Je vous copie colle ici des critiques que j'avais fait pour mes sites sur trois livres sympasVoici de superbes livres, publiés chez des éditeurs professionnels, dont je me suis fait cadeau.
Ils rendent hommage au Sherlock Holmes original, celui de Sir Arthur Conan Doyle.
Les deux premiers dont je vais vous parler sont publiés aux éditions Tornade, spécialistes dans le livre-objet de collection.
Le premier, « Les dossiers personnels de Sherlock Holmes », se présente donc sous la forme d’un dossier scellé, où le Docteur Watson a rassemblé des documents se rapportant à leurs six enquêtes les plus célèbres :
- Le chien de Baskerville
- Un scandale en Bohème
- La ligue des Rouquins
- Le mystère du Val Boscombe
- Les hommes dansants
- Le problème final
Mais pour pouvoir parcourir ce dossier, il faut d’abord trouver le moyen de l’ouvrir. J’ai tourné plusieurs fois le livre avant de découvrir comment « Watson » l’avait piégé ! XD
Une fois le livre ouvert, on plonge dans une superbe anthologie, qui permet de réviser ses classiques de Sherlock Holmes. De larges extraits des nouvelles sont complétés par des indices rassemblés dans des pochettes de papier calque : photos, lettres ou télégrammes échangés entre Holmes et Watson, aveux consignés par Scotland Yard… Il y a même le plan de la propriété des Baskerville !
On plonge de manière « interactive » dans les enquêtes, même si malheureusement les documents sont en français. Ça gâche le côté « vraie –fausse relique », mais c’est bien pensé quand même.
… Jusqu’à ce qu’on arrive à la « dernière lettre » laissée par Holmes à Watson, avant de faire le saut de l’ange.
« Sachez que je demeure votre ami, Bien à vous »
J’ai découvert au passage qu’il avait légué tous ses biens à Mycroft. Etait-ce vraiment un cadeau ? XD
Le second livre, « Les crimes du Docteur Watson », est encore plus passionnant.
Il se présente sous la forme d’un manuscrit d’époque victorienne, beaucoup plus réaliste que le précédent. Il s’agit là d’une enquête totalement inédite, écrite pour cet ouvrage, mais qui vaut vraiment les énigmes imaginées par Conan Doyle.
L’histoire reprend là où « Les dossiers personnels » s’étaient arrêtés, après la disparition de Sherlock Holmes.
Le légendaire 221b Baker Street disparaît dans les flammes d’un incendie, laissant derrière lui un cadavre incomplet. Watson, lui-même ayant réchappé de justesse à la mort, se retrouve accusé de meurtre, d’incendie et de mutilation. Le Docteur va devoir alors se défendre en appliquant les méthodes de son génial ami, rassemblant des indices, que l’on retrouve tout au long de l’ouvrage dans des enveloppes : journal, pochette d’allumettes, carte postale etc…
Afin de découvrir qui est le véritable instigateur de cette tragédie, qui a voulu le piéger en le faisant accuser, et pourquoi. C’est au lecteur de découvrir la vérité, mais si on patauge, la solution nous est donnée à la fin dans une lettre expédiée par .. Hum… Un « ami » qui vole au secours du cher Docteur.
Je meurs d’envie de vous dire qui est le vrai coupable, mais ça vous gâcherais tout.
Sachez quand même qu’il y a quelques allusions sur la « tendresse » entre Holmes et Watson distillée tout au long du récit. C’est miiiignon ! J’ai adoré ce deuxième livre !
A noter que les éditions Tornade proposent dans le même genre des livres enquêtes sur Batman et Dracula ! ça doit être sympa !
Le troisième livre dont je voudrais vous parler, est, quand à lui, publié chez Hachette, avec une belle couverture douce au toucher :
« Les énigmes de Sherlock Holmes ».
Cette fois, Watson veut nous faire découvrir 150 énigmes amusantes imaginées par Holmes dans ses moments de détente . (Youhou une énigme ! ça c’est l’éclate ! XD)
On est à 200% en plein Professeur Layton sous forme de livre. Vraiment sympa pour tous les apprentis du professeur (ou du détective), histoire d’entraîner ses méninges, sans plus.
Hachette a quand même fait du joli travail, le livre est agréable à parcourir, et Chaque petite énigme est illustrée d’une image, soit issue des éditions d’origine des aventures de Sherlock Holmes, soit créée pour l’occasion dans un style victorien qui s’accorde aux autres.