Alors je suis pas sûr que je doive poster une telle fic ici, mais je tente, parce que j'ai pas vu de parti jeux vidéos. Je suppose aussi que c'est un PG-13 mais comme je connais pas bien les raitings... En tout cas j'ai rien a signalé à part un peu de tortue psychologique de Link, et encore je trouve qu'il est pas top. Quand au OOC... Je sais pas, je l'ai fait comme ça mais comme il parle pas!!! Sinon c'est une suite de Ocarina Of Time, ou Link n'est pas coincé dans la boucle temporelle. Et il ne faut pas tenir compte des deux jeux sortis après et faisant plus ou moins la suite. Bon, maintenant, place à la fic!!
Link contemplait la place du marché, assit sur le toit du Temple du Temps. Il n’avait pas envie de descendre, pas envie d’affronter la foule des Hylliens qui ne le voyaient plus que comme un héros, pas envie de voir Zelda s’occuper du royaume. Pas envie d’entendre ses servantes chuchoter sur son passage, se demandant quand est-ce qu’ils se fianceraient. Il n’avait pas envie de vivre dans un château comme un assisté. Il avait envie de rester là, où personne n’aurait l’idée de venir le chercher…
Navy voletait autour de lui, sans bruit. Elle n’approuvait pas son attitude, mais pour une fois, elle n’essayait pas de le convaincre d’obéir à ses responsabilités. De toute façon, elle aurait beau dire ce qu’elle voudrait, il ne descendrait pas. Pas maintenant en tout cas. Il était fatigué, et regrettait ses jeunes années au village Kokiri, où aucun de ses amis ne le reconnaissaient désormais. Il y avait bien Malon qu’il aurait pu aller voir, mais s’il se risquait dans la plaine, ses groupies risqueraient rapidement de le retrouver…
Alors qu’il sentait le sommeil dû à la lassitude le gagner, un étrange pressentiment le fit frémir. Comme si l’ombre maléfique s’étendait de nouveau sur Hyrule… Link se leva d’un bond et sauta du toit, se rétablissant avec une roulade afin de ne pas se faire mal. Il se précipita dans le temple, mais l’Epée du Temps, les Pierres Ancestrales et la Triforce semblaient toujours là. Link sortit en courant et sauta sur le dos d’Epona qui l’attendait devant le Temple. Il lança sa jument au galop, évitant de justesse les gens qui circulaient sur la place du marché et fonça droit vers le château. Si la Triforce n’était pas en danger, c’est qu’on devait s’en prendre directement à Zelda.
L’épée Bigoron à la main, Link entra en trombe dans l’allée menant à la salle du trône. Les gardes à l’extérieur n’avaient rien vu ni entendu, ce qui signifiait sans doute que l’ennemi avait de puissants pouvoirs magiques… Enfin, le Héros du Temps arriva dans la pièce où était censé être la princesse. La porte était fracassée et pendait sur ses gonds. Link enregistra cette information dans un coin de ses pensées, et se concentra sur l’intérieur de la salle. Devant lui, lui tournant le dos, un jeune homme de son âge aux cheveux rouges se battait contre un jeune homme dont un seul œil était visible derrière son masque : Sheik, qui protégeait Zelda comme il le pouvait. Mais il semblait avoir bien du mal, et ses forces s’échappaient du bout de ses doigts en même temps que sa magie.
Link réagit au quart de tour. Il arma son épée et fonça sur son ennemi, qui tout à son duel ne se rendit compte que trop tard du danger qu’il courrait. L’impacte de l’épée finit de briser le bouclier magique de l’attaquant, le blessant à l’épaule dans le même mouvement. Le jeune homme se retourna et Link vit son visage déformé par la haine, avant qu’il n’utilise le sortilège Sheikas qui lui permit de se téléporter…
Link essaya ensuite d’évaluer l’ampleur des dégâts. Le mobilier n’était plus qu’un vaste souvenir, et les murs auraient besoin d’une bonne rénovation. La robe de Zelda avait un peu souffert, mais la princesse n’avait rien. Par contre, Sheik avaient de multiples blessures, et semblait épuisé. Zelda l’avait aidé à s’asseoir, et Link se rendit compte que sans l’aide de la princesse, il s’écroulerait sans doute…
Tout en s’approchant des jeunes gens, le visage toujours impassible, Link s’autorisa à réfléchir à tout ça. Pendant toutes ces années, il était persuadé que Sheik n’avait jamais existé, qu’il n’était que Zelda déguisée. Et pourtant, à moins que la princesse, par un quelconque procédé occulte, ait réussit à se dédoubler, il avait la preuve devant les yeux qu’ils étaient deux personne bel et bien distinctes. Alors comment cela était-il possible ? Et pourquoi ? Link se pencha sur le jeune homme et libéra la fée qu’il avait toujours sur lui, par pure précaution. L’état de santé de Sheik s’améliora considérablement, mais sa magie était vide. Il ne pouvait pas s’enfuir cette fois sous le regard accusateur bleu acier de Link.
Zelda fut la première à prendre la parole dans cette atmosphère de tension.
_Qui était-ce ? Sheik, tu as pu l’identifier ?
_Non. Il ressemblait étrangement à Ganondorf, mais nous n’avons jamais constaté une quelconque parenté ou descendance à ce monstre… En tout cas, une chose est sûre, il en veut à votre vie ou au moins à votre liberté princesse. Je pense que le Héros du Temps va devoir reprendre du service.
Link hocha la tête, mais comme à son habitude, ne dit rien. Zelda se releva et regarda les deux jeunes hommes : Sheik, qui semblait culpabiliser d’avoir menti à son ami et Link, le regard emplit de reproche, qui semblait trahit par les mensonges de Zelda et Sheik. Ils avaient besoin de s’expliquer, et elle de s’éclipser. De plus, elle ne pouvait décemment pas recevoir les représentants des différents peuples dans cette tenue.
_Bien, je vais vous laisser. Je me dois d’être présentable devant mes sujets.
Sans un mot, Link allait s’éclipser à sa suite mais elle se retourna vers lui avant qu’il ne franchisse la porte.
_S’il te plaît, fais un effort.
Devant la demande de Zelda, surtout la supplique qu’il voyait dans ses yeux, Link décida d’obéir, comme toujours. La jeune femme partit enfin, mais Link restait résolument dos à Sheik, refusant de regarder celui qui lui avait fait croire qu’il n’existait pas, qu’il n’avait jamais été réel, qu’en fait celui qui depuis le départ l’aidait était la princesse. Il sentit, sans pourtant l’avoir entendu approcher, le Sheika derrière son dos. Mais d’ailleurs, était-ce réellement un Sheika ? Après tout, il l’avait déjà trompé une fois, qui lui disait qu’il ne le trompait pas encore ?
_Link…
Sheik posa sa main sur l’épaule du Héros du Temps, et l’obligea à se retourner, pour se retrouver face à un visage toujours autant impassible.
_Ecoute moi… Je suis désolé.
Link ne répondit rien. Il le toisa sans rien dire, sans un geste, sans aucune sympathie. Seul son regard trahissait son amertume.
_Dis quelque chose au moins !
_Pourquoi ?
Sheik retint un soupir d’agacement, avant de reprendre, essayant de contenir son impatience et surtout sa culpabilité :
_Toujours aussi bavard toi. Pourquoi quoi ? Pourquoi on t’a fait croire que j’étais Zelda ?
Link hocha la tête. Sheik détourna le regard quelques secondes, afin de trouver un endroit où ils pourraient s’asseoir, car la discussion risquait d’être longue. Link comprit son intention et lui fit signe de le suivre. Il le précéda jusqu’à ses appartements et ouvrit la porte, mais quand il se retourna pour lui céder le passage, Sheik n’était plus là. Link se retourna vers l’intérieur et vit le Sheika assit sur un des fauteuils de son salon privé, mit à sa disposition par Zelda. Il semblait encore plus épuisé que tout à l’heure, et Link l’interrogea du regard.
_Je crois que… J’ai vidé toute ma magie…
Il semblait essoufflé, et Link lui tendit une potion verte. Il espérait juste qu’une fois sa magie retrouvée, le Sheika n’en profiterait pas pour s’enfuir… Comme s’il avait lu dans ses pensées, Sheik le rassura :
_Ne t’en fais pas, je ne partirais pas. Maintenant que tu m’as vu, je n’ai plus aucune raison de me cacher. Au moins à tes yeux. Pour le reste, il faudra que j’en parle avec Zelda… Bon, je crois que je vais commencer par le début, non ?
Link s’était assit en face de lui et semblait prêt à l’écouter avec attention.
_Est-ce que tu connais le rôle des Sheikas ?
_Le légende dit qu’ils sont les ombres des Hylliens.
_Oui. Nous sommes les Ombres des Hylliens, nous protégeons leur peuple. Mais certains d’entre nous, avant que mon peuple ne disparaisse, étaient élus dès la naissance pour protéger une seule et unique personne, tout au long de leur vie. Une personne ayant une grande destinée à accomplir. Le Destin voulut que notre peuple disparaisse, une fois que les guerres furent finies, et que les Hylliens vivaient enfin en paix. Ma mère est née pour protéger la mère de la princesse Zelda qui est morte en lui donnant naissance, ce qui n’était pas un hasard dans le grand dessein du Destin. Le devoir de protection de ma mère s’est naturellement reporté sur la princesse, qui était son véritable devoir… mais quand elle s’est élevée à la conscience de Sage, elle n’a plus pu tenir son rôle.
Sheik se leva et commença à faire les cents pas dans la pièce, le regard de Link toujours posé sur lui. Il ne savait pas comment expliquer son problème… Leur problème en fait.
_Je suis le dernier des Sheika. Mon père est mort avant ma naissance, mais quand un Sheika se lie à quelqu’un, c’est pour la vie. Pendant sa grossesse, ma mère n’a pas pu aller se battre, pour me protéger. Elle pensait que, comme les Sheika disparaissaient à vue d’œil, en tant que dernier représentant de notre peuple, je devrais protéger tout le monde. Surtout que la logique voulait que ce soit la dernière guerre, puisque les Sheikas ne pourraient plus protéger les Hylliens. Mais à ma naissance, il est apparut que je n’étais pas comme elle l’avait prévu la dernière ombre des Hylliens, mais bel et bien celle d’une personne à la destinée incontournable, une personne sans qui Hyrule serait perdu…
Sheik marqua une courte pause, bien qu’il sache que Link avait déjà comprit.
_Je suis lié à toi depuis ta naissance Link… Depuis notre naissance, puisque nous somme nés au même moment. Tu es le sauveur d’Hyrule, et je suis né pour t’aider et te protéger. Dès le premier monstre que tu as affronté, j’étais là… Mais je ne devais pas me faire connaître. Sous aucun prétexte. Le problème c’est qu’après la prise de pouvoir de Ganondorf, je ne pouvais pas te laisser te débrouiller tout seul. C’est pour ça que je me suis fait connaître à toi. Contre l’avis de ma mère. Mais quand elle n’a plus pu protéger Zelda, elle a voulu que je prenne sa place… Pour le bien du Royaume. Selon elle tu étais capable de te protéger, mais pas tellement elle… Ou en tout cas beaucoup moins que toi. Et pour que ma concentration soit optimale, je ne devais subir l’influence de personne… Surtout pas la tienne, puisque le lien qui m’uni à toi depuis ma naissance aurait risqué de me détourner de mon nouveau devoir. Donc, pour protéger correctement Zelda, personne ne devait savoir qui j’étais. C’est pour ça que, au moment où tu as crut que Zelda se métamorphosait, c’était seulement une double téléportation simultanée. Je suis désolé de t’avoir menti Link…
Link se leva sans un mot et quitta la pièce. Sheik ne fit pas un geste pour le retenir. Pendant trois ans il avait gardé l’anonymat, sans que personne ne le voie, mise à part la princesse. Elle était comme sa sœur, ils avaient vécu sept ans cachés ensemble, au soin de sa mère. Mais dès que Link s’était réveillé, Sheik s’était précipité. Son instinct avait été plus fort que les ordres de sa mère. Depuis la toute première mission de Link à l’Arbre Mojo, Sheik avait été là. C’était donc normal qu’il l’accueille à son retour dans la conscience, le jour même de leurs dix-sept ans. Dans tous les Temples, il l’avait suivit, faisant tout son possible pour l’aider, sans que Link ne s’en rende compte. Mais une fois tout cela fini… Sa vie avait changée. Il savait que Link était resté seul, sans amis, sans personne à qui parler. Ses amis d’enfance n’appartenaient pas vraiment au même monde, la jeune fille du ranch, bien qu’extrêmement sympathique, n’était pas capable de se représenter le dixième de ce qu’il vivait et avait vécu, et ne lui aurait été d’aucune aide.
La seule personne qui restait été Zelda. Mais pour préserver Sheik, elle s’était volontairement éloignée de Link. Sheik savait parfaitement que Zelda était au courant du lien qui le liait à Link. Elle savait que le Sheika ressentait les sentiments forts de Link, et malgré le fait que le Héros du Temps s’enfonçait dans une noirceur d’où il ne pourrait se tirer seul, elle n’avait pas voulu risquer de nuire à celui qu’elle considérait comme son frère… Sheik vivait avec cette culpabilité constante d’enlever à Link le seul soutien qu’il aurait pu avoir, mais il n’avait jamais réussi à résonner ni sa mère, ni Zelda…
*****
Zelda était dans sa salle d’eau, ses suivantes l’aidant à enfiler une nouvelle toilette. Elle voyait bien que les jeune filles étaient préoccupées, mais aucune d’entres elles n’osaient lui adresser la parole sur un sujet qui risquait de la contrarier. L’une d’elle, qu’elle connaissait depuis sa plus tendre enfance, se décida enfin à poser la question qui les torturait toutes.
_Princesse… Veuillez excuser mon impertinence, mais que s’est-il passé ? Risque t-on une nouvelle guerre ?
Zelda eut un sourire gentil pour celle qu’elle considérait comme une amie, et lui répondit :
_Ne t’en fais pas, pour le moment, la menace n’est pas si prononcée. Et puis le Héros du Temps veille maintenant, et il ne laissera pas une autre guerre se déclarer tant qu’il sera en vie… Le Héros du Temps veille sur nous, et ne sous-estimez pas les pouvoirs des Sept Sages, maintenant qu’ils se sont éveillés.
Les jeunes filles hochèrent la tête et finirent rapidement leur travail, afin que la Princesse puisse retourner à ses occupations. Une fois qu’elles furent toutes parties, Zelda sentit la présence de quelqu’un derrière elle. Elle savait que c’était Sheik et se retourna vers lui sans se départir de son sourire. Devant l’inquiétude qu’elle lisait dans son regard Zelda s’affola et se précipita à ses côtés.
_Sheik, qu’est-ce qu’il y a ? Ça c’est mal passé ? Où est Link ?
_Il n’a rien dit et est parti. Mais le problème n’est pas là. Zelda, l’homme de toute à l’heure avait presque la même aura que Ganondorf. Le problème c’est que je ne sais pas comment ça se fait. Ganondorf n’avait aucune descendance, et ses parents avaient disparues depuis longtemps. Le jeune homme avait mon âge, donc il ne peut pas être un frère plus jeune… Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Ça m’inquiète vraiment…
Zelda savait très bien que l’inquiétude de Sheik n’était pas due qu’à ça, mais elle préféra se taire.
_Zelda, il faut que j’aille voir ma mère. Une fois que Link sera revenu, reste avec lui. Il ne faut pas qu’il te quitte d’une semelle pendant mon absence, d’accord ?
_Sheik, arrête un peu de t’inquiéter… Ecoute, Link a toujours prit soin de ma sécurité, et il a toujours su me défendre efficacement. Maintenant il sera sur ses gardes et je ne risque plus rien ! Vas tranquille.
Le jeune homme restait septique mais se téléporta néanmoins au Temple de l’Ombre, où sa mère résidait désormais.
*****
Link s’était mis à courir dès qu’il était sorti du Palais. Il ne savait pas vraiment où il courrait, mais une seule chose lui importait : que personne ne se mette sur sa route. Il n’avait envie ni de parler ni même de rester avec quelqu’un. Il avait passé trois ans entourés de gens qui ne comprenaient pas ce qu’il avait pu vivre, qui étaient restés à l’abri pendant qu’il risquait sa vie. La seule personne qui pensait pouvoir le comprendre et l’aider était Zelda, mais il ne comprenait jusqu’à maintenant pas pourquoi elle s’éloignait de lui et restait toujours distante. Maintenant, il savait… Et il n’avait plus la moindre envie de lui parler, et encore moins à Sheik. Il n’avait plus envie de voir personne… Il voulait partir, rester seul après la trahison de ceux qu’il pensait être ses seuls amis…
Link s’arrêta près du désert des Gerudos. Il était essoufflé, et surtout extrêmement fatigué. Fatigué de n’être pour tout le monde depuis trois ans seulement le Héros du Temps, de n’être jamais considéré par personne comme un être à part entière. Il tapa dans un mur de toutes ses forces et s’ouvrit légèrement la main. Fatigué que personne ne se doute qu’il n’était pas parfait, qu’il pourrait souffrir de cette adulation sans borne, sans personne avec qui partager son stress et ses angoisses… Et savoir que les deux seules personnes qui auraient pu lui apporter ce soutien lui avait menti le bouleversait d’autant plus…
Link monta en haut d’une falaise, seul, Epona l’attendant un peu plus loin. Il regarda le vide sous lui. Et sans plus réfléchir, prit son élan et se jeta dans le vide. En atterrissant à terre, il sentit les vibrations du choc dans tout son corps. Il savait que cette chute ne le tuerait pas, mais il était prêt à recommencer autant de fois qu’il le faudrait…
*****
Sheik sortait enfin du Temple de l’Ombre. Cette fois, sa mère était allée trop loin. Il lui avait obéi pendant trois ans, sentant le morale de Link se dégrader eu fur et à mesure que les jours passaient, mais il était rester dans l’ombre. Mais maintenant que l’Hyllien était au courant, il ne ferait pas ce qu’elle voulait ; il ne lui effacerait pas la mémoire pour qui l’oublie l’avoir vu. Link lui en voulait, il le savait. Et il avait toutes les raisons du monde pour ça. Il ne pouvait décemment pas le trahir une seconde fois, mais devait au contraire tout faire pour que la situation s’améliore… Sheik se téléporta au Palais, dans sa chambre cachée derrière celle de Zelda. Il sonda la pièce et y trouva la signature de la Princesse, seule ; il pouvait donc aller la rejoindre. Sheik enclencha le mécanisme qui séparait leurs chambres. Zelda remarqua tout de suite que ça n’allait pas.
_Qu’a dit ta mère ?
_Je dois rassembler tous les Sages dans le Temple du Temps d’ici une heure. Elle considère cette attaque comme une menace à prendre très au sérieux. Et sur cela je suis d’accord avec elle.
_Sur cela ? Sheik, qu’est-ce qui se passe ?
Sheik hésita quelques secondes avant de se confier à sa « sœur ». Il savait qu’il pouvait lui faire confiance, mais elle prenait toujours le parti de sa mère d’habitude… Mais il avait besoin de parler à quelqu’un, et Zelda était pour le moment la seule personne à qui il pouvait se confier…
_Elle veut que j’efface la mémoire de Link pour qu’il oublie m’avoir revu. Mais je n’ai pas envie… Je ne veux pas de ça. J’aimerais qu’il me pardonne, qu’on puisse arranger les choses… Pour une fois, j’ai envie de prendre moi-même une décision… Surtout celle-là.
Zelda lui fit un grand sourire. Enfin, il prenait les choses en main. Link aurait sans doute du mal à leur pardonner, mais avec un peu d’effort, ça se passerait bien… Avec un peu de chance, il comprendrait les raisons qui avaient motivé ce petit mensonge.
_Je suis d’accord avec toi, Sheik. Et je t’aiderais à convaincre ta mère. Mais pour le moment, va chercher les Sages. Après, tu essayeras de le retrouver. D’accord ?
Sheik hocha la tête, lui fit un dernier signe de la main, avant de disparaître dans un nuage de fumée.
*****
Link commençait à vraiment ressentir les effets de ses chutes à répétitions. Il avait du mal à monter en haut de la falaise. Mais bientôt, ça serait fini. Bientôt, tout cela disparaîtrait. Il n’avait aucun regret à faire ça. Il était censé protéger Hyrule, mais qu’est-ce que Hyrule lui avait donné en retour ? Rien. Les Sages sauraient très bien protéger Zelda sans lui. Avec Sheik à ses côtés, elle ne risquait rien. Link rassembla le peu de force qui lui restait pour prendre de l’élan, et se jeter encore une fois dans le vide. La douleur cette fois fut telle qu’il sentit qu’il sombrait. Il s’enfonçait dans les Ténèbres. C’était la première fois qu’il les trouvait si accueillante…
A suivre...
Dite moi si la suite intéresse effectivement quelqu'un. Et s'il ya des critiques ou des commentaires, n'hésitais pas! Je prend tout!!!
_________________ myxomatose et pipe en bois!!!
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