En fait, de cet auteur je n'ai lu que L'homme aux cercles bleus, et Pars vite, et reviens tard.
Je suis en train de relire le premier (le premier volume de la série même, je crois), et en fait.... Si quand l'hiver dernier j'ai lu le second, quelque chose m'avait semblé louche entre Adamsberg et Danglard, en relisant le premier (je m'embrouille hein ?), c'ets plus que clair.
Danglard exprime plus que clairement son regret de ne pas être homo, alors qu'il pense à Adamsberg.....
Adamsberg lui est... A mon avis, il n'est pas très regardant sur ce point là... =)
Petit passage...
À présent qu'il le voyait, il était surpris, mais pas seulement par cette lenteur des gestes et de la parole. Il avait d'abord été déçu par ce corps petit, mince et solide, mais pas impressionnant, par la négligence générale du personnage, qui ne s'était même pas présenté à eux à l'heure convenue, et qui avait noué une cravate sur une chemise déformée, fourrée n'importe comment dans son pantalon. Et puis la séduction avait monté, comme un niveau d'eau. Ca avait commencé par la voix d'Adamsberg. Danglard aimait l'entendre, ça le calmait, l'endormait presque. "Ca fait comme une caresse", avait dit Florence, mais bon, Florence c'était une fille, elle seule était responsable des mots qu'elle choisissait. Castreau avait gueulé "ne me dis pas qu'il est beau." Florence avait eu l'air perplexe. "Attends, il faut que je reflechisse", avait-elle répondu. Florence disait toujours ça. C'était une fille scrupuleuse, elle réflechissait beaucoup avant de parler. Pas sûre d'elle, elle avait ânnoné : "Non, mais ça a à voir avec de la grâce, ou quelque chose comme ça. Je réfléchirai." Comme ses collègues avaient ri, alors que Florence avait l'air si studieuse, Danglard avait dit : "Florence a raison, c'est évident." Margellon, un jeune agent, avait saisi l'occasion pour le traiter de pédé. Jamais Margellon n'avait dit quelque chose d'intelligent, jamais. Et Danglard avant besoin d'intelligence comme de boire. Il avait haussé les épaules, en pensant fugitivement qu'il regrettait d'ailleurs que Margellon n'ait pas raison, parce qu'il avait pas mal de déboires avec les femmes et qu'il pensait que les hommes auraient été moins regardants ; qu'il entendait dire que les hommes étaient des salauds, que dès qu'ils avaient couché avec une femme ils la jaugeaient, mais les femmes c'était pire, elles refusaient de coucher avec vous si ça ne leur convenait pas exactement.
Et ce n'est pas le seul moment comme ça, Danglard observe beaucoup Adamsberg...
Et si ma mémoire est bonne, ils sont bien plus proches dans PVERT, faudra que je le relise....
_________________ [In that knowledge, DESPAIR !!!!!]C'est pas parce que je t'enculerai deux ou trois fois que tu deviendras pédéraste ! (Jean D'Ormesson) ಌ
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