Avant de reparler de Reichenbach, et tant que j’y pense, une question m’est revenue à propos de Baskerville :
La scène de John dans le labo. Je n’ai pas encore revu l’épisode (je vais attendre de digérer la saison avant de me lancer dans un second visionnage), mais… on est d’accord que Sherlock pense l’avoir drogué avec le sucre ? Or, on sait que l’hallucinogène ne se trouve que dans le « brouillard » de la lande. Question toute bête : ce serait uniquement la force de la suggestion qui aurait conduit Johnny-boy (oui, j’emploie ce surnom en hommage à Moriarty) à « voir » le chien ? Pas que je considère cela impossible (surtout vu les conditions de l’expérience), mais ce petit détail me turlupine, d’autant que j’avais trouvé l’épisode parfait.
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Bon et sinon, Reichenbach…
J’ai sourit au coup du tableau représentant les chutes, je pensais qu’ils allaient vraiment remanier l’histoire (je m’étais même imaginé à une époque que Reichenbach serait une personne… bon en un sens c’était le cas : Richard Brook bonjour…)
Je n’irai pas jusqu’à dire que vous êtes durs avec
Sally mais… honnêtement, une de mes craintes concernant cet épisode, ça aurait été qu’ils usent de l’outil ultra classique du perso teigneux au départ et qui se révèle d’un coup dévoué au héro…
Elle a toujours été méfiante vis-à-vis de Sherlock, et avait même confié sa théorie à John : un jour, Holmes basculera du mauvais côté. On peut penser qu’elle a avancé ses craintes plus d’une fois à Lestrade (ce qui explique son propre instant de doute, si fugace fut-il). Mais malgré tout, elle est restée loyale envers son supérieur pendant toutes ces années : Gregson a l’air de tomber des nues quand Anderson révèle que Sherlock est intervenu sur un nombre improbable d’affaires. Elle aurait pu le cafter Dieu sait combien de fois…
Au final, Moriarty ne fait que lui mettre sous le nez quelque chose auquel elle a toujours voulu croire (idem pour Anderson). Je ne lui cherche pas d’excuse, mais l’occasion est trop belle, et un maître de la manipulation et de la tricherie ne pouvait que parfaitement exploiter et faire germer la plus minuscule graine qui dormait tranquillement.
D’ailleurs, si vous tenez à haïr quelqu’un, choisissez la journaliste ! Quelle blague cette meuf !
(Elle veut pas aller se balader au Moyen-Orient avec Adler ? Sans intervention miraculeuse cette fois.
)
Tiens, je parlais de
Lestrade! Clairement le cul entre deux chaises. Ce type a toujours plus ou moins joué sa carrière en acceptant Sherlock (une parenthèse légère : le moment où Sherly désigne sa tête en lui touchant le front, j’avais envie qu’ils se roulent une pelle
) dans son petit monde. Ici on voit ce qu’il risque : le moment où le superintendant le traite de con, mais sérieux…
Il se retrouve pris dans le piège de la hiérarchie, mais prévient John de leur arrivée à Baker street. Il ne fait aucun doute que Sherlock ne doute pas qu’il a conservé sa confiance en dépit de tout (j’ai même été agréablement surprise qu’il apparaisse sur la liste « d’amis menacés »). Ça lui arrachera la gueule de le dire, mais ce bon Greg a justement contribué à ce qu’il soit du côté des anges (excusez-moi, c’est mon côté Sherlock/Lestrade qui ressort
). D’ailleurs comme d’autres, je m’interroge (et je suis frustrée) quant au pourquoi de l’absence de la réaction de Gregory (Mark, merci encore pour ce choix) à la « mort » de Sherlock. J’ai du mal à croire qu’il puisse être mis dans la confidence, bien trop risqué…
(et un mystère pour la saison 3, un)
Avant de passer aux autres personnages, j’évacue quelque chose que je rumine depuis le début de la saison. Je lis le blog de John, et je n’arrêtais pas de me dire que notre bon toubib était inconscient. Il raconte tout, il en raconte TROP. Tout le monde lit son blog, TOUT LE MONDE.
« Oh Sherlock devient plus humain, oh je suis sûr qu’il peut ressentir des choses… »(accessoirement, le comble de l’horreur aura été :
« peut-être que son expérience avec Irène Adler aura contribué à tout ça… » MAIS NON JOHN, CA C’EST TOI !!
)
Et quand Sherlock râlait là-dessus :
« mais les gens veulent en savoir plus sur toi »… Argh. J’avais un sale pressentiment à ce propos, toute cette célébrité sentait mauvais.
Mais il avait beau dire le Sherly, il aimait ça (« That’s the fragility of genius, it needs an audience »). Et quand John percute le soucis (en début d’épisode il fait remarquer à Sherlock qu’il n’est plus guère un détective
privé), la machine est déjà en branle…
(enfin, au passage, j’aime bien le petit tacle à ce torchon qu’est le Sun… ainsi qu’à la place trop importante des tabloïds dans la vie des Britanniques… Comme dirait Moriarty, « If it’s in the papers, it must be true ! »...)
Un mot sur
Mycroft. La relation entre les deux frères et les raisons de leur rancœur (qui semble malgré tout être plus vive du côté de Sherlock, qui refuse tout de même une "réconciliation familiale" au moment où il aurait le plus besoin de lui) reste décidemment bien mystérieuse, j’espère vraiment qu’on nous en dira plus à l’avenir.
Je trouve que le personnage a vraiment pris une autre ampleur dans cette saison (je suis à deux doigts de dire qu’il était le seul véritable intérêt de l’épisode 1
), et il est pour moi aussi difficile à cerner que son frère.
Assez fou de se dire qu’il a monnayé des informations aux dépends de Sherlock…
Ce mec est lié à la raison d’Etat, et ça ne m’étonnerait pas que ça justifie une partie de l’animosité de son frère, qui demeure un électron libre. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est tiraillé au même titre que Lestrade mais… je le crois quand il dit à John qu’il est désolé.
En revanche, il est justement agaçant à toujours tout faire passer par John (y compris des excuses)… Il est finalement aussi têtu (et aussi incapable d’exprimer d’éventuels sentiments) que Sherlock.
Le dernier plan le concernant me laisse perplexe. Est-il au courant ? Vu le personnage et son bras long, c’est probable. Et puis, pourquoi ne pas laver le nom de son frère ? S’il y a bien quelqu’un qui en a les moyens… Après, sur le coup, j’ai été très touchée de la façon qu’il a eu de se reculer dans son fauteuil et de joindre les mains devant sa bouche. Attitude totalement sherlockienne… Leur filiation m’en a paru réellement éclatante (mais trop tard, trop tard…). Est-ce que ce geste est sa façon à lui d’exprimer son deuil ? Je ne me prononce pas encore sur ce point (et deux mystères pour la saison 3, deux).
Pas grand-chose à dire sur
Mrs Hudson, on ne la voit pas tant que ça finalement. Bon elle, c’est clair qu’elle ne doute pas un instant de Sherlock, c’est même assez fou. Maintenant que j’y pense, ça doit aussi expliquer l’affection (limite inquiétante, l’Américain du premier épisode ne me contredira pas
) que lui porte Sherly. J’ose pas penser aux rapports plus tendus qu’il a pu avoir avec « Mummy »…
(excusez ma psychologie de comptoir)
Par contre j’ai eu envie de lui crier « ça va pas non ?! » quand elle évoque la possibilité de se débarrasser du matériel de Sherlock.
Allez, passons à cette chère
Molly. Alors là, gros travail sur le perso depuis la saison 1.
J’aime de plus en plus cette fille. (et accessoirement j’aime bien Louise Brealey –suivez la sur Twitter)
Pas de mystère, elle devra porter le lourd secret de la fausse mort de son… fantasme ? Amour à sens unique ? Je ne sais pas comment le qualifier.
Dans A Study In Pink Sherlock n’avait l’air que d’un pauvre Asperger incapable de saisir une tentative de drague… Ensuite il apparaissait clairement comme un petit salopard manipulateur… et indélicat pour couronner le tout (la scène de The Great Game où il remarque qu’elle a grossi et lui prouve par A+B que Jim est gay, mon Dieu…).
Et puis vint le moment à la fois embarrassant et touchant du réveillon de Noël… même si je continue de trouver ridicule que Sherlock ne se soit pas douté que le cadeau était pour lui.
Sherlock peut être immonde avec elle (je ne me rappelle pas la réplique exacte, mais le coup du « Arrête de te chercher un petit-ami, ça vaudra mieux », mais quelle horreur…), mais quand on y réfléchit, il l’est avec tout le monde (John compris).
La scène où elle prend son courage à deux mains et lui dit qu’elle sait que quelque chose ne va pas est absolument géniale. Après, Sherlock étant Sherlock, j’ai du mal à savoir à quel moment il est sincère (le coup du « Thank you John » alors que c’est Molly qui l’aide avec les analyses est horrible lui aussi)… Est-il vraiment déstabilisé par son petit discours (il semble prêt à accepter ses chips, ou du moins essaye de dire autre chose) ? Est-ce qu’il a vraiment pu montrer une faille quelconque ? (on parle de Sherlock Holmes là) Si oui, est-ce parce qu’il l’a prend pour la petite simplette qu’on nous présente depuis le début (j’ai trouvé que le trait avait d’ailleurs été grossi dans A Scandal… mais en fait j’ai trouvé que ça s’appliquait à tous les persos, histoire de nous convaincre qu’Adler était éventuellement brillante
) ?
Et le moment où il revient, tout vulnérable, lui dire que si, elle compte et qu’il lui fait confiance (on en conviendra, avant de monter le plan de sa fausse mort)… J’étais mal à l’aise parce que je repensais à tous ces moments où il s’est moqué d’elle quand il en avait besoin. Pour moi Mycroft et Sherlock, c’est même combat : je ne sais jamais distinguer le vrai du faux.
Va falloir qu’on nous en présente plus sur la petite Molly, parce qu’elle paraît tellement émotive et fragile que je me demande comment elle va gérer un tel secret (là aussi, y aurait fallu voir l’enterrement avec toute la clique… on devrait s’attendre à ce qu’elle soit en larmes pour un moment).
Et j’aime que Moriarty l’ai totalement négligée dans son plan… Moi qui le prenais pour un génie.
Il a pourtant passé du temps avec elle, et… non. Bon cela dit, il nous rabâche tellement son mépris des gens ordinaires… Erreur, Jim (mais ajoutons à cela qu’il devait être conscient du peu de considération que lui portait Sherlock (semblait-il)).
Ah et, jetez moi aux orties mais… quand Sherlock s’approche d’elle pour lui demander son aide, j’ai cru pendant une petite fraction de seconde qu’il allait l’embrasser… Je sais, je sais, je suis folle.
Avant de boucler avec les trois gros morceaux :
la chute. Comme dit dans mon précédent post, pour moi John qui se fait renverser par un vélo, ça fait partie du plan. Il est sonné, met du temps à arriver (manque quelque chose ?)… Et les badauds doivent être dans le coup (son réseau). Je dirais même que Sherlock a appris depuis son dernier rendez-vous avec Jim. Il avait foncé à la piscine tête baissée, là il a couvert tous ses arrières. Et comme ça a été dit, pourquoi demander à John de bien le regarder ? (j’en suis à combien de mystères ?)
Et Jim ? Mort, pas mort ? Bon, sans doute mort, je l’admets. Mais j’aurais aimé que Sherlock s’approche un peu plus du corps.
Ah et, pour l’histoire de Moffat qui laisse entendre qu’il y a un instant OOC (en même temps, ce mec est un tel troll…
) : moi ce qui m’a « choquée », c’est quand Sherlock dit qu’il n’aime pas les énigmes…
Alors justement,
James Moriarty… Gah. Ça, c’est du méchant.
D’abord, en tant que petite fanatique d’A Clockwork Orange, je ne les remercierai jamais assez pour le choix de la musique dans la Tour de Londres… Et cette scène… Enorme, énorme.
Après, j’étais un peu soulagée à la fin quand on découvre qu’il avait des complices à l’intérieur. Le coup de tout commander avec son téléphone c’était quand même improbable… Au final ça donne un gentil foutage de gueule de la folie smartphone qui m’a beaucoup plu : « Si vous voulez dérober les bijoux de la couronne, il y a une application pour ça ! »
La scène où il rend visite à Sherlock au 221B… bon dès le départ on se doute que son tapotement de doigts est une indication, mais quoi… Et Sherlock qui prépare du thé… en a-t-il déjà fait pour qui que ce soit ? D’ailleurs la scène du toit met encore plus en lumière leur lien : on avait l’impression qu’ils se comprenaient sans se parler (et je fais une obsession avec les baisers dans cet épisode, mais il y a eu un moment où on aurait pu penser que Jim avait envie de… Bref.
).
Jim est déçu que Sherlock soit « du côté des Anges », ce que Sherlock ne confirme pas vraiment mais ne nie pas non plus. Mais il insiste sur le fait de ne pas être un Ange lui-même (ce qui rend Jim extatique… « You’re ME ! »). Deux cerveaux aussi exceptionnels avaient besoin de se trouver (comme disait le cabbie dans A Study In Pink, « A quoi bon être intelligent si on ne peut pas le prouver ? ») et ils ne pouvaient partir qu’ensemble, finalement (vivement la saison 3 qu’on voit comment Sherlock va gérer ça… dans le canon il se lamente clairement du fait d’avoir perdu un ennemi à sa hauteur).
Moriarty est borderline à souhait, c’est délicieux et fascinant à la fois. Le coup de se tirer une balle dans la bouche juste pour s’assurer que les amis de Sherlock vont se faire dézinguer…
Il avait promis de détruire son cœur : d’abord sa réputation (Sherlock a beau dire, quand on s’est fait traiter de phénomène de foire toute sa vie (souvenez-vous de
la première scène avec Sebastian), un peu de reconnaissance ne doit pas faire de mal), puis si ses rares amis lui restent fidèles, autant les lui prendre… Peut-être que Jim lui en veut aussi, au-delà d’une vengeance il peut y avoir une forme de jalousie. Le moment où il dit qu’il devrait se trouver son propre Watson m’a marqué ; d’ailleurs, pas de Colonel Moran dans cette version ? (pour revenir à Seb, son prénom –le même que Moran- avait éveillé mes soupçons la première fois
)
La scène où il joue le Richard Brook apeuré est très efficace vu que nous, pauvres spectateurs, sommes les seuls à savoir (avec Sherlock) que tout est faux. Frustrant.
J’ai même craint un instant qu’il ne parvienne à semer le trouble dans l’esprit de John (mais j’y reviendrai).
D’ailleurs, en parlant de frustration : on veut nous faire croire qu’il ne s’est rien passé quand Sherlock est mis en cellule juste à côté de Jim (à quoi pensent les flics sérieux ?) après son petit numéro au procès ?
D’autres choses me reviendront sûrement à l’esprit, mais là je carbure encore trop…
(excusez mon style atrocement brouillon au passage)
Alors, alors…
Watson.
Honnêtement, l’attachement qu’il éprouve pour Sherlock est limite flippant. D’un côté je comprends, ce John là est tellement fracassé (le mec dégomme quand même un type dans le premier épisode, mais c’est pas grave, vu qu’il est méchant… Et puis surtout, « la guerre lui manque »… enfin, tous les personnages ont une morale discutable, c’est aussi ce qui les rend intéressants), et tellement seul quand il rencontre Sherlock…
La grande question bien sûr : qu’est-il incapable de dire chez sa psy ? Qu’il l’aime ? De quelle manière ? (je suis pas sûre que Moffat et Gatiss iraient jusqu’à une réelle attirance)
J’avoue que le moment où il croit que Mrs Hudson est à l’agonie et qu’il engueule Sherlock… comment peut-il tomber dans le panneau ? Et quand il dit que ce sont les amis, et pas la solitude qui protège les gens… Argh. Mais je crois qu’aussi lié qu’il puisse l’être à Sherlock, il y a toujours des parts d’ombre qu’il ne soupçonne pas (et je ne parle même pas de Mycroft ! ^^’)…
Je crois qu’il idéalise vraiment trop Sherlock, mais c’est sans doute nécessaire pour tenir le choc et vivre à ses côtés. En fait, j’aime bien comment Jim inverse son stratagème : à la piscine il laisse supposer une seconde que John est Moriarty (la tête de Sherlock… ça doit être la première fois de sa vie qu’il se sent trahi (même si j’attends toujours qu’on creuse le passé des frangins Holmes)… c’est le risque qu’on prend en laissant quelqu’un entrer dans votre existence) ; ce coup là, il s’agit de faire passer Sherlock pour un escroc.
Un petit mot sur Martin Freeman d’ailleurs : il est impeccable. Sa tristesse qui lui noue la gorge, l’instant où il ose à peine toucher la pierre tombale (comme pour s’empêcher de la rendre réelle), le « Don’t be dead »… Bah oui, il était revenu brisé à Londres et s’était quelque peu reconstruit ces 18 derniers mois… Recoller les morceaux une seconde fois paraît impossible pour n’importe qui.
En plus, comme ça a été dit dans les posts précédents (les extraits de comptes tumblr), cette fois il n’est pas marié (une Mary Morstan, une Sarah, n’importe qui pour qu’il ne parte pas à la dérive ??
(un Greg ?
)).
Je ne reviendrai pas sur la chute, j’ai déjà exprimé mes petites théories.
Quant à Sherly… je ne peux pas. D’abord, un postulat très clair : le personnage de Sherlock Holmes me suit plus ou moins consciemment depuis l’enfance, et il est, avec Dorian Gray, celui auquel je suis le plus attachée.
Je n’ai ni son culot, ni sa supériorité intellectuelle, mais force est de constater que j’ai une affection en partie narcissique pour lui. Et il faut reconnaître que la version de Moffat et Gatiss a mis cet état de fait en évidence (la transposition au monde que je connais y a peut-être contribué). Je ne sais juste pas quoi dire, j’ai toujours plus ou moins prêté davantage d’importance à l’art qu’à la vie, en un sens, mais là c’est trop.
edit: j'ajouterai juste que Sherlock fait sûrement la chose la plus dure qui soit pour lui dans le but de sauver ses amis: renier ce qu'il est et même carrément le détruire ("Nobody could be that clever." Et John qui en remet une couche avec son "You could.", mon Dieu...)
J’ai regardé l’épisode sans broncher ni pleurer, ce qui m’a inquiété (même si je raccroche ça également aux faits que les gens (y compris ceux qui travaillent sur la série) ont répété que ça allait être intenable, et que je connais le canon): je ne pleure pas dans « la vraie vie », mais j’ai tendance à évacuer devant des œuvres de fiction (à titre d’exemple, le final de la saison 2 de Doctor Who, et la fin du Dixième Doctor m’ont laissée dans un état lamentable
).
Bref, je l’ai de toute façon déjà un peu évoqué en parlant des autres persos, et dans l’immédiat je suis incapable de poser des idées avec un minimum de clarté (déjà que le reste de mon post ne doit pas ressembler à grand-chose…).
Après mon visionnage hier soir, j’ai mis ma réaction sur le compte de mon insensibilité légendaire (
), sans réussir à déterminer si j’avais aimé cet épisode ou non.
Sauf qu’ensuite, j’ai rapidement eu l’estomac noué (ça commence à peine à se calmer
) et tout ce que j’ai en tête c’est ce putain d’épisode que je rumine depuis lors.
Comme je l’ai dit sur un autre forum, je n’arrive même pas à savoir si je suis triste, en colère, ou autre chose (je tire au passage mon chapeau à Steve Thompson qui avait quand même signé le script le plus discutable de la saison 1… Il se rattrape bien le bougre… à l’inverse de Moffat
). Quintuple Argh.
Bon j’arrête là, mes excuses pour ce pavé de concours qui débarque mille ans après tout le monde en plus, mais ça fait du bien d’essayer de se vider la tête (enfin je suppose).
(et Benedict Cumberbatch : je t’aime et je t’admire beaucoup trop pour mon propre bien.)