Jeffrey
Sorti en 1998.
Film de Christopher Ashley,
avec Stephen Weber et Michael T Weiss, entre autres.
L'histoire :
Jeffrey (Stephen Weber), jeune acteur new-yorkais homosexuel est comme qui dirait... accro à ça. Il aime le sexe et jouit de sa jeunesse au maximum (et il a bien raison ^^). Seulement voilà, nous sommes au début des années 90 et les temps sont plutôt durs, les beaux garçons gays sortent du placard, se multiplient et les risques aussi ! Une seule obligation que les précédentes générations n'avaient pas, en deux mots : safe sex. Jeffrey, trouvant ça bien trop contraignant, ceci dit on le comprend un peu puisque c'est assez nouveau à l'époque, décide tout bonnement d'arrêter le sexe. Paf, comme on arrête de fumer. C'est évidemment à ce moment-là qu'il rencontre Steve, un garçon adorable campé par l'encore plus adorable Michael T.Weiss. Ils se tournent un peu autour, se cherchent, Steve est délicieux et chaud comme la braise mais sérieux et pas vraiment parti pour un coup en l'air. Parfait, quoi !
A peine Jeffrey vient-il de craquer et d'accepter un rencard, que son beau brun lui annonce, en toute honnêteté qu'il est séropositif... ce qui repousse Jeffrey, forcément. -__- (Ah, ces hommes !)
Et non, slasheurs et slasheuses fans de série TV, vous ne vous trompez pas il s'agit bien du seul et unique Michael T Weiss du Caméléon en dramatique petit gay !
Voilà un film à voir, qui ne casse peut-être pas forcément des briques, on peut le regarder en mangeant du pop-corn (ou une sucette arc-en-ciel) on ne se prendra pas la tête et pourtant, sous ses dehors légers, c'est une histoire terriblement moralisatrice. Certains gays de ma connaissance on hurlé à la "comédie hystérique". Selon le réalisateur, homo lui-même, c'est une sorte de "Harry rencontre Harry". Oui, le milieu gay y est caricatural, oui c'est une sorte d'ambiance Gay Pride qui ne représente pas l'ensemble des homos et il est bien entendu stupide de faire un quelconque amalgame en voyant certains personnages : gay = folle, mais ai-je besoin, à vous, de le préciser ? ^^ Mais mises à part les couleurs flashy, le strass et les paillettes roses, si l'on sait voir un peu plus loin, c'est une jolie satire de la société américaine, du monde des homos et des relations sexuelles en général. Il n'y a qu'à voir la scène avec la guest Sigourney Weaver en Jerry Springer au féminin et on comprend ce que veux dire le film.
C'est plutôt court, une heure vingt environ, l'histoire est simple et pourtant, si, si j'le jure, d'une scène sur l'autre on passe du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. On est tout joyeux et l'instant d'après vive les mouchoirs. Les acteurs sont supers, Michael t Weiss (comment ça je parle que de lui ? maieuh !) est terriblement attendrissant, certaines scènes sont fluffy certifié, que dire d'autre à part "N'hésitez pas à le regarder !". Les esprits critiques comme les esprits slasheurs gagneront vraiment à passer avec ce film un bon p'tit moment de douceur dans ce monde de brutes.
Ci-dessous quelques captures pour donner envie, mais euh, ça SPOILE un peu, donc... z'êtes prévenu(e)s.
Ps : Sortez couvert(e)s !