Fandom : Bleach
Pairing : Ikkaku/Yumichika
Auteur : YoshiTraduction : Paradise
Title : I will never shed a tear (partie 1/2)
Rating : PG
Mots : 500 en VO, 535 en VF
Warnings : Yoshi disait que son texte n'était pas passé par une bêta (le mien non plus d'ailleurs, donc si vous voyez une grosse bêtise, n'hésitez pas à me le signaler ^^), et signalait un léger
OOC pour Yumichika. Au vu des derniers scans parus, je me dis que finalement, il n'est pas si OOC que ça ^^ Elle ajoute aussi que c'est un texte
Angst.
Résumé : Ikkaku et moi avons de nombreuses règles, la plupart tacites, et aucune d’écrite, mais il y’en a une pour moi seul : ne jamais pleurer devant lui, pour quoi que ce soit.
Note : J'ai trouvé ce texte très touchant, c'est pourquoi j'ai demandé à pouvoir le traduire... Pour en faire profiter un maximum de gens. J'ai demandé l'accord de l'auteur, qui me l'a donné. Donc voilà. L'image est une colo que j'ai faite à partir de scans (enfin, une petite partie de la colo XD), et comme tout le monde ne connaît pas les personnages, enfin bref. Si vous voulez voir la colo en entier, cliquez sur l'image. (Risque de
Spoiler ^^)
I will never shed a tearIkkaku et moi avons de nombreuses règles, la plupart tacites et aucune d’écrite, mais il y’en a une pour moi seul : ne jamais pleurer devant lui, pour quoi que ce soit. Bien sûr, je me suis fixé cette dernière quand nous sommes entrés dans la division de Kenpachi. J’étais déjà vu comme faible à cause de mes manières efféminées, et si en plus ils m'avaient vu pleurer, je suis sûr qu’ils m’auraient déshabillé juste pour vérifier que je n’avais pas menti à propos de ma masculinité.
Je suis devenu très adroit pour refouler mes larmes, et en suis ressorti plus fort. Un siècle a passé depuis que j’ai décidé de rester aux côtés d’Ikkaku, et j’en suis venu à penser que rien ne pourrait briser mon record parfait. Bien sûr, je me trompais. Il n’aura fallu qu’une bataille, dont l’issue m’a plongé dans une dépression plus profonde que ce que tout ce que j’avais jamais ressenti auparavant.
Ikkaku était froid, des flots de sang jaillissant de son corps plus vite que je ne l’aurais cru possible, et son opposant allait lui donner le coup de grâce. Mon corps a bougé sans écouter les cris outragés de ma raison me disant que j’allais rompre une règle importante, je suis allé aider Ikkaku. J’ai libéré Fujikujaku, absorbé l’énergie de l’adversaire jusqu’à la dernière goutte. Le son du cadavre tombant au sol n’était rien comparé aux déchirements de mon cœur quand j’ai regardé le corps immobile d’Ikkaku.
Les soigneurs sont arrivés et ont stabilisé son état avant de l’emmener. Ils n’ont pas voulu me laisser à l’intérieur pendant qu’ils opéraient, je me suis assis à l’extérieur, essayant de paraître détendu et confiant pendant que j’attendais de savoir s’il allait vivre ou mourir.
Mon cœur s’est déchiré un peu plus quand j’ai appris que ce n’était ni l’un, ni l’autre, ou plutôt une combinaison des deux. Il était dans le coma et ils ne savaient pas quand il en sortirait. Des jours ? Des années ? Cela n’avait pas d’importance pour moi. J’ai juré de rester à ses côtés, fait le serment d’être le premier visage qu’il verrait quand il se réveillerait.
J’ai perdu le compte alors que les semaines se changeaient en jours. J’ai négligé mon entraînement alors même que Zaraki-Taichou me hurlait dessus à chaque fois qu’il venait le voir. Comme le temps passait, j’ai réalisé que je dépérissais de plus en plus, mais je n’en avais rien à faire. Je perdais du poids même si je mangeais régulièrement. Il y avait des cernes sous mes yeux et ma voix devenait morne, mais je veillais à être propre et soigné à la perfection, voulant être présentable pour lui à son réveil.
Je lui ai parlé chaque fois que j’ai pu. Parfois je gazouillais à propos de tout et rien, la plupart du temps je le suppliais de se réveiller.
Je ne me souviens pas de ce qui a déclenché les larmes. Ce dont je me souviens, c’est que je regardais confus le visage d’Ikkaku, me demandant d’où venait la pluie et m’énervant parce que je savais qu’Ikkaku détestait la pluie.
« Pourquoi pleures-tu, Yumichika ? »
Je l’ai regardé dans les yeux, et j’ai sangloté.
(Part 2 coming soon)J'espère qu'il vous a autant plu qu'à moi