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 Sujet du message: Mortelle Camomille par Akiko Murita (éditions A publishing)
MessagePosté: 09 Oct 2012 10:06 
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Inscription: 26 Fév 2012 22:22
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Je vous reposte ici une critique que j'ai faite pour mes sites. J'y raconte la séance de dédicaces à laquelle j'ai assisté samedi dernier. J'y ai rencontré Akiko Murita , auteur de "Mortelle camomille"... Et j'ai dévoré son roman! ^^



« Mortelle Camomille » par Akiko Murita (éditions A. Publishing)



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Voilà un roman qui vous capture dès le premier regard. Comment résister à une couverture aussi sublime, signée pour sa part J.R Doyle, pour Green-Eyed Monster (également présent lors de la dédicace).

La couverture me lançant donc des appels de phare depuis une étagère de la Librairie Ikoku.

Mais ce jour là j’avais déjà investit dans une pile de mangas et une trousse en forme de chat (ou de chi), prénommée Saint Rock.

Je me jurais d’acheter ce roman le jour où son auteur viendrait à la Librairie en dédicace. Je tins ma promesse.

De Akiko Murita par lui-même, je ne vous décrirais rien du physique. Je peux quand même dire parce que c’est écrit sur la couverture, qu’il s’agit d’un auteur masculin. Soucieux de se protéger, et de cultiver le mystère, ce que je respecte totalement.



Ce jeune homme discret (je peux quand même dire qu’il est jeune, hein ?), tranquillement assis derrière sa table de dédicaces, vit donc vers 15h20 une tornade débarquer dans la Librairie Ikoku, claquer la bise à Mesdemoiselles les propriétaires, faire le tour des étagères en furetant comme un chien de chasse, avant de se planter devant lui, raflant l’un de ses romans au passage.

« J’l’ai jamais lu, j’y connais rien, mais j’suis venue exprès pour l’acheter ! », lui lançais-je, de ma voix tellement douce, harmonieuse et distinguée.

Si je devais traduire l’expression qui traversa son regard, c’était quelque chose mélangeant la surprise et la peur d’un « C’est quoi cette dingue ? », avec la lueur quand même flattée et légitime que quelqu’un soit venu exprès pour lui, pour son œuvre, alors même que cette personne n’en avait jamais entendu parler auparavant.

… Aussi, on avait du un peu le prévenir sur mon cas.

Ne craignez rien, auteurs qui lisez ces lignes, ma folie douce est totalement naturelle. Pour le malheur des autres, je suis TOUJOURS comme ça. Et pour ne rien arranger, dès que je sais que je vais ajouter une dédicace à ma collection, je bondis partout comme une gamine devant ses cadeaux de Noël. Je n’ai pas bondit sur Akiko Murita, c’est déjà ça. Pauvre homme, je l’aurais achevé.



Peut-être a-t-il été un peu rassuré à mesure que nous discutions. Ainsi improvisais-je une mini interview à laquelle il se prêta volontiers, avec patience et gentillesse.



Akiko Murita écrit depuis son adolescence. C’est en découvrant l’œuvre d’une jeune auteur suisse qu’il se décida à publier ses premières nouvelles dans le fanzinat. Il se tourna ver le yaoï pour le défi et parce qu’il ne appréciait lui-même la lecture. Edité par A. Publishing (Mon Dieu ! La découverte qui me laissa estomaquée, il y a une maison d’éditions à Béziers qui a publié un yaoï !... Un yaoï !!!!) , Akiko Murita a intégré la collection X Arrow.

La couverture du roman m’apprend que « Mortelle Camomille » a fait du chemin, vendu dans une dizaine de pays, et son auteur invité aux plus grandes conventions. En laissant traîner mes oreilles, j’ai su qu’il avait participé à Japan Expo. Je peux aussi vous annoncer sa présence au yaoï yuri con 2012, les 27 et 28 Octobre à Lyon.



Les yaoïstes militant ( e ) s me lyncheront sans doute pour mon ignorance.

Rencontrer Akiko Murita sans avoir lu « Mortelle Camomille », c’est comme rencontrer Guillaume Musso sans avoir lu « L’appel de l’ange ».

La différence avec Guillaume Musso, c’est que Akiko Murita, LUI, il est sympa, il a de l’humour, et il reste modeste devant son talent.



Car du talent, c’est certain, Akiko Murita en a.

Les mots affluent comme des petites bulles de champagne, les phrases s’évaporent dans l’air.

Un air moite et orageux sur un décor clair-obscur de thriller.

Tout comme ses références.

Un corbeau traversant la page 26 comme une case du manga City Hunter nous renvoie aux seinen.

La fin, que je ne vous décrirais pas, parc qu’il ne faut rien déflorer de son suspense, est quand à elle digne des meilleurs polars des studios Hong-Kongais.

Entre les deux, nous suivons le jeune Thomas, coiffeur et homosexuel (non, ce n’est pas un cliché), qui tente de reconstruire les morceaux épars de son existence en intégrant le salon de coiffure du fameux nom de « Camomille ».



Ce qui commence comme une chronique parsemée de tranches de vie se mue en romance lorsque Thomas s’éprend de Ryû, son collègue et concurrent. Il faut souligner la finesse, l’humour et les mots travaillés avec la précision d’un ciseau devant une mèche de cheveu, que l’auteur déploie dans le huis clos du salon de coiffure, pour décrire avec justesse cette romance.

Jamais voyeur, jamais vulgaire. Toujours sur le fil, les non-dits, les silences, les gestes suspendus dans l’air.

Avec pour décor un Tokyo vivant et envoûtant, parfaitement retranscrit à travers ses codes, ses couleurs, sa cuisine, et même… Un mariage traditionnel shintô.

Akiko sait figer ces instants d’éternité qui ne se reproduiront jamais. Comme un kodak.

« Il ne ment pas »….



Si on doit chercher un défaut à cette toile de maître, il faut fouiller longtemps. Tout juste, page 112, ai-je pu remarquer qu’il manquait des mots à une phrase, avec ma manie de tout décortiquer. Mais il s’agit à l’évidence plus d’un défaut d’impression que d’un défaut… D’expression.



Du reste, on est vite rattrapé par l’ambiance feutrée et de plus en plus angoissante du récit, à mesure que la camomille infuse un parfum de danger autour du couple d’amants.



Dans sa dédicace, Akiko Murita m’a remerciée d’être venue, en ajoutant :

« J’espère que les aventures de Thomas et Ryû vous plairont ! »

…. Oui, éperdument.

Je le remercie pour ma part de cette rencontre qui m’a beaucoup apporté, humainement comme intellectuellement.

Je le remercie aussi de sa confiance lorsqu’il m’a laissé feuilleter ses « Histoires d’en mourir », avant même leur sortie.

Et je le remercie enfin d’écrire des romans.

… Et des bons !

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