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oui je me souviens de la scène Très content Moi ce que g vraiment aimé dans ce livre c qu'il décrit vraiment très bien ce qu'on ressends quand on découvre son homosexualité, et ttes les questions qu'on se pose, comment on vis ses 1ers fantasmes qui sont en complet décalage avec ceux de ses copains (avec Oomi), ect ... Par contre, après la découverte, la manière dont il réagit, en voulant le cacher à tt pris, et même en voulant se le "cacher à sois même" en qqe sorte, ça donne un tournant vraiment tragique à l'histoire...
Le pbm c'est qu'il me semble pas que Mishima ait vraiment très clairement "avoué" son homosexualité. Tout le monde le sait, les lecteurs le savent mais il me semble qu'il l'a caché très longtemps, voire même nié. Pourtant ce bouquin est largement plus qu'une confession. La fin est ambigüe et, heureusement, laisse imaginer peut-être des jours meilleurs ? Mais j'ai adoré ce bouquin assez slashy pour me captiver le temps que j'me fasse à son style loin d'être simple. Par contre mdr le passage où il fait de l'anémie pour cause d'excès de ******** pauvre p'tit gars.
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donc si tu avais été un mec tu serais gay si g bien compris Très content (enfin... moi, si j'étais une fille, c clair ke je serais hétéro lol)
Bah je suis déjà un peu un mec gay quelque part mais ça ne concerne que l'intimité lol
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Pr les Amours interdites (ke je lis en ce moment, j'en suis aux 2/3 à peu près) je trouve vraiment ce livre fascinant. Cet histoire de pacte dans le but de faire souffrir les femmes, je trouve ça incroyable... Et ts les personnages qui essayent de se manipuler les uns les autres... Choqué G jamais lu un livre comme ça lol.
C'est vrai, tous les persos sont atroces à vouloir s'entuber les uns les autres, enfin je vais pas trop parler pour surtout pas spoiler mais les embrouilles sont de pires en pires et tous ces jeux de l'amour sont hyper cruels au fond, entre ceux qui sont déçus et ceux qui s'interdisent d'aimer... Yukio devait être vachement torturé.
Dans le même style mais presque complètement hétéro y'a l'Ecole de la Chair, on y retrouve les éléments chers à Mishima : une jeune bourgeoise "libérée" tombe amoureuse d'un gigolo dans un bar gay, le problème c'est qu'elle est à fond et qu'elle perd les pédales pour lui, très intéressant aussi donc et moins compliqué.
Sinon j'ai lu aussi Martyre et Ken, deux nouvelles vendues ensembles et j'avoue que je ne me souviens pas de Ken, j'la relirai demain c'est vraiment pas long.
Par contre Martyre est cruelle et terriblement vraie. En gros, c'est des garçons à peine sortis de l'enfance qui commencent à découvrir certaines choses malgré eux mais qui se battent pour le cacher... enfin j'explique pas très bien là. ^^" J'veux dire, c'est des "guéguerres" entre p'tits mecs mais qui cachent des choses inavouables bcp plus adultes, parfois même tendance maso. Ils se frappent, se détestent sans savoir pourquoi, juste parce qu'ils sont troublés.
Bon pour finir une p'tite note que j'avais mise sur un vieux blog sur lui, quand j'avais la force de faire des jolies tournures lol
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Décidément...
... j'adore Mishima. Ca c'était un mec qui savait parler aux ados.
En ce moment je lis sa nouvelle Ken, c'est un vrai plaisir. Bon je ne sais pas si s'identifier à un tel individu est bien raisonnable pour une jeune fille, certes... mais il décrivait des relations humaines tellement plus complexes et vraies que ce que l'on peut lire habituellement. Ce n'est pas un simple amour, une banale amitié. Ici, par exemple, de l'admiration. Qui peut mieux décrire ce plaisir d'adorer, de vénérer quelqu'un intérieurement, d'être saisi par la perfection d'un camarade au point qu'on le divinise en secret. Qu'on ne peut plus mettre un véritable nom sur ces impressions. Et puis ce manque de confiance en soi, ce passage dans le monde adulte (et voui...) décrit sans niaiserie.
Pareil, ce couple exemplaire dans Patriotisme. Deux personnes sur la même longueur d'ondes comme ça c'est incroyable. Les Amours interdites ou le machiavélisme d'un vieil écrivain homosexuel refoulé. Et l'humour acide de la Musique.
Désespoir et droiture, morale et idéal. De la difficulté d'être un homme. D'essayer de transcender sa condition. Que la larve ne rate pas sa transformation.
Allez demain je relis Ken et Martyre, ça m'a donné envie. ^^