Salut tout le monde,
Je sors du dernier épisode en date, inédit donc. Et c'est un festival pour slasheuses, notamment entre le commissaire Larosière et l'inspecteur Lampion.
Pensez donc, ce dernier manque de mourir d'une balle en pleine poitrine et en l'apprenant, Larosière oublie le reste du monde pour se précipiter à son chevet.
Et rebelote plus tard dans le film, où il propose au docteur de subir une transfusion pour le sauver et pleurniche : "Il est comme mon fils [mais bien sûr]... je ne peux m'imaginer sans lui à mes côtés..." etc, etc.
Et je ne peux pas finir sans évoquer la scène absolument burlesque où Lampion finit par convaincre Larosière de dormir dans son lit (une vieille femme morte occupe son propre lit pour la présentation funéraire du lendemain et il ne parvient pas à s'endormir à ses côtés - qui le blâmerait ? De plus, il n'a pas l'air de se rappeler qu'on peut dormir dans un fauteuil ou un canapé). Quoiqu'il en soit, le commissaire fait de la résistance, puis finit par céder en exigeant une certaine distance et aucun contact. Ils se réveillent le lendemain dans les bras l'un de l'autre...
Je sais que cette série, au demeurant excellente, peine à trouver son public parmi les fervents admirateurs d'Agatha Christie et de ses personnages fétiches (dont je suis)
(je veux dire une admiratrice, pas un personnage fétiche) (enfin, si, une admiratrice un brin fétichiste quand même). Mais à mon sens, il faut vraiment voir cette adaptation libre comme une forme d'emprunt respectueux : emprunt de l'intrigue, du fil directeur, de quelques personnages. Et même plutôt un hommage à la grande dame du polar.
Car même si j'adore Miss Marple et Poirot, je dois avouer que leurs "adaptations" franchouillardes ont carrément de la gueule, une vraie personnalité et du verbe. Et malgré quelques incohérences, j'ai toujours passé un excellent moment en leur compagnie. En plus, et ça ne mange pas de pain, ils sont loin d'être moches.