sur ses lèvres et s’allongea dans son fauteuil face à un grand tableau avec une maison en bord de mer, le verre à la main, les yeux perdus dans un ailleurs inaccessible aux autres.

Et bien sûr, Angel vint justement ce soir-là.

Il entra sans frapper, comme un habitué des lieux, s’étonna de l’obscurité ambiante et avança à pas feutrés. Il se figea instantanément lorsqu’il l’aperçut enfin. Malgré le manque de lumière, il la voyait parfaitement. Cette lueur de folie qui dansait dans les yeux de l’artiste. Un abîme de tristesse. Et lorsque ces yeux-là se verrouillèrent sur les siens, il sursauta presque devant cette incandescence difficile à soutenir.

- Tu ne devrais pas être là.
- Tu ne devrais pas être dans cet état.

Le regard du peintre se durcit davantage, devenant plus impénétrable encore.

- Tu es chez moi.
- Alors tout ça… je veux dire, toi et moi, c’était juste pour le portrait ?
- Qu’est-ce que tu croyais ?

La phrase était dure mais l’intonation beaucoup moins, il fallait plus qu’une bouteille d’alcool pour changer la nature profonde de cet homme d’ordinaire prévenant et affable. Angel ne fut d’ailleurs pas dupe. Il aurait pu se sentir blessé, il se remémorait parfaitement ce baiser délicat qui était venu comme un baume adoucir ses souvenirs douloureux. Il se souvenait de la chaleur qui s'était diffusée dans son corps, de l'espoir qui était né de ce baiser. Il avait ressenti cette alchimie parfaite entre eux et il ne doutait pas un instant de la réciprocité de ce ressenti... Des émotions, des sensations que l'on ne peut pas feindre, même avec une bonne dose de whisky.

- Je n’en crois rien.

James parut surpris, le jeune homme reprit un peu plus d’assurance :

- C’est toi qui m’as appris à lire dans les yeux, James et tes mots n’expriment pas ta pensée. Alors pourquoi ?

Vaincu, le peintre ne répondit pas. La lumière vacillante de sa lampe à huile se reflétait sur son visage, créant des reflets or sur ses cheveux blonds et des éclats mordorés dans ses yeux bleus.

- C’est à cause de lui ? Ton Raphael ?

Il tressaillit.

- Mélanie…
- Elle n’avait pas besoin de me dire grand-chose. Je suis capable de le voir dans certaines de tes toiles, ce mélange d’amour et de désespoir. Je sais celles que tu as peintes pour lui...

Ce disant, il désigna le tableau qui leur faisait face, qui ne représentait pourtant qu’une simple maison au bord d’un océan déchaîné. L'autre homme ne montra pas de réactions.

- Je n’ai pas envie d’en parler.
- Tu n’as pas confiance. Moi, pourtant, je n’ai pas hésité. Je savais que tu saurais apaiser mes tourments. Et tu l’as fait… Jusqu’à ce que tu fasses marche arrière sans rien m’expliquer.

James se sentait las et, plus ou moins conscient de son ébriété, il craignait de ne pas prononcer les bonnes paroles, il savait pourtant que les griefs de son jeune ami étaient justifiés. Que pouvait-il répondre qui ne le blessa d’avantage ?

- Va-t’en, s’il te plaît.
- James…

C’était étrange d’entendre son propre prénom prononcé avec cette intonation respectueuse dans la bouche de ce garçon plutôt irrévérencieux mais qui lui avait pourtant plu dès qu’il l’avait vu.

- Je n’ai rien à t’offrir.

Cette fois-ci, la patience d’Angel atteignit ses limites, il contracta les poings, les ongles enfoncés dans ses paumes presque jusqu'au sang et, retrouvant son mordant habituel, il lança :

- Eh bien, pars le rejoindre, ton précieux Raphael puisqu’il n’y a que lui qui compte pour toi.

Les yeux de James lui renvoyèrent une étrange lueur mais avant qu’Angel ne puisse ajouter quoique ce soit, le peintre posa son verre et se dirigea vers la porte.

- J’y pensais depuis un moment.

Sa voix était neutre. Il posa sa main sur la poignée et lui adressa un dernier regard d’un gris bleu orageux comme une mer démontée…

- Au revoir Angel et bonne chance. Garde le portrait si tu veux et rappelle-toi toujours que tu vaux mille fois mieux que ce que les gens voient en toi.

Et il claqua la porte.
La phrase sonnait comme un adieu auquel Angel ne s'était pas préparé. Il sentit un froid polaire étreindre sa poitrine.

A suivre

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 06 Déc 2013 23:23 
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C'est toujours un grand plaisir de te lire, mais, mais...
L'histoire prend une tournure inquiétante, avec sa phrase malheureuse "Pars rejoindre ton Raphaël", Angel semble avoir donné de sombres idées à James...
Tout de même, Angel est vraiment maladroit, son excuse est d'être perturbé par le comportement de James.

Ne nous fais pas trop attendre :suite:


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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 08 Déc 2013 14:08 
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La suite arrive bientôt :)

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 11 Déc 2013 07:27 
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Et à nouveau, une transition..

7

Il était deux heures du matin lorsque quelqu’un tambourina énergiquement à la porte de Mélanie. Elle s’étira et se leva ensommeillée pendant que son compagnon grommelait en se retournant dans le lit.

Elle regarda dans l’œillet de la porte. Soupira. Réajusta sa chemise de nuit. Et ouvrit.

- Bon sang mais qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu sais quelle heure il est ?

Le visiteur nocturne entra chez elle dans un état de panique avancé, il avait du mal à se calmer et paraissait excessivement nerveux. Il n'osa pas relever la tête vers elle, cachant son regard de braise sous sa chevelure sauvage, évitant ainsi tout contact visuel. Une attitude de fuite qui ne lui ressemblait pas et qui inquiéta instantanément la maîtresse des lieux.

- C’est James.

Ce simple nom suffit à la jeune femme pour changer de physionomie. Elle le fit entrer immédiatement mais il ne bougea pas du palier.

- Il n’était pas dans son état normal, j’ai peur qu’il fasse une bêtise.
- Oh mince, c’était le jour…
- Quel jour ?
- La mort de Raphaël.

Angel blêmit un peu plus. La phrase tombait comme un verdict. Cette évidence, il ne l'avait comprise que lorsque le peintre avait claqué la porte mais même alors, il avait espéré qu'il y ait une autre explication. Plus simple. Une banale rupture... Un simple chagrin d'amour. Parce que sinon...

- Merde, je ne savais pas, tu ne me l’avais pas dit !
- Je pensais que c’était évident.
- Je lui ai dit d’aller le rejoindre, souffla-t-il du bout des lèvres réalisant ce que la réponse de James « j’y pensais depuis longtemps » impliquait…

Mélanie était beaucoup plus vive et rapide qu’Angel, elle ne comptait pas perdre du temps en vaines conjectures. Le temps devenait précieux. Clairement. Elle sauta dans un jean, sans se donner la peine d’enlever sa chemise de nuit, attrapa ses clés de voiture et entraîna le garçon dans l’escalier.

- Où peut-il être allé ? lança-t-elle d’une voix autoritaire.
- Mais je ne sais pas !
- Réfléchis !

Ils bondirent dans sa voiture et, au moment où elle mit le contact, il avança en repensant au tableau :

- Sa maison à la mer !

Elle hocha la tête et prit la direction de Cabourg, pied au plancher. Au début, l’ambiance dans la voiture était glaciale et leur stress à tous les deux, pesant. Palpable. Plus encore après le quinzième message téléphonique qu'elle laissait au répondeur désespérément muet du peintre. Mais le trajet promettant d'être long, Mélanie finit par jeter un œil rapide à son voisin. Il était prostré, anxieux et jouait nerveusement avec sa ceinture de sécurité pour calmer son appréhension. Inexplicablement, sa détresse la toucha.

- Ne t’inquiète pas, on arrivera à temps.

Il cligna des yeux comme si on le réveillait d’un cauchemar et la regarda avec cette lueur orageuse qui habitait souvent ses iris sombres.

- Je croyais que tu ne m’aimais pas.
- J’ai changé d’avis.

Elle tenta un peu d’humour, d’une voix maladroite, pour tenter de lui arracher un sourire. Quelque chose qui les détourne de cette tension aussi lourde qu'une enclume. Que leur restait-il d'autre?

- Je dois être versatile, un truc de femmes, le cycle de la lune, les ragnagnas, tout ça… Profites-en.

Il la gratifia d’un léger sourire, reconnaissant pour l’effort qu'elle faisait et puis doucement, d'une voix fébrile, il demanda :

- Raconte-moi… Raconte-moi tout. Lui, il ne me dira rien.

Elle acquiesça doucement et inspira avant de reprendre la parole.

- Raphaël était un étudiant en art avec qui j’ai fait mes études. Quand ils se sont rencontrés, on peut dire que ça a été le coup de foudre. Le genre de relation passionnelle. Dévorante. Entière. James a peint ses toiles les plus flamboyantes. Mais tout entier à sa passion artistique il a tardé à voir que Raphael changeait peu à peu...

Angel sortit une cigarette, la fit tourner entre ses doigts plusieurs fois avant de se décider à l'allumer sans demander d'autorisation à la conductrice. Il hasarda :

- La drogue ?

Elle eut l'air surprise de sa déduction et ne demanda pas comment il avait deviné. Elle se contenta de hocher la tête et poursuivit.

- Raphaël sombrait peu à peu et quand James s'en est rendu compte, il a fait tout ce qu'il a pu pour l'aider. Il a tout essayé. Compassion. Colère. Chantage. Supplique. Patience. A chaque fois, Raphaël promettait. Jurait. A chaque fois, il replongeait. A force de le voir se détruire sans rien ne pouvoir y changer, James a alors choisi de se protéger lui aussi...
- Il l'a quitté ?
- Oui. Ils étaient en voiture ce jour-là...
- Oh, l'accident ?

A nouveau, elle acquiesça.

- Raphaël lui a dit qu'il n'avait pas le droit de vivre sans lui. Il a volontairement accéléré pour sortir de la chaussée. Lui n'a rien eu. James a fait un mois d'hôpital avec les conséquences que tu connais.

Le jeune homme souffla quelques volutes de fumée par la vitre entrouverte, se racla la gorge et demanda finalement :

- Et c'est tout ?
- Non.

Mélanie monta un peu le chauffage et baissa la musique qu'elle avait allumée pour être sûre de rester éveillée. Il faisait froid dans la voiture et un peu de buée se formait à chacun de ses mots. Elle toussota et continua.

- Les sentiments de Raphaël étaient destructeurs, passionnels, excessifs. Il a eu beau s'excuser mille fois, James n'a pas voulu revenir sur sa décision. Il savait que s'il revenait, il ne serait pas de taille pour lutter contre lui, contre la drogue, contre ses démons...

Angel sourit au mot "démons" que Mélanie avait choisi, il se remémorait la conversation dans l'atelier avec le peintre, celle qui lui avait fait ouvrir son cœur.

- Alors, de guerre lasse, Raphaël a quitté l'hôpital en lui disant juste que s'il persistait, il perdrait tout.
- Qu'est-ce que ça voulait dire ?
- Il a bu plus que de raison ce soir-là et a mis le feu à l'atelier de James. Réduisant ses plus beaux tableaux en fumée... Et lui avec.

Un silence suivit ces derniers mots. Il n'y avait plus grand chose à ajouter. Angel ne savait pas tout encore, mais il comprenait le sentiment de culpabilité permanent qui habitait l'artiste. Son isolement. Et sa peur de blesser les gens qu'il aimait. Pour autant, il n'était pas d'accord avec ça. Pas du tout...

A suivre

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* On peut résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde *


Dernière édition par Mimey le 11 Déc 2013 22:16, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 11 Déc 2013 13:52 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
Toujours aussi plaisant :bravo: :bravo: Tu arrives parfaitement à rendre tes personnages attachants et la note de suspense n'est pas pour me déplaire, même si du coup j'ai terriblement hâte de lire la suite :wink:

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 Sujet du message: Re: Peinture sur toile - PG13
MessagePosté: 12 Déc 2013 10:41 
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Pas encore atteint(e)... mais presque

Inscription: 07 Juil 2011 15:34
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Localisation: picardie
waouh je m'étais attendu à ce que raphaël soit mort dans l'accident.. pas à ce qu'il foute le feu à l'atelier et meurt dans cette incendie.

Je comprends la culpabilité de James. qui ne se sentirait pas coupable à sa place. leur relation était passionnelle la mort de raphaël l'était également. en tout cas d'une certaine manière.
et résultat james est détruit complètement et à chaque anniversaire c'est le même rituel. et Angel qui débarque et qui lui dit d'aller le rejoindre. Il n'en fallait pas plus à james...
mais angel a compris. son envie de suicide, la mort de l'ex amant de james et mélanie est sa bouée. elle mieux que quiconque connait james et elle seule est en mesure d'apaiser james. mais angel le pourrait bien lui aussi.
j'espère qu'à eux deux ils pourront empêcher le pire et résonner le peintre.

j'aime toujours autant et je demande :suite: :please:


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